La distribution SME Server vous connaissez, c'est ce Linux si particulier qui vous permet de vous passer des services de Google et d'avoir à domicile votre Cloud et vos données, à une époque où il est des plus important de pouvoir contrôler ce qui peut circuler ou ce qui doit rester privé.

Ce projet communautaire a connu de grands chambardements en cette fin d'année 2012, avec un électrochoc que nous devons à un "fork" philosophique, nommé Nethserver, qui a permis de redonner un souffle et une envie d'aller de l'avant. En effet la SME Server 9.0 est sur les rails (en version alpha3), le passage des contribs compatibles vers leur dépôt est en passe de se terminer, la documentation a vu un sérieux coup de lifting, et moi...j'aime bien sentir cet air frais remplir mes poumons

Mais ce n'est pas tout, La SME Server souffrait d'un manque de cap, d'un manque de décisions qui faisaient que cette distribution à vocation de serveur de Cloud personnel et d'entreprise s'était endormi sur ses lauriers.

Nous avons voulu avec un groupe de toutes nationalités (Anglais, Américains, Néo-zélandais, Allemand, Français, Italien), de tous niveaux de compétences, offrir pendant 18 mois notre expérience et notre envie de propulser au plus loin que la communauté nous le permettra, notre distribution préférée.

Pour cela nous avons créé une Fondation en Oregon (US) à but non lucratif dont le bureau est nommé pour les 18 mois prochains afin de se consacrer plus sur les efforts et les actions à mener que sur les débats si nous mettions des élections immédiates.

Bon là comme a si bien dit John, il est temps de ressortir le "guide du voyageur galactique" et de reprendre sa phrase favorite "don't panic"

Tout de suite pour ceux qui viendront avec le "Non" avant de venir proposer quelques chose de constructif...je tiens à les rassurer, SME restera Libre et Open Source. (ARTICLE V)

• Membres du bureau

President : John Crisp (GB)
Secretaire : Tony Keane (NZ)
Tresorier : Greg Zartman (US)

• membres du conseil d'administration :

Daniel Berteaud (FR)
Stéphane de Labrusse (FR)
Shad Lords (US)
Hsing Foo Wang (D)
Stefano Zamboni (IT)
Ian Wells (GB)

La première tache à laquelle nous nous sommes attelés est d'ancrer et de protéger la "marque" communautaire et open-source de la SME Server. En effet de nombreux cybersquatteurs se sont emparés du nom, empêchant toutes utilisations  associatives ou commerciales.

Un exemple, il suffit de voir que smeserver.com est une entreprise créée dans l'utah et que smeserver.us redirige vers...Microsoft himself.....BOUH!

L'idée est de redonner un souffle, une envie, un électrochoc à notre rêve éveillé, pour cela nous avons trouvé le nom qui caractérise le mieux ce renouveau pour nous que sera la version 9.

Koozali SME Server

Nous avons commencé à travailler sur les logos et vous pouvez voter pour celui qui vous plaira le plus...le travail est soigné...à vous de juger maintenant !

Koozali Nouveau Logo

La SME Server est une Distribution qui provient de la nuit des temps et qui a manqué depuis longtemps d'une gouvernance et d'un cap à tenir...car vous pouvez avoir la carte (ou le code) sans direction à suivre vous tournez en rond.

Nous espérons pouvoir regrouper autour de Koozali tous les niveaux nécessaires du débutant au développeur, effectivement une distribution Linux c'est avant tout une formidable aventure humaine qui voit des hommes et des femmes de tout bord travailler vers un but Commun.

Notre seconde tache sera d'assurer un avenir financier, sans parler de rentabilité, puisque notre distribution a très peu de contributeurs financiers. François Elie a une phrase géniale que je vais utiliser  :

« Un logiciel libre est gratuit une fois qu'il a été payé »

Original post of Cyrille BORNE.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Vous utilisez proxmox avec un choix d’architecture correcte :

• Des serveurs en cluster jouant le rôle de ressources processeurs et mémoires {HOSTS}.
• Des serveurs en cluster jouant le rôle de ressources de stockage en RAID (1, 10, 5, etc) {DATASTORES}
• Des serveurs de backup hors cluster

Vous utilisez proxmox avec des ressources réseaux non optimales :

• Vos hosts disposent de 1 carte 100 Mbits/s. Pire, vos datastores également.
• Vous avez choisi NFS pour les disques de travail (situés sur vos DATASTORES) de vos VMs.

