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Monitoring-FR : Meetup Paris Monitoring #5 : interview de Benoît Pourre

mercredi 23 mars 2016 à 08:30

Le jeudi 17 mars 2016 a eu lieu le 5e meetup Paris Monitoring. dans les locaux de D2SI, société de conseils en IT. Le thème de ce meetup était Le monitoring revisité, thème décliné autour de trois conférences, dont l’une avait pour sujet : Monitoring as Code. Ce sujet, probablement l’un des plus gros enjeux de la supervision des applications, était présenté par Benoît Pourre (@captnbp), Automation Consultant chez D2SI. Suite à sa présentation, nous avons pu l’interviewer pour approfondir le sujet.

Vous pouvez télécharger directement les fichiers MP3 ou OGG pour une écoute offline en cliquant sur les icônes correspondantes.

mp3 mp3

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bozon : Bozon 2.4 (build 2)

mercredi 23 mars 2016 à 00:34

Bonsoir à tous,

Je viens de commit une version corrigeant quelques bugs en attendant de terminer la page de config.

J'ai également ajouté une page de roadmap afin que tous puissent suivre le déroulement du développement de bozon et éventuellement se tenir au courant des bugs en cours de correction.

http://roadmap.bozon.pw

Merci à tous pour vos remontées très pertinentes qui me permettent de cibler et de corriger rapidement les problèmes que vous rencontrez ^^

A bientôt !

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RaspbianFrance : Transformer sa Raspberry Pi en serveur GitHub avec GitLab

mardi 22 mars 2016 à 15:18

Si vous faites un peu de développement informatique vous connaissez très probablement GitHub.

Pour ceux d’entre-vous qui ne connaîtraient pas encore GitHub (déjà arrêtez de faire du management et commencez à coder) voici un petit rappel.

GitHub est un service web basé sur le logiciel Git (il s’agit d’un logiciel de versionning écrit par Linus Torvald) et qui permet d’héberger un projet tout en fournissant de nombreux outils comme la gestion de tickets (à travers les « issues »), l’établissement de statistiques ou encore la création d’un Wiki pour un projet.

Nous allons donc voir ensemble comment héberger vous-même un système proche de GitHub.

 

Pourquoi héberger votre propre GitHub-like sur votre Raspberry Pi ?

Même s’il s’agit d’un système assez incroyable (GitHub c’est quand même le plus grand système de partage de code du monde), GitHub possède certains défauts qui pourraient vous amener à vouloir héberger votre propre système plutôt que d’utiliser GitHub.

Parmi ces défauts, il y a notamment le fait que GitHub, dans sa version gratuite, vous oblige à laisser votre code accessible à tous en lecture.

Autre défaut, GitHub lui-même n’est pas libre et ça c’est pas cool !

Enfin, utiliser GitHub c’est faire confiance à un tiers pour l’hébergement de vos données, avec ce que cela induit comme dépendance et comme manque de configurabilité.

 

Quelle alternative à GitHub pour une installation locale ?

Si il existe d’autres services en ligne qui viennent concurrencer GitHub (notamment BitBucket) nous cherchons ici une alternative qui nous propose à la fois les fonctionnalités principales de GitHub, tout en nous permettant l’auto-hébergement.

Dans cette optique, nous avons choisi de nous pencher sur GitLab, un GitHub like auto-hébergé, libre (dans sa version Community Edition).

Gros point positif pour GitLab, il propose un installateur pour Raspbian  et la nouvelle Raspberry Pi 3 !

GitLab vous offrira donc une interface web claire pour la gestion de vos répertoires Git et vous permettra également de gérer les tickets ou un Wiki.

 

Installer GitLab sur votre Raspberry Pi avec Raspbian

L’installation de GitLab sur votre Raspberry Pi est très simple. Nous allons ici effectuer une installation pour Raspbian.

Notez que GitLab nécessite une architecture 64 bits et donc une la Raspberry Pi 3.

Dans un premier temps nous allons installer l’ensemble des logiciels qui peuvent êtres utiles à GitLab ou à son installation. Pour cela, lancer la commande suivante :

sudo apt install curl openssh-server ca-certificates postfix apt-transport-https

Cette commande installera notamment le logiciel « postfix ». Lors de l’installation de celui-ci prenez soin de choisir l’option « Site internet ».

Ces logiciels installés, nous allons maintenant ajouter le dépôt de GitLab à Raspbian pour pouvoir gérer plus facilement les mises à jour du logiciel.

