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Romaine Lubrique : Chronique « Domaine public » #7 du 56Kast #22

vendredi 23 mai 2014 à 12:40

7ème chronique « Domaine public » dans le « Quartier libre » de l'émission 56Kast des Écrans de Libération dans les studios de Nolife. Enregistrée le 13 mai 2014 et animée par Camille Gévaudan et Erwan Cario.

Les liens pour aller plus loin

L'actu du mois : Le domaine public payant

L'œuvre du mois : Gallica et les Gallicanautes

Avec l'aimable autorisation de Nolife et Libération. Pour voir l'émission dans son intégralité c'est ici.

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Framablog : Intervention d'Alexis Kauffmann (Framasoft) au TEDx de Genève

vendredi 23 mai 2014 à 11:01

Le 7 avril dernier, je participais au TEDX de Genève qui avait pour (fort joli) thème « Freedom (@ digital age) ».

Mon intervention s’intitulait « La route est longue mais la voie est libre » et, comme le veut le format TED, il s’agissait d’évoquer un parcours, une expérience, une vision inspirante, en s’exprimant à la première personne (l’exercice n’est pas évident et j’avais un sacré trac !).



Étaient entre autres également invités, Richard Stallman (dont on attend la vidéo, format TED oblige avec des slides pour la première fois de sa vie en conférence, cf un échantillon probant ci-dessous) et Tristan Nitot. J’ai par exemple particulièrement apprécié le passage de Gwenn Seemel au sujet de l’imitation dans le processus créatif (que les tenants d’un copyright dur devraient méditer).

J’en profite pour remercier Théo Bondolfi et toute son équipe pour la chaleur de l’accueil et la parfaite organisation.


Stallman - Slide - TEDxGeneva


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Olivier Delort : J’ai essayé le local streaming de Steam

jeudi 22 mai 2014 à 23:54

La nouvelle mise à jour de la plateforme de jeux Steam apporte une nouvelle fonctionnalité, le streaming local.

Le streaming en local permet depuis un ordinateur sous windows de pouvoir jouer à n’importe quel jeux de la bibliothèque, sur n’importe quel ordinateur d’un même réseau local, quel que soit le système d’exploitation du client.

La première chose qui m’est venu en tête à l’annonce de cette fonction “chouette fini wine pour jouer à mes jeux windows”.

Je n’ai pas put m’empêcher de découvrir le jeu en streaming.

Avant toute chose l’ordinateur qui héberge les jeux, que je nommerai le serveur, doit impérativement être sous windows. En en effet aujourd’hui (le 22 Mai 2014) seul les ordinateurs sous windows, à partir de la version vista, peuvent faire office de serveur de streaming. Ce qui pour moi est logique, car du coup tout le catalogue de Steam peut bénéficier du streaming local. Est-ce que Valve l’étendra au système Mac et Linux je n’ai pas réussi à avoir l’info.

Les bases de l’essai

Voici les configurations que j’ai utilisé pour l’essai :

Côté serveur : Ordinateur acheté en Janvier 2012

serveur-windows

Côté client : Pc portable acheté en Septembre 2013

Configuration chez dell ->

Activation du Streaming Local

La mise en place que streaming local est d’un simplicité extrême.

  1. Démarrer Steam sur le serveur, puis dans Steam -> Paramètres -> Streaming local – cocher la case “Activer le Streaming”
  2. Démarrer Steam sur le client, Steam -> Paramètres -> Streaming local – cocher la case “Activer le Streaming”

Voilà c’est fait !

Configuration

Pour ce premier essai j’ai décidé de laisser les réglages par défauts, mais il est possible d’affiner les réglages graphiques en fonction de la qualité de son réseau, de la taille de l’écran du serveur, comme indiquer sur les figures suivantes.

streaming

reseau-steamgraphisme-steam

Let’s play

Pour rendre le test plus révélateur j’ai choisi deux jeux gourmands en ressources et natifs windows : Skyrim et Dishonored, qui ne sont pas trop dépassés.

Je démarre Steam sur mon client :

steam-client

Et là magie, je me retrouve sur mon petit Dell 13 pouce à jouer à Skyrim. Et je dois reconnaître, dans l’ensemble c’est très fluide le son est parfait. Malgré les faiblesses matérielles du dell je prends du plaisir à jouer. Mais tout n’est pas parfait, une fois le jeu lancé sur le serveur celui-ci est dédié au jeu, impossible de faire autre chose. Je me suis donc retrouvé avec deux ordinateurs avec les jeux.

A part ce petit problème, je suis dans l’ensemble très agréablement surpris pas la qualité du streaming, même via une connexion Wi-Fi le système ne flanche pas durant les deux heures que j’ai joué. A voir donc à long terme comment va évoluer cette fonctionnalité.

Conclusion

Cette solution peut être utilisée pour faire fonctionner des jeux natifs windows sous Linux sans se prendre la tête en configurant Wine. Cela incitera peut-être certains à utiliser Steam sous Linux.

Mais je reste quand même très perplexe et prudent avec le streaming local. Oui cela permet de jouer au catalogue complet de Steam sur n’importe quelle plateforme, mais cette solution à mon avis ne poussera pas les grands studios de jeux vidéo à développer pour Linux. Il est vrai que le monde du jeu vidéo ne se résume pas qu’à Steam mais Valve aurai pu aider à faire penché la balance en tant qu’acteur majeur de cette industrie. Je trouve juste dommage que Valve n’est pas plus milité ou réfléchit sur un portage en natif de son catalogue. Peut-être pas pour les anciens jeux qui ne seront sûrement pas re-developpés, mais pour les futurs. Wine a encore de beaux jours devant lui.

