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citizenz7 : [ACTU] De nouvelles distribs Linux pour WSL/Bash via Windows Store

mercredi 17 mai 2017 à 09:52

Et vlan : de nouvelles "distribs" Linux arrivent dans le "Bash/WSL" via Windows Store !
L'info est parue ici : https://blogs.msdn.microsoft.com/commandline/2017/05/11/new-distros-coming-to-bashwsl-via-windows-store/.
Durant la "Microsoft’s Build conference keynote" du 11 mai dernier, "un gars qui bosse pour Microsoft" a fait quelques annonces à propos du fameux "Windows Subsystem for Linux" (http://build.microsoft.com/).

Pour rappel et pour faire ultra rapide, Microsoft propose(ra) sous Windows 10 la possibilité de faire tourner Linux (https://msdn.microsoft.com/en-us/commandline/wsl/install_guide).

Bref, pour revenir à cette annonce, le gars a annoncé qu'il bossait avec Suse et Fedora pour que ces distribs bien connues soient dispos sous WSL (Windows Subsystem for Linux).
Ces distribs seront aussi dispos sur le Windows store. Il faudra encore attendre un peu, une mise à jour "Windows Insider build" devant venir d'ici ... "quelques temps".

Comble des combles..., il y a même un repo Github (https://github.com/microsoft/BashOnWindows), et un dev a même déjà plublié des scripts permettant de télécharger et d'installer de nouvelles distribs sous le WSL et de "switcher" facilement entre elles (https://github.com/RoliSoft/WSL-Distribution-Switcher).
L'archive rootfs est actuellement récupérable depuis le "Docker Hub's official images repositories".

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Carl Chenet : Booster automatiquement les toots intéressants de Mastodon avec le bot Boost

mercredi 17 mai 2017 à 00:00

mastodonSur le réseau social Mastodon, vous vous abonnez à des utilisateurs très sympas comme par exemple Carl Chenet ;p et à chaque fois qu’il utilise une marque particulière comme #Mastodon, vous avez remarqué qu’il s’agit d’une bonne remarque car il connaît son sujet et vous souhaitez la partager en la boostant à vos propres abonnés. Mais comme tout le monde vous avez parfois besoin de dormir et donc automatiser cette tâche vous semble important.

Ne cherchez plus, utilisez simplement le bot Boost !

À propos de Boost

boost-gitlab

Exemple complet d’utilisation de Boost

Bien, on va donc mettre en place le bot Boost afin de booster automatiquement les toots du compte de Carl Chenet quand il utilise le mot-clé #Mastodon. Nous commençons par installer Boost :

# pip3 install boost

Nous allons créer un utilisateur dédié sur le système avec les répertoires /etc/boost pour les éléments de configuration et /var/lib/boost pour les données :

# adduser --home /var/lib/boost --gecos "" boost
# mkdir -p /etc/boost/credentials /var/lib/boost
# chown -R boost:root /etc/boost /var/lib/boost

Générons maintenant l’autorisation de notre application afin qu’elle puisse utiliser notre compte Mastodon :

$ register_boost_app

Il suffit de répondre aux questions qui sont posées par l’application. Si les éléments de configuration sont corrects, deux fichiers sont générés qui contiennent nos autorisations, boost_usercred.txt et boost_clientcred.txt dans votre répertoire courant.

Nous écrivons maintenant la configuration de Boost :

[mastodon]
users_to_boost=carlchenet@mastodon.social
instance_url=https://mastodon.social
user_credentials=/etc/boost/credentials/boost_usercred.txt
client_credentials=/etc/boost/credentials/boost_clientcred.txt

[boost]
only_if_hashtags=Mastodon

[sqlite]
sqlitepath=/var/lib/boost/boost.db

Bien, expliquons cette configuration en détail :

Notre configuration de Boost est maintenant prête. Si nous voulons éviter d’automatiquement booster les derniers 20 toots correspondant aux critères définis, nous allons lancer pour la première fois Boost avec l’option de la ligne de commande –populate-database :

$ boost --populate-database --config /etc/boost/boost.ini

La prochaine exécution de Boost avec la commande suivante boostera automatiquement tous les toots correpondant à nos critères :

$ boost --config /etc/boost/boost.ini

Pour nous éviter de lancer cette commande à la main, nous ajoutons une ligne dans notre crontab pour exécuter de Boost une fois par heure :

0 * * * * boost boost --config /etc/boost/boost.ini

À consommer avec modération

L’utilisation de Boost vous permet d’automatiquement apporter du contenu à vos abonnés. Il faut toutefois choisir avec intelligence vos critères afin que le contenu apporté reste cohérent avec ce que vos abonnés recherchent en vous suivant. Donc comme avec chaque processus d’automatisation, un peu de réflexion à la mise en place et tout le monde sera content.

