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Xavier Chotard : Aperçu de DragonflyBSD

samedi 17 novembre 2012 à 19:30

DragonflyBSD est un système d'exploitation visant à obtenir de meilleures performances que FreeBSD dont il est dérivé. C'est probablement l'un des plus discrets à côté de FreeBSD, NetBSD et OpenBSD et je n'y avais jamais touché avant que ce journal sur linuxfr ne m'en donne envie.

Les développeurs sont partis de FreeBSD 4 et ont opté pour des choix techniques différents dans la gestion des processeurs multiples (SMP). Ils ont aussi lancé un nouveau système de fichiers HAMMER offrant plus de souplesse et de performances qu'UFS.

Dans cet aperçu je me contenterai de l'aspect serveur, qui est pour moi le plus intéressant. J'ajouterai que ce n'est pas un retour d'expérience, je ne l'ai pas mis en production (ça viendra peut-être), mais juste un premier essai.

Installation

On peut difficilement faire plus simple puisqu'il s'agit d'une suite de menus permettant de partitionner son disque en choisissant le système de fichiers UFS ou bien HAMMER. Pas de choix dans les sets d'installation, tout va à l'essentiel. Il est tout de même possible de configurer son clavier, horloge, réseau, mot de passe root.

Sources du système et logiciels tiers

DragonflyBSD, tout comme les autres systèmes *BSD, est en fait un système d'exploitation avec plusieurs logiciels intégrés dans les branches de développement qui reçoivent du support et des correctifs (SSH, sendmail...). Si l'utilisateur souhaite installer un autre logiciel (par exemple Dovecot) il peut le récupérer par l’intermédiaire de pkgsrc. Un logiciel ne faisant pas partie du système ne reçoit pas de patchs de l'équipe de développement, il s'agit en fait de la version "normale" (vanilla) avec un jeu de scripts permettant le lancement sur le système.

Les sources du système servent pour les mises à jour et la compilation de pilotes ou de certains outils. Elles ne sont pas fournies sur CD mais on peut les télécharger en entrant tout simplement la commande suivante :

cd /usr
make src-create

Pour les logiciels additionnels, DragonflyBSD utilise pkgsrc, issu de NetBSD, contrairement à FreeBSD qui utilise les ports. Au final le principe reste tout de même plus ou moins indentique. Pour récupérer pkgsrc, la commande est la suivante :

cd /usr
make pkgsrc-create

J'aime bien ce principe qui est assez simple pour récupérer les sources ! Notez cependant que la documentation recommande de passer par les packages précompilés ou bien par pkgin (gestionnaire de paquets un peu plus abouti).

Les mises à jour du système se font par compilation, il faut tout d'abord récupérer les sources puis lancer un buildworld suivi des commandes suivantes qui vont bien, comme pour FreeBSD.

Administration

DragonflyBSD utilise un fichier rc.conf dans lequel on indique les paramètres du système (nom d'hôte, réseau...) ainsi que les services à démarrer. Rien de neuf de ce côté, mais c'est donc simple et efficace.

Pour gérer les services, il faut invoquer les scripts rc. Par exemple, pour lancer le daemon ssh :

# /etc/rc.d/sshd start

On peut automatiser le démarrage de sshd en ajoutant dans notre rc.conf la ligne suivante :

sshd_enabled="yes"

On garde un fonctionnement et une administration faciles à comprendre, à la portée de tous. Les habitués des systèmes *BSD ne seront pas dépaysés.

Difficultés

J'ai eu beaucoup de mal à récupérer pkgsrc, car pour une raison étrange le système arrivait à court de mémoire et de swap. J'avais pourtant respectivement 1GB et 2GB, ce qui me semble largement suffisant pour un système en mode texte.

Comme je faisais mes tests sous VMware je suis passé sous VirtualBox mais là encore le problème s'est reproduit.

Je suis allé faire un tour sur le salon IRC de dragonflybsd pour y exposer mon problème, et on m'a conseillé d'éditer /usr/Makefile pour y commenter les lignes contenant la commande :

git gc --aggressive

Et le problème est résolu.

