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SckyzO : Super-wingpanel : retour aux origines

mercredi 12 février 2014 à 23:20

Vous avez sans doute remarqué que depuis la dernière mise à jour de Super-wingpanel, celui-ci se trouve maintenant aligné à droite. Plus moyen de le faire revenir à gauche comme il le devrait normalement. Les options pourtant disponibles depuis dconf-editor ne peuvent rien y faire, semblerait-il...

right_aligned_super_wingpanel

Depuis la dernière mise à jour de Super-Wingpanel cet effet indésirable est apparu sans prévenir. Ce week-end, une solution temporaire a été évoquée sur notre forum. Elle est fonctionnelle, mais nécessite de toucher à la configuration de votre eOS favori.

Cette manipulation n'est pas sans risque !

En effet, cette procédure va vous permettre de récupérer votre menu aligné à gauche; en contre-partie vous serez amené à installer la version daily du ppa de super-wingpanel, comme son nom le laisse sous entendre, une version dite daily est une version de test qui peut comporter de nombreux bugs (et donc rendre votre système potentiellement instable).

Passer par le ppa daily

Voici comment faire, depuis votre terminal, saisissez les commandes suivantes :

sudo apt-get purge super-wingpanel
sudo apt-add-repository -r ppa:heathbar/super-wingpanel
sudo apt-get clean
sudo apt-add-repository ppa:heathbar/super-wingpanel-daily
sudo apt-get update
sudo apt-get install super-wingpanel

Une fois ces commandes passées, il est important de se déconnecter/reconnecter de sa session !

left_aligned_super-wingpanel

Si le ppa elementary-update est présent

Certaines personnes m'ont remonté avoir des soucis avec cette procédure, après recherche, il s'avère que cesdites personnes ont installé un ppa supplémentaire : elementary-update qui lui aussi contient une version super-wingpanel qui comporte ce bug.

Pour ces personnes-là, voici comment faire, les mêmes avertissement s'appliquent aussi à cette partie (voir même plus !). Dans cette partie nous forcerons l'installation de la bonne version du package et nous empêcherons celui-ci de subir les futures updates. Je vous invite à bien peser le pour et le contre !

Tout d'abord il faut vérifier la version du package disponible depuis votre machine

sudo apt-cache policy super-wingpanel

Il y a de forte chance que s'affiche un message identique :

super-wingpanel:
  Installé : 0.2.3-0~182~ubuntu12.04.1
  Candidat : 0.2.3-0~182~ubuntu12.04.1
 Table de version :
 *** 0.2.3-0~182~ubuntu12.04.1 0
        500 http://ppa.launchpad.net/versable/elementary-update/ubuntu/ precise/main amd64 Packages
        100 /var/lib/dpkg/status
     0.2.3-0~181~ubuntu12.04.1 0
        500 http://ppa.launchpad.net/heathbar/super-wingpanel-daily/ubuntu/ precise/main amd64 Packages

  1. On voit qu'à la ligne 2 la version installée est la version 0.2.3-0~182~ubuntu12.04.1
  2. C'est en effet validé par la ligne 3 qui nous indique que la version candidate est bien la même version : 0.2.3-0~182~ubuntu12.04.1
  3. En ligne 5, on voit que le fournisseur de la version 0.2.3-0~182~ubuntu12.04.1 est bien le ppa d'elementary update indiqué en ligne 6. Dommage pour nous, c'est la version 0.2.3-0~181~ubuntu12.04.1 qui nous intéresse soit le ppa daily de super wing-panel.

 

Pour cela, il faut passer la commande suivante :

sudo apt-get purge super-wingpanel
sudo apt-get install super-wingpanel=0.2.3-0~181~ubuntu12.04.1

On se déconnecte/reconnecte à nouveau, et là votre Globalmenu/Appmenu est conforme (ou presque) à ce que vous aviez. Seulement il reste un problème de taille : vos prochaines mises à jour vont réinstaller le mauvais package, comme sur cette image :

Lors de la prochaine mise à jour, votre package sera remplacé

 

Pour empêcher cela, il faut bloquer la mise à jour de ce package, pour cela, toujours depuis votre terminal :

sudo echo "super-wingpanel hold" | sudo dpkg --set-selections

 

On bloque les futures mises à jour du package, une fois cette commande passée, pas de mise à jour qui va venir écraser votre package. Encore une fois cette opération est très préjudiciable, votre package super-wingpanel ne recevra plus de mise à jour, à moins de passer la commande suivante :

sudo echo "super-wingpanel install" | sudo dpkg --set-selections

 

N'hésitez pas à nous tenir informé sur le forum !