En bonus une petite vidéo pour montrer la bête en action. Désolé pour la qualité c’est ma première vidéo en ligne.

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Quack1 : Pelican : Ajouter automatiquement des attributs HTML 'id' aux titres

jeudi 22 mai 2014 à 19:43

Par défaut, avec le moteur de blog Pelican, dans le code HTML, les titres (

,

,

, etc) sont générés basiquement sans attribut id.

Par exemple, si dans ma source Markdown j'ai :

Du texte

# Un titre

Re du texte

le code HTML suivant sera généré :

Du texte

Un titre

Re du texte

L'inconvénient, c'est que sans attribut id dans les titres, on ne peut pas faire de lien direct à une partie. Par exemple, le lien /article.html#un-titre ne sera pas valide.

Il est possible avec Pelican et Markdown d'automatiser cela, en activant dans Pelican une extension Markdown nommée headerid. Elle est intégrée par défaut dans Markdown (en tout cas, elle l'est sur mon Ubuntu) donc elle ne nécessite aucune installation supplémentaire.

Pour l'activer, on ajoute simplement l'extension dans son pelicanconf.py :

MD_EXTENSIONS = ['headerid']

Et voilà. À chaque génération du blog, les titres disposeront d'un attribut id qui sera généré à partir du texte du titre. Si deux titres sont identiques, ils seront suffixés d'un numéro.

Du texte

id="un-titre">Un titre

Re du texte

Je peux donc désormais faire des liens sur une partie bien précise d'un article.

 

Pour plus d'infos :

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mozillaZine-fr : DRM dans Firefox : quelle affaire ?

jeudi 22 mai 2014 à 19:33

Flash – Firefox's adoption of closed-source DRM breaks my heart – The GuardianCe n’est pas parce que nous n’avons pas parlé de la polémique qui a suivi l’annonce par Mozilla de la prise en charge dans Firefox de la spécification EME du W3C que nous n’avons pas été consternés par cette nouvelle, comme de nombreux libristes et comme les opposants aux DRM qui souvent sont les mêmes.

Comme vous, nous avons lu des réactions outrées et outrancières sur la blogosphère (avec les mots « défaite », « désinstaller », etc.). Mais où sont les billets appelant au boycott de Google (qui contrôle Chromium), de Microsoft, des fournisseurs de vidéo et des studios hollywoodiens lorsqu’ils ont imposé et implémenté ces mêmes DRM dont nous parlons aujourd’hui. Il est plus facile d’appeler au boycott d’un produit dont on peut éviter l’utilisation que d’appeler au boycott d’un Google – de ses produits et services – ou au boycott des blockbusters hollywoodiens et des séries américaines très populaires comme Games of Thrones.

Oui, bien sûr, c’est une sacrée couleuvre à avaler sur le plan moral. Nous commencions à croire à un Web libre, débarrassé des plugins Flash et Silverlight, grâce à HTML5, et grâce au discours évangélisateur de Mozilla sur les standards. Nous avions cru chasser Adobe et son code privateur et fermé par la porte, mais voici qu’il revient par la fenêtre.

Or, HTML5 est standardisé par le W3C. On ne s’attendait donc pas à ce que ce soit ce même W3C qui propose une spécification des DRM sur le Web, taillée sur mesure pour le géant de la vidéo Netflix, entre autres (regardez donc les rédacteurs de la spécification encore au stade du brouillon). Et si le problème n’était pas au niveau de Mozilla, mais principalement au niveau du W3C ? Et si on se trompait de cible ? À force de répandre l’idée que Firefox est « mort » d’avance, ne va-t-on pas finir par le tuer ? Alors même que ces DRM seront optionnels, comme Flash ! Firefox supporte cette verrue qu’est Flash depuis toujours, et personne n’a conspué Mozilla pour cela.

Il faut donc revenir à la raison : cette affaire fait mal au cœur, mais elle passera… comme une animation Flash. Et plus tard, même si Firefox nous semble moins pur qu’au premier jour, il sera encore le seul navigateur significatif dont tout le code source est disponible et maintenu de manière totalement transparente. Ça devrait nous étonner tous les jours. Ne l’oublions pas trop vite.

Même les détracteurs de la décision reconnaissent que la façon dont Mozilla envisage d’implémenter la spécification sur les DRM est « moins pire », et de loin, que l’implémentation correspondante déjà à l’œuvre chez ses concurrents commerciaux. Cependant, cette dernière remarque ne suffira pas à nous faire abandonner le combat contre les DRM, même au sein de Mozilla, et de veiller à ce que le secret inhérent à ces dispositifs techniques ne contamine Mozilla. Nous dénonçons déjà le secret ayant entouré l’élaboration de la décision. Il est indispensable que sur des sujets qui apparaissent si contraires aux principes qui guident Mozilla chacun puisse connaître les faits sur lesquels s’est basé la direction du projet pour prendre sa décision et que les opposants puissent donner et défendre leur avis. Il faudra se battre aussi pour circonscrire les DRM à la vidéo et empêcher ce que prédisent certains : voir le Web se privatiser par pans successifs par l’adoption de DRM par tous les producteurs et diffuseurs de contenus, jusqu’à par exemple les textes DRMisés en ebooks accessibles uniquement dans certains silos privés.

Pour revenir sur le sujet :

Et vous ? Quelle est votre opinion sur cette décision ? N’hésitez pas à mettre des liens vers vos billets même s’ils sont virulents.

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