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Framablog : La promesse de Firefox OS

lundi 11 février 2013 à 15:01

La promesse du système d’exploitation mobile libre Firefox OS réside moins dans Firefox OS lui-même que dans le parti pris Web (et ouvert) de ses applications.

C’est d’ailleurs plus qu’une promesse : c’est un défi et une nécessité si l’on souhaite conserver ici comme ailleurs l’ouverture et la liberté.

Un billet un peu technique, mais s’il peut contribuer à ce que les développeurs (et utilisateurs) d’applications mobiles se posent de bonnes questions…


Rob Hawkes - CC by-sa


La promesse de Firefox OS

The promise of Firefox OS

Sergi Mansilla - 9 février - Blog personnel
(Traduction : + anonymes)

« Mais comment va t-il faire pour battre Android ou iOS ? »

C’est la réaction qu’ont beaucoup de personnes quand je leur dis que je travaille sur Firefox OS, le nouveau système d’exploitation mobile de Mozilla. C’est une réaction logique. Après tout, nous vivons une période où toutes les grandes entreprises informatiques n’ont qu’un mot à la bouche : sortir un système mobile tout en s’efforçant d’attirer les développeurs pour qu’ils utilisent leur nouvel écosystème propriétaire, les APIS, les bibliothèques, etc. Et en effet, bon nombre de ces entreprises réussissent un peu, voire pas du tout.

Mais Firefox ne se battra pas directement contre les autres plateformes mobiles. Son objectif principal est de modifier la manière dont sont développées les applications mobiles, et même dans la triste éventualité où Firefox OS disparaîtrait durant le processus, si les web-apps devenaient dominantes sur le marché, ce sera un succès.

Le fait que n’importe quel site web puisse devenir une application ne doit pas être sous-estimé. En utilisant des technologies flexibles et populaires comme HTML5, CSS3 et javascript, Firefox OS a promu instantanément des millions de développeurs web et javascript en développeurs d’applications. Tout ce qu’ils ont à faire est de télécharger un module complémentaire de simulation gratuit (et ce n’est même pas nécessaire si votre application n’utilise pas les API des téléphones). Les développeurs connaissent déjà l’environnement du navigateur et ses outils, et il ne leur est pas nécessaire d’apprendre un nouveau langage ou une nouvelle architecture.

Je vous entends déjà. Juste quand vous veniez d’en finir avec le bazar que suppose la manipulation de DOM et de ce sournois de JavaScript. Juste quand vous aviez appris à aimer les classes et gestionnaires d’Android tellement hiérarchisés ou la magnifique méthode de nommage d’iOS, pourquoi retourneriez-vous au désordre qu’est l’écriture des applications web ? N’étions-nous pas d’accord pour dire que le HTML n’était pas, après tout, assez bien pour faire de vraies applications performantes ?

Bon, ça a peut-être été vrai il y a quelque temps, mais nous vivons désormais dans un monde meilleur. Pour que les développeurs conçoivent des applications web robustes et réellement fonctionnelles, plusieurs approches sont possibles, via des architectures de grande qualité. Chez Telenor/Comoyo, où je travaille, nous nous penchons sur l’utilisation de l’architecture AngularJS pour construire nos applications, néanmoins il existe de multiples architectures fiables et bien conçues qui s’appuient sur des années d’expérience dans le domaine du développement d’applications. Et si vous considérez que vous avez un problème avec JavaScript en tant que langage, vous pouvez d’ores et déjà utiliser une myriade de langages qui le compilent de manière fiable. Vous avez l’habitude de travailler avec Java ? Vous allez probablement apprécier Dart, de Google. Vous avez un style plus “fonctionnel” ? Pourquoi ne pas essayer ClojureScript qui est une implémentation de Clojure s’appuyant sur du JavaScript, qui est impressionnante, vraiment bien documentée et vraiment bien maintenue. Vous utilisez Ruby ? Vous vous sentirez comme à la maison avec CoffeeScript. Vous voyez ce que je veux dire[1].

