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Journal du hacker : Liens intéressants Journal du hacker semaine #46

lundi 20 novembre 2017 à 00:01

Pour la 46ème semaine de 2017, voici 10 liens intéressants que vous avez peut-être ratés, relayés par le Journal du hacker, votre source d’informations pour le Logiciel Libre francophone !

Pour ne plus rater aucun article de la communauté francophone, voici :

De plus le site web du Journal du hacker est « adaptatif (responsive) ». N’hésitez pas à le consulter depuis votre smartphone ou votre tablette !

Le Journal du hacker fonctionne de manière collaborative, grâce à la participation de ses membres. Rejoignez-nous pour proposer vos contenus à partager avec la communauté du Logiciel Libre francophone et faire connaître vos projets !

Et vous ? Qu’avez-vous pensé de ces articles ? N’hésitez pas à réagir directement dans les commentaires de l’article sur le Journal du hacker ou bien dans les commentaires de ce billet :)

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Angristan : Auto-héberger les polices Google Fonts sur WordPress

dimanche 19 novembre 2017 à 15:30

Auto-héberger les polices Google Fonts sur WordPress

Je m'étais promis de le faire avec mon changement de thème cet été, et c'est désormais le cas : les polices de ce site ne sont plus servies par Google Fonts.

Pourquoi ne pas utiliser Google Fonts ?

C'est simple : d'une part le gain en performance n'est pas intéressant : je n'ai pas un serveur en mousse, il est tout à fait capable de servir des fichiers de quelques KB, et avec HTTP/2 et le multiplexage des requêtes HTTP, ça n'a aucun impact sur les performances de servir ça depuis le même domaine. Mais c'est surtout l'aspect vie privée, qu'il est difficile de ne pas évoquer dès que l'on touche à un service Google, puisque chaque visiteur va devoir télécharger quelques fichiers depuis les serveurs de Google. Et donc on a presque un service similaire  : avec votre adresse IP et votre user-agent, Google va pouvoir vous suivre sur tous les sites qui utilisent Google Fonts et donc exploiter ces données à des fins commerciales par exemple. Bref ça pue, ça apporte pas grand-chose, alors ça dégage. Je vous invite donc à éviter ce genre de CDN, et à lire cet article de Pepper & Carrot : "My fight against CDN libraries" . Lorsque j'avais hébergé mes polices en local il y a environ 2 ans pour mon précédent thème, j'avais tout téléchargé et modifié le CSS à la main... Une plaie, d'où le fait que j'ai procrastiné à faire ce changement depuis août :D

google-webfonts-helper

Grâce à Mastodon, j'ai redécouvert un service : google-webfonts-helper. Hyper pratique, il facilite grandement la vie lorsque l'on souhaite migrer de Google Fonts vers un hébergement local, mais en ayant exactement les mêmes fonctionnalités et sans se prendre la tête. Il se présente sous la forme d'un site web, où on retrouve les polices présentes sur Google Fonts. Ensuite, on peut télécharger et installer la police en 4 étapes : Le CSS est adapté aux fichiers présents dans l'archive, si bien que vous n'aurez probablement rien à changer. Si besoin on peut quand même changer le chemin des polices dans le CSS dynamiquement directement sur le site afin de gagner du temps. Auto-héberger les polices Google Fonts sur WordPress Auto-héberger les polices Google Fonts sur WordPress

Utilisation avec WordPress

Pour info vous pouvez utiliser google-webfonts-helper avec n'importe quel site web, mais je vais expliquer ici la démarche à suivre dans le cas d'un site WordPress.

Quelles polices sont utilisées par le thème ?

Un petit tour dans les sources d'une page utilisant Google Fonts et c'est joué. Dans mon cas, le CSS Google Fonts était celui-ci :
https://fonts.googleapis.com/css?family=Lato:400,300italic,700|Source+Sans+Pro:400,400italic
J'ai donc ici 2 polices avec leurs styles. Le CSS est généré dynamiquement via les paramètres passés dans l'URL.

Récupération des polices sur google-webfonts-helper

Ensuite, allez sur google-webfonts-helper, et récupérez le CSS et les polices pour chacune des polices. Les styles correspondent aux paramètres de l'URL, sachant que 400 c'est regular. Aussi, si vous avez des doutes, vous pouvez tout sélectionner, au final les polices vraiment utilisées sont définies dans du code CSS différent, et un font-face non utilisé ne sera pas téléchargé par le client.

