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Full Circle Magazine FR : Juste à temps...

jeudi 24 novembre 2016 à 12:46

... Voici le numéro 114 en français, celui d'octobre 2016, la veille de la sortie du numéro 115. Vous pouvez le télécharger ou le visionner sur notre page NUMÉROS ; il est également disponible directement en cliquant sur l'image de couverture ci-dessous.

issue114fr.png

Le chat est ravi d'être au chaud, mais les PC ne l'aiment pas trop ; l'un des tutoriels de ce mois-ci vous explique comment empêcher la surchauffe de votre PC, lors d'événements bien précis, avec INXI.

Outre ce tutoriel et les bonnes rubriques habituelles, voici un avant-goût de ce que vous y trouverez :

Nous vous en souhaitons bonne lecture...

Toute l'équipe du FCMfr :

Nous avons vraiment besoin de relecteurs sachant lire le français (!), et connaissant déjà le côté technique de nos sujets. S'il vous plaît, venez vous joindre à nous.

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Ilphrin : Encore de l'UML avec StarUML

jeudi 24 novembre 2016 à 00:00

Oui je parle encore d’UML et de conception, mais promis après cet article ma période UML et maquette est finie ;) (quoique j’ai bien envie de continuer avec Figma, mais on a le temps avant ça!). Après l’essai de Umbrello, moi et un ami avons cherché un autre logiciel pour faire de l’UML et nous sommes tombés sur StarUML

Bon je vais en décevoir quelques’un par contre, StarUMl n’est pas un logiciel libre, et il dispose même de deux version, une payante et une gratuite. Mais on est rassuré de savoir que la version gratuite fonctionne comme WinRAR: On nous demande d’acheter la version payante mais si on ne veut pas on peut très bien continuer avec la version gratuite qui est largement suffisante pour la plupart des utilisations! (Note: La plupart des extensions officielles sont elles open source et disponible sur Github)

Déjà en arrivant sur la page du projet, on a une assez bonne surprise puisque StarUML est multi-plateforme et est donc installable nativement sous Linux, Windows et Mac OS X. Puisque nous étions deux à l’essayer, nous avons pu doubler les tests. Moi sous Linux Mint 18 et mon camarade sous Windows 10.

Du coup pour le faire fonctionner j’ai pris la version windows que j’ai installé avec Wine et PlayOnLinux au bout de quelques essais.

Capture StarUML

J’ai l’impression de commencer cet article en faisant de la mauvaise pub pour StarUML, mais en vérité j’aime beaucoup ce logiciel! Sur le site officiel on a une liste de ses fonctionnalités phares à mon avis tout à fait subjectif:

En plus de cela, StarUML dispose d’une interface érgonomique qui nous permet de rapidement rajouter un élément, trouver ce que l’on cherche, et modifer un élément existant. Dans la capture d’écran que j’ai mis un peu plus haut, on peut voir que l’écran est découpé en trois zones:

StarUML se rapproche déjà beaucoup plus de ce que je recherchai en terme de création de diagramme UML (à savoir que je me concentre principalement sur les diagrammes de classe) que Umbrello, qui est certes puissant et fait son travail mais ne dispose pas d’une interface aussi poussée et pratique d’utilisation.

Je pense qu’on a un exemple typique de différences que l’on peut retrouver entre un logiciel entièrement gratuit et libre et un autre logiciel qui dispose d’un business model pour assurer son développement. Je pense qu’on peut faire un logiciel libre et même gratuit tout en ayant un moyen de financer son projet. Que ce soit un Kickstarter, un Tipee, des partenariats commerciaux, la publicité, les “bonus” payants, ou que sais-je encore.

Il y a aussi la façon dont on exploite les ressources d’une communauté (je sais pas si exploiter est un très joli mot dans cette situation). Par exemple le fait de fournir une API et une documentation bien faite pour développer des extensions à son logiciel est un excellent moyen de booster un projet (Dois-je parler de Vim/Neovim, Firefox, LibreOffice, et d’autres?).

Je pense bientot refaire le système de commentaire de mon site, ce truc codé à la main ne fonctionne pas du tout et je ne reçois jamais les commentaires correctement. J'ai entendu parler de HashOver pour les sites statiques je vais voir ce que ça donne!

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elementary OS : Loki – Mises à jour récentes

mercredi 23 novembre 2016 à 22:08

Daniel & son équipe continuent de sortir de nouvelles mises à jours pour Loki; au programme : corrections de bugs et ajout de fonctionnalités.