Pour éviter des freezes intempestifs, vous pouvez optimiser vos paramètres NFS sous proxmox en modifiant votre fichier /etc/pve/storage.cfg comme ceci :

Remplacez :

options vers=3

options timeo=20,retrans=5,
 rsize=8192,wsize=8192,
 intr,vers=3,proto=udp

Vous pouvez faire un man nfs pour plus d’infos sur ces options. Ou bien consulter Kheops

Original post of bazzanella.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Plop les bovins,

Si vous avez beaucoup d’utilisateurs, de développeurs, de programmeurs, qui accèdent à vos serveurs ou qui possèdent une session sur votre machine. Et si vous voulez garder un œil sur les données auxquelles ils accèdent, les commandes qu’ils utilisent, le temps qu’ils ont passé sur les serveurs et la quantité de ressources système qu’ils consomment, Psacct ou ACCT sont les outils qu’ils vous faut.

Il s’agit de deux petits outils de surveillance et de monitoring utilisables en ligne de commande, qui vont vous permettre de tout savoir sur vos machines.

Fondamentalement les deux outils font la même chose, à la différence près que vous utiliserez PSACCT sur les plateformes « RPM » et ACCT sur les plateformes « DEB ».

Pour installer le bel animal en fonction de votre distribution, il faudra entrer au choix les lignes de commande suivantes :

Version RPM :

yum install psacct -y

Version DEB :

sudo apt-get install acct

Une fois le soft installé, lancez le service en question, toujours en adaptant votre commande en fonction de la distribution utilisée.

/etc/init.d/acct start ou /etc/init.d/psacct start

NB : Sur les systèmes Deb il n’est en général pas nécessaire de lancer le service manuellement, car celui-ci est censé démarrer automatiquement. Cela dit, une vérification ça ne mange pas de pain.

Nous allons voir maintenant quelques exemples d’options, en utilisant les commandes dédiées à la version deb .

La commande [ ac ]

Exemples :

[ ac ] indique les statistiques concernant le temps de connexion global d’un utilisateur :

[lavachelibre:~] $ ac
total 72.92
[lavachelibre:~] $

[ ac -p ] indique les statistiques concernant le temps de connexion global des utilisateurs :

[lavachelibre:~] $ ac -p
lavachelibre 73.14
root 0.00
total 73.14
[lavachelibre:~] $

[ ac -d ] indique les statistiques concernant les temps de connexion d’un utilisateur, en heures et en jours :

[lavachelibre:~] $ ac -d
May 1 total 3.66
May 2 total 4.85
May 3 total 6.54
May 4 total 6.84
May 5 total 8.57
May 6 total 7.43
May 7 total 8.36
May 8 total 10.38
May 9 total 8.20
May 10 total 2.82
Today total 5.40
[lavachelibre:~] $

[ ac -p -d ] indique les statistiques concernant les temps de connexion des utilisateurs, en heures et en jours.

[lavachelibre:~] $ ac -p -d
lavachelibre 3.66
May 1 total 3.66
lavachelibre 4.85
May 2 total 4.85
lavachelibre 6.54
May 3 total 6.54
lavachelibre 6.83
root 0.00
May 4 total 6.84
[lavachelibre:~] $

Les commandes précédentes ont été effectuées en local mais si vous êtes sur un serveur d’entreprise ou perso, rien ne vous empêche d’interroger les statistiques d’un utilisateur en particulier. Il suffit simplement d’ajouter à votre commande le(s) nom(s) d’utilisateur(s) concerné(s), ici « root » et « lavachelibre ».

