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Framablog : Rebootons la civilisation avec Marcin Jakubowski d'Open Source Ecology

lundi 17 septembre 2012 à 17:15

Marcin Jakubowski est le fondateur d’Open Source Ecology (évoqué la première fois ici sur notre blog)

C’est l’un des projets les plus enthousiasmants qui soit : disposer d’un kit de machines pour bâtir en toute autonomie les bases d’un village, d’une communauté ou d’une… civilisation ! Et là où tout ceci devient passionnant c’est que ces machines sont libres, permettant à tout un chacun de reprendre les plans pour s’en aller poser la première pierre de sa propre future communauté.

Si vous ne connaissez pas bien, nous vous suggérons de commencer par cette conférence TED de Marcin sous-titrée en français. Et pour aller plus loin, nous vous proposons ci-dessous la traduction d’un récent entretien donné par Marcin Jakubowski au blog du site TED.

Remarque : il y a également ces autres très instructives vidéos qui donnent plus de détails sur les différentes machines.

Marcin Jakubowksi - TED

Le rédémarrage de la civilisation - Entretien avec Marcin Jakubowski

Civilization reboot: Fellows Friday with Marcin Jakubowski

Karen Eng - 27 juillet 2012 - TED’s Blog
(Traduction : boubou, kamui57, steeve bois, xtof, maxlath, Lou, Slystone, KarmaSama, lorenzo11)

Le fondateur du mouvement Open Source Ecology, Marcin Jakubowski, est en train de jeter les bases libres d’une future civilisation, en commençant avec le Kit de Construction du Village Mondial (Global Village Construction Set). Ce kit de 50 machines à bas coût permettra à quiconque de bâtir toute l’infrastructure dont une communauté a besoin (Factor e Farm).

Le Kit de Construction du Village Mondial est une idée extrêmement ambitieuse. Quelle a été votre approche ?

Depuis mon enfance je suis passionné par la technologie. Mon père est un scientifique et ma mère est une enseignante, et très tôt j’ai pressenti que la science était une invention humaine incroyable qui pouvait nous permettre de rendre la vie meilleure. C’est ce qui explique pourquoi j’ai toujours voulu faire quelque chose d’extraordinaire avec la technologie.

Mais plus j’ai progressé dans le système éducatif, moins je me suis senti utile. Pendant ma deuxième année de préparation à mon doctorat sur l’énergie de fusion nucléaire, je ne me suis plus senti en phase avec le travail que je faisais : je pensais toujours que la fusion nucléaire était l’une des solutions aux problèmes énergétiques humains, mais plus je m’y intéressais, plus je réalisais que ce n’était pas la réponse. Cette technologie a beaucoup de problèmes, dont la radioactivité et le fait qu’il s’agisse d’une autre technologie de centralisation. Je sentais que cela ne contribuerait pas à une solution honnête pour une base technologique saine pour les Hommes. Donc j’ai commencé à réfléchir. « Et bien, alors, qu’est-ce qu’une base technologique saine ? Et comment peut-on se développer avec les technologies extraordinaires que nous possédons actuellement ? »

C’est comme cela que le Kit de Construction du Village Mondial a commencé. Et si on recommençait à partir de zéro ? Est-ce que l’on peut créer des communautés qui soient vraiment des témoins du développement humain et qui ne finissent pas empêtrées dans des problèmes géopolitiques et de mauvais compromis que l’on connaît dans les sociétés d’aujourd’hui ?

Comment et pourquoi avez-vous décidé de rendre le projet open source ?

Pendant que je travaillais sur mon doctorat, j’ai remarqué que je ne pouvais pas parler librement à d’autres groupes car nous avions des éléments sensibles et confidentiels. Donc je me suis dit : « Bigre ! Je suis à l’université et je ne peux pas travailler en collaboration de manière transparente ! » J’ai senti que ces limites étaient simplement un frein pour ma capacité à apprendre - quelle opportunité manquée ! Le concept d’Ecologie Open Source est issu de la tentative de répondre à la simple question suivante : « Qu’est-ce qui se passe lorsque l’on décide de travailler véritablement ensemble avec les autres ? » Ce principe s’applique à tous les secteurs de la société, de l’économie, à tout le reste. Pour le moment, la plupart des personnes ne travaillent pas ensemble. Chaque entreprise a son propre service d’ingénierie propriétaire. Il y a beaucoup de personnes qui réinventent la roue. Je pense que si on collaborait simplement, on pourrait accélérer le progrès par un facteur dix ou cent.

