Si vous avez envie de vous lancer dans la création d’un site web vous pouvez faire comme moi et choisir un truc tout fait à bricoler ici et là, ou vous y mettre sérieusement en plongeant les mains dans le cambouis. Si vous choisissez la seconde méthode il va forcément vous falloir un éditeur de code, qui bien souvent se résume à un truc du genre Gedit/Notepad, ou qui sont tirés de soft prévus à la base pour de la bureautique (qui font très bien l’affaire). Adobe a pensé que ce n’était pas suffisant et qu’il fallait quelque chose de plus complet qu’un éditeur traditionnel. Dans leur grande bonté et en pensant pour une fois aux utilisateurs tournant sous GNU/Linux, ils nous ont mijoté Brackets, un éditeur de texte open source, publié sous licence MIT, multiplateforme, qui dispose de quelques atouts très intéressants.

Le principal atout que j’ai relevé dans Brackets, c’est qu’il permet contrairement à d’autres éditeurs de pouvoir travailler sur plusieurs fronts en même temps, sans avoir 36 000 onglets ouverts (CSS, HTML) etc… Il dispose en plus de pas mal d’options apparemment intéressantes comme une fonction Quick Edit et un système de rafraîchissement automatique, vous permettant de voir les changements que vous effectuez en temps réel dans votre navigateur Web.

Pour le reste je ne vais pas trop m’avancer dans les détails car pour être franc, j’ai essayé de l’installer pour le tester sur mon UbuntuGnome 13.04, mais ce cabot n’a pas daigné démarrer. Je n’ai pas eu le temps de voir d’où venait le souci et ayant rencontré quelques problèmes sur le site (suite à une maj d’extension foireuse), j’ai dû abandonner le test illico.

Cela dit si ça vous tente voilà à quoi ça ressemble :

Pour le reste, je vous invite à lire ce billet signé alsacecreations.com et celui de Korben, qui en a causé il n’y a pas très longtemps. Si vous voulez passer directement à la phase test (en espérant que vous aurez plus de chance que moi), vous pouvez vous procurer la bête en vous rendant sur cette page.

Amusez-vous bien.

source

Original post of Noireaude.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Dans une information publié ce jour, on apprend que l’Allemagne reconnaît la valeur Bitcoin pour l’intégrer dans son modèle économique et social, ce qui implique que cette valeur vient intégrer les bilans des entreprises comme toute autre valeur. On se demande bien d’ailleurs comment il pourrait en être autrement de quoi que ce soit, et c’est exactement ce que j’annonçais dans Monnaie Libre n°35 où Thibault posait des questions concernant les monnaies libres décrites par la TRM.

Je précise bien valeur mais pas monnaie, et surtout pas monnaie libre. Car il faut toujours revenir à la nature du code sous-jacent générant le candidat monétaire.

La limitation dans le temps à 21 millions de bitcoin, fait que passé la date où cette limite sera atteinte, le flux des hommes renouvelé dans le temps ne se trouvera pas dans les mêmes conditions que les initiateurs de cette monnaie, qui créent le bitcoin actuellement et depuis 2009. Cette remarque doit faire comprendre le problème de la non-symétrie dans le temps de ce candidat monétaire. C’est un premier point.

La génération de cette valeur, sur la base de la puissance machine, doit faire comprendre à son tour, que la non-symétrie spatiale entre les hommes adoptant cette monnaie est manifeste.

Par ailleurs une réflexion simple permet de comprendre que la génération spatiale non-symétrique implique la non-symétrie temporelle, puisque dans le futur, ceux qui hériteront de ceux qui ont le privilège de génération le plus grand, se trouveront en sur-valeur par rapport à ceux qui n’en héritent pas , et ceci même si une forme de symétrie temporelle était adoptée en tant que possibilité de création limitée en flux, mais non limitée en quantitatif. Le privilège peut alors se perpétuer d’héritiers en héritiers.

Enfin une réflexion toute aussi simple permet de comprendre que la non-symétrie temporelle des hommes à un instant « t1″ ayant un droit plus important que des hommes à un instant « t2″ devant la création, implique aussi une forme de non-symétrie spatiale, puisque à « t2″ des hommes héritant du privilège établi en « t1″ se trouvent à cet instant en sur-valeur créée par rapport à ceux qui n’héritent pas de ce privilège.