… et pour finir

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Ilphrin : Presentator.io: Une plateforme collaborative Libre pour faire des prototypes

mercredi 17 mai 2017 à 00:00

Lorsqu’on se lance dans le design d’un projet, souvent les premiers mots qui viennent a l’esprit sont: Sketch, inVision. Dorénavant, nous avons une alternative libre et gratuite à ce dernier: Presentator

Le design avec Presentator

Dans un processus de conception d’un application ou d’un site web, lorsque l’objectif de l’outil à été clairement défini et les utilisateurs potentiels identifiés, le designer va produire une maquette avec son outil préféré, avant de le rendre un peu plus interactif et en donnant une logique entre les différente maquettes.

Cette logique et cette interactivité donnent un prototype.

Jusqu’à récemment, la plupart des outils liés au design étaient propriétaire et payant (très cher même parfois). Un outil très connu est inVision qui permet d’importer des images ou des fichiers Sketch. Mais depuis tout récemment, Presentator est sorti dans sa version 1.0, et il mérite clairement le coup d’oeil

interfaceL’interface de Presentator, une belle page d’accueil!

Tout d’abord nous avons la possibilité de créer et gérer des projects, mais aussi leur version en enregistrant un projet à un moment donné.

Chaque projet possède ensuite ses “Screens”, une vue de l’application. On peut voir ça comme une page de notre projet.

ScreenUn screen test piqué depuis un exemlpe de inVision, eheh

Sur un Screen, on a la possibilité de rajouter des HotSpots, des cadres dans lequel on peut cliquer pour aller sur un autre screen comme un lien hypertexte.

HotspotsLes hotspots emmènent vers d’autres screens, ou des URL externes

Il y a aussi une dimension collaborative, puisqu’on peut partager ses projets à d’autres personnes, et celles-ci peuvent mettre un commentaire pour avoir des retour sur le prototype

CommentaireOn peut avoir des avis sur nos design très rapidement comme ça!

Le projet vient de sortir dans sa version 1.0, et possède déjà de nombreux atouts en plus de sa superbe interface agréable à prendre en main. Faites un tour dessus, mais attention vous risquez de ne plus vouloir partir!

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Framablog : Grise Bouille, tome 2 : lisez des BD moches !

mardi 16 mai 2017 à 09:30

Simon Giraudot nous les brise menu. Quand on a son talent, on arrête de faire le modeste, de prétendre à l’autodérision, de se faire tout petit face aux grands maîtres qu’on a adulés depuis tout petit (« Ahhh Gotlib, quel génie ! », etc.).

Mais c’est plus fort que lui : cette année encore le voilà qui récidive avec son pourtant génial Grise Bouille. Tiens, rien qu’avec un nom pareil, le gars se tire une roquette dans le pied. Passons. Et en plus c’est le même titre que le premier, juste « Grise Bouille 2 », même pas un effort pour le vendre, genre : « Grise Bouille revient, il va vous en coller plein la tronche », « Grise Bouille, l’alarme absolue contre la connerie » ou quelque autre slogan un peu chatouilleur.

Et les textes.

Vous vous rendez compte des textes ? Ce mec écrit avec une acuité et une verve dont nous sommes tous jaloux et il insère ça un peu au hasard dans des bulles et des sortes d’éditoriaux entre les dessins au lieu de chroniquer l’actu dans Fakir ou Rue89. Franchement, Simon, faut que t’arrêtes de pas te la péter.

Bon mais à quoi ça sert qu’on lui dise ça ? il est trop buté l’animal, nous on n’y arrive plus.