C’est cela l’essence de l’open source : nous essayons de bâtir sur ce qui existe déjà, et après on contribue en retour et on laisse tout le monde en profiter, en opposition au profit de quelques-uns seulement. C’est donc un changement complet d’état d’esprit, on passe d’un jeu à somme nulle à une société de post-pénurie.

Quelles sont les machines produites et envisagées, et pourquoi sont-elles les éléments clés d’une civilisation ?

L’ensemble de machines que je conçois englobe l’agriculture, l’énergie, les transports, la production… En gros tous les éléments d’infrastructure humaine sur lesquels on se repose pour fournir un standard de vie moderne. Est-ce que vous mangez ? Oui vous mangez. Donc vous avez besoin d’équipements agricoles pour nourrir les gens de manière optimale, depuis le tracteur jusqu’au four à pain. De quels outils pourriez-vous avoir besoin ? Une machine pour faire des circuits, des robots industriels, des équipements pour les énergies renouvelables, des machines pour construire, des machines pour fabriquer. Pour les transports, une voiture qui consomme 2 litres au 100 et qui fonctionne grâce à de l’énergie renouvelable avec un moteur moderne à vapeur, de la biomasse en granules pour le carburant. Les algues pourraient potentiellement marcher aussi. Pour l’énergie renouvelable, nous travaillons sur un concentrateur solaire à plusieurs miroirs, mais sur une échelle de 5 à 50 kilowatts. Ils sont réglables et modulables, donc nous pouvons en fabriquer plusieurs pour produire beaucoup d’énergie.

Toutes nos conceptions sont modulables. Par exemple, vous pouvez enlever les roues d’un tracteur en actionnant un levier, en retirant un boulon, pour l’utiliser sur une autre machine comme un mini tracteur ou un bulldozer, en maximisant la flexibilité de l’ensemble.

Avec la fabrication assistée par ordinateur comme les table de découpe contrôlées par ordinateur, les machines de précisions, les perceuses de circuits et les imprimantes 3D, les produits peuvent être conçus comme des Legos. Nous nous concentrons sur des designs modulaires, à assembler ensemble. En principe, c’est ce que nous visons. Une fois que nous auront optimisé la conception, je dirais qu’en un mois et avec, disons, quatre personnes, vous pourrez tout produire en utilisant des machines de fabrication avancée : tracteurs, voitures, bulldozers, pelleteuse, moissonneuse-batteuses, bétonnières, machines des puits de forages - à peu près 30 appareils mécaniques différents, en un mois, avec une production hyper-efficace. Nous insistons sur le fait que nous n’en sommes pas encore là - mais les témoignages que nous avons recueuillis jusqu’à maintenant indiquent la réalité future d’une production efficiente, distribuée et open source.

Où trouvez-vous les matières premières pour toutes ces machines ?

Pour le moment, nous achetons les matériaux en magasin. Mais dans le Kit de Construction il y a un four à induction et les procédures de roulage à chaud du métal. Donc vous pouvez prendre de l’acier de récupération, le fondre et en sortir de l’acier neuf. Ce qui fait que chaque décharge de métal est par essence un endroit où l’on peut reconstruire une civilisation.

Wow ! C’est en gros un kit pour l’Apocalypse.

C’est ce que disent certaines personnes. Je le vois plutôt comme un moyen de faciliter la mise en production. Je voudrais qu’on l’utilise pour construire une véritable communauté. C’est pourquoi la Factor e Farm existe. Nous avons 12 hectares dans le Missouri, et nous avons réuni une équipe solide où nous avons simultanément développé et utilisé des outils pour construire une communauté. À l’heure actuelle nous avons 14 personnes vivant à la ferme. D’ici à la fin de l’année nous voulons pousser ce groupe à 24. Le challenge étant de trouver les bonnes personnes.

Vous avez aussi besoin d’autres ressources pour commencer, comme des graines.

Oui, nous avons besoin de quelques graines. Si vous voulez une agriculture pérenne, vous devez générer tout votre stock génétique et le propager en utilisant une nurserie. Si vous avez besoin de verre, vous avez du sable. Si vous avez du sable, vous avez de la silice, ce qu’est l’âge digital. Si vous avez de l’argile, vous avez des aluminosilicates, ou aluminium, ce qui est une part de la civilisation moderne, les métaux. Pour le moment, l’extracteur d’aluminium est l’un des outils les plus avancé du kit.