Création d'un thème enfant

Pour la suite, vous allez avoir besoin d'un thème enfant. Je ne vous fais pas un tuto, il en existe des pelletées sur Internet.

Ajout des polices sur le serveur

Créer un dossier dans votre dossier de thème enfant, et mettez dedans tous les fichiers de police ainsi que le fichier CSS contenant toutes les @font-face pour toutes vos polices

Désactivation des polices Google Fonts du thème parent

Avant d'ajouter nos polices locales, il va falloir désactiver l'ajout des polices Google Fonts dans le thème parent. Pour cela, recherchez la fonction PHP correspondante dans le fichier functions.php de votre thème parent. Chez moi, elle ressemble à ça :
/**
 * Load google fonts.
 */
function nisarg_google_fonts() {
 $query_args = array(
 'family' => 'Lato:400,300italic,700|Source+Sans+Pro:400,400italic',
 );
 wp_register_style( 'nisarggooglefonts', add_query_arg( $query_args, '//fonts.googleapis.com/css' ), array(), null );
 wp_enqueue_style( 'nisarggooglefonts' );
}
add_action( 'wp_enqueue_scripts', 'nisarg_google_fonts' );
Ce qui m'intéresse ici c'est cette ligne :
wp_enqueue_style( 'nisarggooglefonts' );
C'est le nom de notre CSS dans le système de style WordPress. Ensuite, dans votre functions.php de votre thème enfant, ajouter une fonction comme celle-ci, en mettant bien le nom du style pour wp_deregister_style().
// Remove Google Fonts
function remove_google_fonts() {
 wp_deregister_style( 'nisarggooglefonts' );
}
add_action('wp_print_styles', 'remove_google_fonts' );
Ensuite on ajoute notre style à nous, content les font-face de Google Fonts, mais pointant sur nos fichiers locals dans le dossier fonts du dossier de notre thème enfant :
wp_register_style( 'angristan-fonts', get_stylesheet_directory_uri().'/fonts/fonts.css' );
wp_enqueue_style( 'angristan-fonts' );
Et voilà ! Ca peut paraître un peu complexe à première vue, mais en fait c'est très logique et très simple, surtout si vous êtes habitué à WordPress. Nous voilà avec un site un peu plus propre :) [caption id="attachment_5294" align="aligncenter" width="640"] Aucune requête externe sur la page d'accueil :)[/caption]

L'article Auto-héberger les polices Google Fonts sur WordPress a été publié sur Angristan

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NumOpen : Intégration d’un poste GNU/Linux dans un domaine Windows

dimanche 19 novembre 2017 à 13:27

Il y a quelques années, j’avais administré un petit parc de 100 postes dans une PME industrielle. Pour être tranquille avec les virus, ne plus avoir à ré-installer 1 à 2 postes Windows par mois et ne plus avoir la moitié des fichiers vérolés par des vers dans les dossiers partagés en réseau, j’avais remplacé 80% des postes Windows par des postes GNU/Linux.

C’était facile, tous ces postes utilisaient Mozilla Firefox, Mozilla Thunderbird, LibreOffice et se connectaient à un serveur Windows TSE pour accéder aux logiciels de gestion. Rien d’autre de particulier. Par précaution, j’avais ré-installé tous les postes Windows restants : CAO, anciennes applications DOS/Windows sans contrat de support que j’avais virtualisées avec VirtualBox, logiciels d’acquisition/transmission de données et de pilotage d’appareils industriels. J’en avais profité pour faire le ménage dans les pourriciels et pour rappeler les consignes de sécurité (clé USB, pièces jointes, téléchargement…).
Les droits d’accès étant gérés par un serveur Windows 2003, je ne m’étais pas cassé la tête à intégrer les postes GNU/Linux dans le domaine, j’avais juste mémorisé sur chaque poste les accès aux dossiers partagés et créé localement sur chaque poste un utilisateur/mot de passe identiques à ceux enregistrés dans l’annuaire Active Directory.
C’était moche mais ça marchait et comme c’était trop complexe à l’époque pour intégrer un poste GNU/Linux dans un domaine Windows, je ne m’étais pas plus cassé la tête.
J’ai de suite eu un gain de temps disponible considérable, plus aucun utilisateur planté ou ralenti, plus de redémarrages des postes nécessaires, plus d’ordinateurs à ré-installer régulièrement. J’ai gagné facilement 2 jours de temps libre par semaine et j’ai pu tranquillement travailler sur l’intégration des logiciels de gestion et sur l’amélioration de la sécurité et du parc informatique.
Au passage, la connexion au serveur Windows TSE depuis un poste GNU/Linux marchait très bien avec Remmina, on perdait juste la possibilité d’écrire des caractères spéciaux (par exemple diamètre ∅) avec la combinaison de touches ALT+xxx. Mais c’est maintenant possible de faire cela avec un logiciel libre tel que WinCompose.
En lisant par hasard un article sur l’outil realm pour intégrer facilement un poste GNU/Linux dans un royaume Kerberos, j’ai eu l’envie de tester cela, ce que je n’avais pas fait à l’époque.
J’ai installé Linux Mint MATE et un serveur Windows 2008 dans 2 machines virtuelles avec VirtualBox et j’ai commencé à tester cela. Avec l’aide d’un membre de l’association Graoulug, nous avons intégré la machine GNU/Linux dans le domaine Windows et nous avons monté automatiquement un dossier Windows partagé lorsque l’utilisateur GNU/Linux ouvre une session.

