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Noireaude : RebeccaBlackOS – Une nouvelle distribution conçue pour découvrir Wayland en live

jeudi 30 mai 2013 à 07:30

WaylandPlop les bovins, la première distribution utilisant Wayland et son compositeur Weston vient de sortir. C´est le développeur « Nerdopolis » qui a créé cet iso nommée RebeccaBlackOS, grâce à laquelle nous pouvons désormais découvrir ce qu´il se cache dernière le nom Wayland, en lançant des applications dont les fenêtres sont générées à l’aide cette technologie. Mais ce n´est pas tout, vous pourrez aussi lancer des logiciels qui utilisent X-Wayland, la solution de transition vers Wayland et le Qt-Demo-Browser basé sur Qt5. Le protocole de serveur d´affichage Wayland dont le développement a débuté en 2008, est destiné à remplacer l´actuel serveur d´affichage X.Org (X11) dans tous les systèmes d´exploitation basés sur Unix. Enfin tous ou presque, car Canonical (Ubuntu) a choisi de développer son propre display-manager, dont le nom de projet est Mir.

Pour rappel X11 qui en est aujourd´hui à la version 7.7, est le logiciel utilisé pour générer l´affichage graphique dans nos distributions actuelles. Haaa … /etc/X11/xorg.conf, que de souvenirs… Des nuits entières passées à essayer d´obtenir un affichage digne de ce nom, à chaque mise à jour de ma distribution. Heureusement la communauté a travaillé dure et cette étape n´est pour plus beaucoup d’entre nous qu´un lointain souvenir. Oui c’est vrai, il reste bien quelques cartes graphiques récalcitrantes mais bon, trop peu pour nous faire peur.

Revenons à RebeccaBlackOS qui pour ceux que ça intéresse est basée sur Kubuntu 13.04 32bit (KDE), et s´exécute très bien à partir d´une clé USB ou depuis VirtualBox. On notera également que la bête utilise la version 1.0.5 de Wayland et Weston, dont la dernière version de développement est la 1.1.

Alors si vous avez envie de faire un saut vers le futur de notre OS préféré, je vous propose de télécharger l´image de ce pas.

Amusez-vous bien.

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crowd42 : Yapyt : un yaourt like pour Debian GNU/Linux

jeudi 30 mai 2013 à 03:22

S’il y a une chose qui me manque dans Archlinux, depuis mon retour à Debian GNU/Linux, c’est bien yaourt. Et c’est en lisant un post de Thuban sur le forum Debian Facile, que je me suis rappelé qu’il avait écrit un script bash qui émule un peu yaourt. En allant sur son site, j’ai découvert que depuis, le script a été réécrit en python et qu’il a été enrichi de quelques nouvelles options.

Yapyt permet de :

Pour le moment, la seule façon d’installer Yapyt sur Debian, c’est de récupérer le script depuis le site de Thuban :

wget http://yeuxdelibad.net/coolrepo/yapyt/yapyt.py
chmod +x yapyt.py
su -c 'mv yapyt.py /usr/bin/yapyt'

L’utilisation de Yapyt est simple, par exemple pour connaître toutes les options possibles :

yapyt

Pour chercher un paquet donc, il suffit de taper yapyt suivi de son nom :

yapyt-1

 Je vous laisse découvrir les autres options. Ce n’est pas aussi puissant que yaourt, mais ça a au moins le mérite de faciliter quelques tâches et de proposer un affichage des résultats des commandes plus agréable.

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Noireaude : Le Fairphone – Un smartphone équitable au bootloader non verrouillé, qui devrait donner le choix

mercredi 29 mai 2013 à 13:30

phone-google-nexus-onePlop les bovins, je pense que tout le monde ici à déjà entendu parler de commerce équitable, concernant notamment le café, le chocolat et dont le but est de garantir des conditions de travail et de rémunération « dignes » pour tout le monde. Ce principe s’applique ici à un projet de smartphone, le Fairphone, qui s’il montre suffisamment d’engouement pourra peut-être se développer. Là où ce projet devient vraiment intéressant, c’est que des discutions seraient en cours avec Canonical et la fondation Mozilla, afin que l’acheteur puisse éventuellement choisir à la commande entre différents OS dont Firefox OS, Ubuntu Touch et Android. Les utilisateurs de logiciels libres aiment généralement cette philosophie et avoir le choix dans ce domaine n’est pas un « détail », cela me plaît assez pour avoir envie d’en parler.