Pour aller plus loin :

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Framablog : L'April en campagne - Entretien avec Lionel Allorge et Frédéric Couchet

mercredi 12 février 2014 à 10:23

L’April repart en campagne « afin d’augmenter sa capacité d’action, de donner la priorité au logiciel libre et de contribuer à construire une société plus libre, plus égalitaire et plus fraternelle ».

Nous en avons profité pour faire le point en interrogeant ci-dessous son président, Lionel Allorge, et son délégué général, Frédéric Couchet.

Avec tout notre soutien…


Campagne April


Entretien avec Lionel Allorge et Frédéric Couchet

Bonjour Lionel et Frédéric, une rapide présentation personnelle et de l’April ?

Bonjour, je m’appelle Lionel Allorge et je suis membre de l’association April depuis 14 ans et président depuis 2 ans. Bonjour, je m’appelle Frédéric Couchet, l’un des fondateurs de l’April en 1996, et actuellement son délégué général.

L’April est l’association nationale de promotion et défense du logiciel libre. Depuis 1996, côté pile nous menons des activités visant à promouvoir le logiciel libre auprès du grand public, des professionnels, des associations et des pouvoirs publics. Côté face, nous luttons contre toute atteinte au logiciel libre et plus globalement aux libertés fondamentales à l’ère du numérique.

Certains disent que vous êtes un lobby pro-logiciel libre. Vous reconnaissez-vous dans cette qualification ?

Lobby, contre-lobby, on a souvent entendu ces termes. Mais nous rejetons le terme de lobby. Pour nous un lobby est un organisme qui défend des intérêts particuliers (entreprises…). Mais au fond, peu importe les termes, l’important est ce que nous faisons, pourquoi nous le faisons et comment nous le faisons.

Bien sûr, nous agissons pour diffuser nos idées auprès de tous les publics, dont notamment les responsables politiques (mais pas uniquement). Nous défendons une vision particulière de l’intérêt général et non l’intérêt particulier de quelques-uns. Et nous travaillons dans la transparence, nos positions sont connues, nos documents publiés. Les personnes que nous côtoyons savent que nous militons pour nos idées et que nous ne sommes pas des « professionnels de la profession » comme disait l’autre, ce qui n’empêche pas que nous travaillons de façon professionnelle et rigoureuse. Nous essayons de protéger la liberté informatique de tous les citoyens.

Pour plus d’informations sur nos actions vous pouvez consulter notre rapport d’activités 2013.

Votre dernière grande campagne d’adhésion date de plus de 5 ans, que s’est-il passé depuis pour l’April et pour le logiciel libre : succès, résistances, fronts politiques et juridiques, etc. ?

Le logiciel libre est aujourd’hui très largement utilisé et se répand partout. Et rappelons que de très nombreux logiciels libres utilisés aujourd’hui (grands publics ou autre) sont relativement récents (moins de 10 ans pour certains).

Côté politique publique, on note une inflexion positive en faveur du logiciel libre. Ainsi en France, en 2012 il y a eu la circulaire Ayrault sur le bon usage du logiciel libre dans les administrations.

Et, en 2013, le parlement français a adopté pour la première fois une disposition législative donnant la priorité au logiciel libre.

De son côté, l’Italie vient de mettre en place la priorité pour le logiciel libre dans l’administration.

Bien sûr, des résistances persistent à ce changement et il reste du travail pour faire connaître et protéger le modèle du libre.

Des menaces et des blocages existent toujours : brevets logiciels (notamment en Europe), la vente forcée ordinateurs/logiciels; les DRM (voir notamment la tentative d’introduire les DRM dans HTML5) ; l’informatique déloyale, les contrats comme l’Openbar Microsoft/Défense

Au niveau international, le scandale Prism, qui a révélé l’ampleur des écoutes généralisées commises par les USA et de certains de ses alliés sur les communications de tous les citoyens, a rappelé l’importance de contrôler son système informatique. Les logiciels libres, parce qu’ils peuvent être vérifiés et améliorés par tous, sont une brique de base pour construire une informatique au service des utilisateurs et non pas un outil pour ceux qui souhaitent les asservir.