Alors que d’autres constructeurs comme Blackberry fournissent eux aussi des moyens de développer des applications en HTML5 pour leurs systèmes, Mozilla va plus loin en encourageant la standardisation de la WebAPI par le W3C, garantissant ainsi que votre application fonctionnera sur n’importe quel appareil respectant le standard WebAPI.

À mon humble avis, cela rend les choses plus claires dans ce casse-tête qu’est devenu le développement pour appareils mobiles, pour lequel le développeur doit connaître plusieurs langages, architectures et APIs, sans oublier de payer des frais, dans certains cas, pour créer des applis. Cela ressemble à un grand pas en arrière de la philosophie actuelle de l’open web vers les années 90 infestées de verrous payants mais avec la bonne musique en moins.

Mozilla a fait ses preuves en tant que protecteur du web, et ses utilisateurs lui font confiance. Par le passé, l’entreprise a joué un rôle important dans l’initiation d’un mouvement pour de meilleurs standards web auquel se sont rattachés des navigateurs comme Chrome, contribuant à un web meilleur, plus rapide et plus accessible pour chacun. Nous devrions nous efforcer d’en faire de même pour ce qui est des environnements mobiles. Moins de remparts, plus de standards et d’ouverture.

Telle est la promesse faite par Firefox OS.

Crédit photo : Rob Hawkes (Creative Commons By-Sa)

Notes

[1] Après hein, ça ne vous fera pas de mal d’apprendre un peu de JS pour savoir ce qu’il y a sous le capot, parce qu’après tout, c’est un langage puissant qui le sera encore plus avec la sortie d’ES6.

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Framablog : Aaron Swartz n'était pas un hacker solitaire mais le membre d'une armée

lundi 11 février 2013 à 10:17

Nous ne sommes pas des criminels et nous sommes de plus en plus nombreux à rejoindre les rangs de l’armée d’Aaron Swartz.

Le 24 janvier dernier s’est déroulée une émouvante cérémonie à la mémoire d’Aaron Swartz, dans ce lieu hautement symbolique qu’est l’église de San Francisco qui abrite l’Internet Archive.

Parmi les personnalités qui se sont succédées, il y eut ainsi sa fiancée Taren Stinebrickner-Kauffman, le fondateur d’Internet Archive Brewster Kahle ( allocution remarquée par Calimaq qui en a fait un billet dédié) et son ami Carl_Malamud, fondateur de Public.Resource.org.

C’est cette dernière intervention que nous vous proposons traduite ci-dessous (disponible ici en vidéo).

« J’aimerais que nous puissions changer le passé, mais c’est impossible. Par contre, nous pouvons changer le futur, et nous le devons. »

Open Knowledge Foundation - CC by-sa

L’armée d’Aaron

Aaron’s Army

Carl Malamud - 24 janvier 2013 - PublicRessource.org
(Traduction : brandelune, aKa, Lamessen, KoS, Pouhiou, Garburst, Luc, Tr4sK, Astalaseven)

Ne croyez pas un instant que le travail d’Aaron sur JSTOR était l’acte incohérent d’un hacker solitaire, un peu fou, un téléchargement massif un peu dingue décidé sur un coup de tête.

Depuis longtemps, JSTOR a fait l’objet de critiques cinglantes de la part du net. Dans une conférence, Larry Lessig a qualifié JSTOR d’outrage à la morale et je dois vous avouer qu’il me citait. Nous n’étions pas les seuls à attiser ces flammes.

Emprisonner la connaissance derrière des péages, en rendant les journaux scientifiques accessibles uniquement à quelques gamins suffisamment fortunés pour aller dans des universités de luxe et en demandant vingt dollars par article pour le reste d’entre nous, était une plaie purulente qui choquait beaucoup de gens.

De nombreux auteurs de ces articles furent gênés que leur travail soit devenu la marge de profit de quelqu’un, un club privé du savoir réservé à ses adhérents.

Beaucoup d’entre nous ont aidé à attiser ce feu. Beaucoup d’entre nous s’en sentent coupables, aujourd’hui.

