PROJET AUTOBLOG


Planet-Libre

source: Planet-Libre

⇐ retour index

arpinux : HandyLinux-1.7 ... c'est pas sérieux arpi...

mardi 21 octobre 2014 à 17:33

bonjour :)

une petite brève en forme de mea culpa ...

je viens de sortir HandyLinux-1.7, super, et je m'aperçois que le plugin flashplayer, bien qu'installé, a planté lors de la construction de l'image, ce qui force nos utilisateurs à exécuter une ligne de commande dans un terminal (HandyMenu > Aventuriers > Terminal) pour rectifier mon erreur...

sudo update-flashplugin-nonfree --install

Une seule petite ligne de commande, c'est pas si grave ... mais quand même, ça fait pas très sérieux d'avoir raté un truc pareil !

Bien sûr, le plugin flashplayer n'est pas indispensable car Iceweasel gère parfaitement le html5 (et a même un addon pour ça ;) ). cependant, plusieurs utilisateurs ont besoin du format flash pour des jeux ou des services... donc je me dois de publier un correctif qui sera disponible demain matin sous la forme d'une image iso HandyLinux-1.7.1.

 

alors voilà, ma faute, rien à dire.

@demain matin pour la correction et la mise en ligne de la nouvelle ISO (je rectifierai bien sûr les liens dans l'article de la sortie officielle ;) )

++

arp

HandyLinux - la distribution Debian sans se prendre la tête...

Gravatar de arpinux
Original post of arpinux.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Julien : Que penser de Systemd ?

mardi 21 octobre 2014 à 12:46

Si vous êtes des afficionados du Logiciel Libre, vous n’avez pas pu passer à côté de la guerre qui fait rage entre les pros et et les antis-systemd.
Au sein de ma distribution préférée, quelques secousses ont également eu lieu menant à des débats enflammés sur les mailing-lists du projet.
Alors qu’est-ce que Systemd ?

Systemd se veut le remplaçant de Sysvinit (hérité des systèmes Unix V5 et BSD). Ils sont tous deux des programmes de gestion de démarrage de systèmes Linux. En clair ils les orchestrateurs du lancement des différents démons et process.

Il y a 2 principaux avantages à utiliser Systemd. Le premier est un démarrage plus rapide du système, et le deuxième (que je considère comme le plus important), est l’unification des méthodes de lancement des différentes distributions. En effet avec Sysvinit, chaque distribution ou presque a sa propre méthode de démarrage. Ainsi un développeur qui souhaite faire tourner un logiciel qui se lancerait avec la machine doit alors le rendre compatible avec chaque distribution ce qui est une gageure.

En revanche il y a quelques inconvénients majeurs à l’utilisation de Systemd. Le premier est une élévation conséquente de la complexité d’administration des systèmes. Là où Sysvinit se base sur des scripts Shell facilement lisibles, Systemd utilise une longue collection de binaires. De fait, de la gestion des services à la lecture des journaux de logs tout passe par des binaires.

Le deuxième inconvénient est que Systemd est plutôt invasif. Il n’entend pas se contenter de gérer seulement le lancement des démons, mais également de prendre en charge l’authentification, la gestion de l’énergie etc … Ce qui de fait s’oppose quelque peu à la philosophie Unix qui dit qu’il vaut mieux plusieurs petits programmes qui ne s’occupent que d’une tâche à la fois bien, plutôt qu’une pieuvre qui voudrait tout faire mal (« do one thing, but do it well »). Certains l’appellent même un deuxième Kernel.

Certaines distributions l’ont déjà adopté comme Fedora, et d’autres sont en passe de le faire comme Debian avec la future version 8 (aka Jessie). Ubuntu a d’ores et déjà annoncé qu’ils allaient également l’adopter.
En tant que développeur officiel du projet Debian je ne peux pas aller contre la décision du projet mais pour tester en ce moment Systemd sur Jessie, je dois avouer que je ne suis pas réellement sûr de vouloir migrer …

Gravatar de Julien
Original post of Julien.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

dada : Apache2 et mod_deflate : soulager votre serveur

mardi 21 octobre 2014 à 08:42

Lorsqu'on s’héberge, on s'adapte aux capacités de son serveur et de sa ligne. J'ai commencé ce blog chez moi, sur une ligne Free pour particulier.

A l’époque, même s'il n’était pas monstrueux, mon serveur était un Intel Core 2 Duo plus que correct couplé à 2Go de Ram. Par contre, ma ligne ADSL me limitait lourdement : 128ko/s en upload, seulement. Et c’était le débit maximum si personne d'autre que moi ne traînait sur la machine.

En accord avec cette configuration, je me servais du mod_deflate pour qu'Apache compresse mes pages web avant de les envoyer sur la toile. Le processeur bossait dur et le débit montant respirait. Une page compressée prend moins de place dans les tuyaux, du coup, plus de gens peuvent y avoir accès.