FP

Concernant les spécifications du bel animal, nous trouverons dans ses tripes entrailles :

Concernant la partie software nous retrouverons Android 4.2 Jelly Bean et côté tarifs son prix devrait se situer aux alentours des 325€ TTC. Il sera uniquement disponible en Europe, mais  notez quand même que les préventes doivent atteindre 5000 modèles pour lancer la production. Il semblerait que pour le moment cet objectif ne soit atteint qu’à 56% et tout n’est donc pas encore gagné.

Petit bémol par contre le dossier de presse est disponible à tous mais uniquement au format .docx de M$ office, qui cela dit est compatible avec LibreOffice…

Si vous avez envie d’en savoir un peu plus sur ce projet, vous pouvez vous rendre sur la page officielle de Fairphone, sur son blog officiel, où regarder cette petite vidéo.

Amusez-vous bien.

Votre serviteur.

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Noireaude : KDE Workspaces 4.11 – La dernière version 4.x de KDE Workspaces

mercredi 29 mai 2013 à 10:30

KDE-4Plop les bovins !!! Aujourd’hui je vous propose un post un peu particulier puisque je vais faire la traduction de l’excellent article de Aaron Seigo, célèbre développeur du projet KDE SC depuis près de 13 ans , chef de projet du projet Plasma Workspaces et un des initiateurs du projet Plasma Active.

Cet article est disponible dans son écriture original (dans la langue de Shakespeare) sur le Blog de Aaron Seigo. Ce que je vous propose ici est une traduction de ce dernier, je me permets également de donner mon avis sur certains points. Je tiens également à préciser que ce ne sera pas une traduction littérale du billet de Seigo, la traduction n’étant pas mon métier, je me réserve le droit de réarranger certaines phrases afin qu’elles soient plus faciles pour moi à retranscrire.

Nous sommes proches du Gel des fonctionnalités de la version 4.11, et cela m’a semblé être le bon moment pour partager quelques infos et décisions qui ont été prises. « Plasma Workspaces 4.11″ sera une version majeur pour deux raisons :

Ce sera la dernière des versions apportant de nouvelles fonctionnalités pour la série 4.x de Plasma Workspaces. La branche de développement de nouveautés va passer à Qt5 et KDE Framework 5 qui est basé sur Plasma Workspace 2.

Nous fournirons des corrections visant la stabilisation (correction de bugs, amélioration de la traduction, etc..) pour la version 4.11 de KDE Plasma Workspaces sur une période de deux ans.

Avant de donner plus de détails, laisser moi apporter quelques lumières :

Ceci n’affecte que le code actuel du dépôt kde-workspace. Les applications ne seront pas affectées, kdelibs et kderuntime poursuivront leurs développements comme il se fait actuellement (avec kdelibs qui possède son propre cycle). Je m’attends vraiment à ce qu’il y est une version 4.12 tout comme une version 4.13 des applications, le temps que cela prendra dépendra des équipes de développeurs et du cycle de sorties choisi.

Cela étant dit, expliquons plus en détails ces changements !

Support sur le long terme (Long Term Release)

L’un des points que je trouve des plus passionnant avec ce nouveau cap c’est que nos partenaires qui s’occupent de la diffusion et du packaging seront à même d’avoir des versions qui se focaliseront exclusivement sur la stabilisation du code et ce pour une période d’au moins deux ans. Il n’y aura aucune nouvelle fonctionnalité ajoutée après la sortie de la version 4.11.0 que ce soit au niveau du « Plasma Desktop » ou de l’interface « Netbook »; ainsi, le code pourra être ajusté à volonté pour le maintien et l’amélioration des fonctionnalités existantes. Cela ferait de « Plasma Desktop 4.11″ un excellent candidat pour les distributions à durée de vie très longue.

C’est une excellent occasion d’améliorer davantage le polissage général, vu que le temps disponible est plus long. Souvent entre deux sorties de versions, beaucoup de composants sont réécrits, et quelquefois cela résulte par une perte temporaire du « polissage » sur certaines parties. Or avec un cycle de sortie plus long, ces améliorations pourront s’accumuler naturellement au profit des utilisateurs.

Nous espérons que les améliorations en cours viendront répercuter la version initiale de « Plasma Workspaces 2″.

