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La vache libre : Klavaro – Un logiciel très complet pour apprendre la dactylographie sous GNU/Linux, Windows et BSD

mercredi 29 janvier 2014 à 07:30

Apprendre à se servir d’un clavier sans regarder ses paluches n’est pas un exercice facile et comme à peu près tout dans la vie, cela s’apprend. Il existe pas mal de méthodes, de sites ou d’applications dédiées à cet apprentissage, dont Klavaro que je ne connaissais pas encore et qui m’a l’air pas mal du tout. Klavaro est une application dédiée à l’apprentissage de la dactylographie, qui dispose de quelques atouts non négligeables, à commencer par une conception qui le rend indépendant de tous les types de claviers. Il intègre en effet nativement un grand nombre de langues : anglais, arabe, bengali, basque, bulgare, chinois, tchèque, danois, néerlandais, espéranto, Français, galicien, allemand, hongrois, italien, kazakh, norvégien, polonais, portugais, russe, espagnol, suédois, ukrainien, urdu et vietnamien etc…

Et surtout un grand nombre de claviers : Qwerty (AR; BG; BG_2; BR; BR_abnt2; CZ; EL; EO; ES; EU; HE; IT; JP; KK; NB; PT; SE; TR; UK; UR_crulp; UR_nla; US), Dvorak (BG; BR; DE_neo2; EO; FR; FR_bépo; TR; UK; US; US_BR; US_ES; US_SE), Qwertz (CZ; DE; HU), azerty (FR; FR_ibook; BE), Jtsuken (RU; RU_typewriter; UA) et Colemak (US), AlphaGrip5 (US). Ce qui est juste énorme dans l’histoire, c’est que si vous ne trouvez pas ce qu’il vous faut dans la liste, vous pourrez éditer un clavier pour le modifier et l’adapter à vos besoins, ou tout bonnement créer le vôtre.

Au niveau des cours, Klavaro est assez similaire à ce que l’on peut trouver ailleurs et propose divers types d’exercices (voir captures ci-dessous) à même de vous assurer une courbe d’apprentissage progressive. Vous aurez des exercices d’adaptabilité où il vous sera demandé d’utiliser des touches indiquées aléatoirement, des exercices de rapidité, des exercices de fluidité où il vous sera demandé de reproduire un texte et vous pourrez vérifier régulièrement vos progrès à l’aide d’un graphique montrant vos résultats.

Quand vous aurez fait le tour de tous les exercices vous pourrez utiliser un outil d’importation, afin d’ajouter du contenu pouvant provenir d’un copier/coller. On finira par signaler que l’application dispose d’un mode semi-online, qui vous permettra de l’utiliser à la manière d’un jeu en ligne. Selon vos compétences vous pourrez même tenter d’entrer dans un classement mondial, mais ça c’est une autre histoire…

Je vais m’arrêter là et vous inviter à vous rendre sur le site officiel de Klavaro, où vous pourrez trouver plus de détails et jeter un œil sur la documentation.

Klavaro est disponible sur la plupart des distributions GNU/Linux depuis les dépôts officiels, mais si ce n’est pas le cas pour la vôtre, vous pouvez jeter un œil sur cette page. Une version MS Windows est également disponible sur cette page.

Amusez-vous bien et bon apprentissage.

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La vache libre : Qxw – Créez vos propres grilles de mots croisés et mots barrés

mardi 28 janvier 2014 à 21:32

Qxw est une preuve de plus qu’il est possible de trouver à peu près tout ce que l’on peut imaginer sous GNU/Linux. Cela ne cessera jamais de m’émerveiller. Cette petite application simple et légère va sans doute plaire aux cruciverbistes de tous poils, qui vont pouvoir s’en servir pour créer leur propres grilles de mots-croisés ou de mots barrés. Il permet de choisir la forme de la grille et d’insérer les mots de manière automatisée (à partir d’une liste), ou à l’ancienne aidé en cela par votre matière grise. Une fois les mots définis vous pourrez rédiger les questions permettant de les trouver et quand votre grille est achevée, il ne vous restera plus qu’à l’exporter. Vous pour cela utiliser les formats EPS,SVG et PDF, ou encore HTML, si vous souhaitez l’insérer sur un blog ou un site Web. C’est vraiment super sympa.