Mais JSTOR n’était qu’une des nombreuses batailles. On a essayé de dépeindre Aaron comme un hacker solitaire, un jeune terroriste à l’origine d’un carnage numérique qui fit 92 millions de dollars de dégâts.

Aaron n’était pas un loup solitaire, il faisait partie d’une armée, et j’ai eu l’honneur de m’engager à ses côtés pendant une décennie. De nombreuses choses ont été dites sur sa vie hors du commun, mais ce soir je ne parlerai que d’un aspect de celle-ci.

Aaron faisait partie d’une armée de citoyens qui pensent que la démocratie ne fonctionne que si les citoyens sont informés, s’ils connaissent leurs droits et leurs devoirs. Une armée qui estime que nous devons rendre la justice et le savoir accessibles à tous, et pas uniquement à ceux qui sont bien nés ou qui ont saisi les rênes du pouvoir, afin que nous puissions nous gouverner de manière plus éclairée.

Aaron faisait partie d’une armée de citoyens qui rejette les rois et les généraux et qui croit au consensus général et à son application pratique immédiate.

Nous avons travaillé ensemble sur une douzaine de bases de données gouvernementales. Lorsque nous travaillions sur quelque chose, les décisions n’étaient pas irréfléchies. Notre travail prenait souvent des mois, parfois des années, parfois même une décennie, mais Aaron Swartz n’a pas eu droit à sa part de décennies.

Longtemps, nous avons observé et bidouillé la base de donnée du droit d’auteur américain, un système si vieux qu’il utilisait encore WAIS. Le gouvernement , croyez-le ou non, avait revendiqué le droit d’auteur sur cette base de données du droit d’auteur. Il m’est impossible de concevoir qu’il puisse y avoir des droits d’auteur sur une base de données qui découle directement de la constitution des États-Unis, mais nous savions que nous jouions avec le feu en enfreignant les clauses d’utilisations. Nous étions donc très attentifs.

Nous avons récupéré ces données. Elles ont été utilisées pour alimenter l’Open Library d’Internet Archive ainsi que Google Books. Puis, nous avons reçu une lettre du Bureau du droit d’auteur indiquant qu’il abandonnait son droit d’auteur sur cette base de données. Mais avant cela, nous avons dû consulter de nombreux avocats par crainte que le gouvernement nous traîne devant les tribunaux pour téléchargement massif, malveillant et prémédité.

Ce n’était pas une agression irréfléchie. Nous travaillions sur les bases de données pour les améliorer, pour aider au fonctionnement de notre démocratie, pour aider notre gouvernement. Nous n’étions pas des criminels.

Lorsque nous avons libéré 20 millions de pages de documents de l’U.S District Court de leur péage à 8 cents par page, nous avons découvert que ces fichiers publics étaient infestés d’atteintes à la vie privée : noms de mineurs, noms d’informateurs, dossiers médicaux, dossiers psychiatriques, rapports financiers, des dizaines de milliers de numéros de sécurité sociale.

Nous étions des lanceurs d’alerte et nous avons transmis nos résultats aux juges en chef de 31 cours de justice de district et ces juges ont été choqués, consternés. Ils ont modifié ces documents puis ont incendié les avocats qui les avaient remplis. Finalement, la Conférence judiciaire a changé ses règles de respect de la vie privée.

Mais savez-vous ce qu’ont fait les bureaucrates qui dirigent le Bureau Administratif de la Cour des États-Unis ? Pour eux, nous n’étions pas des citoyens ayant amélioré les données publiques, nous étions des voleurs qui les privions d’1,6 millions de dollars.

Ils ont donc appelé le FBI et ont dit qu’ils avaient été hackés par des criminels, une bande organisée qui mettait en péril leur revenu de 120 millions de dollars provenant de la vente de documents publics du gouvernement.

Le FBI s’est installé devant la maison d’Aaron. Il l’ont appelé et ont essayé de le piéger pour qu’il les rencontre sans son avocat. Le FBI a installé deux agents armés dans une salle d’interrogatoire avec moi pour nous faire avouer les dessous de cette conspiration présumée.