[lavachelibre:~] $ ac lavachelibre
total 75.12
[lavachelibre:~] $

[lavachelibre:~] $ ac root
total 0.00
[lavachelibre:~] $

[lavachelibre:~] $ ac -d lavachelibre
May 1 total 3.66
May 2 total 4.85
May 3 total 6.54
May 4 total 6.83
May 5 total 8.57
Today total 7.52
[lavachelibre:~] $

Usages pour la commande [ ac ] :

Usage: ac [-dhpVy] [-f ] [people] ...
[--daily-totals] [--individual-totals] [--file ]
[--complain] [--reboots] [--supplants] [--timewarps] [--print-year]
[--compatibility] [--print-zeros] [--debug] [--tw-leniency ]
[--tw-suspicious ] [--version] [--help]

La commande [ sa ]

Exemples :

La commande [ sa ] va vous permettre d’afficher la liste des commandes lancées par tous les utilisateurs.

[lavachelibre:~] $ sa
15323 1630.09re 3.28cp 0avio 1524k
17 57.45re 1.06cp 0avio 45846k chromium-browse*
8 102.13re 0.84cp 0avio 51674k SignalSender*
241 0.66re 0.64cp 0avio 4997k command-not-fou
7401 1.45re 0.26cp 0avio 1068k cpufreq-info
10 43.23re 0.10cp 0avio 23349k gdbus
2 0.09re 0.09cp 0avio 3932k apt-check
822 0.15re 0.05cp 0avio 1193k sensors
4 1.79re 0.04cp 0avio 51196k VC manager*
2 0.10re 0.03cp 0avio 13334k gtk-update-icon
36 67.86re 0.03cp 0avio 9609k ***other*
4 0.60re 0.03cp 0avio 2208k apt-get
2 3.05re 0.02cp 0avio 55104k gnome-terminal

La commande [ sa -u ] va vous indiquer l’activité CPU des utilisateurs :

[lavachelibre:~] $ sa -u
lavachel 0.01 cpu 1068k mem 0 io cpufreq-info
lavachel 0.00 cpu 1068k mem 0 io cpufreq-info
lavachel 0.01 cpu 1193k mem 0 io sensors
nobody 0.00 cpu 1384k mem 0 io dnsmasq *
nobody 0.00 cpu 1384k mem 0 io dnsmasq *
lavachel 0.00 cpu 1666k mem 0 io bash *
root 0.00 cpu 1664k mem 0 io bash *

[ sa -m ] affiche le nombre de processus et la charge CPU par minute :

[lavachelibre:~] $ sa -m
16538 1782.73re 3.38cp 0avio 1516k
lavachelibre 15589 516.69re 3.26cp 0avio 1530k
root 278 1265.64re 0.12cp 0avio 1047k
man 378 0.01re 0.00cp 0avio 1408k
nobody 293 0.40re 0.00cp 0avio 1384k
[lavachelibre:~] $

Usages pour la commande [ sa ]  :

Usage: sa [ options ] [ file ]
options: [-abcdfiljkmnprstuDKP] [-v ] [--version] [--help]
[--other-acct-file ] [--other-usracct-file ]
[--print-seconds] [--dont-read-summary-files] [--debug]
[--separate-times] [--other-savacct-file ] [--percentages]
[--print-ratio] [--print-users] [--merge] [--user-summary]
[--list-all-names] [--not-interactive] [--threshold ]
[--sort-ksec] [--sort-tio] [--sort-sys-user-div-calls] [--sort-avio]
[--sort-cpu-avmem] [--sort-num-calls] [--sort-real-time] [--ahz hz]
[--show-paging] [--show-paging-avg]

La commande [ lastcomm ]

Exemples :

[ lastcomm ] va afficher les dernières commandes lancées par les utilisateurs :

[lavachelibre:~] $ lastcomm
wc lavachel pts/0 0.00 secs Sat May 11 12:10
bash F lavachel pts/0 0.00 secs Sat May 11 12:10
bash F lavachel pts/0 0.00 secs Sat May 11 12:10
sudo S root pts/0 0.06 secs Sat May 11 12:10
sh S root pts/0 0.00 secs Sat May 11 12:10
rm root pts/0 0.00 secs Sat May 11 12:10
apt-get S root pts/0 0.48 secs Sat May 11 12:10
[lavachelibre:~] $

Si votre parc comporte de nombreuses machines il est possible de ne cibler qu’un utilisateur particulier. Ajoutez simplement son nom d’utilisateur à votre commande [ lastcomm nom-d-utilisateur ].