Si vous avez envie d’en savoir un peu plus sur ce soft vous pouvez vous rendre sur le site du projet, ou consulter le manuel PDF en cliquant sur le lien suivant. Si vous voulez le tester vous pouvez passer par la page de téléchargement du site officiel, où vous trouverez les binaires pour Debian, Ubuntu et Windows, ainsi que les sources pour les autres distributions GNU/Linux.

Amusez-vous bien :)

source lffl.org

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Philippe Scoffoni : Bilan 2013 : est-ce que le logiciel libre me fait vivre ?

mardi 28 janvier 2014 à 21:32

economielogiciellibreAprès avoir fait le bilan de mon action en faveur des logiciels libres, voyons maintenant ce qu’ils représentent dans mon activité économique.

Comme tout bon patron d’entreprise, j’ai fait mon bilan de fin d’exercice et je me suis posé la question de la part de chiffre d’affaires qui est réellement issue des logiciels libres.

J’ai donc fait un petit travail de tri dans mes projets 2012 et 2013. Le critère est simple je met le chiffre d’affaires dans la colonne logiciel libre si l’objet de la mission est directement en lien. Exemple : une veille technique sur les logiciels de CRM libre.

Après viennent des projets plus ambivalents où le logiciel libre n’est pas la « finalité » mais apparaît plus en terme d’opportunité. En gros ce sont des appels d’offres que j’ai réalisés. J’ai retenu les projets pour lesquels des logiciels libres avaient été retenus au final.

Puis viennent les missions de direction informatique externalisée. Là difficile de faire la ventilation. Je n’ai aucun client à ce jour n’utilisant que du logiciel libre. Dans leur grande majorité, ils utilisent du Microsoft et quelques logiciels libres. J’ai mis  dans la colonne logiciel libre ceux pour lesquels la direction a clairement exprimé une priorité dans leur utilisation (à peine 20 %).

Au final le résultat est de 43 % ce qui est plutôt en nette augmentation par rapport à 2012, première « petite » année d’exercice (commencée en avril 2012) où ce chiffre atteint à peine les 15 %. Ce sont essentiellement les missions ponctuelles qui m’ont permis d’attendre ce chiffre en 2013. Un pourcentage qui devrait encore augmenter en 2014 au vu des projets que j’ai dans mon « pipe » commercial. Une bonne nouvelle :-)


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 28/01/2014. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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Framablog : Pourquoi j'aime être un community manager open source

mardi 28 janvier 2014 à 21:11

La fonction, et parfois le métier, de community manager (gestionnaire de communauté en français) est relativement récente dans le paysage numérique.

Récent mais déjà à la mode et à toutes les sauces, parce que tout le monde, même Orange ou la SNCF, aime à dire qu’il est présent sur le réseaux sociaux et dialogue avec sa « communauté ».

Qu’en est-il dans le milieu bien spécifique du logiciel libre où l’existence d’une « communauté » est bien moins un adjuvant marketing qu’une condition de la réussite d’un projet ?

Des réponses parfois redondantes mais souvent vivifiantes ;)


Salvador Moreira - CC by-sa


Que préférez-vous dans votre métier de community manager de projet open source ?

What’s the best thing about being an open source community manager?

Jason Hibbets - 27 janvier 2014 - OpenSource.com
(Traduction : Zizi, alpha, GregR, Omegax, Scailyna, Asta, lamessen, Diin, ttoine + anonymes)

Il y a peu, j’avais dressé la liste des cinq meilleures pratiques pour les community managers en 2014. En ce jour de reconnaissance des community manager (NdT : Community Manager Appreciation Day), nous avons recueilli les réflexions de quatorze grands représentants issus de diverses communautés open source invités à répondre à la question suivante :



Quel est le meilleur aspect du métier de community manager ?



Voici ce qu’ils ont répondu.



Zohar Babin, directeur de la communauté chez Kaltura :

Étant community manager pour un projet open source de grande échelle, et ayant un grand succès commercial, je pense que le plus gros de mon boulot est de rassembler les deux choses que j’aime le plus : les relations humaines et la technologie. Ma responsabilité est d’équilibrer les deux, de garantir une bonne ambiance qui assure une communication harmonieuse, et une visibilité dans un environnement ouvert. Je suis une sorte de « jongleur-scientifique ». Je mesure, analyse et expérimente fréquemment, tandis que la performance quotidienne est purement artistique.