En prenant un VPS chez Pulseheberg, j'ai complètement changé de configuration. Au revoir la limite de bande passante et bienvenue dans le monde des tout petits processeurs ARM. Le besoin de compresser les pages a disparu. Plus besoin du mod_deflate, mais je l'avais quand même ajouté par réflexe, habitude.

C'est en le faisant sauter, en le désactivant tout simplement que j'ai franchement gagné en réactivité. Le processeur ne bossant plus pour compresser mon contenu, la navigation sous ownCloud ou sous FreshRSS est devenue bien plus fluide.

Voici rapidement comment le faire sauter si vous ne savez pas s'il est activé :

Connectez-vous et tapez la commande suivante :

# a2dismod


Vous devriez voir ceci s'afficher :

# Your choices are: alias auth_basic authn_file authz_default authz_groupfile authz_host authz_user autoindex cgi dir env mime negotiation php5 reqtimeout setenvif ssl status mod_deflate
Which module(s) do you want to disable (wildcards ok)?


Rentrez mod_deflate pour le désactiver et le tour est joué.

Edit : les commentaires me signalent une boulette. C'est "deflate" qu'il faut rechercher et non "mod_deflate" :)

Si vous êtes dans la même situation que moi, vous devriez sentir la différence ! :-)

Gravatar de dada
Original post of dada.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

La vache libre : Lollypop – Un nouveau player audio pour GNOME

lundi 20 octobre 2014 à 22:58

À propos de Lollypop_007

Les players audio sont nombreux sous GNU/Linux et si je ne les ai sans doute pas tous testé, je ne dois pas en être très loin. Alors après avoir vu passer quelques news sur un nouveau player pour GNOME, je ne pouvais pas passer à côté sans tester la bête. Lollypop, c’est son nom, a été conçu dans le but de fournir aux utilisateurs un lecteur audio facile à utiliser et pouvant s’intégrer de manière satisfaisante dans les nouveaux environnements de bureau GNU/Linux (GNOME, Unity, Cinnamon etc). Concrètement les options disponibles ne sont pas légion, mais c’est déjà largement suffisant pour un usage courant.

Au niveau des fichiers par exemple, nous relèverons la prise en charge des formats classiques, mp3/4, ogg et flac.

Comme vous pouvez le voir sur l’image ci-dessous l’interface de Lollypop est assez simpliste, mais elle permet de naviguer facilement entre les différents albums grâce à l’affichage des couvertures d’albums et (ou) à un ensemble de tags permettant de classer vos titres par genre (Rock, Pop, Jazz etc).

Lollypop_006

Vous disposerez aussi d’un outil de recherche plutôt efficace, d’un mode de lecture aléatoire et enfin d’une seconde interface « Dark », utile à ceux qui aiment les tons sombres.

Lollypop_008

Alors pour le moment il est clair que ce player ne propose rien de révolutionnaire. Il ne conviendra sans doute pas aux utilisateurs habitués à des solutions plus complètes, mais si vous aimez aller à l’essentiel son minimalisme pourra peut-être vous séduire.

Notez enfin que Lollypop est un projet encore en cours de développement et si j’ai bien compris, nous pourrions bien voir arriver de nouvelles fonctions telles qu’un éditeur de tag ou le support des Web radios, dans un dans un futur proche.

Étant fan de GNOME et plutôt branché minimalisme en termes d’applications, je vais suivre de près l’évolution de ce lecteur que j’ai trouvé assez sympa. Si ça vous tente vous pouvez en faire de même en vous branchant sur la page Github du projet.

Si vous tournez sous Arch Linux ou Manjaro, vous pouvez d’ores et déjà tester Lollypop en passant par AUR, à l’aide des commandes suivantes :

yaourt -S lollypop

ou

yaourt -S lollypop-git (pour la version dev)

Pour les autres distributions il faut vous procurer les sources et tâter de la compil.

Amusez-vous bien.

via

Gravatar de La vache libre
Original post of La vache libre.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Framablog : Réédition du catalogue : 20 objets à réaliser en design libre

lundi 20 octobre 2014 à 21:01

L’association Entropie réédite un catalogue de vingt objets à réaliser en design libre via une souscription sur la plate-forme de financement participatif Kisskissbankbank.

Un projet à l’esprit libre, à soutenir, à lire et à construire ;)

L’équipe de Framasoft est allée interviewer les membres de l’association pour en savoir plus sur leurs activités.

Cover 20 objets Design Libre

Pouvez-vous présenter les activités de l’association Entropie ?

L’association Entropie effectue des recherches sur un modèle de société plus écologique et plus démocratique basé sur la libre circulation des connaissances, l’entraide et une remise en question du système industriel.

Nous avons plusieurs axes de recherches :

Nous appliquons la philosophie des logiciels libre à tous nos projets en les documentant et en les diffusant pour la plupart sous licence libre. C’est le cas des captations vidéo du festival Vivre l’utopie, des notices pédagogiques des ateliers bricolo-écolo ou des notices d’objets réalisées dans le cadre des ateliers d’autoproduction accompagnée.