Est-ce que la Factor e Farm vise l’auto-suffisance ?

C’est l’autonomie. Nous la cherchons comme but de notre entreprise sociale. Nous créons des outils qui permettent aux gens de produire à peu près n’importe quoi. Pour le moment, nous développons les outils, mais notre but ultime est de former les gens à être des entrepreneurs sociaux qui soient capables de tout créer, d’un Fab Lab open source à une ferme bio en passant par un centre de recherche.

Combien de machines avez-vous déjà finies ?

Nous avons sorti quatre machines en version bêta - un tracteur, une presse à brique, un pulvérisateur agricole et une pompe hydraulique. Le tout cumulé, nous avons un peu moins de 15 prototypes dont la fraiseuse commandée par ordinateur, la torche de découpe commandée par ordinateur, le mini-tracteur, la bétonnière, le tour en 3 dimensions, le marteau-pilon, l’échangeur de chaleur. Nous travaillons actuellement sur une machine à vapeur moderne.

Toutes nos machines sont open source (tout le monde peut télécharger les plans et les budgets). Mais nous vendons aussi nos machines prêtes à l’emloi. Nous travaillons à l’optimisation de la production avec l’objectif de vendre des presses à briques en terre et engranger 20 000$ par mois, ce qui nous permettrait de financer notre projet. Nous rationalisons la production de telle sorte que 8 personnes puissent produire une presse en un jour de travail collaboratif. Cela nous coûte 4 000$ de matériaux et nous vendons les presses 9 000$, soit une marge de presque 5000$ par machine. Nous prévoyons de lancer 4 cycles de production par mois, et le reste du temps nous le passons à developper le Kit et la communauté. Les gens n’arrêtent pas de me contacter pour obtenir des presses, nous avons un marché. La plupart du temps je suis obligé de leur dire « Hey, téléchargez les plans, récupérez votre chaîne de production, nous sommes débordés pour le moment ! ».

Qu’en est-il de la communauté de la Factor e Farm ?

Nous cherchons de gens qui souhaitent nous rejoindre. Notre but est d’arriver à 24 membres avant la fin 2013. Nous avons maintenant un responsable agricole sur site, nous commençons à pouvoir produire de notre sol toute notre nourriture. Nous visons à construire des habitations en blocs compressés (de 28 m²) en une semaine, presse et pose comprises. Nous venons de construire une unité de vie pour 10 personnes de 370 m² (double mur de brique séparés par une isolation à la paille). Nous ne sommes pas raccordés mais nous avons des toilettes à chasse d’eau et l’électricité. Nous avons aussi des toilettes à compost, soit différentes options pour différentes personnes.

Il y a un léger manque de parité. Nous avons une seule femme sur le site ! Nous encourageons donc les femmes à nous rejoindre. Et nous construisons la communauté. Et c’est là où nous en sommes pour le moment. Plus tard, nous déciderons d’une stratégie et d’un business plan, parce qu’il existe de nombreuses directions où l’on pourrait aller.

Quel type de personnes cherchez-vous ?

Nous cherchons des personnes qui sont par nature motivées, qui veulent lancer des opérations similaires et qui soient partie prenante du projet. La personne qui dirige la ferme voudrait à terme devenir agricultrice, et elle apprend en ce moment les techniques et l’utilisation des outils nécessaires. Notre directeur de production veut installer un nouveau centre une fois que le premier sera opérationnel. Nous cherchons donc des personnes qui soient réellement prêtes à utiliser les outils par eux-mêmes. Nous rémunérons les participants en fournissant un accès aux connaissances et aux technologies qui nécessiterait sinon d’être payé. C’est le modèle de ceux qui font de l’investissement personnel un mode de vie, avec des gens qui sont vraiment intéressés, qui ont donc la motivation et la bonne volonté de travailler dur pour faire de ce but une réalité. Nous pouvons aussi rémunérer directement les personnes pour le talent qu’ils ont et que nous ne pourrions pas obtenir autrement.

Psychologiquement parlant, c’est une expérience intéressante.