Jono Bacon, community manager pour Ubuntu :

Je pense que les communautés mettent en avant le plus bel atout que l’être humain possède : le sens du partage. Quand les gens collaborent ensemble, ils ont l’opportunité de créer de plus grandes et plus puissantes choses que quelqu’un pourrait accomplir seul dans son coin. Rallier différentes façons de penser et différentes motivations pour créer quelque chose déconcertant de simplicité est complexe. C’est un beau et vivifiant challenge, et quand le résultat de ce travail profite à de vraies personnes, je me dis que gérer une communauté est quelque chose à laquelle j’aimerais consacrer ma vie.

Ben van’t Ende, community manager pour TYPO3

Repérer les opportunités de coopération entre des groupes et des individus, faire correspondre ces initiatives et donner à ces individus la chance de partager leurs compétences au profit d’une communauté pour qu’ils soient appréciés pour leur savoir ou rien que pour leur effort. La plupart des membres d’une communauté veulent partager ce qu’ils savent avec le reste de cette communauté, mais ils ont souvent des difficultés à trouver où exactement aller pour partager leurs idées ou quand faut il le faire. En tant que community manager, vous avez le point de vue qui vous permet d’opérer cette magie, et je trouve ceci vraiment enrichissant.

Britta Gustafson, community manager pour Cydia (et aussi community manager bénévole d’OpenHatch) :

La meilleure chose en étant community manager est de créer le lien entre les personnes qui utilisent un projet et les personnes qui travaillent dessus, en aidant les deux parties à avoir de meilleures informations — ce qui signifie que j’aide à faire de meilleurs projets (et plus joyeux). J’aime me concentrer sur les personnes qui utilisent un projet, parler avec eux, et apprendre ce qu’ils découvrent et ce qu’ils demandent — c’est pratique et puissant de faire attention à la face extérieure et publique d’un projet.

J’apprécie aussi la diversité des tâches que je fais en tant que « community manager » — du support, de la modération, un peu de publicité, un peu de gestion de produit, et toutes sortes d’écrits pour améliorer les choses et les coller ensemble. C’est assez créatif : devoir considérer l’ensemble du projet, comprendre comment le côté technique et le côté social s’assemblent, et être une personne qui fait des connexions et rempli des trous — en identifiant les problèmes intéressants et en trouvant une manière de les résoudre.

Daniel Hinojosa, community manager pour SourceForge :

J’adore écouter les gens, qu’ils utilisent SourceForge ou pas. J’aime entendre parler des difficultés qu’ils rencontrent en écrivant leur code, en développant leur propre communauté, et élaborant des stratégies pour résoudre des problèmes vraiment compliqués. Actuellement, mon but est de comprendre la division qui existe au sein de la communauté des logiciels libres entre publier tôt, et publier souvent (NdT ; release eraly, release often).

David Hurley, community manager en charge de la partie développement de Joomla :

La meilleure chose qui soit pour un community manager, est, sans aucun doute, la communauté. La possibilité qu’il y a de discuter, d’encourager et de permettre à des membres de plus s’engager dans un projet, une idée ou un rêve. J’ai pas mal appris en écoutant les autres partager leurs idées et, en tant que community manager, j’ai le privilège d’aider ces idées à être concrétisées en actions.

Francesca Krihely, senior manager en charge de la relation avec la communauté pour MongoDB :

Lorsque l’on est un community manager, la meilleure chose qui soit, ce sont les gens avec lesquels vous travaillez. Vous êtes amenés à rencontrer des personnes passionnées, intelligentes, stimulantes qui contribuent tout en restituant ce que les communautés dont ils font partie leur ont apportées. J’ai beaucoup de chance de travailler avec une communauté composée d’ingénieurs vraiment doués et intelligents qui sont aussi curieux et réactifs. J’apprécie vraiment lorsque je vois des membres de la communauté avec lesquels j’ai pu travailler pendant des années gagner des prix, lancer leurs entreprises, lever des fonds ou encore inventer leurs propres projets Open Source. C’est un boulot génial que d’aider des personnes brillantes et talentueuses à réussir.