Qu’est ce que vous entendez par un système technique plus démocratique ? En quoi consiste un atelier d’autoproduction accompagnée ?

La démocratisation de la technique ne consiste pas en l’autoconstruction généralisée à tout le monde : ceci, c’est le mythe du Do It Yourself, qui nie le savoir-faire des professionnels. Mais c’est plutôt donner l’accès au code source des objets pour comprendre la conception et la fabrication de l’objet à tous ceux qui en ont les compétences ou qui veulent les acquérir. Nous pensons aussi que l’usager peut participer à la conception et à la production de certains objets et acquérir des savoir-faire. Cela change le rapport entre profane et professionnel et demande un effort pédagogique. C’est ce que nous mettons en application lors des ateliers d’autoproduction accompagnée. Des usagers nous sollicitent avec un besoin, nous concevons et fabriquons avec eux un objet qui y répond, et bien sûr nous documentons cette expérience pour qu’elle rentre dans le pot commun de la connaissance.

Le fait de documenter notre travail et de le diffuser sous une licence libre permet de démocratiser les rapports entre les participants à nos projets. Par exemple si un employé de l’association est en désaccord avec les orientations de la structure et décide de partir, il peut le faire (forker comme on dit dans le monde du logiciel libre) en emportant toute la propriété intellectuelle et s’en resservir lors d’un autre projet. Dans le cas d’une entreprise classique, vous ne pouvez pas repartir avec les brevets auxquels vous avez participés.

Pouvez-vous nous présenter ce catalogue que vous rééditez ?

Ce catalogue est composé de 20 notices, chacune donnant accès au « code source » d’un objet, c’est-à-dire à la méthode de fabrication illustrée par des plans et des photos mais aussi au choix de conception qui, comme les commentaires d’un programme, permettent de mieux comprendre ces choix voire de modifier la conception. Et enfin on a rajouté une rubrique sur les avantages, les inconvénients et les optimisations possibles car, contrairement au modèle marchand où on va cacher les problèmes, on a ici intérêt à les dévoiler pour permettre à d’autres personnes de travailler dessus et de nous faire des retours pour l’amélioration de l’objet.

Le catalogue contient aussi un texte théorique sur les changements de société qui sont nécessaires pour démocratiser la technique et libérer la connaissance.

Il est possible de commander le catalogue sur la plate-forme de financement participatif, le projet court jusqu’au 30 octobre. On peut aussi se procurer l’un des objets libres conçus et réalisés par Entropie si l’on souhaite encore plus soutenir l’association.

Vous avez choisi de diffuser ce catalogue sous la licence Art Libre, pourquoi ce choix de cette licence ?

Troll !!! (rires)

Nous aurions pu aussi utiliser la licence Creative Commons BY-SA qui offre les mêmes libertés. Comme dirait Antoine Moreau, nous avons fait le choix du libre et non le libre choix. En effet sur les six licences CC, seulement deux sont libres alors que la licence Art libre est unique et libre, ce qui évite toute confusion. De plus cette licence a été rédigée en français, ce qui lui donne plus de reconnaissance par le droit français. Voilà pourquoi nous avons fait le choix de la licence Art Libre, mais cette décision est toujours en débat : nous nous penchons actuellement sur l’utilisation de la licence OHL du CERN, qui s’appliquerait sur le matériel et les solutions technologiques et non seulement sur le contenu des notices.

Jusqu’où va votre philosophie du libre, avez-vous par exemple utilisé un logiciel libre pour réaliser le graphisme du catalogue ?

C’était une des conditions du choix de notre graphiste. Nous avons travaillé avec Clara Chambon qui a accepté d’utiliser le logiciel libre de mise en page Scribus. Sachant que Clara travaillait depuis toujours sur le logiciel propriétaire Indesign, ce changement de logiciel a été un gros effort de sa part. De plus notre budget n’étant pas assez important pour qu’elle réalise l’intégralité du catalogue, elle nous a proposé une maquette et nous a formé pendant une journée à Scribus. Nous avons introduit le contenu dans cette maquette nous-même, ce qui nous a permis d’économiser 2000 euros sur les frais de graphisme.

Dans votre catalogue il y a beaucoup de notices de mobilier, est-ce que c’est un choix, avez-vous d’autres projets ?

Jusqu’à présent nos principaux clients étaient des particuliers qui avaient des besoins liés à de l’aménagement d’intérieur. Cependant nous avons eu dernièrement un projet d’un particulier qui souhaite s’installer en tant qu’apiculteur professionnel. Or pour vivre d’une activité d’apiculture, il faut un minimum de 400 ruches, ce qui représente un gros budget. Cette personne désire qu’on lui apprenne à fabriquer ses ruches ainsi que de l’outillage. Une fois les premières ruches fabriquées, elle sera autonome pour fabriquer les suivantes dans un atelier bois collectif.

Un dernier mot que vous aimeriez rajouter ?

L’entraide vaincra !!!

Cover 20 objets Design Libre

Gravatar de Framablog
Original post of Framablog.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

I'm richer than you! infinity loop