Mais il est possible d’agir aussi sur les décideurs politiques par la mobilisation citoyenne, qui donne des résultats, comme par exemple sur ACTA.

Il reste encore beaucoup de travail pour réellement libérer la voie :)

Pourquoi avoir attendu si longtemps et quels sont les objectifs de cette campagne ?

Notre dernière campagne d’adhésion date de 2008, elle nous avait permis de gagner en crédibilité auprès de nos interlocuteurs et de financer nos actions (outils de sensibilisation, actions menées par l’équipe de permanents…).

Malheureusement, phénomène commun à toute structure associative, la base de nos adhérents s’est érodée au fil du temps. Les cotisations représentant l’essentiel de nos ressources financières on parlait en interne depuis longtemps du besoin de relancer une campagne d’adhésion. Mais pris par les dossiers et les actions on a repoussé, repoussé :) On a récemment trouvé un peu de temps pour formaliser une campagne.

Cette campagne a pour objectif notamment d’augmenter nos capacités d’action, car il y a beaucoup à faire pour donner la priorité au logiciel libre, et remettre le logiciel libre dans les préoccupations principales des gens.

Adhérer à une association, ça n’est pas seulement rester passif en ayant la carte. Un certain nombre de projet et d’actions bénévoles ont été mis en place. Pouvez-vous nous en dire plus et êtes vous satisfaits de l’implication des membres ?

De nombreuses personnes adhérent seulement pour nous soutenir et ne participent pas directement aux actions de l’association. Ces personnes nous permettent d’être plus représentatif (plus nous sommes nombreux, plus nous sommes écoutés) et de financer nos actions. De plus ces personnes sont souvent des militants qui font de la sensibilisation au logiciel libre dans leur entourage. Pour ceux qui souhaitent participer, nous leur proposons de rejoindre des listes de discussions et des groupes de travail qui produisent des documents et des analyses, des traductions, des transcriptions, tiennent des stands ou donnent des conférences. Les activités possibles sont nombreuses (pour en savoir plus voir notre rapport d’activités). Certains bénévoles indiquent le nombre d’heures qu’ils passent sur leurs actions, pour 2013 cela représente plus de 4 200 heures mais c’est très loin de refléter la réalité de la contribution bénévole à l’April.

Que répondez-vous à ceux qui disent que le logiciel libre a déjà gagné et que ça n’est plus la peine de se battre pour lui comme par le passé ?

Je pense au contraire que les développements récents de l’informatique nomade, tablettes, ordiphones, liseuses, avec leur cortège de pratiques néfastes : Brevets logiciels, DRM, informatique déloyale et vente forcée ont fait reculer nettement les logiciels libres. Pouvez-vous me monter un ordiphone (smartphone) actuel sur lequel je puisse installer une distribution entièrement libre sans perdre des fonctionnalités importantes de mon appareil ? Personnellement je n’en connais pas. Il me semble donc plus que jamais nécessaire de défendre le logiciel libre contre le penchant naturel de l’industrie et de l’état de souhaiter contrôler l’informatique des citoyens, alors que pour nombre d’entre-nous, nous confions à ces machines une part de plus en plus grande de notre vie !

Il y a 10 ans, le côté obscur de la force était symbolisé par Microsoft. Diriez-vous qu’aujourd’hui c’est « GAFA » (Google-Apple-Amazon-Facebook) qui a pris le relais ?

Microsoft reste toujours une menace, mais n’est effectivement plus la seule. J’ai vu que la campagne 2013 Framasoft prônait « moins de Google et plus de Libre », d’autres entreprises comme Apple, Amazon ou Facebook, menacent le logiciel libre. Ces entreprises privent aujourd’hui leurs utilisateurs de leurs libertés sans qu’ils s’en rendent pleinement compte, abusent de leur confiance, récupèrent leurs données privées, accèdent à leur informatique sans les prévenir,

C’est ce genre de menace-là qui nous encourage à aller au contact des citoyens, non pas seulement pour promouvoir les logiciels libres mais surtout pour les informer de ce qu’ils subissent et de ce qu’il existe pour en échapper et donc se libérer.

Les principes de liberté de l’utilisateur et de contrôle de son informatique sont donc plus pertinents que jamais. Le logiciel libre n’est certainement pas la solution ultime et unique à ces problématiques, mais il constitue une brique essentielle et nécessaire dans le combat pour les libertés.