Pour cela, nous allons commencer par ajouter les clefs du dépôt puis nous ajouterons le dépôt en tant que tel. Pour cela, lancez les commandes suivantes :

curl https://packages.gitlab.com/gpg.key | sudo apt-key add -
sudo curl -o /etc/apt/sources.list.d/gitlab_ce.list "https://packages.gitlab.com/install/repositories/gitlab/raspberry-pi2/config_file.list?os=debian&dist=jessie" && sudo apt-get update

 

Ceci fait, nous allons pouvoir installer GitLab (Community Edition) en tant que tel et le configurer. Pour cela lancer la commande suivante :

sudo apt-get install gitlab-ce
sudo gitlab-ctl reconfigure

Il ne vous reste plus qu’à vous connecter à l’adresse de votre Raspberry Pi depuis votre navigateur et à finir la configuration. Par défaut le login est « root » et le mot de passe « 5iveL!fe ».

 

Conclusion

Voilà, vous avez maintenant votre propre petit système GitHub like sur votre Raspberry Pi, en libre et indépendant de grands groupes !

Pour continuer dans l’auto-hebergement, faites donc un tour sur notre article dédié à OwnCloud ou encore sur notre article dédié à l’installation d’OSMC ou le choix de vos accessoires !

Cet article Transformer sa Raspberry Pi en serveur GitHub avec GitLab est apparu en premier sur Raspbian-France.

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Framablog : Le numérique nous change au-delà de nos usages

mardi 22 mars 2016 à 08:30

Nous avons tous conscience, pour peu que nous prenions un peu de recul, que nos usages et nos mœurs ont considérablement changé dans les 20 dernières années. Nous en attribuons la cause à l’omniprésence des technologies numériques que nous avons massivement adoptées, du moins dans notre partie du monde.

Cependant ce n’est pas seulement notre manière de communiquer, vivre, travailler, aimer… qui ont complètement changé, c’est aussi notre manière d’être nous-mêmes, ou plutôt : la façon dont notre être apparaît aux yeux du monde numérique désormais.

Lorsque ce monde numérique est quasi entièrement sous la coupe des entreprises de la Silicon Valley et sous la surveillance des gouvernements, nous sommes asservis à une nouvelle féodalité, et plus vraiment dans une démocratie.

C’est ce qu’expose Aral Balkan dans le billet qui suit.

Aral Balkan est le fondateur et principal créateur de Ind.ie, il a déménagé son entreprise aux Pays-Bas l’an dernier lorsqu’il a vu que le nouveau gouvernement britannique voulait accentuer la surveillance de masse et imposer des backdoors, ces portes dérobées dans le code qui permettent les intrusions dans les données confidentielles.
soLong

La nature du « soi » à l’ère numérique

aral-432Article original sur le blog d’Aral Balkan : https://ar.al/notes/the-nature-of-the-self-in-the-digital-age/

Traduction Framalang : Piup, roptat, line, goofy, Penguin 

3 Mars 2016 – Cet article repose sur une conférence que j’ai donnée au Bucerius Lab à Hambourg le mois dernier et qui s’intitulait : « Émancipation numérique : la propriété de soi à l’ère numérique ».

La nature de la technologie moderne

Votre téléviseur intelligent, la montre à votre poignet, la nouvelle poupée Barbie de votre enfant et la voiture que vous conduisez (c’est plutôt elle qui vous conduit, non ?) ont une chose en commun : tous ces objets fonctionnent en collectant des données — vos informations personnelles — sur vous, vos amis, et votre famille.

Bien que cela puisse sembler effrayant en soi, le vrai problème n’est pas là.

La technologie moderne fonctionne en moissonnant une profusion de données (souvent personnelles). Il s’agit simplement d’une réalité de la vie. On ne la changera pas.

La question cruciale est la suivante : qui possède et contrôle les données vous concernant et les mécanismes par lesquels elles sont recueillies, analysées, et transformées en services utiles ?

Si la réponse à cette question était « c’est moi » alors notre problème serait résolu. Dans ce monde idéal, grâce aux capacités de la technologie, les individus disposant de davantage d’informations sur eux-mêmes et sur le monde qui les entoure pourraient traduire ces informations en superpouvoirs.

Malheureusement, nous ne vivons pas dans ce monde.

zuckerberg

Le public, branché sur des casques de réalité virtuelle, ne voit pas passer Mark Zuckerberg. L’avenir que nous devons éviter.