Il s’agit donc pour résumer d’une non-symétrie spatio-temporelle devant la création du candidat monétaire.

Cette valeur est donc légitime en tant que valeur, ou monnaie privatrice, mais non-légitime en tant que monnaie libre. Une monnaie libre qui est une monnaie qui est cohérente avec les 4 libertés économiques dans l’espace-temps implique forcément la symétrie spatio-temporelle entre les individus, seule base fondamentale de toute économie. La liberté étant non-nuisance vis à vis d’autrui, une caractéristique fondamentale de symétrie entre individus.

Quelle est forme d’une monnaie libre ? Cette monnaie est créée uniquement sur la base des individus, et cette création est continue, c’est à dire qu’elle n’est pas limitée en quantitatif, mais elle est limitée en flux total alloué à chaque individu durant son espérance de vie moyenne, puisque le flux des individus lui-même est fini, quoique quantitativement lui-aussi sans limite.

Comme je l’ai rappelé dans les commentaires sur les 4 libertés économiques, l’unité monétaire basée sur le Dividende Universel (compter, calculer et afficher en nombre de Dividende Universel) est totalement finie en nombre quel que soit le point de l’espace-temps d’analyse, bien que mesuré quantitativement il est en expansion continue. Autrement dit, bien que fini sous forme relative, il est en création quantitative perpétuelle, en accompagnant de façon indifférenciée le flux des nouveaux nés dans l’espace économique qui l’adopte.

C’est donc par essence la nature même d’un système monétaire démocratique. La Théorie Relative de la Monnaie a pour essence de démontrer que c’est la seule classe de solutions cohérente avec ses fondements.

Et comment se décline une monnaie cohérente avec la TRM ?

Concrètement soit dans le projet Monnaie M, soit dans le projet OpenUDC, soit encore dans la mutation d’un système existant dans un système monétaire à Revenu de Base à condition que son calcul soit proportionnel à la masse monétaire(t) par individu(t) et cohérent avec la dimension temporelle de l’espérance de vie, soit dans les trois, soit encore dans d’autres initiatives cohérentes avec les principes qui fondent une monnaie libre.

Tout individu peut donc adopter le développement, la mise en oeuvre et l’adoption d’une monnaie libre. Il n’y a aucun obstacle à cela.

Mais les qualités d’une monnaie libre ne se trouvent pas dans la valeur (ou encore dans la monnaie privatrice) Bitcoin. Ainsi un détenteur des fondements d’une monnaie libre, reconnaît facilement, et nomme du nom correct ce qui est libre et ce qui est privateur.

Original post of Stéphane Laborde.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Crédits image

Manjaro (qui vient d’être publiée en version 0.8.7-rc3) est une distribution qui a le vent en poupe et qui vise à fournir aux utilisateurs une Archlinux simple à installer et à utiliser. La communauté Manjaro effectue un travail assez impressionnant et a déjà conçu pas mal d’applications maison comme le gestionnaire de paquets Pamac, Octopi, ou encore un installeur simplifié. Le dernier projet en date de la team Manjaro répond au nom de Instbrowser, et il s’agit là d’un soft plutôt intéressant.

Quand vous installez une distribution vous avez en règle général un navigateur Web déjà présent sur cette dernière, mais pour des raisons qui vous sont propres ce n’est peut-être pas celui que vous souhaitez utiliser. C’est là qu’intervient Instbrowser qui va vous permettre d’installer, d’ajouter ou de retirer facilement le navigateur de votre choix. Son interface est très simple, intuitive et comme le montre l’image ci-dessus, elle propose pas mal de choix (Chromium, Firefox, Midori, Rekonq etc.).

Si j’en crois ce billet lffl.org les prochaines versions de Instbrowser devraient embarquer d’autres options et vous offrir par exemple, la possibilité d’installer des plugins tiers comme Java, Flash Plugin, Lightspark, Gnash etc… C’est plutôt sympa et je dois bien avouer qu’une petite application comme ça en natif sur Ubuntu, me semblerait plutôt sympa.