C’est la partie la plus intéressante. Ceci est, en fait, en train de devenir le plus gros challenge. La technologie est simple. Cela n’a pas une âme en soi. Mais avec les autres, nous remarquons que lorsque nous avançons dans l’expérience, nous devons aussi former les participants à une bonne santé psychique et mentale. Vous devenez une personne plus mature. Votre esprit doit évoluer d’un jeu à somme nulle vers l’après-rareté. C’est vraiment un développement personnel. C’est énorme, c’est tout simplement arriver à l’évolution d’une personne en tant qu’être humain.

Je pense beaucoup en termes d’équilibre de vie et en particulier d’équilibre travail/détente. Pourquoi les gens ne travaillent pas vraiment ou ne font pas de leur vie leur passion et leur travail ? Nous, ce que nous faisons, c’est notre passion. Ce niveau d’équilibre est le réel bénéfice de l’opération. C’est presque philosophique, et cela se vérifie très bien sur moi. Je vis cela en ce moment et je poursuis ma passion. Et j’ai environnement à bas-prix qui rend cela possible de façon responsable.

Jusqu’à quel point pouvez-vous allez ? En regardant plus loin dans le temps vous allez avoir besoin d’un système de santé, d’éducation…

Absolument. Pour le moment nous commençons simplement avec des infrastructures simples. Viendra ensuite l’éducation, la santé, un système financier, une gouvernance. Le matériel médical sera probablement le plus dur à obtenir. Viendront ensuite des choses comme la fabrication de semi-conduteurs. Notre but est de montrer qu’avec 12 hectares et 30 personnes, on peut créer ou recréer un standard de vie moderne saine, jusqu’à avoir des semi-conducteurs et du métal, le tout à partir des ressources du site. Jusqu’où un petit groupe de gens peuvent aller pour créer ensemble une référence de prospérité.

Comment la communauté TED a changé votre manière de travailler ?

Avant le TED 2011, nous disposions d’un budget mensuel de dons de près de 1 500 $. Du coup je suis assez vite arrivé à court d’argent. Depuis que nous avons rejoint la communauté, nous avons eu près d’un million de visites sur le site de la vidéo de ma conférence TED et 500 000 $ de financement. Tout cet argent et la plupart de l’équipe sur site est arrivé essentiellement après avoir vu cette conférence.

Donc en gros, depuis 2011, on a explosé et on essaye en ce moment même de gérer ces problèmes de croissance. C’est assez génial ce qui se passe en fait actuellement !

Comment les gens accueillent-ils l’idée ?

Il y a essentiellement deux camps. Les uns disent « Waou, l’idée va se répandre partout et cela vaut le coup de la soutenir ». Beaucoup sont intéressés par le principe.

Puis il y a ceux qui disent, « Si vous êtes open source, vous ne pourrez pas passer à grande échelle. Quel est votre business model ? Comment allez-vous vous développer et diffuser ? » Et c’est une question difficile. Pour moi la réponse est claire, il faut que nous reproduisions des objets très courants que tout le monde utilise. Si nous pouvons les produire à un coût plus bas - disons 5 à 10 fois moins cher - alors nous pouvons être dans le coup. Nous sommes en train d’optimiser le design de nos produits vers la simplicité, la durée de vie, la modularité, l’interchangeabilité des pièces. Nous essayons d’apprivoiser la technologie. Je pense que c’est une base solide.

Et alors les gens disent, « Bon, et comment vous générez votre revenu ?  » Nous cherchons à montrer qu’une installation de 400 m², une installation flexible et informatisée qui fait partie de notre boîte à outils - peut générer 80 000 $ par mois. Notre but est de faire la démonstration d’une production rentable et efficace, qui servira à amorcer notre trésorerie puis enseigner aux autres comment devenir une entreprise. Donc c’est un modèle entre production et formation que nous répliquerons en partageant les connaissances acquises avec d’autres personnes. Ils pourront alors soit commencer une installation du même type, soit mettre en place un centre de recherche, ou n’importe quelle sorte d’installation agricole. Ces outils peuvent avoir des usages allant de la reconstruction de villages, au lancement d’écoles, de fermes bio, d’unités de production, toutes sortes de choses. Il y a donc un grand potentiel en nous positionnant en tant que pépinière distributive de telles entreprises. Nous apporterons simplement des produits efficaces, bon marché et qui donnent envie partout dans le monde.

Cela passe à côté de l’objectif, non ? Parce que le but n’est pas de générer des revenus massifs, le but est de créer un monde auto-suffisant. Le but est de pouvoir vivre comme on le souhaite.