Ceci fut un des secrets du succès de KDE 3.5 (à l’époque où nous appelions encore l’ensemble « KDE » .. suite au prochain numéro ): Il eut pendant très longtemps des améliorations se focalisant exclusivement sur la stabilisation et le polissage. Nous travaillions sur la version 4.0 à cette époque, mais il nous a été démontré qu’avoir une version maintenue sur le long terme pouvait être une bonne chose. Nous avions même fourni à l’époque deux versions pour la branche 3.5.x après la 4.0; et avions annoncé notre intention de le faire lors de la sortie de la 4.0. Malheureusement, le public l’a tout bonnement ignorée, une des raisons pourrait être l’intérêt qu’a provoqué la sortie de la nouvelle version majeure.

Heureusement, avec cette annonce anticipée, et l’obtention de la version long terme bien en avance par rapport à « Plasma Workspace 2″, les distributions seront mieux préparées et seront à même de planifier plus efficacement la suite des événements.

Découpler l’ensemble des technologies (en quelque sorte)

Comme l’ensemble des projets KDE ont grandi tant en nombre qu’en portée, l’une des choses qui nous semblait évidente est que le maintien d’un seul cycle de développement ne pouvait plus convenir aussi bien à l’ensemble des projets. Les grosses bibliothèques bénéficiaient d’un cycle de développement long avec peu de changements tandis que les plus petits projets veulent des cycles rapides. Ainsi un planning de deux sorties par an, bien que convenant parfaitement au développement du Shell, constitue pour les applications une durée trop importante pour un développement confortable. Lorsque nous augmentons les dépendances entre les bibliothèques et les applications, chronométrer le tout correctement pour bénéficier des avantages ou des améliorations liés aux bibliothèques devient extrêmement difficile.

Ceci fut l’une des préoccupations dont nous avons tenu compte lors du repositionnement de l’image « KDE », quelques années auparavant. Nous nous sommes réappropriés le terme « KDE » pour la communauté de participants et nous avons donné des noms à chaque ensemble de projets. Avec « KDE Framework 5″ (la prochaine version majeure des bibliothèques principales de KDE) et Plasma Workspaces 2, les deux évoluant en parallèle, nous sommes à présent libres de définir pour chacune d’entre elles, un calendrier de développement correspondant au mieux à ses besoins. Nous n’aurons plus à faire des compromis dans un sens ou dans l’autre pour trouver une date de sortie qui convienne aux deux. Cela veut également dire que les développeurs d’applications n’auront pas non plus à guetter les nouveautés de « Plasma Workspaces 2″. En effet, ils auront à disposition l’excellente version 4.11.x pour leurs développements et seront en mesure de migrer vers le « Framework 5″ de manière indépendante par rapport à « Plasma Workspaces 2″.

Je m’attends à ce que nous continuons les sorties coordonnées pour la partie « KDE Software », et j’ai l’espoir que davantage d’applications sortirons de nouvelles versions ces temps-ci maintenant que nous sommes passés au sens strict de l’idée qu’on peut se faire du terme « Software Compilation ». Cependant, les cycles développement ne seront pas les mêmes et certains projets se mettrons à jour plus souvent que quelques fois par an. Il y a en tous cas beaucoup de discussions et d’organisation à faire avant que tout soit parfaitement implémenté et fonctionnel. Il ne s’agit là que du premier pas de l’équipe Plasma.

Cela a déjà pris plusieurs années pour arriver à ce stade, notamment parce qu’il a fallu attendre le bon moment pour entamer les démarches de cette planification à grande échelle, mais c’est très agréable de sentir que l’on touche au but.

Raccourcir l’attente pour la sortie de Plasma Workspaces 2

Vu à tout ce qui a été dit plus haut, nous serons à même de concentrer nos effort deux fois plus sur Plasma Workspaces 2. Nous serons également en mesure de proposer des nouvelles versions quand elles seront prêtes, indépendamment de Framework 5. Et il n’est pas du domaine de l’impossible de voir par exemple , une version initiale de Plasma 2 au-dessus d’une version « preview » de Framework 5.
En restant concentrés sur nos objectifs et en maintenant un calendrier raisonnable pour chaque composant, nous serons à même de fournir Plasma Workspace 2 en temps et e heure (mais pas avant). Cela nous permet également d’élargir la portée d’un certain nombre de modules « orphelins » tels que NetworkManager ou bluedevil.

