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Tuxicoman : Synthèse vocale sous linux

mercredi 6 mai 2015 à 07:51

Je voulais faire parler mon ordinateur, je me suis penché sur les synthétiseurs vocaux et le mieux que j’ai pu trouver en libre et sous Linux, pour le français, c’est espeak + mbrola.

Les paquets à installer sur Debian :

# apt-get install espeak mbrola mbrola-fr4

Et ensuite, pour l’utiliser:

$ espeak -v mb/mb-fr4 -s 120 "Bonjour, je parle le français aussi bien que vous. Ou presque."

Certains aiment aussi pico2wave :

$ pico2wave -l fr-FR -w test.wav "Bonjour, je parle le français aussi bien que vous. Ou presque."

Pour l’anglais, le paquet festival donne de bons résultats.

$ echo "That's really a pity I'm not able to speak French"  | festival --tts

Mais cela reste loin de la concurrence propriétaire. Allez jeter une oreille sur ce que fait Acapela

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Philippe Scoffoni : LibreOffice : Guide de bonnes pratiques pour migrer

mardi 5 mai 2015 à 21:07

migration-logiciel-libreJe tenais à relayer la mise à disposition de ce document, car ils sont rares. Leur faible visibilité fait partie des freins à l’adoption des logiciels libres et en l’occurrence de la suite bureautique LibreOffice.

Concernant cette dernière, il existait les documents réalisés par l’association LaMouette. Le site Linux-Fr a relayé la mise à disposition de la version française d’un document réalisé par The Document Foundation, mais uniquement disponible en anglais. de la société Liberasys en a réalisé une traduction qui est mise à disposition sous licence CC-BY-SA.

Ce document (protocole de migration) représente une référence pour les migrations, basée sur les meilleures pratiques de certains projets les plus réussis (tels que la ville de Munich en Allemagne, la ville de Bologne en Italie, et Ombrie en Italie).

Le document commence par rappeler que pour 90 % des utilisateurs les fonctionnalités disponibles dans la suite LibreOffice sont largement suffisantes. Quant à la question d’une meilleure ergonomie de la suite MS Office, cela reste à prouver. Je suis peut-être devenu vieux avec un cerveau calcifié, mais je n’ai jamais pu me faire à l’ergonomie de MS Office depuis la version 2007 et l’adoption de son fameux ruban.

Ce changement d’ergonomie reste d’ailleurs un argument fort pour ceux qui utilisent encore MS Office 2003 et se posent la question de la migration vers LibreOffice. Un utilisateur sera bien moins perturbé par le passage vers LibreOffice que MS Office.

Le principal frein, c’est la fameuse résistance au changement particulièrement fréquente dès que l’on parle d’outil informatique. Une résistance qui n’est pas uniquement liée à LibreOffice d’ailleurs.

Migrer vers LibreOffice est un chantier qui ne s’engage pas à la légère, quelle que soit la taille de l’organisation visée. Elle passe par une phase d’analyse du fond documentaire pour :

Il est également conseillé d’utiliser le format ODF et de restreindre l’utilisation des formats de MS Office aux échanges de fichiers avec les utilisateurs de cette suite. Il faut traiter ce point avec attention. Je conseille souvent de créer une carte des flux documentaires associant la notion de format. Ceci permet de prévoir une stratégie de gestion optimale des échanges et des formats dans lesquels ils devront être réalisés.

D’autres conseils comme l’identification des leaders technologiques sont plus génériques et relèvent d’une stratégie de conduite du changement.

La formation et le support sont également deux points clés. Je conseille souvent l’année de la migration de consacrer dans la mesure du possible un budget formation et support au moins équivalent au coût des licences Microsoft économisées. De plus s’agissant de budget formation, il est possible de les faire prendre en charge. Vis-à-vis des utilisateurs, c’est aussi une action qui sera reçue positivement et jouera en faveur de l’acceptation de la migration.

Pour finir, il est également largement souhaitable que les organisations qui souscrivent auprès de prestataires des contrats de support pour LibreOffice exigent que les correctifs et améliorations réalisées soient soumis au projet LibreOffice.