Absolument, c’est exactement ça. Une de nos critiques économiques courantes est que le marché devient efficace avant de faire faillite. Nous pouvons profiter de notre avantage concurrentiel seulement pour un laps de temps court pour un projet open source, avant que d’autres n’entrent dans la compétition et ne fassent baisser les prix. Mais c’est en fait un indicateur de notre succès : les gens adoptent une production à faible coût, distribuée de telle sorte que le monde en général atteint un état de post-pénurie matérielle (un stade dans lequel la pénurie matérielle devient impossible).

Alors, comment survivre à long terme ? En tant que pionniers, nous jouissons d’une primauté économique et d’un capital social initial - jusqu’à ce que nous soyons en mesure de financer un développement futur. Nous passons ensuite au développement de nouvelles machines. Notre modèle est effectivement fragile parce que nous sommes open source. Mais si c’est effectivement le cas (et si nous réussissons à faire cela pour un ensemble d’outils qui peuvent engendrer une économie complète) alors nous avons effectivement réussi à inventer un modèle évolutif pour créer des communautés économiquement autonomes. Pour moi, cela implique un monde meilleur où la pénurie matérielle ne serait plus une force motrice sous-jacente de la plupart des dynamiques de la civilisation. Ainsi, les gens pourront poursuivre de plus grands objectifs, une intégration entre la vie et le travail, et un standard de vie moderne qui ne nous ramène pas à l’âge de pierre.

Personnellement, je pense que c’est possible avec une infrastructure technologique vraiment appropriée à la civilisation. Nous pouvons créer un standard de vie moderne avec moins de deux heures de travail par jour, en utilisant d’abondantes ressources locales. Après cela, que faisons-nous de notre temps libre ? Nous nous concentrons sur des choses qui sont vraiment importantes pour nous. Cela nécessite un retournement complet de la façon de penser. J’ai l’espoir que nous allons évoluer à ce niveau en tant qu’être humain en moins d’une génération.

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Framablog : Recommandations pour l'ouverture des données et des contenus culturels

lundi 17 septembre 2012 à 14:56

Open Glam est un réseau international informel de personnes et d’organisations cherchant à favoriser l’ouverture des contenus conservés ou produits par les institutions culturelles (Glam etant l’acronyme anglais de Galleries, Libraries, Archives, Museums).

Adrienne Charmet-Alix (Wikimédia France), Primavera De Filippi (Open Knowledge Foundation), Benjamin Jean (inno³, Veni Vidi Libri, Framasoft) et Lionel Maurel (BDIC, auteur du blog S.I.Lex), tous quatre membres d’Open Glam (parité respectée[1]), viennent de mettre en ligne un document important en direction du Ministère français de la Culture : Recommandations pour l’ouverture des données et des contenus culturels.

C’est solide, sérieux et technique mais n’allez pas penser que c’est rébarbatif à lire pour le non juriste. Bien au contraire, Open Data, mutualisation, numérisation, interopérabilité, domaine public (où il y a tant à faire), cession de droits des fonctionnaires, licences copyleft… c’est très instructif et cela dessine en plein et en creux les contours d’une situation qui doit d’autant plus évoluer qu’il s’agit de nos deniers publics et que l’époque est certes à leur parcimonieux usage mais également à la culture du partage.

Framasoft soutient l’initiative de l’intérieur, puisque Benjamin Jean a participé de près à sa rédaction, mais également vers l’extérieur en contribuant à sa diffusion. Et plus nous seront nombreux à en faire de même, plus nous aurons de chances d’être écoutés en haut lieu.

Le document est sous double licence Art Libre et Creative Commons By-Sa. Nous en avons reproduit ci-dessous les proposition ainsi que l’introduction.

Leaf Languages - CC by-sa

Propositions du rapport

La réussite d’une réelle politique d’ouverture des données et contenus culturels repose selon nous sur un certain nombre de facteurs/actions. Nous préconisons donc :

De la part du ministère de la Culture

La rédaction d’un clausier à destination des établissements publics et des institutions culturelles afin de sécuriser les marchés publics entraînant le transfert de droits de propriété intellectuelle ;

Une information claire et pédagogique pour les institutions culturelles sur l’existence du droit à la réutilisation des informations publiques, sur sa portée, son articulation avec la Loi Informatique et libertés et sur les conditions dans lesquelles elles peuvent encadrer ces usages.