Ces composants sont actuellement développés dans des dépôts tiers qui se trouvent en dehors du cycle de développement de KDE Software Compilation. Cela serait plus cohérent pour ces projets puisqu’ils pourront sortir plus vite et plus facilement. Malheureusement, d’un autre côté cela rendrait la coordination et l’intégration plus difficile.

Avec l’approche de Plasma Workspaces 2 et cycle de développement propre, nous cherchons à regrouper tous ces projets ensembles. Le plasmoid « Networking » par exemple, ne devrait pas être un module développé en dehors du cycle principal de l’environnement, mais devrait être au contraire intégrée dans son intégralité à ce dernier. Donc au lieu de développer un Shell et d’attendre que toutes les pièces du puzzle viennent s’ajouter, nous allons procéder comme auparavant et fournir une expérience utilisateur complète et cohérente.

Comment en est-on arrivé là ?

Nous avons tout d’abord discuté de ces idées avec les développeurs du Plasma Desktop. Nous avons ensuite élargi cette discussion à l’ensemble des développeurs de la communauté Plasma et enfin, nous avons encore élargi notre audience en discutant avec la communauté présente lors du meeting Tokamak 6. Nous avons également communiqué avec la communauté KDE , dans un premier temps en nous approchant de la « release team » afin de nous assurer que la concrétisation de nos idée était réalisable. Puis, dans un second temps, nous avons posté une annonce dans les listes de diffusion kde-core-devel et des packagers en apportant encore plus de détails sur nos intentions. Ces discussions ayant donc fait leur petit bonhomme de chemin, je prends à présent le temps de les partager avec vous. :)

Le plan effectué a été fait par consensus (ce qui est différent d’une décision faite à l’unanimité) et le résultat a pris pas mal de temps. Néanmoins, nous avons eu beaucoup de retours et d’inquiétudes ce qui a permis d’améliorer le plan initialement formulé et ce sur de nombreux points. Il est encore un peu tôt , mais nous pouvons encore l’adapter pour faire un pas de plus vers son implémentation.

Conclusion

L’article de Aaron Seigo s’arrête donc sur cette note positive, je rajouterai pour conclure qu’il y a beaucoup de bonnes choses là-dedans (selon moi). On sent à la lecture du poste original, que les résolutions prises ont été murement réfléchies. Et malgré la difficulté de prendre de telles décisions dans un projet aussi immense que celui de KDE SC, les équipes ont su se rassembler et aller de l’avant. Et cette volonté de contenter aussi bien les utilisateurs que de préserver le bien être des développeurs prouve encore toute la considération des responsables du projet au bon fonctionnement de l’ensemble.

Le fait de tenir informer les utilisateurs permet de maintenir un contact permanent avec ces derniers. Selon moi, cela fait également partie de l’expérience utilisateur que l’on peut avoir d’un environnement.

Enfin, je terminerai (il serait temps :P) en disant que le rythme de développement qui consiste à sortir de nouvelles versions uniquement quand ces dernières sont prêtes me parait une solution cohérente. J’appréciais déjà cette philosophie au sein d’autres projets comme Xfce et la voir adaptée sur mon environnement de bureau préféré me fait très plaisir.

Moo !!!

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Carl Chenet : Sauvegardes incrémentales avec Duplicity vers un Qnap TS-219 PII sous Debian Wheezy

mercredi 29 mai 2013 à 00:01

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Après l’installation de Debian Wheezy sur mon Qnap TS-219 PII, j’ai décidé d’utiliser le programme duplicity pour réaliser des sauvegardes incrémentales des données de mes postes de travail, rdiff-backup dont j’ai déjà parlé n’étant plus maintenu depuis un long moment (1).Je voulais en effet que la fréquence de la sauvegarde soit assez courte, de l’ordre de la demi-heure. Les sauvegardes incrémentales s’avèrent parfaitement adaptées à ce type d’utilisation, d’où le choix de ce programme.