Les bonnes pratiques présentées dans ce document restent générales et devront être adaptées à votre contexte. Il ne faut pas hésiter à se faire accompagner par des professionnels qui sauront vous guider. En région Rhône-Alpes, ils se regroupent sous la bannière du Ploss Rhône-Alpes par exemple. Au niveau national, le CNLL regroupe plus de 400 entreprises au travers de 13 clusters d’entreprises régionaux consacrés au logiciel libre. Vous voyez vous n’êtes pas seul et votre serviteur peut en l’occurrence parfaitement vous aidez dans cette opération 😉 .

Un des points sur lesquels un document référentiel aurait son importance est le calcul du coût et des économies potentielles réalisées par une migration vers LibreOffice. Un point sur lequel les débats font souvent rage. Ce que j’ai coutume de dire est que l’économie se mesure sur le long terme, voire le très long terme. Ce n’est pas sur trois ans que doit se faire cette approche, mais sur au moins cinq voir dix ans. Or ce sont des échéances que même les organisations publiques ont du mal à considérer faussant ainsi les critères de décision en faveur du logiciel libre.

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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 05/05/2015. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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Framablog : Framabee, le (méta-)moteur qui va vous butiner le web !

mardi 5 mai 2015 à 18:02

Comme nous le disions dans un article précurseur de notre projet de Degooglisation d’Internet : « nous n’avons pas peur, nous ne sommes pas résignés, et nous avons nous aussi une vision à long terme pour changer le monde. »

Libérer votre porte d’entrée au Web.

Parmi les plus importants outils qu’il faut libérer au plus vite : les moteurs de recherche. La dépendance du Web envers Google, fait de ce dernier un acteur monopolistique tout-puissant dont le moindre frémissement des algorithmes fait pâlir d’effroi les webmestres les plus endurcis, et peut faire perdre beaucoup d’argent à plus d’un acteur économique. L’autre aspect du moteur de la Firme réside dans la gigantesque base de données qu’elle contribue à alimenter, avec le consentement plus ou moins conscient des internautes eux-mêmes, en enregistrant nos recherches… c’est à dire aussi nos envies, nos souhaits, nos rêves.

Devrions-nous pour autant réinventer la roue ? Nul besoin de dénigrer le moteur de Google qui, qu’on le veuille ou non, constitue un outil formidablement efficace pour effectuer des recherches sur Internet. Si de surcroît on combine ces recherches avec celles d’autres moteurs, moins puissants mais plus spécialisés, le résultat s’avère apporter une plus-value objective.

Il n’est plus guère nécessaire aujourd’hui de vous rappeler quelle importance a la sécurité des données. Tel est pourtant bien le cœur du problème et d’autres que nous l’ont compris depuis longtemps. Ils proposent des solutions très confortables, certaines encore à l’état de projet. Ils mutualisent les puissances des moteurs de recherches dont celui de Google (on les appelle des métamoteurs) tout en garantissant la sécurité de nos identités, ou bien encore en passant par d’autres protocoles comme le P2P :

Et Framasoft envoie : Framabee !

Framabee logoLe modèle de Dégooglisation d’Internet que nous proposons depuis octobre 2014 ne pouvait pas faire l’économie d’un moteur de recherche digne de ce nom. Nous avons donc choisi de lancer un métamoteur de recherche à la « sauce » Framasoft. Or, comme vous le savez, nos intentions ne se limitent pas à mettre en place des services.

Nous offrons un métamoteur de recherche aux visiteurs, au même titre que les autres services que nous proposons ou allons proposer, grâce à vos dons, dans le panier de services de notre projet Dégooglisons Internet. À terme, l’ensemble vise à faire la démonstration des alternatives aux services privateurs, de manière libre, éthique, décentralisée et solidaire.

Libre

Nous avons choisi d’utiliser Searx parce qu’avant tout, il s’agit d’un logiciel libre. Ensuite, pour son développement actif et, bien entendu, parce que les résultats retournés sont tout aussi pertinents, voire plus que ceux des moteurs de recherche classiques (bien entendu, puisqu’il vous propose un mix de tous les résultats).

Seeks est un vrai moteur de recherche qui va indexer le web et les différents nœuds communiquent en peer-to-peer. C’est quand même mieux, non ? Eh bien, il a fallu faire un choix, et si nous pouvons installer et customiser Searx (qui est écrit en Python), modifier Seeks qui, lui, est en C++… disons que la tâche est plus ardue. Framasoft n’est pas une association de développeurs (loin s’en faut) et nos bénévoles sont déjà bien surchargés, sans leur demander d’apprendre un nouveau langage. 😛

De plus Seeks n’a plus l’air en développement actif (le dernier commit date de plus de 6 mois), alors que son site indique qu’il s’agit d’une early release, c’est à dire un logiciel pas forcément tout à fait au point.