Heathr Leson, Directrice de l’implication de la communauté pour l’Open Knowledge Foundation (elle est aussi membre du conseil d’administration au sein d’Humanitarian OpenStreetMap) :

L’étincelle. C’est cette étincelle qui se produit lorsque vous mettez en lien une personne avec une idée ou un parcours d’apprentissage ou que mettez les personnes en relation puis que vous vous retirez. Ce moment de beauté a lieu lorsque les gens trouvent leur voie ou leur passion avec un soupçon d’encouragement ou d’orientation. À ce moment, vous réalisez que votre travail, permettre l’émergence des prochains contributeurs ou représentants open source est la plus grande source de motivation qui soit.

Vincent Mayers, community manager open source chez inBloom :

Avoir une vision claire de l’avenir est tellement important pour le développement et l’évolution d’un projet open source, et tout le monde a la sienne ! En tant que community manager, j’ai la charge de propager auprès de nos équipes produits et de nos dirigeants la vision des communautés open source, afin que nous puissions l’intégrer dans notre feuille de route (NdT : « roadmap »). J’adore cette contribution venant de tant d’origines différentes. Et aussi, j’adore mon rôle qui combine tant de disciplines : vente, marketing, relations publiques, recrutement, évènementiel, gestion de projet, développement produit et bien sûr, le jonglage.

Angela Oduor, community manager open source chez Ushahidi :

Ce sont les gens qui font tourner le monde. La meilleure chose concernant le fait d’être un community manager à Ushahidi est que je peux être un pont entre la technologie et ces gens.

Nicolas Pastorino, community manager open source chez eZ Publish :

La meilleure chose que j’aime faire en tant que community manager est d’accompagner de l’intérieur un groupe de bénévoles motivés et engagés. Lorsque la mission et les objectifs d’une communauté sont largement partagés, une énergie inégalée est créé, qui converge vers sa réalisation, comme je l’ai rarement vu ailleurs.

Lydia Pintscher, community manager pour KDE :

La meilleure et la pire des choses pour un community manager dans une communauté de bénévoles est que vous ne pouvez forcer personne à faire quoi que ce soit. Vous devez rallier les membres de la communauté à votre cause encore et encore. Cela peut être un véritable défi, mais quand vous les avez enfin recrutés, vous savez qu’ils sont vraiment avec vous parce qu’ils le veulent et qu’ils veulent faire ce qu’ils font.

David Stokes, community manager pour Oracle / MySQL :

La meilleure chose à propos du fait d’être un gestionnaire de communauté MySQL c’est de voir ce que les gens font avec le produit ! Que ce soit une municipalité qui ouvre publiquement l’ensemble de ses données ou un chercheur qui utilise MySQL pour rassembler des données exotiques ou bien même une petite entreprise qui utilise notre système de base de données de manière innovante. Voir un outil aussi basique qu’une base de données être utilisé de millions de manières différentes pour aider des personnes à atteindre leurs objectifs ne me lasse pas de me surprendre.

Andreas Tille, développeur principal pour le projet DebianMed :

Le mieux, c’est lorsqu’il faut apprendre aux nouveaux arrivants comment rejoindre la communauté et abaisser toutes les barrières à l’entrée. Sur DebianMed, on travaille ainsi sur deux programmes : le meilleur tutorat du mois et le parrainage. Plus de détails sur ces thèmes sont accessibles via mes présentations.

Crédit photo : Salvador Moreira (Creative Commons By-Sa)

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Stéphane Laborde : Monnaie Libre n°49 avec Ploum économie numérique et monnaie

mardi 28 janvier 2014 à 19:20

Pour la première fois dans Monnaie Libre le blogueur belge Ploum, Lionel Dricot. Présent sur son blog depuis 2004, Ploum est présent sur les sujets de la politique où il s’est investi pour le Parti Pirate Belge, mais aussi sur les sujets économiques en ayant traité le Revenu de Base, ainsi que les valeurs numériques telles que le bitcoin.

Un podcast très intéressant puisqu’il nous mènera à des réflexions très poussées sur l’opposition générationnelle des pensées économiques entre l’immatériel et le matériel, la production d’information libre et la résistance des anciens monopoles, jusqu’à se poser la question sur la possibilité d’une révolution plus puissante encore et en cours de développement.

Ploum

Ploum

  • Première pause musicale « Une alchimie secrète » licence Art Libre de Lessazo
  • Seconde pause musicale « struttin’ » cc-by-sa Tryad
  • Générique GNUArt « no more dreams » de nighter

cc-by-sa Monnaie Libre

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