Aujourd’hui, la réponse à notre question, c’est que les sociétés multinationales comme Google et Facebook possèdent et contrôlent à la fois vos données personnelles, les moyens de les collecter, de les analyser et d’en faire de l’argent.

Aujourd’hui, ce sont les entreprises, et non les individus, qui  possèdent et contrôlent nos données et la technologie. Nous vivons dans une entreprenocratie, pas une démocratie.

Nous voici dans un état socio-techno-économique que Shoshana Zuboff de la Harvard Business School appelle le capitalisme de surveillance (en).

Pour comprendre pourquoi le capitalisme de surveillance est si problématique, nous devons d’abord comprendre deux concepts fondamentaux : la nature du « soi » et la nature des données à l’ère numérique.

La nature du « soi » à l’ère numérique

Selon Steve Krug, l’auteur de Do not Make Me Think (en), une technologie bien conçue devrait jouer le rôle d’un majordome lors de l’interaction avec un être humain. Disons que je veux me souvenir de quelque chose pour plus tard et que j’ai mon smartphone avec moi. La conversation entre nous pourrait donner quelque chose comme ceci :

Moi : majordome, rappelez-moi ça plus tard.

Mon smartphone : bien entendu, monsieur, je viens de le mettre pour vous dans l’application Notes .

Moi : merci

En réalité, avec des technologies comme Siri, vous pouvez avoir dès aujourd’hui exactement ce type de conversation.

Telle est la façon courante de voir notre relation à la technologie : comme une conversation entre deux acteurs. Dans notre cas, entre moi et mon téléphone. Si c’est ainsi que nous voyons la technologie, la surveillance est la capture des signaux entre les deux acteurs. Ce n’est en rien différent de ce que faisait la Stasi, quand elle installait des mouchards dans votre maison et écoutait vos conversations. Ce n’est pas très sympathique, mais la surveillance est ainsi, traditionnellement.

Mais que se passerait-il si telle n’était pas notre relation à la technologie ?

votre smartphone est-il un simple majordome ou bien un peu plus que ça ?

Votre smartphone est-il un simple majordome ou bien un peu plus que ça ?

Lorsque je note une idée sur mon smartphone pour m’en souvenir plus tard, est-ce qu’en réalité je ne donne pas une extension à mon esprit, et par là-même une extension à mon « moi » utilisant le smartphone ?

Aujourd’hui, nous sommes des cyborgs. Cela ne veut pas dire que nous nous greffons des implants technologiques, mais que nous étendons nos capacités biologiques avec la technologie. Nous sommes des êtres éclatés, avec des parties de nous-mêmes dispersées dans nos objets quotidiens et augmentées par eux.

Peut-être est-il temps de repousser les frontières du soi pour inclure les technologies au travers desquelles nous nous étendons nous-mêmes.

Le smartphone étend les frontières du « soi »

L’extension des frontières du « soi »

Si nous commençons à percevoir ainsi nos objets quotidiens, pas en tant qu’acteurs séparés, mais comme des extensions de nous-mêmes, alors plusieurs choses deviennent très claires.

Tout d’abord, la surveillance n’est plus la capture de signaux mais une violation du soi. Considérons le litige actuel entre Apple et le FBI, qui veut créer un précédent pour pouvoir accéder au téléphone de n’importe qui. J’ai entendu dire que la requête se rapprochait d’une requête légale pour accéder au contenu d’un coffre-fort (ici lien vers un article en anglais qui explique les véritables enjeux du conflit Apple contre FBI). Rien ne pourrait être aussi éloigné de la vérité. Mon iPhone n’est pas plus un coffre-fort que mon cerveau n’en est un. C’est une partie de moi. Dans ce cas, si on veut rentrer dans mon iPhone, ce qu’on veut vraiment c’est violer ma personne. C’est une attaque contre le soi. Et nous avons déjà un riche corpus de lois et de règlements qui sanctuarisent le soi et les droits des êtres humains.

surveillance-as-assault

La surveillance du « soi » est une agression, une violation du soi.

Ensuite, il apparaît clairement que nous n’avons pas besoin d’une nouvelle Déclaration des Droits relative à Internet ou d’une « Magna Carta » du Web ou quoi que ce soit d’aussi absurde : tout ce dont nous avons besoin, c’est d’appliquer la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (les droits de l’homme que nous connaissons) au monde numérique. Il n’existe pas un monde numérique et un monde réel. Il n’y a pas des droits de l’homme et des « droits numériques ». Nous parlons, en fait, d’une même et unique chose.