Éthique

Comme nous l’annonçons dans notre charte : nous ne vous suivons pas, nous ne vous traquons pas, et nous n’avons que faire de vos données personnelles, si ce n’est de vous aider à les protéger !

Décentralisé

Chacun est libre d’installer sa propre instance de Searx sur son propre serveur : vous ne dépendez nullement de Framasoft pour utiliser Searx. Vous pouvez même choisir votre instance préférée parmi toutes celles déjà ouvertes au public. :-)

Solidaire

Nous voulons aussi montrer qu’il est possible d’installer un métamoteur sur son propre serveur, pour le compte de votre asso, de vos voisins, de votre famille… La facilité (relative) de son installation vous sera très prochainement expliquée sur Framacloud.

Les capacités de Searx :

framabee ajout

Et Searx n’est pas Google…

Jouons-la franc-jeu : tester Framabee, ce n’est pas nécessairement l’adopter !

En effet, vous pourriez trouver que les résultats de Framabee sont moins pertinents que ceux de Google (mais plus que ceux de Bing!, quand même 😛 ). Cela est dû à un phénomène très simple : la « bulle de filtre ». Ainsi, comme Google sait beaucoup sur vous (votre géolocalisation, votre âge, votre sexe, vos précédentes recherches, qui sont vos amis, etc), il peut vous proposer des résultats adaptés à votre profil. L’expert en sécurité informatique Bruce Schneier vient d’ailleurs de publier un ouvrage fort intéressant intitulé « Data and Goliath » qui traite largement de ce sujet. Vous pouvez aussi en apprendre plus sur le sujet en regardant la conférence TED donnée par Eli Pariser.

Autrement dit : Google vous enferme dans une « bulle » et traite vos recherches en fonction de ce qu’il pense que vous cherchez. Cela pose d’énormes problèmes culturels et éthiques.

Or, Framabee ne conserve — volontairement, c’est une fonctionnalité, pas un bug ! — aucun historique de vos recherches. Par conséquent, vous n’êtes dans aucune « bulle », sauf éventuellement celle de la langue des résultats, et encore cela peut se désactiver. Mais la contrepartie de cette liberté, c’est que vous pouvez perdre en confort (c’est à dire des résultats adaptés à ce que la machine pense que vous cherchez).

Par ailleurs, Framabee ne résout pas le problème de l’index des moteurs de recherche. Comme nous l’avons dit plus haut, Framabee est un méta-moteur, c’est-à-dire qu’il interroge (de façon anonyme) différents moteurs, et récupère puis vous affiche les résultats qui lui sont transmis. Cela pose donc la question de la taille des bases de données (ou « index ») des moteurs. Le site worldwidewebsize.com estime la « taille » du web indexé par Google (et donc du web visible par le moteur googlebot) à 45 milliards de pages web. Avoir un moteur capable d’indexer autant de pages, et une infrastructure en mesure d’exploiter cette base de données colossale de façon efficace coûte une fortune (plusieurs dizaines de millions d’euros au bas mot). Il est donc totalement impossible à Framasoft, association loi 1901, de proposer un moteur « 100% indépendant ». Wikipédia nous apprend d’ailleurs qu’il ne reste que très peu de « vrais » moteurs de recherche.

La solution à ce problème viendra — espérons-le — peut-être de logiciels libres en pair-à-pair comme Yacy. Mais les ressources de Yacy (communauté de quelques bénévoles) sont sans commune mesure avec celles de Google (55 000 employés et 66 milliards de dollars de chiffres d’affaires).

Mais Google est mon ami… non ? (non).

Ah ! Ces amis qui sous prétexte de t’aider à retrouver tes clés s’incrustent chez toi, fouillent dans ta garde-robe, tapent dans ton frigo et en profitent pour dépiauter ton courrier…

Framabee permet de virer du moteur de Google toutes les cochoncetés qui y ont été mises… par Google ! Et ce, tout en invitant d’autres moteurs de recherche à affiner les résultats. Pour reprendre l’analogie, c’est dire à notre pique-assiette : « tu ne rentreras chez moi qu’à mes conditions, avec respect… et accompagné d’autres potes. »

Framabee (ou votre propre instance de Searx) est un outil de plus pour vous aider à reprendre les clés… de vos Internets. À vous de l’utiliser (et de le faire connaître). Rendez-vous dès maintenant sur :

Enfin, si vous souhaitez (comme nous : promis ça marche très bien !) utiliser Framabee comme moteur de recherche, il vous suffit, lorsque vous êtes sur la page d’accueil du moteur, de cliquer sur l’icône de préférences et de choisir « Ajouter Searx à votre moteur de recherche », puis de l’ajouter comme moteur par défaut.