Conclusion

Le système est globalement très proche de FreeBSD mais apporte une valeur ajoutée sur beaucoup de composants. Il est simple à utiliser et à administrer. Un excellent choix pour un serveur, j'espère avoir un jour l'occasion de travailler avec et d'en apprendre plus.

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crowd42 : Installer Ubuntu en dual boot avec Windows en toute facilité avec Ubuntu Secure Remix

samedi 17 novembre 2012 à 04:08

Quand un débutant venant du merveilleux monde de windows fait la découverte de Ubuntu et souhaite l’installer, il a deux alternatives, soit passer par l’outil wubi inclut dans les différents LiveCD, soit effectuer une installation en standalone. La cohabitation (dual boot) de Ubuntu et de windows a toujours effrayé les gens qui veulent essayer GNU/Linux, surtout quand ils lisent sur le web les différents problèmes qu’ils peuvent rencontrer durant l’installation. Heureusement Ubuntu Secure Remix est là.

Cette variante non officielle de Ubuntu, permet en effet d’installer cette dernière sur une partition séparée en dual boot avec windows (ou un Mac OS X), avec une facilité déconcertante, grâce notamment à Clean-Ubiquity, un outil qui permet de sauvegarder le MBR pendant l’installation de Ubuntu. En plus de Clean-Ubiquity, Ubuntu Secure Remix inclut deux autres utilitaires très pratiques : OS-Uninstaller qui comme son nom le laisse entendre permet de désinstaller votre système d’exploitation (windows ou Ubuntu) en un seul clic, le deuxième soft est boot-repair dont je vous ai déjà parlé dans un précédent article.

À part ces trois logiciels et l’ajout des lanceurs pour boot-repair et OS-Uninstaller, il n’y a aucune différence entre Ubuntu Secure Remix et la distribution de Canonical, vous trouverez toutes applications de Ubuntu ainsi que le même bureau : Thème, police, icônes…etc.

Ubuntu Secure Remix est disponible pour téléchargement depuis cette page

 

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Framablog : Nouveau Framabook : « Au temps pour moi » tome 4 de la série BD Geektionnerd

vendredi 16 novembre 2012 à 12:11

Nous sommes tellement contents de vous présenter ce nouvel opus Framabook que nous allons le faire trois fois :

En mode « BD à la cool »

(par son auteur même, c’était bien le moins)

Geektionnerd - Simon Gee Giraudot - CC by-sa

En mode « communiqué de presse »

(parce qu’on sait aussi être sérieux parfois)

Des journées portes-ouvertes dans un laboratoire de mathématiques fondamentales, ça n’a rien de très excitant. Sauf lorsqu’on y découvre un mystérieux modem temporel qui pourrait bien amener les trois amis bien plus loin qu’ils n’auraient pu l’imaginer…

Pour cette 4e aventure, Gee (Simon Giraudot) met sa verve et son humour au service d’un conte retourverslefuturiste à la morale joyeusement libertaire. Au programme : voyage dans le temps over-clocké, redémarrage de systèmes totalitaires, et compilation de piques sur les brevets et la propriété intellectuelle !

Depuis 3 ans qu’il tient le blog geektionnerd.net (sans oublier sa chronique hebdomadaire ici-même), Gee a eu le temps d’affiner sa plume. Sur son site, il alterne des planches de courtes définitions, et les longs récits publiés dans la collection Framabook. Cette 4e histoire est forte de cette expérience. Les références geeks sont présentes et pointues, tout en restant accessibles pour l’internaute lambda. Trouvant un bel équilibre entre narration et humour, le récit de Gee sort ses héros de leur quotidien, et séduit par son audace. Une BD libre à lire pour réfléchir, pour rire et pour le plaisir.

En mode « Marketing TF1 »

(avec la participation de quelques membres de Locaux Motiv’)

Locaux Motiv' - Geektionnerd Tome 4

-> Pour vous procurer l’ouvrage

-> Retrouvez toute la collection Framabook

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Jeoffrey Bauvin : En vrac : Spotify en version Web est disponible

vendredi 16 novembre 2012 à 11:58

Ça y'est, le client Web de Spotify est disponible à cette adresse : https://play.spotify.com/. Beaucoup de sites précisent qu'il faut lié son compte Facebook pour y avoir accès, mais pour ma part, disposant d'un compte Premium, j'ai pu me loguer sans lié mon compte à Fasebouque...