De la part des institutions culturelles

De la part du législateur

Introduction

Depuis quelques années, on observe un mouvement général d’ouverture des institutions vers le grand public dans le monde entier (États-Unis, Grande-Bretagne, Kenya, etc.) comme en France (villes de Paris, Rennes, Toulouse, Montpellier, Nantes, mission interministérielle Etalab, etc.).

Conjointement à ces actions, la société civile s’investit également dans la mise en valeur et la demande de partage des données et contenus culturels.

Dans le secteur culturel, l’Open Data prend la forme parallèlement d’une ouverture des reproductions numériques d’œuvres qui sont elles-mêmes dans le domaine public ou appartenant à une personne publique et d’une ouverture des données relatives à ces œuvres (catalogues, bases de données descriptives, etc.). À ce titre, le sujet intéresse le ministère de la Culture, le législateur et les institutions culturelles (publiques comme privées).

Nous avons identifié certains enjeux qui nécessitent une clarification parfois, de la pédagogie bien souvent, et dans quelques cas particuliers, une réflexion voire des changements juridiques.

Pour surmonter ces blocages et permettre une réelle et fructueuse ouverture des institutions culturelles, nous portons l’attention de l’administration et du législateur sur :

  1. la méconnaissance des concepts et enjeux de l’Open Data au sein des institutions culturelles ;
  2. une volonté politique insuffisante en France en ce qui concerne la diffusion et de la réutilisation des données culturelles sur Internet et à l’échelle internationale ;
  3. la complexité du cadre juridique relatif à la diffusion des données cultuelles ;
  4. l’importance d’une réaffirmation de la mission des institutions publiques dans la diffusion et la réutilisation des données culturelles, a fortiori concernant les oeuvres du domaine public ;
  5. les préoccupations économiques susceptibles d’entraver la diffusion et la réutilisation des données culturelles.

-> La suite sur DonneesLibres.info…

Crédit photo : Leaf Languages (Creative Commons By-Sa)

Notes

[1] À propos de parité, signalons l’initiative #LibDiv, premier apéro Libre et Diversité qui aura lieu le 12 octobre prochain à La Cantine, avec la participation de Framasoft.

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Philippe Scoffoni : Edito vidéo – PostgreSQL 9.2 progresse, faut-il abandonner MySQL et passer à MariaDB ?

lundi 17 septembre 2012 à 07:54


 

Transcription du texte de la vidéo

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue pour cet édito du 17 septembre 2012. La base de données PostgreSQL vient de connaître une nouvelle mise à jour avec la version 9.2. Cette version apporte des améliorations, mais surtout affirme la volonté de ses développeurs de maintenir celle-ci dans le groupe de tête des bases de données pour entreprises, voire pour grandes entreprises.

Alors, parmi les annonces de cette version, il y a tout un pan concernant l’amélioration des performances avec des chiffres très impressionnants comme des requêtes de lecture des données quatre fois plus rapides, cinq fois plus d’écritures à la seconde, des parcours d’index de deux à vingt fois plus véloces, bref que du bon pour les utilisateurs de grosses bases de données.

Évidemment dans l’absolu, ces chiffres ne veulent pas  dire grand-chose, mais ils montrent une véritable amélioration de cette version par rapport à la précédente.

L’autre principale amélioration est le support d’un nouveau type de champs permettant de stocker des données au format JSON ou JavaScript Object Notation. Pour les non-programmeurs, il s’agit d’une façon de décrire des données. Cette capacité est intéressante pour les applications web récentes qui font de plus en plus usage de ce format et qui vont trouver dans PostgreSQL un allié naturel.

Un autre pas aussi en direction des applications lourdes du web avec la prise en compte de l’approche dite NoSQL. Ainsi, PostgreSQL se voit doté de nouvelles extensions de programmation combinées au système HStore. Ce système est un gestionnaire de base de données de type “Clé-Valeur” qui rentre dans la famille des bases dites NoSQL.

En résumé, PostgreSQL est une très bonne base de données, mais reste globalement moins connue et bien moins utilisée que MySQL. Les plates-formes de type LAMP (Linux, Apache, Mysql, PHP) restent aujourd’hui majoritaires. Ce qui devrait à terme poser des soucis, compte tenu de la stratégie mise en oeuvre par ORACLE qui risque bien de dépouiller MySQL de ses attraits aux yeux des millions d’utilisateurs de la version “communautaire”.