Vous pouvez également ne cibler qu’une commande en particulier comme dans l’exemple suivant, ou nous voulons savoir qui a éventuellement lancé la commande [ ac ] :

[lavachelibre:~] $ lastcomm ac
ac lavachel pts/2 0.00 secs Sat May 11 15:22
ac lavachel pts/2 0.00 secs Sat May 11 15:22
ac lavachel pts/2 0.00 secs Sat May 11 15:22
ac lavachel pts/2 0.00 secs Sat May 11 15:21
ac lavachel pts/2 0.00 secs Sat May 11 15:21

Usages pour la commande [ lastcomm ] :

Usage: lastcomm [-hpV] [-f file] [command] ... [user] ... [terminal] ...
[--forwards] [--file ] [--strict-match] [--print-controls]
[--user ] [--tty ] [--command ] [--debug]
[--show-paging] [--version] [--help]

Ce ne sont bien entendu que quelques exemples de ce que vous pouvez faire avec Pcacct/Acct. D’autres outils comme Nagios sont disponibles et très bien aussi.

Il y a quand même de quoi déjà bien vous amuser et de quoi vous faire une bonne séance de monitoring si la CLI ne vous fait pas peur.

Amusez-vous bien et bon monitoring.

Moo!

Artcicle traduit en partie d’un article signé unixmen.com

Original post of Noireaude.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

La dernière version de Kubuntu est sortie le 25 avril 2013 et donc, conformément au système de numérotation des versions c'est la 13.04
(13 pour 2013 et 04 pour avril), cette version nous apporte des nombreuses améliorations, elle comporte la toute dernière version de KDE4.

L'installation dure en tout et pour tout environ 20 minutes et lorsqu'on redémarre l'ordinateur c'est parfait et fonctionnel, c'est rapide, fluide et en résumé c'est que du bonheur, c'est cette distribution que j'utilise depuis 2011

Je détaille son installation pour ceux qui n'oseraient pas se lancer mais aussi pour quelques amis et collègues qui me posent souvent des questions à ce sujet.

Pour commencer il faut télécharger le fichier ISO sur cette page http://cdimage.ubuntu.com/kubuntu/releases/raring/release/

Choisissez votre ISO en fonction des caractéristiques de votre ordinateur, si votre processeur est ancien et qu'il ne supporte pas le 64 bit alors choisissez la version 32 bit, le fichier à télécharger sera donc kubuntu-13.04-desktop-i386.iso

Si votre processeur supporte le 64 bit alors le fichier à télécharger sera kubuntu-13.04-desktop-amd64.iso

Ces fichiers ISO dépassent les capacités de base d'un CD vierge, il vous faudra donc les graver sur un DVD en utilisant n'importe quel logiciel de gravure en choisissant la fonction correspondante au mode de gravure image ISO il est conseillé de graver à vitesse réduite en particulier sur un DVD-RW

Une fois gravé il faut redémarrer le PC et booter sur cd DVD gravé, au moment du lancement vous obtenez une page contenant un menu déroulant et 2 choix d'utilisation, cliquez sur le menu déroulant afin de choisir la langue d'installation puis cliquez sur "Essayer Kubuntu" cela aura pour effet de lancer le système en mode Live ce qui vous permettra de tester la compatibilité de votre machine sans installer quoi que ce soit et sans toucher à votre disque dur.

Par exemple il est important de savoir si le réseau fonctionne, si vous êtes connectés par câble RJ45 en théorie il n'y a pas de problème et vous devriez pouvoir naviguer sur internet immédiatement pour cela lancez le navigateur intégré de Kubuntu qui se nomme Rekonq.

Si vous utilisez le WIFI cliquez sur l'icône correspondant à coté de l'horloge

Puis dans la liste des réseaux choisissez le votre puis sélectionnez la méthode de cryptage dans le menu déroulant et entrez votre mot de passe réseau en dessous, pour plus de commodité vous pouvez cocher la case "Afficher le mot de passe" afin de voir ce que vous tapez

Si tout est OK au bout de 2 ou 3 secondes vous serez connecté, ça sera utile au moment de l'installation pour que le système télécharge les mises à jour et les fichiers de langue en même temps.

Maintenant, si vous êtes prêts nous allons lancer l'installation en cliquant sur le bouton en haut à gauche, un seul clic suffit.