Enfin, nous commençons à comprendre la nature véritable de ceux qui fouinent dans nos données personnelles et nous pouvons essayer de réglementer efficacement leurs pratiques néfastes.

Mais pour commencer, il nous faut comprendre ce que sont les données.

La nature des données

On entend souvent dire que les données sont des placements profitables. Selon le magazine Wired , elles seraient l’équivalent moderne du pétrole. C’est seulement parce que nous ne comprenons pas la vraie nature des données que nous ne sommes pas choqués par ce genre de comparaison.
Prenons un exemple :

Supposons que j’aie une petite figurine. Si je dispose d’assez de données sur elle, je peux avec une imprimante 3D en créer une copie conforme à l’original. Imaginez maintenant ce que je peux faire si je dispose d’assez de données sur vous-même.

Les données sur un objet, si vous en avez une quantité suffisante, deviennent cet objet.

Les données sur vous, c’est vous.

Les données personnelles ne sont pas le nouveau pétrole. Les données personnelles, ce sont les gens eux-mêmes.

Maintenant, il ne s’agit pas de dire que Google, Facebook et les innombrables start-ups de la Silicon Valley veulent faire votre copie en 3D. Non, bien sûr que non. Ces entreprises veulent simplement vous profiler. Pour vous imiter. Pour en faire du profit.

Le modèle économique du capitalisme de surveillance, celui de Google, Facebook et des innombrables start-ups de la Silicon Valley, c’est de monétiser les êtres humains. Nous savons tous que Facebook et Google font tourner d’énormes « fermes de serveurs ». Vous êtes-vous jamais demandé ce qu’ils peuvent bien cultiver dans ces fermes ? posez-vous la question et vous devriez arriver rapidement à la conclusion que c’est nous qui sommes « cultivés ». Que sont Google et Facebook si ce n’est des fermes industrielles pour cultiver des êtres humains ?

Une ferme de serveurs

Une ferme de serveurs

Nous les appelons des fermes de serveurs… Vous êtes-vous jamais demandé ce qu’ils peuvent bien cultiver dans ces fermes ?

Si cela vous paraît familier, c’est normal : voilà bien longtemps que nous utilisons diverses variantes de ce modèles économique.

Nous appelons ce business très rentable et pourtant ignoble qui consiste à vendre le corps des humains : « l’esclavage ». Le modèle économique des plus grosses entreprises technologiques consiste à tout monétiser de vous à l’exception de votre corps. Comment appellerons-nous cela ?

selling-people

Nous avons tout un passif historique honteux de la commercialisation des individus. Aujourd’hui, le modèle économique des industries technologiques principales consiste à vendre tout ce qui vous concerne, tout ce qui fait que vous êtes vous, à l’exception de votre corps. Comment devrions-nous appeler cela ?

Ce n’est pas un problème technologique…

La Silicon Valley est la version moderne du système colonial d’exploitation bâti par la Compagnie des Indes Orientales, mais elle n’est ni assez vulgaire, ni assez stupide pour entraver les individus avec des chaînes en fer. Elle ne veut pas être propriétaire de votre corps, elle se contente d’être propriétaire de votre avatar. Et maintenant, comme nous l’avons déjà vu, plus ces entreprises ont de données sur vous, plus votre avatar est ressemblant, plus elles sont proches d’être votre propriétaire.

Votre avatar n’est pas figé une fois pour toute, c’est quelque chose de vivant, qui respire (grâce à des algorithmes, pas avec des cellules biologiques). Il vit dans les labos de Google, Facebook et il est soumis constamment à des centaines voire des milliers de tests pour être analysé afin de mieux vous comprendre. Certaines de ces expériences, si elles étaient réalisées sur votre personne physique, conduiraient les dirigeants de ces compagnies en prison pour crime contre l’humanité.

Toutes ces informations personnelles et toute la richesse qui en découle appartiennent à des entreprises et par extension (comme Edward Snowden nous l’a montré) sont partagées avec les gouvernements.

Cela crée un très grand déséquilibre entre le pouvoir des individus et celui des entreprises et entre le pouvoir des individus et celui de leur gouvernement.