Mais nous n’étions pas des criminels, nous étions seulement des citoyens.

Nous n’avons rien fait de mal. Ils n’ont rien trouvé. Nous avions fait notre devoir de citoyen et l’enquête du gouvernement n’a rien trouvé de répréhensible mais ce fut une perte de temps et d’argent.

Si vous voulez faire peur, faites asseoir quelqu’un avec deux agents fédéraux pendant un moment et vous verrez la vitesse à laquelle son sang se glace.

Il y a des gens qui affrontent le danger tous les jours pour nous protéger — les policiers, les pompiers et les services d’urgence — je leur en suis reconnaissant et je suis ébahi par ce qu’ils font. Mais le travail des gens comme Aaron et moi, faire des DVD et faire tourner des scripts shell sur des documents publics, ne devrait pas être une profession dangereuse.

Nous n’étions pas des criminels, mais des crimes furent commis, des crimes contre l’idée même de la justice.

Quand la procureure fédérale a dit à Aaron qu’il devrait plaider coupable de treize crimes pour avoir tenté de propager le savoir avant qu’elle ne puisse envisager de négocier sa peine, c’était un abus de pouvoir, une utilisation frauduleuse du système de justice criminelle, un crime contre la justice.

Et la procureure fédérale n’a pas agi seule. Elle fait partie d’un groupe dont l’intention est de protéger la propriété, pas les gens. Tous les jours, partout aux États-Unis, des démunis n’ont pas accès à la justice et sont confrontés à ces abus de pouvoir.

C’était un crime contre le savoir qu’une organisation à but non lucratif telle que JSTOR transforme un téléchargement qui n’a causé aucun préjudice ni dommage, en une procédure fédérale de 92 millions de dollars.

Et le monopole de JSTOR sur la connaissance n’est pas unique. Partout aux États-Unis, des sociétés ont planté leurs griffes sur les champs de l’éducation : universités privées qui volent nos vétérans, organismes de normalisation à but non lucratif qui rationnent les codes de sécurité publique alors qu’ils payent des salaires d’un million de dollars, et les conglomérats multinationaux qui évaluent la valeur des articles scientifiques et des documents juridiques à l’aune de leur marge brute.

Dans le procès JSTOR, la position plus qu’agressive des procureurs du Département de la Justice et des agents de la force publique était-elle une vengeance liée à l’embarras de nous avoir vu nous tirer à bon compte, en tout cas à leur yeux, de l’affaire du PACER ? Est-ce que la poursuite sans merci de JSTOR était la revanche de bureaucrates embarrassés d’avoir été ridiculisés dans le New York Times, d’avoir reçu un blâme du Sénat ?

Nous n’aurons probablement jamais la réponse à cette question, mais il semble certain qu’ils ont détruit la vie d’un jeune homme par simple abus de pouvoir. Ce n’était pas une question criminelle, Aaron n’était pas un criminel.

Si vous pensez posséder quelque chose et si je pense que ce bien est public, il me semble juste de vous voir au tribunal. Si vous avez raison et que je vous ai fait du tort, je prendrais mes responsabilités. Mais quand nous retournons le bras armé de la Loi contre les citoyens qui contribuent à accroître l’accès à la connaissance, nous brisons l’esprit de la loi, nous profanons le temple de la justice.

Aaron Swartz n’était pas un criminel. C’était un citoyen et un soldat courageux dans une guerre qui continue aujourd’hui, une guerre dans laquelle des profiteurs corrompus et vénaux essayent de voler, de profiter, d’assécher notre domaine public au profit de leurs gains privés.

Quand des gens essaient de restreindre l’accès à la loi, ou qu’ils essaient de collecter des droits de péage sur les routes du savoir, ou refusent l’éducation à ceux qui n’ont pas de moyens, c’est eux qui devraient subir le regard sévère d’un procureur outragé.

Ce que le Département de la justice a fait endurer à Aaron pour avoir essayé de rendre notre monde meilleur, ils peuvent vous l’infliger. Notre armée n’est pas réduite à un loup solitaire, elle est forte de milliers de citoyens, beaucoup d’entre vous dans cette pièce, qui se battent pour la justice et le savoir.