À moins que vous peut-être…

Vous qui allez télécharger et/ou acheter ce nouveau volume depuis sa page Framabook, vous, qui suivez ses petits chefs-d’œuvres depuis des années et vous qui peut-être allez au contraire les découvrir (tous ses albums sont disponibles chez Framabook), vous avez un rôle à jouer : lisez, diffusez, détournez ses albums, faites-les connaître et apprécier, inondez ses comptes twitter, mastodon et framasphère de compliments dithyrambiques, érigez à sa gloire un monument d’éloges, bref traitez-le comme il le mérite !

Nous, on sait plus quoi lui dire à part lui poser des questions…

Hello Gee !

Tu présentes le tome 2 de ton blog, qui rassemble les articles de l’année 2016… alors ce 2016, c’est un bon cru ?

Le tome 2, c’est moins d’articles mais plus de pages que le tome 1 : des articles souvent plus longs, plus étayés, qui prennent leur temps pour poser les choses. Je pense que c’est aussi une BD qui « se cherche » moins que pendant la première année. Il y a un côté plus affirmé, plus assuré. Quant à savoir si c’est un bon cru… c’est au lecteur de juger, non ?

À chaque bilan/rétrospective d’une année, on a envie de se dire « ouais, ça peut pas être pire, l’an prochain ça ira mieux… » Ce coup-là aussi ?

C’est plus compliqué que ça. D’un côté, faut pas se leurrer, c’est la merde intégrale, entre l’urgence sociale et environnementale que personne ne semble prendre en compte sérieusement (t’as qu’à voir les résultats du 1er tour de la présidentielle) et cet espèce de fatalisme qui s’insinue chez tout le monde. Et en même temps, il reste ce mouvement de fond, diffus, de gens qui s’informent et qui en s’informant se font de moins en moins avoir ; de gens qui essaient de construire, de faire des choses différemment ; de gens qui essaient d’insuffler un peu d’espoir dans cette société et, au passage, d’en retrouver pour eux-mêmes.

Et perso, le cynisme de convenance, j’ai donné, merci. Je préfère me concentrer sur ce qu’on va pouvoir faire, nous les gens, ensemble, ça me permet au moins de me lever le matin sans avoir envie de me recoucher immédiatement. Ça ne m’empêchera pas de gueuler sur les politiciens, hein, mais c’est pas mon mètre-étalon de ce qui est important dans notre société (sinon, t’imagines dans quelle merde on serait). Bref, pendant que les dominants encouragent un monde qui court à sa perte, nous on continue d’essayer autre chose. Et le pire, c’est que si ça trouve, on va y arriver.

Mais bon, Grise Bouille ne parle pas que d’actualité, c’est même une petite part de ton blog… D’ailleurs qu’est-ce que tu préfères préparer : un article de vulgarisation informatique ou un article fun et fan sur Star Wars ou Harry Potter ?

Je vais te dire, ce que je préfère, ce sont les articles complètement débiles comme « Le grand cerf et le lapin » ou encore « Dragon & fine aigrette ». Parce qu’en fait, quand je commence à écrire un truc comme ça, y’a une espèce de liberté, je sais que je peux partir dans les délires les plus idiots et pousser le concept à fond. Peu importe, l’idée c’est qu’on se marre un peu plus à chaque case. Et c’est vachement jouissif d’écrire des trucs comme ça : c’est typiquement le genre d’article où je me marre moi-même en relisant (ouais je sais, faut pas dire ça normalement, ça fait mec content de lui, mais j’assume).

Le revers de la médaille, c’est que trouver un sujet qui me permette de partir dans des délires du genre, c’est pas si simple, du coup il y a assez peu d’articles comme ça. En général je fais comme Gotlib, je prends une histoire de la culture populaire / traditionnelle et je la triture dans tous les sens.

Note que ce sont aussi des articles qui sont en général moyennement lus / partagés (beaucoup moins que les articles politiques et scientifiques), donc peut-être que ça ne fait marrer que moi.

Euh l’autre ! Pourquoi tu fais des efforts pour qu’on te prenne pas au sérieux alors que tu dis des choses importantes ? Tu veux nous faire croire que tu fais seulement des petits mickeys ?

Attends, Mickey c’était un gros rebelle, au début !