La première page permet de choisir la langue

Sur la 2ème page on vérifie que le disque contient assez de place et que la connexion Internet est active et en dessous 2 cases à cocher qu'il faut bien entendu cocher.

Sur la page suivante on passe au choix du disque et au partitionnement, j'ai choisi d'installer Kubuntu sur un disque dur externe de 500 Go

Sur la copie d'écran ci-dessus on voit bien tous les disques et partitions

1. c'est le disque interne de mon PC (SDA)
2. c'est une clé USB 32 Go (SDB)
3. c'est le disque externe de 500 Go qui n'est pas encore partitionné (SDC)

Sous Windows les partitions sont repérées par des lettres C: ou D: ou E: etc…etc…

Sous Linux les disques durs sont repérés par des appellations: SDA ou SDB ou SDC etc… etc…
Les partitions sont repérées par des chiffres: la partition principale est 1 par exemple sur le disque SDA cette partition sera SDA1
Les autres partitions sont numérotées automatiquement ici on peut voir SDA5 et SDA6

Je choisis donc d'installer Kubuntu sur le disque vierge qui est ici SDC

Personnellement, je n'aime pas utiliser le disque entier, je préfère créer 3 partitions distinctes:

• une partition pour les fichiers système
• une partition pour le SWAP (fichier d'échange ou mémoire virtuelle)
• une partition pour les fichiers de l'utilisateur

la partition système stockera les fichiers nécessaires au fonctionnement ainsi que les applications.
le SWAP n'est plus très utile de nos jours sauf si on utilise la mise en veille prolongée, il était recommandé autrefois de créer un SWAP équivalent à 1 fois et demie la taille de la mémoire vive, sur cette machine j'ai 8Go de mémoire je vais donc créer un SWAP de 12Go mais on peut sans doute s'en passer (à vérifier)
la partition "Utilisateur" stockera les fichiers de l'utilisateur ainsi que les réglages et les configurations des applications.

C'est très utile de pratiquer de cette façon car en cas de ré-installation les partitions existent déjà et il suffit de les ré-utiliser en prenant soin de cocher la case "Formater" pour la partition système et de ré-utiliser la partition utilisateur telle quelle sans la formater ainsi, après la ré-installation, l'utilisateur retrouve tous ses fichiers et réglages.

Je clique sur l'espace libre afin de créer la première partition qui servira au système, je choisis 15Go (15×1024=15360Mo)
Je choisi le système de fichiers journalisé EXT4
Et le point de montage (Mount Point) /
 

La partition système est créée, je clique à nouveau sur l'espace libre pour créer la deuxième partition

Je crée ensuite le SWAP de 12Go (12×1024=12288Mo)
Je choisis "Espace d'échange SWAP"
Il n'y a pas de point de montage

Le SWAP est créé, je clique à nouveau sur l'espace libre afin de créer la dernière partition

Ici on utilise l'espace restant du disque, la taille est déjà inscrite
Je choisi le système de fichiers journalisé EXT4
Et le point de montage (Mount Point) /home

Mes 3 partitions sont maintenant créées on les voit bien sur la copie d'écran ci-dessous.
Avant de cliquer sur le bouton "Installer" il faut choisir l'emplacement du Boot Loader (menu de démarrage GRUB)
Si vous n'avez qu'un seul disque vous n'aurez pas le choix, le menu de démarrage sera installé dessus.

Si vous avez plusieurs disques, il apparaîtront dans le menu déroulant comme ci-dessous, on voit bien mes disques SDA, SDB et SDC
Comme je ne veux pas altérer mes autres disques je choisis de placer le Boot Loader sur le disque externe, là ou je viens d'installer Kubuntu ici c'est SDC

• Par exemple vous avez 2 disques durs dans votre PC, sur le premier est installé Windows et vous choisissez d'installer Linux sur le second disque, il est préférable de placer le Boot Loader sur le disque Linux afin de ne pas modifier le disque Windows, ensuite il suffit d'aller dans le BIOS de votre machine pour modifier l'ordre de démarrage des disques et lorsque vous allumerez votre PC le menu de démarrage vous permettra de lancer au choix soit votre Linux soit votre Windows.