Vous pouvez aussi suivre les instructions de l’animation ci-dessous.

PS : toute la FramaTeam tient à remercier Asciimoo et toute l’équipe de contribution de Searx pour leur boulot, Framasky pour avoir mené à bien le projet… Et surtout nos donateurs et donatrices qui, par leur soutien, nous donnent les moyens de continuer à Dégoogliser Internet. Voici une nouvelle étape de franchie grâce à vos dons.

framabee

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Julien : Installation de Debian Jessie sur Dell XPS 13 9343 (2015)

mardi 5 mai 2015 à 17:51

Cela fait un moment que je cherche à acquérir un Ultrabook. Mes critères étant essentiellement 1,2 Kg max et un écran Full HD. Ce qui me retenait c’est le support Linux plutôt compliqué sur ce genre de machines. En remplacement de mon Lenovo X230 (lui même ayant remplacé mon X220) au support Linux irréprochable, j’ai jeté mon dévolu sur le nouvel XPS 13 (9343) de chez Dell. Le fait que Dell en fasse un Developer Edition m’ayant encouragé. La configuration que j’ai retenue est la suivante : Core I5, 256 GB SSD, 8 Go RAM, écran mat Full HD (1920*1080). Le laptop est venu avec Windows 8.1. L’ordinateur m’étant fourni par ma société, j’ai décidé de conserver l’installation Windows d’origine. J’ai alors entrepris d’installer Debian. Et puisque le support de l’UEFI est désormais parfaitement supporté, je ne passerai pas en mode Legacy. Je précise que le Laptop embarque une puce Broadcom BCM4352 servant du Wifi et du Bluetooth.

A l’heure où j’écris ces lignes, la version A03 du Bios est disponible ainsi que la version A01 du firmware du Touchpad. Assurez-vous d’avoir mis à jour votre machine avant d’installer Debian.

La première chose à faire est de vous procurer un dongle USB Wifi ou ethernet (préférez ce dernier d’ailleurs) supporté par l’installeur Debian out-of-the box. En ce qui me concerne, j’utilise cet adaptateur de chez Startech. Il fonctionne sur USB3 et permet un lien 1 Gbps. Par ailleurs il embarque un port USB3 ce qui permet de ne pas perdre celui sur lequel vous aurez branché l’adaptateur. Téléchargez ensuite une image ISO de Debian et flashez la sur une clé USB avec dd:

# dd if=debian-8.0.0-amd64-netinst.iso of=/dev/sdx bs=4M)

Même si l’UEFI est supporté, il n’en va pas de même pour le SecureBoot. Il faut donc penser à le désactiver. Au démarrage de la machine appuyez sur F12 et sélectionnez l’option Boot Settings (c’est la dernière). Dans ce menu choisissez UEFI On et SecureBoot Off). Voilà vous êtes désormais prêt à installer Debian. Branchez votre clé USB et votre adaptateur Ethernet, et c’est parti ! Je ne vais pas m’attarder sur toutes les étapes de l’installation, exceptée celle du partitionnement. En ce qui me concerne j’ai choisi une installation LVM sur une partition chiffrée. Choisissez la disposition que vous souhaitez. Si vous installez Debian en double-boot, je vous conseille de ne supprimer aucune partition, et dans ce cas réduisez la taille de la plus grosse partition Windows grâce à l’utilitaire intégré à Windows. Si vous ne souhaitez pas garder trace de Windows, supprimez toutes les partitions à l’exception de l’EFI dans laquelle GRUB va s’installer. Poursuivez l’installation et rebootez la machine.