Enfin bon, j’ai jamais bien compris cette espèce de loi que certains voudraient mettre en place et qui dit qu’un dessin enfantin ne peut porter qu’un discours enfantin. Vous avez déjà regardé South Park ? Le dessin, sur mes blogs, ça a toujours été un support pour porter un discours : les deux traits tracés à l’arrache sur une tablette graphique minuscule, ça veut juste dire que je suis pressé de dire ce que j’ai à dire. Je pense que si je n’avais pas su dessiner du tout, j’aurais juste fait un blog avec du texte. D’ailleurs ça m’arrive de me passer des dessins.

Les dessins, l’avantage, c’est que ça apporte aussi une distance : Grise Bouille, c’est pas un type qui a la science infuse qui vous déverse la vérité absolue, ce sont des petits personnages qui taillent le bout de gras et à vous de voir ce que vous voulez en retirer. Oui je sais, ça sonne un peu comme « amis lecteurs, démerdez-vous », mais après tout c’est libre, ni repris ni échangé, et sans garantie.

Y’a une vraie évolution dans ton blog, on sent que tu as une envie de plus en plus appuyée que ton lectorat se détende ET réfléchisse… L’un va avec l’autre ?

Je pense que c’est dans la continuité du précédent. L’un ne va pas nécessairement avec l’autre, mais ça peut aider : tu retiens toujours mieux les paroles d’une chanson que tu aimes bien que les intégrales et dérivées usuelles… alors si ta chanson peut parler de maths, quelque part, ça peut t’aider à les retenir. Après, dans le blog, l’un va parfois sans l’autre aussi : les articles politiques de cette année sont parfois assez peu humoristiques tellement ils témoignent d’un sentiment d’écœurement ; à l’opposé, certains articles purement humoristiques n’ont pas franchement de valeur de réflexion (encore que ;) ).

Cliquez-y la face si vous voulez atterrir sur son blog !

Dis donc, tu te fous de la gueule de tout le monde, finalement ! Tu serais pas un peu anarchisse ?

Ah parce que l’anarchisme, tu résumes à ça à se foutre de la gueule de tout le monde ? C’est vachement réducteur, non ? Disons que l’humour me semble avoir plus de sens et de poids lorsqu’il est dirigé contre les dominants et les puissants. De ce point de vue, il y a effectivement un aspect de refus de l’autorité (ou des autorités, voire même des figures d’autorité). Je vais pas jouer au chevalier blanc, moi aussi j’me suis marré devant les Deschiens et les Bidochons, mais j’ai de plus en plus de mal avec ça : y’a un vrai côté mépris de classe dans la moquerie du plus pauvre, du moins cultivé, du plus beauf, du plus prolo (rayez les mentions inutiles) qui, à mon sens, joue dans le sens du système qui a tout intérêt à monter les gens les uns contre les autres en bas de l’échelle.

Alors que c’est tellement plus amusant de se foutre de la gueule de la tripotée de branquignols qui ont les clefs du dit système, les Macron, les Hollande, les Sarko, les Arnault, les Bettencourt, etc. Se moquer d’un con, c’est bien, se moquer d’un con qui a du pouvoir, c’est mieux. Après, on va pas péter plus haut que nos culs (de peur d’avoir du caca derrière les oreilles), c’est pas avec mes gribouillages et mes jeux de mots pourris qu’on va faire la révolution, m’enfin si ça peut en donner l’ambiance (festive, cela va de soi), c’est déjà ça.

Non franchement, il est bien ton bouquin, là… mais c’est un peu mal dessiné, quand même, hein ? Genre bâclé, quoi.

J’suis bien d’accord, heureusement que la version numérique est gratos, sinon t’imagines le scandale ? D’ailleurs heureusement que Pouhiou a fait la préface, c’est ma caution intellectuelle pour arriver à vendre cette connerie. (Note de Pouhiou : « Eh ben on a pas le cul sorti des ronces. Pourtant mon cul… »)

Bon, après, même le titre dissimule à peine le fait que ce sont des gribouillages, alors faites pas comme si vous étiez pas prévenus. Pis au moins, vous souffrirez pas du syndrome d’infériorité en lisant mes bouquins, y’a un côté « dédramatisons le dessin ». Moi par exemple, j’ai arrêté de regarder les BD de David Revoy, attends, c’était trop joli, ça me déprimait en me renvoyant à ma propre médiocrité.

Bref, soyez décomplexé⋅e⋅s, lisez des BD moches !