Loki a reçu de nombreuses mises à jours depuis le 09 septembre 2016 et c’est à travers ce billet (ndlr : avec du retard, il est dans les cartons depuis le 3 novembre) que nous allons en faire le tour rapidement :


  • L’indicateur de son s’est vu apporter un correctif en la personne de w0xel; celui-ci s’est attaché à corriger un bug de l’indicateur de son causé par certaines applications Electron.
  • Peter a pu apporter un correctif sur le comportement de l’indicateur Ayatana : en effet certaines applications n’étaient plus en mesures de mettre à jour les entrées de leurs menus.
  • Felipe a aussi pu corriger un comportement de l’indicateur de son qui pouvait laisser apparaître des contrôles en double lorsqu’un lecteur de musique était utilisé (Ce bug était présent lorsque vous utilisiez un autre lecteur que celui par défaut).
  • Fichier s’est vu aussi recevoir plusieurs correctifs dont un lié aux fonctionnalités de cliquer-déposer ainsi qu’un correctif pour améliorer sa stabilité (dont un qui impacté la possibilité de restaurer vos fichiers issus de la Corbeille).
  • L’AppCenter se voit aussi gratifier de certaines mises à jours concernant sa stabilité et l’amélioration des performances. Le bug lié à l’affichage de plusieurs fenêtres d’authentification, lors d’une sortie de veille, a lui aussi été corrigé.

Depuis peu, Vidéos dispose maintenant de nouvelles fonctionnalités :

20161103-new_features

  • Une fonctionnalité de recherche au sein de votre librairie de lecture.
  • Le support des fonctionnalités multimédias de certains claviers.
Comme à chaque fois, lors de nouvelles mises à jour, certaines traductions sont aussi retravaillées pour s’intégrer au mieux dans votre système.

Ceci est une retranscription du billet du site officiel elementary.io dont la source se trouve ici.

Le billet Loki – Mises à jour récentes a été publié sur le site de la elementary OS -

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Framablog : 10 trucs que j’ignorais sur Internet et mon ordi (avant de m’y intéresser…)

mercredi 23 novembre 2016 à 09:03
Disclaimer : Cet article est sous licence CC-0 car les petits bouts de savoir qu’il contient sont autant d’armes d’auto-défense numérique qu’il faut diffuser. En gros, j’espère vraiment que certains d’entre vous en feront un top youtube, une buzzfeederie, une BD, un truc que j’ai même pas encore imaginé, ce que vous voulez… Mais que vous ferez passer les messages.

1) Tu ne consultes pas une page Internet, tu la copies

Toute ressemblance avec les métaphores de Terry Pratchett n'est que pure admiration de ma part ;)

Toute ressemblance avec les métaphores de Terry Pratchett n’est que pure admiration de ma part ;)

Un site web, c’est pas une espèce de journal qu’on aurait mis dans le pays magique d’internet pour que ton navigateur aille le consulter comme tu consulterais le quotidien de ton jour de naissance à la médiathèque du coin.

Pour voir une page web, ton navigateur la copie sur ton ordi. Les textes, les images, les sons : tout ce que tu vois ou entends sur ton écran a été copié sur ton ordinateur (vilain pirate !)

Un ordinateur est un photocopieur dont la trieuse serait une méga fourmilière qui peut faire plein de trucs. La bonne nouvelle, c’est que copier permet de multiplier, que ça ne vole rien à personne, parce que si je te copie un fichier tu l’as toujours.

2) Mon navigateur web ne cuisine pas la même page web que le tien.

Sérieux, imagine qu’une page web, c’est une recette de cuisine :

Mettez un titre en gros, en gris et en gras.

Réduisez l’image afin qu’elle fasse un quart de la colonne d’affichage, réservez.

Placez le texte, agrémenté d’une jolie police, aligné à gauche, puis l’image à droite.

Servez chaud.

Le navigateur web (Firefox, Chrome, Safari, Internet Explorer…), c’est le cuisinier. Il va télécharger les ingrédients, et suivre la recette. T’as déjà vu quand on donne la même recette avec les mêmes ingrédients à 4 cuisiniers différents ? Ben ouais, c’est comme dans Top Chef, ça fait 4 plats qui sont pas vraiment pareils.