Si vous tournez sur Archlinux et Manjaro vous pouvez d’ores et déjà en profiter en passant par AUR. Si vous voulez en savoir un peu plus et suivre l’avancée de ce projet, vous pouvez suivre le topic d’Esclapion en vous rendant sur cette page.

Amusez-vous bien

source

Original post of Noireaude.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

WordPress sait désormais, depuis sa version 3.6, correctement afficher une vidéo ou un fichier audio dans vos articles sans nécessiter de lecteur externe.

Vous pouvez voir un exemple de ce que ça donne ici : Pourquoi faut-il couper ses appareils électroniques dans les avions?

Les formats supportés sont :

• mp4, webm, ogv pour la vidéo
• mp3, ogg, wav pour l’audio

Concrètement, pour insérer une vidéo ou un fichier audio il suffit d’inclure le code suivant :

Exemple simple :

[video src="./media/7547b700.video-source.mp4" data-original-source="http://www.planet-libre.org/video-source.mp4"]

[audio src="./media/56d06284.audio-source.mp3" data-original-source="http://www.planet-libre.org/audio-source.mp3"]

Mais on peut aussi ajouter des options pour définir la taille du lecteur ou des formats alternatifs car les navigateurs/OS n’ont pas tous les mêmes capacités de lecture.

Exemple avec options :
[video width="600" height="480" mp4="source.mp4" ogv="source.ogv" webm="source.webm"]

[audio mp3="source.mp3" ogg="source.ogg" wav="source.wav"]

J’espère que pour la 3.7 il y aura enfin un bouton pour envoyer/intégrer une vidéo pour que ce soit aussi simple qu’insérer une photo.

Source : Blog wordpress

Original post of Tuxicoman.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Crédits image

Si vous utilisez GNU/Linux vous avez sans doute remarqué que certains services demandant la présence de Silverlight (comme certaines options de replay sur les chaînes TV) ne fonctionnaient pas sur votre navigateur web, ou qu’il fallait déployer des trésors de malice pour les faire tourner à peu près. C’est également le cas de certains services qu’il est impossible d’utiliser car bourrés de DRM. Pipelight est un projet open source encore en cours de développement, qui va vous permettre d’accéder aux contenus web nécessitant l’usage de Sliverlight et de pouvoir ainsi profiter de certains services qui vous seraient normalement inaccessibles (ou très difficilement). Grâce à lui et à tout un système de pipeline faisant intervenir Wine et Mono, vous allez pouvoir facilement installer le plugin Silverlight dans Firefox et profiter de la prise en charge de pas mal de services qui en dépendent.

Alors il est probable que les libristes pur et dur s’arrachent les cheveux en lisant l’introduction de ce billet. Mais personnellement ayant un rythme de vie trépidant et n’ayant pas toujours (du fait de mes horaires décalés) l’occasion de voir des programmes qui m’intéressent, je prends. Dans l’absolu c’est toujours mieux que d’installer Windows juste pour ça.

Si ça vous intéresse nous allons voir tout de suite comment procéder à l’installation de Pipelight sur Ubuntu et préciser au passage à ceux qui voudraient se lancer, que la bête boîte encore un peu sur les architectures 64 bits. Cela dit le projet étant jeune, je suppose que cela va sans doute très vite s’arranger.

Pour installer Pipelight sur Ubuntu, il va falloir entrer les deux référentiels qui suivent à l’aide de ces lignes de commande :

sudo apt-add-repository ppa:ehoover/compholio
sudo apt-add-repository ppa:mqchael/pipelight

effectuez ensuite une mise à jour :

sudo apt-get update

et procédez à l’installation de Pipelight :

sudo apt-get install pipelight

Au cours de l’installation vous devriez avoir à confirmer la configuration de Wine et  l’installation de Mono pour Wine.

Si tout s’est bien passé vous devriez pouvoir profiter des contenus qui vous étaient inaccessibles jusqu’à présent et revoir plein de bonnes émissions ou de vieux navets :)

Si vous tournez sous Archlinux vous pouvez d’ores et déjà installer Pipelight via AUR et pour les autres distributions, vous pouvez télécharger les sources en vous rendant sur la page launchpad du projet.

Amusez-vous bien.

source

Original post of Noireaude.Votez pour ce billet sur Planet Libre.