Si vous souhaitez faire des essais, une documentation détaillée est disponible, elle a déjà été testée par une autre personne avec un serveur Windows 2012 et avec un NAS Synology.
N’hésitez pas à apporter vos commentaires, critiques, suggestions, corrections etc.

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genma : Conférence Du pseudonymat au pseudonyme

dimanche 19 novembre 2017 à 09:00

le samedi 18 novembre, j'ai donc donné une conférence au le Capitole du libre à ENSEEIHT de Toulouse.

Le titre : "Du pseudonymat au pseudonyme..." Pendant près de 15 ans, depuis mes débuts sur Internet, j'ai toujours fait de la gestion de mon identité numérique, séparant mon identité civile, Jérôme, de mon identité numérique, Genma, sous laquelle je tiens un blog. Ce pseudonymat a été maintenu malgré une activité publique plus importante au travers de différentes participations à des événements et des conférences, même si l'étanchéité entre ces deux identités était assez poreuse... Avec mon nouvel emploi, le choix d'outer ce pseudonymat et de passer au pseudonyme a été fait ? Pourquoi ? Dans quel but ? Quelles conséquences sur ma vie professionnelle, le fait que mon employeur sache que je suis Genma ? Le tout sur fond de retour d'expérience avec des réponses à des questions tells que quels sont les pièges rencontrés et à éviter dans le cadre du pseudonymat ? Ou encore en quoi le pseudonymat est-il différent de l'anonymat et du pseudonyme ?

J'avais fait un billet résumé précurseur de cette conférence (Voir à ce sujet Du pseudonymat au pseudonyme, où je m'explique en détail sur ce choix, les conséquences... )

Le support de la conférence est accessible en ligne :

Pour voir le support en plein écran, cliquez ici.

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Tom : Installation d’un serveur Debian 9

samedi 18 novembre 2017 à 21:01

Salut les amis.

Hier, j’ai réussi à avoir un serveur Kimsufi avec 2 To de HDD pour le prix d’un serveur avec 1 To. à 10€ par mois je ne vais pas regarder trop les performances pures et dures du serveur, sachant que ce serveur sera là pour remplacer mon vieillissant Kimsufi, qui n’a qu’un disque de 512 Go (que je pense reconvertir en serveur de Backup) … Ce nouveau serveur servira de serveur web, serveur de cloud privé, seedbox, serveur GIT, de test pour docker … enfin un peu tout.

Plutôt que de simplement migrer facilement mon serveur Debian 8 vers le nouveau, je vais réécrire ici les procédures d’installation from scratch, mais je pense que ceci aboutira à l’utilisation d’un script post-install … Oui car on est flemmard ou on ne l’est pas !

Partitionnement

La grande question du partitionnement

Alors pour expliquer rapidement.

Un / de 20 Go, suffisant.