Si pour une raison X vous enlevez le disque Linux votre PC démarrera automatiquement sur le disque Windows.

• Si vous n'avez qu'un seul disque et que Windows est installé dessus, si vous ne voulez pas supprimer Windows il est préférable que votre disque soit partitionné en 2 partitions primaires distinctes (sur un disque on ne peut pas créer plus de 4 partitions primaires).

Il existe des logiciels sous Windows qui permettent de modifier les partitions sans formater et sans perdre Windows (à utiliser avec précaution)

Donc, nous avons un disque avec 2 partitions primaires, sur la 1ère il y a Windows, nous allons donc utiliser la 2ème partition primaire pour installer Linux en créant 3 partitions logiques comme détaillé ci-dessus et le Boot Loader sera donc placé sur ce même disque

Maintenant que vous avez créé vos partitions et choisi l'emplacement du Boot Loader vous pouvez lancer l'installation, aussitôt que vous aurez cliqué sur le bouton "Installer Maintenant" le système préparera le disque, il créera et formatera les partitions, à ce stade, si vous avez oublié quelque chose ou fait une erreur il est trop tard pour revenir en arrière aussi n'allez pas trop vite et faites bien attention à ce que vous faites.

Sur l'écran suivant on vous demande de confirmer votre fuseau horaire, cliquez sur le bouton "Continuer"

Ensuite on passe au choix du clavier, en général le choix est déjà fait il suffit de cliquer sur le bouton "Continuer"

Ensuite on vous demande de créer votre compte utilisateur et le mot de passe de l'administrateur et le nom de votre machine tel que vous souhaitez qu'il apparaisse sur votre réseau domestique ou professionnel.

Vous avez aussi le choix du démarrage de la session

• soit l'ordinateur démarre verrouillé et on vous demande votre mot de passe
• soit on ne vous demande pas de mot de passe et la session se lance automatiquement

Si on est plusieurs à utiliser le PC il vaut mieux choisir de demander le mot de passe de cette façon on peut lancer une session Invité ou la session d'un autre utilisateur sans privilèges d'administration ce qui permet de laisser une tierce personne utiliser le PC sans avoir peur qu'elle fasse des bêtises.

Chaque utilisateur créé aura son propre dossier personnel dans lequel seront conservés ses fichiers et ses réglages.

Il est possible aussi de "Chiffrer" son dossier personnel afin que les autres utilisateurs ne puissent pas y avoir accès; pratique si on a des fichiers sensibles.

Pendant que vous faisiez tout ça, l'installation a continué de se dérouler en arrière plan en vous présentant les principales caractéristiques dans une sorte de diaporama, en général cela prend environ une vingtaine de minutes et une fois que c'est terminé un message vous invite à redémarrer l'ordinateur.

Pour créer un nouvel utilisateur, après avoir redémarré le système, il faut aller dans la Configuration du système et dans User Management, après avoir entré le mot de passe administrateur une fenêtre s'ouvre

Cliquez sur le bouton "Nouveau" pour créer un utilisateur et dans la fenêtre qui suit choisissez un Nom et un Mot de Passe

Cliquez sur OK et le nouvel utilisateur est créé, j'ai choisi de le nommer Arnold et si je vais ensuite dans le gestionnaire de fichiers je vois bien les 2 dossiers utilisateurs: le dossier chris que j'ai créé lors de l'installation et le dossier arnold que je viens de créer

Et sur l'écran de connexion les deux comptes sont bien présents

Sous Linux seul l'administrateur est autorisé à apporter des modifications au système et si par la suite vous créez d'autres utilisateurs ils ne pourront pas installer ou supprimer des logiciels sans le mot de passe administrateur ni utiliser aucune des fonctions administratives, ceci augmente donc la sécurité du système car vous serez le seul à pouvoir choisir d'installer/désinstaller tel ou tel logiciel.

Les distributions basées sur Ubuntu s'installent toutes de la même façon que ce soit Ubuntu, Lubuntu, Xubuntu ou Kubuntu, les différences sont au niveau de l'environnement de bureau qui diffère selon la distribution et au niveau des logiciels intégrés.