Si je me promène avec une caméra chez Google Inc., je serai en arrêté. En revanche, Google enregistre ce qui se passe dans un nombre incalculable de foyers grâce aux caméras Nest [NDT : webcam filmant en continu]. Dans le monde du capitalisme de surveillance, ceux qui ont droit au respect de leur vie privée (les individus) en sont… privés, alors que ceux qui devraient être transparents (les entreprises, les gouvernements) en bénéficient.

Quand Mark Zuckerberg déclare que « la vie privée est morte », il parle uniquement de notre vie privée, pas de la sienne. Quand il achète une maison, il achète également les deux maisons mitoyennes. Sa vie privée, celle de Facebook Inc. et la confidentialité de votre gouvernement sont toujours protégées, et même bien protégées.

Si cela ne ressemble pas à de la démocratie, c’est parce que ce n’en est pas. Le capitalisme de surveillance n’est pas compatible avec la démocratie.

Le système dans lequel nous vivons aujourd’hui pourrait être appelé : « entreprenocratie », le régime féodal des entreprises.

Nous vivons dans une époque néo-coloniale régie par des monopoles multinationaux.

Un impérialisme numérique, si vous préférez.

La montée de l’ « entreprenocratie » est la conséquence de décennies de néo-libéralisme incontrôlé et d’idéologie californienne. Elle a conduit le système à un niveau jamais atteint d’inégalités, pour preuve : 62 personnes possèdent autant de richesses que la moitié du monde la plus pauvre (soit 3,5 milliards de personnes). Elle apporte aussi la destruction à grande échelle de notre environnement à travers l’épuisement des ressources et le changement climatique. Pour le dire crûment, c’est une menace mortelle pour notre espèce.

Ce n’est pas un problème technologique.

C’est un problème du capitalisme.

Et la seule réponse possible est une démocratie meilleure et plus forte.

Des technologies alternatives, décentralisées et à divulgation nulle peuvent jouer un rôle important en nous aidant à obtenir de plus grandes libertés publiques et une meilleure démocratie. Mais la technologie n’est pas un remède miracle. Sans changement au niveau de la régulation ou des statuts, ces technologies seront jugées illégales et ceux d’entre nous qui les auront mises en œuvre deviendront les nouveaux Snowden et Manning.

Notre défi est immense : les alternatives que nous créons doivent être pratiques et accessibles. Elles doivent être conçues de manière éthique et être non-coloniales par construction. Ce n’est pas une tâche simple.  Mais ce n’est pas non plus irréalisable. Je le sais car en ce moment je code moi-même ce type de solution, et d’autres aussi.

ethical-design

La pyramide de la création éthique : les produits doivent respecter les droits de l’homme, être utiles, fonctionnels et fiables, tenir compte de l’expérience utilisateur.

Les solutions alternatives doivent être conçues de façon éthique.

La bataille pour nos libertés publiques et pour la démocratie doit être menée avec nos nouveaux objets quotidiens. Selon le résultat nous verrons si nous resterons des serfs soumis à une féodalité numérique ou si nous pouvons être des citoyens libres, renforcés par une technologie qui nous appartiendra et que nous contrôlerons, des individus qui pourront explorer le potentiel de l’espèce humaine jusqu’à l’infini.

Je souhaite travailler à ces lendemains lointains.

Et j’espère que vous aussi.

Copyright © 2003–2016 Aral Balkan. Sauf mention contraire, tous les contenus de mon blog sont sous licence Creative Commons Attribution-ShareAlike 4.0 International et tout code publié est sous licence MIT. Photo d’Aral par Christina von Poser.

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Monitoring-FR : Meetup Paris Monitoring #5 : interview de Charles Judith et Victor Demonchy

mardi 22 mars 2016 à 08:30

Le jeudi 17 mars 2016 a eu lieu le 5e meetup Paris Monitoring. dans les locaux de D2SI, société de conseils en IT. Le thème de ce meetup était Le monitoring revisité, thème décliné autour de trois conférences, dont l’une avait pour sujet : The problem of a monolithic monitoring solution in a large scale environment. Cette conférence très intéressante était donnée par Charles JUDITH (@Charles_JUDITH) et Victor DEMONCHY (@VictorDemonchy) de Criteo et suite à celle-ci, nous avons pu les interviewer pour approfondir le sujet.

Vous pouvez télécharger directement les fichiers MP3 ou OGG pour une écoute offline en cliquant sur les icônes correspondantes.

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