J’affirme que nous sommes une armée, et je mesure bien l’usage de ce mot car nous affrontons des personnes qui veulent nous emprisonner pour avoir téléchargé une base de données afin de l’examiner de plus près, nous affrontons des personnes qui croient qu’ils peuvent nous dire ce que nous pouvons lire et ce que nous pouvons dire.

Mais quand je vois notre armée, je vois une armée qui crée au lieu de détruire. Je vois l’armée du Mahatma Gandhi marchant pacifiquement vers la mer pour récolter du sel pour les gens. Je vois l’armée de Martin Luther King marchant pacifiquement mais avec détermination sur Washington pour réclamer ses droits, car le changement ne coule pas de source, il provient de luttes continues.

Quand je vois notre armée, je vois l’armée qui crée de nouvelles opportunités pour les pauvres, une armée qui rend notre société plus juste et plus égalitaire, une armée qui rend le savoir universel.

Quand je vois notre armée, je vois les gens qui ont créé Wikipédia et l’Internet Archive. Je vois ceux qui ont programmé GNU, Apache, BIND et Linux. Je vois ceux qui ont fait l’EFF et les Creative Commons. Je vois les gens qui ont créé notre internet en tant que cadeau au monde.

Quand je vois notre armée, je vois Aaron Swartz et j’ai le cœur brisé. Nous avons vraiment perdu l’un de nos anges gardiens.

J’aimerais que nous puissions changer le passé, mais c’est impossible. Par contre, nous pouvons changer le futur, et nous le devons.

Nous le devons à Aaron, nous nous le devons à nous-mêmes, nous le devons pour rendre notre monde meilleur, en faire un lieu plus humain, un endroit où la justice fonctionne et où l’accès à la connaissance est un droit de l’Homme.

Crédit photo : Open Knowledge Foundation (Creative Commons By)

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Mathias : MVNE : Mobile Virtual Network Enabler - Quels sont les acteurs en France

lundi 11 février 2013 à 10:11

On entend beaucoup parler de termes MVNO et MVNE. Quel est la différence ? Que propose un MVNE ? Qui sont-ils ?

Nous allons aborder des différents points dans cet article.

Quelle est la différence entre un MVNO et un MVNE ?

Définition d'un MVNO :

Ce sont des opérateurs mobiles virtuels qui ne disposent pas de leur propre réseau radio (les MVNO ne disposent pas de ressources en fréquences) et qui utilisent celui de l’un des opérateurs d'infractructures mobiles (Bouygues Télécom, Free, Orange et SFR). Pour fournir le service mobile au client final, ils utilisent le réseau radio d’un opérateur mobile de réseau.

Définition d'un MVNE :

MVNE signifie Mobile Virtual Network Enabler. Il s'agit d'un opérateur proposant à des MVNO l'accès à un ensemble de services ou d'équipements nécessaires à l'activité d'opérateur mobile.

Que propose un MVNE ?

Le système d'informations mobile est très complexe notament pour les éléments de facturation issues du roaming où les données mettent parfois plusieurs mois à remonter. Ils mettent à disposition de leurs clients un système d'informations optimisé qui permet aux nouveaux opérateurs de gagner un temps précieux.

Dans certains cas, ils mettent aussi des services d'infrastructure à disposition, comme la messagerie vocale, les serveurs SMS ...

Les clients opérateurs MVNO n'ont plus à leur charge que la dimension commerciale et marketing en délégant toute la gestion technique à un tiers de confiance.

Quels sont les différents MVNE ?

La liste est assez restreinte : des sociétés qualifiées « d’agrégateurs » se positionnent comme intermédiaires entre les opérateurs de réseau et les MVNO, à l’image de Transatel, Sisteer, Extelia ou plus récemment Alphalink. Ce dernier est un nouvel arrivant sur le marché de la mobilité, et d'après mes informations, ses services mobiles ne sont toujours pas encore en production que ce soit en direct (via Dimension Télécom) soit via d'éventuels partenaires.