Une fois l'ordinateur relancé, vous trouvez sur un bureau tout beau tout neuf qui est entièrement configurable en fonction de la distribution choisie et de son environnement de bureau, les principaux logiciels sont déjà installés comme un lecteur vidéo, une suite bureautique, un lecteur de musique, un logiciel de gravure, quelques jeux et quelques utilitaires, il ne vous reste plus qu'à aller faire un tour dans la logithèque afin d'installer d'autres logiciels dont vous pourriez avoir besoin, il en existe des milliers disponibles dans ce qu'on appelle des dépôts, certains de ces dépôts sont "officiels Ubuntu" et d'autres sont créés par des développeurs indépendants.

Sous Kubuntu la première chose à faire après l'installation est d'activer les dépôts officiels supplémentaires, pour cela il faut aller dans le menu Administration puis lancer le gestionnaire de paquetages Muon et cliquer dans la barre de menu sur Configuration et Configure Software Sources qui après vous avoir demandé le mot de passe administrateur vous ouvrira une fenêtre comme celle ci-dessous dans laquelle il suffit de cocher toutes les cases dans l'onglet Autres Logiciels sauf le CD-Rom car on en a plus besoin (on peut même le supprimer)

Il est utile aussi de bien configurer la langue du système car il reste parfois des oublis de traduction car les fichiers de langue n'ont pas tous été téléchargés au moment de l'installation, pour cela allez dans la Configuration du Système puis dans Localisation attendez quelques secondes que ça charge puis dans la colonne de gauche choisissez le Français puis avec la flèche envoyez-le dans la colonne de droite et appliquez

Sur la copie d'écran ci-dessous on voit bien qu'il reste des termes en anglais

Et sur la copie d'écran ci-dessous aussitôt après avoir appliqué les changements on voit bien que tout est en français

Ubuntu est une des distributions Linux les plus utilisées dans le monde et si vous choisissez de l'installer ou une de ses dérivés, lorsque vous aurez besoin d'aide vous pourrez aller vous inscrire sur le forum dédié et vous aurez alors accès à l'une des plus importantes communautés d'entraide Linux.

http://forum.ubuntu-fr.org/

Les fichiers ISO de Ubuntu sont disponibles ici http://cdimage.ubuntu.com/ubuntu-gnome/releases/raring/release/

Les fichiers ISO de Lubuntu sont disponibles ici http://cdimage.ubuntu.com/lubuntu/releases/raring/release/

Les fichiers ISO de Xubuntu sont disponibles ici http://cdimage.ubuntu.com/xubuntu/releases/raring/release/

Voila, j'espère ne rien avoir oublié, si vous avez des questions n'hésitez-pas à les poser, j'y répondrai si je le peux.

Original post of Christophe Brand.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Faites un tour dans les forums de support des distributions GNU/Linux, et vous allez sûrement rencontrer quelques sujets ouverts concernant Grub. Souvent des utilisateurs qui ont tenté de jouer avec le bootloader afin de modifier quelques options, et qui ont fini par le regretter. L’utilisation de certains de utilitaires permet d’éviter tous ces ennuis. L’un d’eux est Grub Customizer.

Grub Customizer est un logiciel avec interface graphique (GUI), qui permet en toute simplicité de configurer les options et préférences de Grub. Parmi ses nombreuses fonctionnalités, il y a la possibilité de déplacer, enlever, modifier ou encore renommer les entrées du menu Grub. Et ce n’est pas tout, vous pourrez également sélectionner l’OS par défaut, ainsi que de réinstaller le bootloader dans le MBR.

Grub Customizer est disponible dans le dépôt AUR, pour Ubuntu il faut installer de le PPA suivant :

sudo add-apt-repository ppa:danielrichter2007/grub-customizer
sudo apt-get update
sudo apt-get install grub-customizer

Pour le lancer :

sudo grub-customizer

La prise en main du logiciel est vraiment facile, vous n’aurez pas de mal à trouver vos marques. Cependant, je vous invite à faire très attention, histoire d’éviter de se retrouver avec un écran noir au prochain redémarrage de votre ordinateur.

crédit image

Cet article Configurer facilement les options de Grub grâce à Grub Customizer est apparu en premier sur crowd42.

Original post of crowd42.Votez pour ce billet sur Planet Libre.