/home qui fait pour l’instant 1 To, je vais stocker les fichiers de ma seedbox 😀

/var/log qui fait 5 Go (oui j’ai eu une fois une appli verbeuse, qui m’a généré tellement de log que j’en ai perdu mon serveur … Je préfère donc toujours mettre mon dossier de log dans une partition à part et qu’elle reste isolée du reste du système … Les logs ça grossi vite 🙂

Et le reste ?? Et bien le reste je vais voir. Est ce que j’agrandis mon /home ? est ce que je dédie une partition à autre chose ? Je ne sais pas … de toute façon c’est du LVM donc je verrai avec le temps ! 😉

Premier Démarrage

Création d’un compte utilisateur

Pour commencer, si vous n’avez pas de compte perso, ajoutez en un, si vous en avez un passez cette étape

Je vais donc me créer un compte sur le serveur et définir son mot de passe.

useradd -m -G sudo tom
passwd tom

Maintenant il va falloir personnaliser mon environnement de travail (logiciel, bashrc …)

Pour commencer, c’est personnel, je vais importer mon bashrc et mon env shell. Pour cela j’héberge sur GitHub les fichiers nécessaires

cd /tmp
# On installe git si pas encore installé
sudo apt install git
git clone https://www.github.com/SckyzO/bashrc
cd bashrc
# Copie dans le home directory de l'utilisateur
cp .bashrc .dircolors $HOME
# Copie dans le home directory de root
sudo cp .bashrc .dircolors /root
# On delete :)
rm /tmp/bashrc

Mise en place des dépôts

Nous allons ajouter les dépôts « contrib » et « non-free » ainsi que le rétro-portage Backports

vi /etc/apt/sources.list

# Les dépôts officiels Debian Jessie :
deb http://httpredir.debian.org/debian/ stretch main contrib non-free
#deb-src http://httpredir.debian.org/debian/ stretch main contrib non-free

# Debian Jessie, mises-à-jour de sécurité :
deb http://security.debian.org/ stretch/updates main contrib non-free
#deb-src http://security.debian.org/ stretch/updates main contrib non-free

# Debian Jessie, mises-à-jour "volatiles" :
deb http://httpredir.debian.org/debian/ stretch-updates main contrib non-free
#deb-src http://httpredir.debian.org/debian/ stretch-updates main contrib non-free

# Debian Jessie, dépôt de rétro-portages ("backports") :
deb http://httpredir.debian.org/debian stretch-backports main contrib non-free
#deb-src http://httpredir.debian.org/debian stretch-backports main contrib non-free

Mise à jour système

apt-get update && apt-get upgrade && apt-get dist-upgrade

Installation des programmes

Divers

apt-get install man manpages-fr manpages-fr-extra manpages-fr-dev bash-completion curl locales fortunes nano python-pip wget zip unzip bzip2 linux-kernel-headers screen ca-certificates fortune-mod lsof strace sudo tree coreutils htop ccze vim-runtime vim-common vim-nox vim vim-syntastic vim-addon-manager vim-runtime build-essential subversion autoconf screen g++ gcc ntp curl git unrar unzip mediainfo ffmpeg

Je ne vais pas rentrer dans les détails des programmes installés. C’est mon environnement

Ajout de mon MOTD Dynamique

Pour ceux qui ne savent pas, je vous renvoie vers le lien suivant :

Création d’un MOTD dynamique : dynmotd

 

Un peu de Sécurité

Sécuriser son serveur SSH, c’est quand même la base. Par défaut la configuration est bien pour une utilisation locale. Mais sur internet, mieux vaut prendre quelques précautions.

Perso, je change le port de connexion par défaut, cela évitera quelques petits soucis (mes amis les bots …), et je n’autorise pas la connexion SSH à l’utilisateur root (non sans déconner !!)

Il vous faudra éditer le fichier /etc/ssh/sshd_config

Changer le port par défaut (évitez de mettre un port compris en 1 et 1024 …)

[ . . . ]
Port 1234 # (mettez le port que vous souhaitez)
[ . . . ]
Protocol 2
[ . . . ]
PermitRootLogin no
[ . . . ]
# Cette variable permet uniquement aux utilisateurs listés après la variable AllowUsers de pouvoir se connecter en ssh (Fonctionne aussi avec AllowGroups)
AllowUsers username1 username2
AllowGroups groupe1 groupe2

Voila le principal est fait. J’écrirai un autre article à destination de la sécurité sur un serveur Linux (ssh, fail2ban, port-knocking …)

Et Ensuite ?

Et bien ensuite va s’en suivre plusieurs articles, pour l’installation et la configuration de plusieurs softs. Je pense à terme faire pas mal de docker. Je reviendrai dessus dans les jours prochains.
Pour l’instant on va s’installer « normalement » une petite seedbox sur le serveur. Je vous présenterai cela par la suite.

 

Et vous vous installez aussi votre Debian comme ceci ?

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