Proposed Debian Logo

Installation

J’ai procédétrès simplement , en installant duplicity sur mes deux stations de travail, les deux sous Debian Wheezy :

# apt-get update && apt-get install duplicity

Configuration

Sur le serveur Qnap TS-219 PII également sous Debian Wheezy, j’ai créé des répertoires avec le chemin suivant :  /backups/{fixe,portable}

Au niveau des postes clients, j’utilise la crontab des utilisateurs concernés pour lancer duplicity. La commande suivante permet d’éditer la crontab de l’utilisateur courant (si un message vous indique que vous n’avez pas le droit d’utiliser la crontab, il faut ajouter l’utilisateur en question dans /etc/cron.allow) :

# crontab -e

Puis j’ajoute les lignes suivantes :

*/30 * * * * duplicity remove-older-than 1M –force ssh://root@mynas//backups/fixe >> /var/log/duplicity.log 2>&1 && duplicity –no-encryption /home/user ssh://root@mynas//backups/fixe >> /var/log/duplicity.log 2>&1

0 0 * * 1 duplicity full –no-encryption /home/user ssh://root@mynas//backups/fixe >> /var/log/duplicity.log 2>&1

La première commande de la première ligne lance la suppression des données qui sont plus vieilles qu’un mois. C’est une durée de rétention qui me paraît suffisamment longue, mon but n’étant pas de faire de l’archivage mais de la sauvegarde. C’est à voir en fonction de vos besoins et de votre capacité de stockage. La seconde commande de la première ligne permet la sauvegarde en elle-même;

La seconde ligne indique de procéder à une sauvegarde complète tous les lundis à 00:00 , et ce afin que la commande chargée du nettoyage des sauvegardes dont l’âge est supérieur à un mois s’exécute bien [merci à mes lecteurs pour ce rajout].

Veillez à ce que votre fichier /var/log/duplicity soit bien accessible par l’utilisateur qui lance la commande duplicity.

Gérer la rotation des journaux

Afin de faire propre il faut également configurer logrotate pour que votre fichier ne grossisse pas démesurément. Il faut créer le fichier /etc/logrotated.d/duplicity et y ajouter le contenu suivant :

/var/log/duplicity.log {
 rotate 7
 daily
 compress
 missingok
}
debian-logo

Je garde une semaine de journaux afin de pouvoir identifier la cause d’une éventuelle erreur empêchant les sauvegardes de s’effectuer.

Chiffrement

Il s’agit donc d’un mécanisme très simple de sauvegarde de vos données vers un ordinateur tierce, ici le Qnap TS-219 PII. Duplicity offre une très intéressante option, la possibilité de chiffrer vos données avec une clé GPG. À moins d’être un bot et d’effectuer vous-même vos sauvegardes, la partie automatisation de cette tâche vous intéressera.

Pour l’utiliser vous devez accorder une confiance suffisante à la clé GPG que vous utilisez pour chiffer et/ou signer. Si vous souhaitez signer votre sauvegarder vous devrez exporter à l’intérieur de votre script la variable PASSPHRASE contenant phrase de passe de votre clé GPG. Vous pouvez également utiliser l’agent GPG. Au niveau de la ligne de commande, il suffira de rajouter l’option –encrypt-key pour préciser la clé de chiffrement et/ou –sign-key pour la clé utilisée pour signer la sauvegarde.

Restauration des données

Comme il est toujours bon de vérifier la restauration des données dans la mise en place d’un système de sauvegarde, nous nous positionnons dans /tmp et passons la commande suivante pour restaurer le répertoire documents présents sur notre serveur :

$ duplicity –no-encryption –file-to-restore documents  ssh://root@mynas//backups/fixe /tmp/documents

Nous précisons de ne pas chercher à déchiffrer quoique ce soit avec l’option –no-encryption puisque nous n’avons pas chiffré pendant la sauvegarde. Nous utilisons l’option –file-to-restore afin de choisir quel répertoire ou fichier nous souhaitons restaurer, puis nous précisons la source de nos données et en dernier argument le répertoire où sauver les données. Plusieurs choses à noter :

En conclusion, je suis plutôt content de cette solution de sauvegarde. Le serveur de sauvegarde est discret et plutot silencieux (comme décrit dans l’article plus haut) et la solution de sauvegardes incrémentales est flexible et facilement configurable.

Et vous ? Utilisez-vous Duplicity ou un autre programme pour réaliser vos sauvegardes incrémentales ? N’hésite pas à laisser votre témoignages dans les commentaires.

(1) : quoique la liste de diffusion de rdiff-backup s’est  remise à bouger , à voir dans les prochains mois


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