Les tenants de MySQL rappelleront qu’il existe un fork de MySQL : MariaDB qui permet de quitter facilement MySQL sans rien changer dans ces applications. Alors faut-il préférer MariaDB pour sa compatibilité avec MySQL ou passer à PostgreSQL ? J’avoue ne pas avoir encore de réponse tranchée.

Un élément de réponse réside peut-être dans la licence de ces deux bases de données. MariaDB est sous licence GPL alors que PostgreSQL est sous une licence de type BSD donc beaucoup plus permissive puisqu’il est possible de vendre des exécutables modifiés de la base de données sans fournir les sources. Un obstacle peut-être à la contribution pour certains développeurs.

On se retrouve pour un prochain édito semaine prochaine. En attendant, portez-vous bien et à très bientôt.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 17/09/2012. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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Framablog : La troisième révolution industrielle est en marche et nous pouvons tous y participer

lundi 17 septembre 2012 à 00:06

La « troisième révolution industrielle » est une expression popularisée par un récent essai de Jeremy Rifkin. Mais s’il se penche attentivement sur la question de l’énergie, qu’il envisage durable et distribuée, il se montre moins prolixe sur la question de la production.

Or là aussi de profonds bouleversements nous attendent…

Je casse une assiette aujourd’hui. Je prends ma voiture pour aller chez Ikea en acheter une autre (construit en Chine). Je casse une assiette demain. Je vais chercher sur Internet le fichier numérique « assiette », puis je demande à mon imprimante 3D de m’en créer une nouvelle sous mes yeux ébahis.

Et là où ça devient encore plus intéressant c’est quand l’imprimante tout comme le fichier sont libres, m’assurant alors que j’aurais une grande variétés de fichiers « assiette » à télécharger et que je pourrais même les modifier à ma guise avant de les imprimer :)

Pasukaru76 - CC by

La Troisième Révolution industrielle

The third industrial revolution

The Economist - Avril 2012
(Traduction : Louson, Lolo le 13, angezanetti, Fe-lor, GPif, xaccrocheur, @poulpita, fck, Coyau)

La numérisation de la fabrication modifiera la manière de fabriquer les biens ainsi que la notion même de travail.

La première révolution industrielle commença à la fin du XVIIIe siècle, avec la mécanisation de l’industrie du textile. Les tâches qui avant étaient exécutées laborieusement à la main par des centaines de petites industries de tisserand ont été réunies en une seule fabrique, et l’usine était née. la seconde révolution industrielle arriva au début du XXe siècle quand Henry Ford maîtrisa l’évolution des lignes d’assemblage et conduit à l’âge de la production de masse. Les deux premières révolutions rendirent les gens plus riches et plus urbains. Maintenant une troisième révolution est en cours. La fabrication devient numérique. Elle risque pas de ne changer que les affaires, mais bien plus de choses encore.

De nombreuses technologies innovantes convergent : logiciels, nouveaux matériaux, robots plus habiles, nouveaux procédés (en particulier l’impression 3D) et une large variété de services web. L’usine du passé reposait sur la production en masse de produits identiques : Ford disait que les acheteurs de voiture pouvaient avoir la couleur qu’ils voulaient, tant que c’était noir. Mais le coût de production de lots plus petits, d’une plus grande variété, où chaque produit est fait précisément sur mesure selon le vœu de chaque client, est en train de chuter. L’usine du futur se concentrera sur la personnalisation de masse et ressemblera bien davantage à de toutes petites industries qu’à la ligne de montage de Ford.

Vers une troisième dimension

Autrefois, pour faire des choses, on vissait et on soudait. Maintenant un produit peut être conçu sur un ordinateur et « imprimé » sur une imprimante 3D, qui crée un objet en volume en accumulant des couches successives de matière. La conception numérique peut être ajustée en quelques coups de souris. L’imprimante 3D peut fonctionner sans surveillance et peut faire des objets trop complexes pour être produits dans une usine traditionnelle. Un jour, ces machines étonnantes pourront faire presque tout, partout, dans votre garage ou dans un village en Afrique.

Les applications d’impression 3D sont particulièrement époustouflantes. Déjà, les prothèses auditives, et les parties haute technologie des avions militaires sont imprimées avec des formes adaptées. Un ingénieur travaillant au milieu du désert, à qui il manquerait un certain outil n’a plus besoin de se le faire livrer dans la ville la plus proche. Il peut simplement télécharger le design et l’imprimer. Les jours où les projets sont arrêtés pour cause de pièce manquante, ou encore, lorsque les clients se plaignent de ne plus pouvoir trouver les pièces de rechange de ce qu’ils avaient achetés, seront bientôt de lointains souvenirs.