Surtout quand les assiettes ne sont pas de la même taille (genre l’écran de ton téléphone et celui de ton ordi…) et que pour cuire l’un utilise le four et l’autre un micro-ondes (je te laisse trouver une correspondance métaphorique dans ton esprit, tu peux y arriver, je crois en toi :p !).

Bref : l’article que tu lis aura peu de chance d’avoir la même gueule pour toi et la personne à qui tu le feras passer ;)

3) Le streaming n’existe pas

Nope. Le streaming, c’est du téléchargement qui s’efface au fur et à mesure. Parce qu’un ordinateur est une machine à copier.

Le streaming, c’est du téléchargement que tu ne peux (ou ne sais) pas récupérer, donc tu downloades une vidéo ou un son mais juste pour une seule fois, et si tu veux en profiter à nouveau, il faut encore les télécharger et donc encombrer les tuyaux d’internet.

Tu vois les précieux mégas du forfait data de ton téléphone qui te ruinent chaque mois ? Ce sont des textes, images sons, vidéos et informations qui viennent jusqu’à ton ordi (ordinateur ou ordiphone, hein, c’est pareil). La taille de ces mégas, c’est un peu les litres d’eau que tu récupères au robinet d’internet.

Regarder ou écouter deux fois le même truc en streaming, sur YouTube ou Soundcloud par exemple, c’est comme si tu prenais deux fois le même verre d’eau au robinet.

Le streaming (allégorie).

Le streaming (allégorie).

4) Quand tu regardes une page web, elle te regarde aussi.

Mon livre ne me dit pas de le sortir du tiroir de la table de nuit. Il ne sait pas où je suis lorsque je le lis, quand je m’arrête, quand je saute des pages ni vers quel chapitre, quand je le quitte et si c’est pour aller lire un autre livre.

Sur Internet, les tuyaux vont dans les deux sens. Une page web sait déjà plein de choses sur toi juste lorsque tu cliques dessus et la vois s’afficher. Elle sait où tu te trouves, parce qu’elle connaît l’adresse de la box internet à laquelle tu t’es connecté. Elle sait combien de temps tu restes. Quand est-ce que tu cliques sur une autre page du même site. Quand et où tu t’en vas.

Netflix, par exemple, est une application web, donc un site web hyper complexe, genre QI d’intello plus plus plus. Netflix sait quel type de film tu préfères voir lors de tes soirées d’insomnie. À partir de quel épisode tu accroches vraiment à la saison d’une série. Ils doivent même pouvoir déterminer quand tu fais ta pause pipi !

Ouaip : Internet te regarde juste pour pouvoir fonctionner, et souvent plus. Ne t’y trompe pas : il prend des notes sur toi.

5) Pas besoin d’un compte Facebook/Google/etc pour qu’ils aient un dossier sur toi.

Dès qu'on te parle de

Dès qu’on te parle de « service personnalisé » c’est qu’on te vend ça -_-…

Si Internet peut te regarder, ceux qui y gagnent le plus d’argent ont les moyens d’en profiter (logique : ils peuvent se payer les meilleurs spécialistes !)

Tu vois le petit bouton « like » (ou « tweet » ou « +1 » ou…) sur tous les articles web que tu lis ? Ces petits boutons sont des espions, des trous de serrures. Ils donnent à Facebook (ou Twitter ou Google ou…) toutes les infos sur toi dont on parlait juste au dessus. Si tu n’as pas de compte, qu’ils n’ont pas ton nom, ils mettront cela sur l’adresse de ta machine. Le pire, c’est que cela fonctionne aussi avec des choses que tu vois moins (les polices d’écriture fournies par Google et très utilisées par les sites, les framework javascript, les vidéos YouTube incrustées sur un blog…)

Une immense majorité de sites utilisent aussi « Google Analytics » pour analyser tes comportements et mieux savoir quelles pages web marchent bien et comment. Mais du coup, ces infos ne sont pas données qu’à la personne qui a fait le site web : Google les récupère au passage. Là où ça devient marrant, c’est quand on se demande qui décide qu’un site marche « bien » ? C’est quoi ce « bien » ? C’est bien pour qui… ?

Oui : avec le blog rank comme avec la YouTube money, Google décide souvent de comment nous devons créer nos contenus.