Pour aller plus loin :

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Nizar Kerkeni : De Ubuntu à Ubuntu Gnome

lundi 15 mai 2017 à 10:42

J’ai profité de la sortie de la dernière version de Ubuntu, la 17.04, pour faire une réinstallation complète de mon système sur mon PC de bureau et mon portable. Pour cette installation j’ai opté pour la variante officielle Ubuntu Gnome pour remplacer la version Ubuntu classique. Les motivations de ce choix sont principalement deux.

logo ubuntu gnome

Premièrement, il y a la décision de Canonical d’abandonner Unity et de revenir vers le bureau Gnome Shell. Ce changement de bureau de ma distribution favorite a été annoncé pour la version 18.04 LTS qui sortira en avril 2018. Puis le changement a été encore avancé de six mois pour être effectif dans la version 17.10, qui sortira en octobre prochain. Alors pourquoi pas ne pas l’avancer encore de six mois à mon niveau pour découvrir et prendre en main cet environnement de bureau que j’ai abandonné depuis que Ubuntu a adopté Unity. Je parle ici de découverte de Gnome Shell, car je n’ai pas eu vraiment l’occasion de l’utiliser régulièrement et pour une période prolongée. J’ai, bien évidemment, déjà installé Gnome Shell avant par curiosité pour voir ce qu’il propose, mais je ne l’ai jamais adopté. J’étais pleinement satisfait de mon bureau Unity.

La seconde motivation est que pour la première fois depuis l’apparition de la variante Ubuntu Gnome, on trouve la dernière version du bureau Gnome, la version 3.24. Moi qui suis impatient de retrouver les nouveautés je suis donc bien servi.

L’installation s’est bien déroulée et j’utilise mon bureau Gnome Shell depuis quelques semaines maintenant, il est donc temps de faire un petit retour d’expérience. Il est impossible pour moi de faire le retour complet sur le nouveau environnement, car je suis toujours dans un processus de découverte. Voici donc ce que j’ai noté comme points positifs et points négatifs.

(+) Comptes en ligne

Lors de la première connexion au bureau Gnome il y a une fenêtre qui propose de configurer les comptes en ligne. La bonne surprise est la proposition de configurer un compte Nextcloud qui n’existait pas sous Ubuntu. Cette configuration permet donc une bonne intégration de l’agenda, des contacts et des fichiers de nextCloud avec les applications de Gnome, respectivement agenda (gnome-calendar), contacts (gnome-contacts) et le gestionnaire de fichier (nautilus).

Gnome Shell - Comptes En Ligne

(-) Support de langue

Comme toujours, la première chose que je configure dans mon système c’est le support de la langue arabe en plus de la langue française. Avec Gnome le panneau de contrôle, via l’outil « Pays & langue », permet de configurer, entre autres, la langue principale et les sources de saisies. Petit problème, aucun paquet supplémentaire n’est téléchargé ni installé. Je pense surtout aux paquets de traduction (Français et Arabe) et surtout aux polices de caractères.

Pour contourner ce problème j’ai du donc installé le paquet « gnome-language-selector » qui a permis de télécharger automatiquement les paquets nécessaires.

Gnome Shell - Parametres

(+) Extensions

Une autre bonne découverte, c’est les extensions Gnome qui permettent de personnaliser le bureau à volonté. Même si les dépôts contiennent les paquets d’extension j’ai préféré passer par le site web – https://extensions.gnome.org – qui propose plus d’extensions et des versions qui sont plus à jour que celles dans les dépôts.

Voici par exemple à quoi ressemble mon bureau Gnome Shell actuel après l’installation et la configuration de quelques extensions. Oui, c’est un bureau Gnome Shell et non pas un bureau Unity. Je consacrerai un autre biller de mon blog pour détailler comment je suis arrivé à ce bureau.

Gnome Shell - Bureau

(-) Terminaux virtuels

Pour les vieux GNU/Linuxiens, comme moi, rien ne vaut un Ctrl+Alt+F1 pour basculer vers un joli terminal textuel et lancer un kill -9 ou autre service truc stop quand l’interface graphique fait des siennes. C’est avec grosse déception que j’ai découvert que mon Ubuntu Gnome ne propose plus que deux terminaux graphiques au lieu des sept classiques, six terminaux textuels et un graphique. J’ai pas encore trop chercher comment faire pour retrouver des terminaux textuels mais si vous avez des pistes je suis preneur.

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