Et que va-t-il se passer selon vous dans les 5 années à venir pour l’April et le logiciel libre ?

Madame Irma n’est pas encore membre de l’April :) De plus en plus de personnes, organisations sont convaincues que les modèles basés sur la coopération, le partage de l’information valent mieux socialement, politiquement et économiquement que ceux basés sur le contrôle d’usage et la rente. Il faut continuer à agir pour accélérer ce mouvement et faire apparaître un monde numérique où il fait bon vivre. Le temps que cela prendra dépend principalement de notre capacité de mobilisation et d’action.

Concrètement, on fait comment pour adhérer et/ou vous soutenir ?

Pour adhérer, il suffit de se rendre sur cette page de notre site et de remplir le formulaire en ligne. Pour le paiement de la cotisation, cela peut se faire en ligne par carte bancaire ou par virement, ou bien par l’envoi d’un chèque à notre adresse. Il est également possible de nous payer en espèces lors des principaux événements du libre où nous tenons un stand comme les JDLL en avril, Solutions Libres en mai, ou RMLL en juillet etc.

Il est possible également de relayer notre campagne d’adhésion auprès de ses amis, collègues… Faire connaître le logiciel libre est une autre façon de nous aider, sur le site EnVenteLibre certains de nos outils de sensibilisation sont disponibles.

Pour les personnes qui souhaiteraient être active la plupart de nos groupes de travail sont ouverts, il suffit de s’inscrire sur les listes de discussion de groupe.

Enfin, dans les semaines qui viennent il y a nos campagnes Candidats.fr pour les élections municipales de mars en France et du FreeSoftwarePact.eu pour les élections européennes de mai.

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La vache libre : Argon – Un gestionnaire de paquets très intéressant pour Archlinux, Manjaro et dérivés

mercredi 12 février 2014 à 07:30

De retour sur une Manjaro (Gnome 3.10) toute fraîche et le fignolage aux petits oignons presque achevé, j’ai à nouveau la chance de pouvoir fouiner et tester des petits softs bien sympathiques, relatifs à cette distribution et plus globalement à Archlinux. Argon est une de ces applications, qui a pour but de fournir aux utilisateurs un gestionnaire de paquets basé sur Pacaur et pourvu d’une interface graphique GTK+3. Vous pourrez ainsi lister, rechercher, installer ou supprimer rapidement des paquets et effectuer la mise à jour de votre système de la manière la plus simple qu’il soit. Vous pourrez également profiter d’un système de notification, qu’il vous sera possible de personnaliser à votre goût.

Comme vous pouvez le voir sur cette première capture, l’interface d’Argon est d’une sobriété qui ne laisse pas de marbre, si on aime les choses simples. Les deux première lignes sont dédiées à l’installation et à la suppression de paquets, tandis que les lignes du bas vont vous permettre de configurer les paramètres des notifications, d’afficher la liste des paquets présents et de mettre à jour votre système, à l’aide des boutons dédiés.

Un des points que j’ai particulièrement aimé dans Argon, c’est l’idée qu’a eu le développeur de mettre le champ de recherche à côté du bouton permettant d’installer ou de supprimer les paquets. Ça se révèle terriblement efficace à l’utilisation.

Sur celle-ci vous pouvez voir à quoi ressemble la fenêtre qui va vous permettre de paramétrer les notifications. Je pense que même si vous ne parlez pas anglais c’est assez clair et que ça se passe de commentaires.

Sur cette capture vous pouvez voir que l’utilisation d’Argon est très simple. Il suffit d’entrer le nom du logiciel que l’on recherche dans le champ dédié (ici Pamac), de cliquer ensuite sur le bouton « Install » et s’il est présent dans les dépôts, Argon s’occupe du reste. Vous n’aurez plus que votre mot de passe à entrer pour valider l’installation.

Le procédé est strictement le même pour la suppression des paquets, si ce n’est bien entendu que vous vous servirez du champs situé en dessous et du bouton « Remove ».

Vous pouvez voir ici que grâce au bouton « Update System », la mise à jour de votre système n’est pas plus compliquée que d’installer ou supprimer un logiciel.

Alors bien entendu ce n’est pas le premier logiciel de ce type que je présente ici, mais celui-là a vraiment quelque chose de particulièrement attirant comparé à des alternatives telles que  Pamac ou Octopi.