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Philippe Scoffoni : Thinkup, un logiciel open source pour surveiller votre e-reputation

lundi 11 février 2013 à 07:37

thinkupAvec l’arrivée des réseaux sociaux et surtout des entreprises sur ce domaine du Web, la notion de e-réputation a commencé à faire son apparition. Il s’agit de suivre ce qui se dit sur une personne, une entreprise, un produit ou encore une marque. Voici un outil dédié à cette activité.

Principales fonctionnalités

ThinkUp est un logiciel web libre sous licence GPL V3. Il a pour principale fonction de capturer toute votre activité sur les réseaux sociaux comme Twitter, Facebook, Google+ et Foursquare.

Ce logiciel va donc récupérer et analyser toutes les informations relatives à vos comptes sur les réseaux sociaux et les analyser pour en présenter différents aspects comme :

Ces différentes informations se présentent sous la forme d’une « ligne de temps » ou « TimeLine » au fur et à mesure qu’elles sont calculées. Il est alors possible de consulter le détail de chaque information. Vous pouvez en voir un exemple sur cette page.

Ecran ThinkUp

Installation et configuration

Le logiciel nécessite un hébergement équipé du langage PHP et d’une base de données MySQL. L’installation est on ne peut plus simple, il suffit de copier les scripts dans un répertoire et de le rendre accessible sur le Web. Ensuite, à la première connexion, un écran de configuration permet d’indiquer les informations de connexion à la base de données.

La configuration des accès aux différentes API des réseaux sociaux doit ensuite être réalisée. Il n’y a pas de grande difficulté non plus, les instructions pour récupérer les différentes clés de connexions aux API de Twitter, Google+ ou encore Facebook sont bien expliquées.

Une fois ces opérations réalisées, il ne vous reste plus qu’à ajouter les comptes que vous souhaitez superviser. La collecte des données s’effectue alors manuellement, via un flux RSS ou encore un appel dans une tâche planifiée.

Est-ce que c’est utile ?

La réponse dépendra de qui vous êtes et de vos attentes. Il est évident que ce genre d’outils s’adresse en premier lieu à ceux qui sont soucieux de leur « image » sur le web et notamment sur les réseaux sociaux.

Identifier ce qui a plu à vos lecteurs, ceux qui vous ont récemment suivi ou encore les « influents » sont autant d’informations destinées à mieux gérer votre relation sociale sur les réseaux. En tant que particulier, l’utilité peut sembler faible.

Bien, pas bien

Pour l’instant le logiciel n’est qu’en anglais, ce qui ne le rendra pas sympathique aux yeux des francophones allergiques à la langue de Shakespeare.

J’ai testé personnellement la version bêta 2.0 dont la deuxième release candidate a été mise à disposition le 25 janvier dernier. Le projet lancé en 2009 a l’air relativement actif et semble porté essentiellement par sa créatrice : Gina Trapani. Hé oui, c’est une femme, un fait assez rare pour le noter. Attention donc à la pérennité du projet du fait de la faible communauté de développeurs. Cependant ce type d’outil n’est pas forcément critique.

La profondeur d’analyse semble fort logiquement limitée par l’API du service étudié. A ce jeu-là, Twitter semble avantagé sur Google+ par exemple.

Une documentation suffisamment claire (mais en anglais) est disponible ainsi qu’une liste de discussion pour échanger sur le projet.

Pour finir, la liste des réseaux sociaux devrait s’agrandir. Dans la roadmap, il est fait mention de LinkedIn, StatusNet, Flickr ou encore Youtube.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 11/02/2013. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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Planet Libre : Brèves du Planet Libre - Monday 11, February 2013

lundi 11 février 2013 à 00:00

Une éolienne pour les particuliers sous licence libre - Association GOALL

éolienne


antistress : "AEROSEED a conçu une éolienne avec un nouveau type de pales, pouvant fonctionner avec des vents irréguliers (en milieu urbain par exemple) et permettant de charger des batteries et de fournir du courant alternatif en 230V. Elle souhaite diffuser toutes ses connaissances sous licences libres pour permettre à tout le monde de construire sa propre éolienne et que la production d'énergie éolienne devienne un bien commun".