6) Un email est une carte postale

On a tendance à comparer les emails (et les SMS) à des lettres, le truc sous enveloppe. Sauf que non : c’est une carte postale. Tout le monde (la poste, le centre de tri, ceux qui gèrent le train ou l’avion, l’autre centre de tri, le facteur…), tous ces gens peuvent lire ton message. J’ai même des pros qui me disent que c’est carrément un poster affiché sur tous les murs de ces intermédiaires, puisque pour transiter par leurs ordis, ton email se… copie. Oui, même si c’est une photo de tes parties intimes…

Si tu veux une enveloppe, il faut chiffrer tes emails (ou tes sms).

Gamin, j’adorais déchiffrer les messages codés dans la page jeux du journal de Mickey. Y’avait une phrase faite d’étoiles, carrés, et autre symboles, et je devais deviner que l’étoile c’est la lettre A, le cœur la lettre B, etc. Lorsque j’avais trouvé toutes les correspondances c’était le sésame magique : j’avais trouvé la clé pour déchiffrer la phrase dans la mystérieuse bulle de Mickey.

Imagine la même chose version calculatrice boostée aux amphètes. C’est ça, le chiffrement. Une petit logiciel prend ton email/SMS, applique la clé des correspondances bizarres pour le chiffrer en un brouillard de symboles, et l’envoie à ton pote. Comme vos logiciels se sont déjà échangé les clés, ton pote peut le déchiffrer. Mais comme il est le seul à avoir la clé, lui seul peut le déchiffrer.

Ben ça, ça te fait une enveloppe en plomb que même le regard laser de Superman il peut pas passer au travers pour lire ta lettre.

7) Le cloud, c’est l’ordinateur d’un autre.

Image de nos ami-e-s de la FSFe

Image de nos ami-e-s de la FSFe

Mettre sur le cloud ses fichiers (icloud), ses emails (gmail), ses outils (Office365)… c’est les mettre sur l’ordinateur d’Apple, de Google, de Microsoft.

Alors OK, on parle pas d’un petit PC qui prend la poussière, hein. On parle d’une grosse ferme de serveurs, de milliers d’ordinateurs qui chauffent tellement que des climatiseurs tournent à fond.

Mais c’est le même principe : un serveur, c’est un ordinateur-serviteur en mode Igor, qui est tout le temps allumé, qu’on a enchaîné au plus gros tuyau internet possible. Dès qu’on lui demande une page web, un fichier, un email, une application… on le fouette et il doit répondre au plus vite « Ouiiiiii, Mestre ! »

Tout le truc est de savoir si tu fais confiance aux Igors de savants fous dont le but est de devenir les plus riches et les maîtres du monde, ou au petit Igor du gentil nerd du coin… Voire si tu te paierais pas le luxe d’avoir ton propre Igor, ton propre serveur à la maison.

 

8) Facebook est plus fort que ma volonté.

Moi, après quelques minutes de Facebook (allégorie.)

Moi, après quelques minutes de Facebook (allégorie.)

Ouais, je suis faible. J’ai, encore aujourd’hui, le réflexe « je clique sur facebook entre deux trucs à faire ». Ou Twitter. Ou Tumblr. Ou l’autre truc à la con, OSEF, c’est pareil.

Cinq minutes plus tard, je finis dans état de semi zombie, à scroller de la mollette en voyant mon mur défiler des informations devant mes yeux hypnotisés. Je finis par faire ce qu’on attend de moi : cliquer sur un titre putassier, liker, retwetter une notification et répondre à des trucs dont je n’aurais rien à foutre si une vague connaissance venait m’en parler dans un bar.

Ce n’est pas que je manque de volonté : c’est juste que Facebook (et ses collègues de bureau) m’ont bien étudié. Enfin, ils ont plus étudié l’humain que moi, mais pas de bol : j’en fais partie. Du coup ils ont construit leurs sites, leurs applications, etc. de façon à me piéger, à ce que je reste là (afin de bouffer leur pub), et à ce que j’y retourne.

Ces techniques de design qui hackent notre esprit (genre le « scroll infini », le « bandit manchot des notifications » et les « titres clickbait » dont je parle juste au dessus) sont volontaires, étudiées et documentées. Elles utilisent simplement des failles de notre esprit (subconscient, inconscient, biais cognitifs… je laisse les scientifiques définir tout cela) qui court-circuitent nos volontés. Ce n’est pas en croyant qu’on est maître de soi-même qu’on l’est vraiment. C’est souvent le contraire : le code fait la loi jusque dans nos esprits.

Bref, je suis faible, parce que je suis humain, et donc je suis pas le seul. Et ça, les géants du web l’ont bien compris.

9) Internet est ce que j’en ferai

Juste fais-le.