Spotify Web

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Bartounet : FreeMobile: Priorisations des serveur DegroupTest en itinérance Orange

vendredi 16 novembre 2012 à 11:24
qos-degroupttestfreemobile Cela faisait un petit moment que je constate des débits complètement pourris sous FreeMobile en itinérance Orange.
Très souvent les gens disent qu'ils n'ont pas de problèmes en montrant leur fameux Test DégroupTest.

Même si je l'ai déjà prouver dans des articles précédents avec des transferts de fichiers, je cherchais quelquechose de visuel
permettant de mettre en evidence la QOS que Free (ou Orange) sur le test DegroupTest.
Et par conséquent qu'il ne faut pas s'y fier.

Logo Freemobile    degrouptest logo

Banc de test:

Depuis un moment je cherchais quelque chose de visuel pour tester les débits entre FreeMobile, et un de mes serveurs.
Et je suis tombé sur la perle: SpeedTest Mini: http://www.speedtest.net/mini.php

Speedtest vous permet dêtre Host en vous fournissant une WebApp installable sur vos serveur.
Il suffit de coller les fichiers sur un de vos espaces Web et le tour est jouer.

J'ai donc monté le SpeedTest sur une de mes VM disponible à l'adresse : http://speed.info16.fr



Cela permet d'avoir un test visuel mais enfin sur NOS serveurs avec une bande passante assurée

Pour mes tests j'ai utiliser un Mobile Samsung Galaxy S2 sous Cyanogen Mod9 (ICS) en partage de connexion Wifi.


Test de débit sur mon serveur http://speed.info16.fr à partir d'une connexion fibre 30Mbits/s


Pour prouver que mon serveur suit au niveau du debit, j'ai lancé le test à partir d'un PC sur mon speed.info16.fr
Ce test à été réalisé à partir d'une connexion entreprise 30Mbits/s symétrique.

ST info16 fibre

Je ne vous raconte pas d'histoire. Le serveur peut facilement encaisser.


Test de débit FreeMobile sur Antenne Free

J'ai la chance d'avoir à coté de chez moi une antenne Free.
Qui est apparue d'ailleurs miraculeusement après un de mes articles sur FreeMobile... (coincidence ou pas on ne le saura jamais)


Test de débit Avec FreeMobile en 3G+ Réseau Free Antenne Free (HSPA+).

APPLICATION DEGROUPTEST






Quasiment le même résultat entre Le test DegroupTest et le test sur mon serveur.
Pas de bridage


Test de débit FreeMobile sur Antenne Orange (itinérance)


Test de débit Avec FreeMobile en 3G+ Réseau Free Antenne Orange (HSPA+).

APPLICATION DEGROUPTEST



SPEED INFO16


On constate cette fois dans ce cas une priorisation sur le serveur de DegroupTest...
Et encore je ne me plaints pas.. 1Mbits/s en réèl c'est honorable...
J'ai déjà vu bien pire...

Par exemple le test 2 est encore plus édifiant:
TEST 2

APPLICATION DEGROUPTEST



SPEED INFO16



On constate en moyenne une baisse de débit entre 70 et 100%
Quelquefois on a même un test DégroupTest très honorable mais une impossibilité de naviguer sur le Web..

J'ai même vu mon site Web indisponible, alors que le Test DT était très bon...

Lorsqu'on est pas en itinérance il semble qu'il n'existe pas ou pratiquement pas de limitation de débit.


Par contre,
on constate bien une priorisation de bande passante sur les serveurs de DegroupTest à partir d'un réseau Free
et d'une Antenne Orange.

Vous pouvez vous amusez à tester, je vais laisser en ligne mon banc de test

Alors connectez vous sur mon serveur et amusez vous, je serai curieux d'avoir les résultats.

http://speed.info16.fr  (flash nécessaire)

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