[EN] Linux Foundation Secure Boot System Released - James Bottomley

secure_boot linux


antistress : Ça y est, la Linux Foundation a publié son logiciel permettant de démarrer un système GNU/Linux sur un matériel avec Secure Boot activé.


Facebook Connect tombe malade, une partie du web devient inaccessible - PC INpact

web facebook mozilla persona


antistress : Ah les joies de la centralisation sur le Web, quelle belle illustration de ses dangers. L'occasion de rappeler que l'initiative Mozilla Persona est là pour éviter ces écueils et pour éviter de confier les clés du Web à une ou quelques entreprises https://www.mozilla.org/en-US/persona/


[EN] OpenStreetMap gets a new map editor - The H Open

openstreetmap javascript flash


antistress : OpenStreetMap se dote d'un nouvel éditeur de cartes en JavaScript (au lieu de Flash).


[EN] GNOME developers plan "Linux apps" - The H Open

GNOME


antistress : Bientôt un système d'applications GNOME indépendantes des distributions GNU/Linux. Un seul fichier binaire pourrait être distribué et pris en charge par GNOME lui-même quelle que soit la distribution sous-jacente...


Droit de lire de VLC : une consultation et un premier avis de la Hadopi - PC INpact

interopérabilité vlc drm


antistress : "La Hadopi vient de lancer une consultation ouverte pour plancher sur le dossier VLC. Ce dossier touche à la possibilité pour le fameux lecteur de lire les disques Blu-ray, ce format garni de DRM. Dans son appel, la Hadopi a d'ores et déjà donné son sentiment sur ce dossier."


Chrome et Firefox communiquent ensemble grâce à WebRTC - PC INpact

webRTC firefox chrome standard web vp8 opus


antistress : Démonstration d'une visioconférence directe entre un navigateur Firefox et un navigateur Chrome, avec le protocole WebRTC et les codecs VP8 et Opus, donc sans plugin. Ni serveur centralisé : la connexion se fait de pair à pair...


Systemd: tuons les mythes - LinuxFr.org

systemd linux


antistress : Lennart Poetter vient de publier un billet sur son blog pour démentir l'ensemble des mythes associés à systemd...


Le droit d’auteur nuit gravement - Politis

droit copyright


antistress : "une année de propriété intellectuelle en délire : petit best of des effets délétères de la toute-puissance aveugle des ayants droit, concocté par l’équipe de Copyright Madness. Ça commence très fort avec les redoutables robocop(yright)s. ContentID, celui de YouTube, a réussi à faire supprimer la vidéo de l’atterrissage de Curiosity sur Mars, la diffusion live de la Convention démocrate, Barack Obama chantonnant quelques mesures d’une chanson protégée, ou encore une vidéo d’un chant d’oiseau !"


PluXml passe en version 5.1.7 avec amélioration et optimisation au programme - Le site de Bankai

pluxml blog logiciel


antistress : "L'année 2013 débute plutôt bien pour les utilisateurs de PluXml, le CMS passe en 5.1.7 pour notre plus grand plaisir.
L’équipe de développement, après plusieurs semaines de travail vous offre une version optimisée, avec des améliorations en grands nombres.
Pas moins de 54 points ont été traités et validés par l’ensemble des testeurs et des contributeurs.
Il s’agit surtout d’une mise à jour de sécurité et d’amélioration au niveau de l’espace d’administration, avec une pincée de nouvelles classes et fonctions pour les développeurs".


«Le domaine public est aussi un moteur économique» - Libération

droit


antistress : "Conservateur à la Bibliothèque d’histoire internationale contemporaine, juriste et cofondateur de la plateforme SavoirsCom1 qui se mobilise pour la défense des «biens communs de l’existence», Lionel Maurel décrypte régulièrement sur son blog les attaques qui visent le domaine public".


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