Juste fais-le.

Si je veux voir d’autres choses dans ma vie numérique, j’ai le choix : attendre que les autres le fassent jusqu’à ce que des toiles d’araignées collent mes phalanges aux touches de mon clavier, en mode squelette… ou bien je peux bouger mes doigts.

Alors ouais, j’ai pas appris à conduire en vingt heures de cours, j’ai raté plein de gâteaux avant de m’acheter les bons ustensiles et la première écharpe que j’ai faite avait pleins de trous. Mais aujourd’hui, je sais conduire, faire des pâtisseries pas dégueu et même me tricoter un pull.

Ben créer et diffuser des contenus sur Internet, c’est pareil, ça s’apprend. On trouve même facilement les infos et les outils sur Internet (dont des cours de tricot !).

Une fois qu’on sait, on peut proposer autre chose : c’est la mode des articles courts, creux et aux titres putassiers ? Tiens, et si je gardais le coup du titre pour faire un top, mais cette fois-ci dans un article blog long, dense, et condensant une tonne de sujets épars… ?

Oh, wait.

10) C’est pas la fin du monde, juste le début.

Quand on voit à quel point on a perdu la maîtrise de l’informatique, de nos vies numériques, de notre capacité à simplement imaginer comment on pourrait faire autrement… y’a de quoi déprimer.

Mais avant que tu demandes à ce qu’on t’apporte une corde, une pierre et une rivière, regarde juste un truc : le numérique est une révolution toute jeune dans notre Histoire. C’est comme quand tu découvres le chocolat, le maquillage, ou une fucking nouvelle série qui déboîte : tu t’en fous plein la gueule.

Sociétalement, on vient de se gaver d’ordinateurs (jusqu’à en mettre dans nos poches, ouais, de vrais ordis avec option téléphone !) et de numérique, et là les plus gros marchands de chocolat/maquillage/séries se sont gavés sur notre dos en nous fourguant un truc sucré, gras et qui nous laisse parfois l’estomac au bord des lèvres.

Mais on commence tout juste, et il est encore temps d’apprendre à devenir gourmet, à savoir se maquiller avec finesse, et même à écrire une fan fiction autour de cette nouvelle série.

Il est temps de revenir vers une informatique-amie, à échelle humaine, vers un outil que l’on maîtrise nous ! (et pas l’inverse, parce que moi j’aime pas que mon lave-linge me donne des ordres, nanmého !)

Des gens plus intelligents et spécialistes que moi m’ont dit qu’avec le trio « logiciel libres + chiffrement + services décentralisés », on tenait une bonne piste. J’ai tendance à les croire, et si ça te botte, tu peux venir explorer cette voie avec nous. Cela ne nous empêchera pas d’en cheminer d’autres, ensemble et en même temps, car nous avons un vaste territoire à découvrir.

Alors, t’es prêt pour la terra incognita ?

Allez, viens, on va explorer le monde des possibles !

Allez, viens, on va explorer le monde des possibles !

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Bridouz : Wallabag et Lighttpd

mercredi 23 novembre 2016 à 01:00

Le raspberry se porte bien, il tourne sagement posé sur mon bureau. Il se fait discret mais fonctionne à merveille je suis vraiment content de cet achat.

Un des services que j’utilise le plus est Wallabag, c’est un service similaire à Pocket, permettant de sauvegarder le contenu de pages web pour y avoir accès par la suite. J’utilise Wallabag depuis quelques années maintenant et après des mois avec Framabag j’ai enfin décidé de sauter le pas et d’héberger ma propre instance sur mon Pi. Non sans mal bien naturellement, c’est toujours comme ça avec moi je ne prends pas le temps de bien m’informer au préalable et du coup je dois m’y reprendre à plusieurs fois pour avoir quelque-chose qui fonctionne. Mais quand au final je me retrouve avec la page d’accueil et que tout fonctionne j’ai la banane, j’en ai bavé mais c’est pour la bonne cause.

Maintenant que ça tourne bien je publie mes notes prises pendant l’installation, si jamais ça peut aider.

Avec ça on arrive sur la page de login de Wallabag sans problème, mais il reste encore une chose à faire pour faciliter l’accès au service. Pour le moment je peux accéder à Wallabag en me rendant sur à l’adresse mon serveur+/wallabag/web/app.php, peu pratique. Mais ça on verra plus tard, faut pas pousser. Pour le moment y’a une liste d’articles qui m’attend. :)

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