Au premier démarrage, le son ne devrait pas fonctionner ainsi que le wifi et le bluetooth. Un autre problème vient du rendering qui n’est que logiciel avec l’installation Xorg de Jessie. Ce problème est très facile à résoudre. Ajoutez le dépôt experimental à votre sources.list :

deb http://debian.revolsys.fr/debian experimental main

Puis installez le pilote Xorg Intel :

# aptitude install xserver-xorg-video-intel

Redémarrez et les problèmes graphique est réglé. J’en profite pour vous indiquer la manipulation à effectuer pour avoir du son. Si vous envisagez le double-boot et que vous passez d’un OS à l’autre, il faudra au préalable réaliser 2 démarrages à froid dans l’OS cible pour activer la carte son. Ceci est dû au fait que le circuit son fonctionne en I2C sous Windows et HDA sous Linux. Le micro ne fonctionne toutefois pas, et la seule façon de le faire fonctionner et de compiler un kernel depuis les sources en ayant au préalable appliqué ce patch et ce patch.

Passons maintenant au Bluetooth. Il se peut que la première fois que vous démarriez sous Debian, le Bluetooth fonctionne correctement, mais ça n’est que temporaire. Le pilote est bon mais le firmware ne se charge pas. Voici le fix pour ce problème :

 Téléchargez ce fichier.Copiez le dans /lib/firmware/brcm (créez le répertoire brcm s'il n'existe pas.) Vous pouvez trouver la manipulation complète sur le blog de Stefano.
redémarrez et votre Bluetooth est désormais opérationnel

Dernier point le Wifi. Comme je l’ai précisé, le Dell est livré en France avec une carte Broadcom. Le meilleur moyen d’avoir des performances et une stabilité de la connexion digne de ce nom, est d’utiliser le driver propriétaire wl. Il faut le compiler puis l’installer. Pour ce faire, on va utiliser DKMS.

 Installez d'abord les entêtes de votre Kernel :
# aptitude install linux-headers-$(uname -r)
Installez ensuite le paquet du driver pour dkms (activez au préalable les dépôts non-free dans votre sources.list) :
#aptitude install broadcom-sta-dkms
DKMS va alors compiler module (wl.ko) pour vous. Pour activer le wifi il vous suffit alors de faire :
# modprobe wl 

Avec le noyau 3.16 le suspend-to-ram fonctionne parfaitement ainsi que le rétroéclairage clavier qui est géré au niveau hardware. Sans optimisation particulière j’arrive à obtenir 7h30-8h de batterie. Certains parviennent à 10h. Le lecteur de SD-card fonctionne ainsi que le mini Display-port.

Voilà c’est tout pour cet article. Je vais continuer à optimiser l’installation et vous tiendrai au courant. En attendant vous pouvez me poser des questions dans les commentaires.

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Okki : Sous Linux, l’accessibilité est bonne…

mardi 5 mai 2015 à 17:40

(mais pourrait être meilleure)

Logo de GNOME Accessibility

Kendell Clark vient de publier un article concernant l’accessibilité sous Linux, où il revient sur les avantages du libre sur les alternatives propriétaires, listant ses points forts, tout en étant réaliste. Bien que la situation se soit améliorée, l’utilisateur continue de faire face à un certain nombre de problèmes.

Parmi les points positifs, contrairement aux systèmes propriétaires, Fedora (ou toute autre distribution proposant GNOME par défaut) fournit directement tout ce qui est nécessaire :

Il cite d’autres avantages, comme le fait que ce soit libre et gratuit, en opposition aux licences parfois onéreuses des logiciels propriétaires spécialisés. Ou le fait que l’on puisse trouver des distributions spécifiques, telles que Sonar GNU/Linux, qui propose l’environnement GNOME pré-configuré avec certaines options d’accessibilité activées, une police d’écriture adaptée (OpenDyslexic), ainsi que certains logiciels pré-installés, comme eViacam, qui permet de contrôler le curseur de la souris, en surveillant les mouvements oculaires.

Mais tout n’est pas parfait

Il enchaîne ensuite sur un certain nombre de points négatifs :

La GNOME Foundation emploie des développeurs sur ces questions, ce qui fait de GNOME l’environnement de bureau le plus accessible, mais de par le manque de collaboration entre les différents projets, d’autres environnements sont moins, voir pas du tout accessibles.

Il invite donc les gens intéressés à ne surtout pas hésiter à s’investir. Un bon début serait de s’abonner aux listes de diffusion d’Orca (le lecteur d’écran) ou de GNOME accessibility. Et si vous avez la moindre question (en anglais), vous pouvez toujours le retrouver sur le salon IRC #fedora@irc.freenode.net ou le contacter par courrier électronique.

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