Il dispose d’une interface graphique simple contenant juste ce qu’il faut, il est très facile à utiliser et il est terriblement efficace. Si je devais être chonchon et râler un brin, je dirais juste que c’est un peu embêtant de devoir cliquer sur le contrôle de la fenêtre pour clore le terminal et revenir sur Argon après une action. Mais bon, c’est un détail.

Alors si vous avez envie d’en savoir plus et pourquoi pas, d’essayer Argon, il suffit de visiter le site du projet et de passer par AUR.

Amusez-vous bien.

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Louvain-li-Nux : Foire du Libre: première

mardi 11 février 2014 à 19:15

Vous l’attendez tous, la quatrième édition de la Foire du Libre du Louvain-li-Nux s’annonce. Celle-ci aura lieu le mardi 1er avril de 14h à 22h.

Nous sommes à la recherche de personnes intéressées par transmettre leur amour du libre au travers d’une conférence ou d’un stand.

Plus d’information sur le projet ici

Si vous avez un projet libre qui vous tiens à cœur, n’hésitez pas à nous contacter.

Gasp pour le Louvain-li-Nux

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La vache libre : ExtUndelete – Un outil de récupération pour les systèmes de fichiers EXT3 et 4

mardi 11 février 2014 à 14:00

Tout le monde le sait, en informatique nous ne sommes jamais à l’abri d’un problème et nous risquons à chaque instant le risque de perdre des données importantes. C’est pour cela que nous effectuons souvent des sauvegardes, du moins en théorie. Bien souvent dans la pratique, nous ne nous en inquiétons que quand il est trop tard. Si c’est le cas et que tout semble perdu, ExtUndelete est un petit outil que vous devriez garder sous le pis, pour peu que vos données se trouvent un système de fichiers Ext3 ou 4. Sinon cela ne fonctionnera pas et vous devrez vous tournez vers d’autres outils comme Autopsy par exemple. ExtUndelete est un outil qui va pouvoir vous aider à tenter une récupération de vos données (et de leur arborescence) via le terminal, avec l’avantage de n’avoir pas trop de commandes à entrer. Vous allez voir, c’est très simple.

Pour commencer il va falloir l’installer ce qui peut se faire très facilement sur Debian Ubuntu et dérivés, à l’aide de la commande suivante :

sudo apt-get install extundelete

Il est disponible également sur Arch ou Manjaro dans les repos community et je suppose qu’il est présent dans la plupart des dépôts des autres distributions GNU/Linux. Je vous laisse fouiner comme des grands.

Une fois que vous l’avez installé il va falloir identifier la partition où se trouvent les données perdues, à l’aide de la commande Fdisk.

Entrez ceci dans votre terminal :

sudo fdisk -l

Comme vous pouvez le voir sur l’image d’illustration, vous devriez avoir un retour vous indiquant les partitions sous cette forme :

NB : S’il s’agit d’un support USB sda sera sans doute remplacé par sdb.

Une fois que vous avez identifié la partition ou le support à restaurer, rien de plus facile. Il suffit d’entrer la commande de base suivie du nom de la partition et de son numéro.

Exemple :

extundelete --restore-all /dev/sda1

Si vous le souhaitez vous pouvez aussi effectuer la sauvegarde vers un emplacement spécifique, comme dans l’exemple qui suit où sda1 sera restauré dans le dossier Documents de votre /home.

sudo extundelete /dev/sda1 --restore-directory /home/$USER/Documents

Vous pourrez également ne restaurer qu’un dossier spécifique en place et lieu d’une partition complète, grâce à l’option --restore-directory.

Exemple :

sudo extundelete /dev/sda1 --restore-directory /home/$USER/Documents/dossier-Meuhmeuh

Il y a bien entendu d’autres options qui vont vous permettre d’affiner votre récup, mais je pense qu’il n’est pas nécessaire de vous les présenter. Cela ne sera pas plus compliqué que ce que nous avons vu plus haut et je suis certain que vous vous en tirerez comme des pros.

Si vous le souhaitez vous pouvez néanmoins faire un tour sur le site officiel du projet, pour en savoir un peu plus sur ce petit outil bien sympathique mais qui je l’espère, n’aura pas à sortir de votre trousse.

Amusez-vous bien.

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