Les autres changements sont presque aussi capitaux. Les nouveaux matériaux sont plus légers, plus résistants et ont une durée de vie plus longue que les anciens. Les fibres de carbone remplacent l’acier et l’aluminium pour des produits allant du VTT aux avions de ligne. Les nouvelles techniques permettent aux ingénieurs de réduire la taille des objets. Les nanotechnologies donnent de nouvelles fonctions aux produits comme les bandages qui guérissent les coupures, les moteurs avec un rendement supérieur ou de la vaisselle qui se nettoie plus facilement. Les virus crées génétiquement sont développés pour être utilisés comme batteries. Et, avec Internet qui permet aux designers de collaborer sur les nouveaux produits, les barrières d’entrées sont en train de s’effondrer. Ford avait besoin d’un gros tas de capital pour construire sa colossale usine River Rouge; son équivalent moderne peut commencer avec trois fois rien dont un ordinateur portable connecté et la soif d’inventer.

Comme toutes les révolutions, celle-ci sera fortement perturbatrice. La technologie numérique a déjà renversé les média et la vente au détail, comme les filatures de coton ont écrasé les métiers à tisser manuels et la Ford T a mis les maréchaux-ferrants au chômage. Les gens seront extrêmement surpris devant les usines du futur. Elle ne seront pas pleines de machines crasseuses commandées par des hommes en blouse graisseuse. Beaucoup seront d’une propreté irréprochable et quasi-désertes. Certains fabricants de voitures produisent le double de véhicules par employé qu’il y a dix ans. La plupart des emplois ne sera plus dans les usines mais dans les bureaux non loin, qui seront pleins de designers, d’ingénieurs, d’informaticiens, d’experts en logistique, de commerciaux et d’autre professions. Les emplois manufacturiers du futur demanderont d’avantage de compétences. De nombreuses taches répétitives et ennuyeuses deviendront obsolètes : on n’a pas besoin de riveteur quand un produit n’a plus de rivets.

La révolution n’affectera pas seulement la façon dont les choses sont faites, mais aussi le lieu où elles sont produites. Avant les usines se délocalisaient dans des pays à bas salaires pour diminuer le coût du travail. Mais le coût du travail est de moins en moins important : un iPad de première génération à 499 $ comprend aujourd’hui seulement 33 $ de travail manufacturé sur lequel l’assemblage final en Chine ne représente que 8 $. La production aujourd’hui offshore va de plus en plus souvent revenir dans les pays riches, bien moins à cause d’une hausse des salaires chinois que parce que les compagnies veulent désormais être plus proches de leurs clients de façon à pouvoir répondre plus rapidement à leurs demandes de modifications. Et certains produits sont si sophistiqués qu’il est pratique d’avoir les personnes qui les ont conçus et celles qui les ont fabriqués au même endroit. Le Boston Consulting Group estime que dans des domaines comme les transports, les ordinateurs, la fabrication de produits métalliques et la machinerie, 10 à 30 % des biens que les américains importent actuellement de Chine pourraient être fabriqués à domicile d’ici 2020, stimulant l’exportation américaine de 20 à 55 milliards de dollars par an.

Le choc de la nouveauté

Les consommateurs auront peu de difficultés à s’adapter à cette nouvelle ère de meilleurs produits rapidement livrés et créés près de chez eux. Les gouvernements pourraient toutefois commencer par résister au mouvement. Leur instinct est de protéger les industries et les entreprises qui existent déjà plutôt que de promouvoir les nouvelles qui les détruiront. Ils attirent les anciennes usines avec des subventions et stigmatisent les patrons qui voudraient délocaliser. Ils dépensent des milliards dans de nouvelles technologies qui, à leur avis, prévaudront dans l’avenir. Et ils s’accrochent à la croyance romantique que la fabrication est supérieure aux services, sans prendre en compte la finance.

Rien de ceci n’a de sens. Les frontières entre la manufacture et les services deviennent floues. Rolls-Royce ne vend plus de réacteurs, elle vend les heures pendant lesquelles chaque moteur propulse un avion dans le ciel. Les gouvernements ont rarement choisi les vainqueurs, et ils vont probablement mettre du temps à voir ces légions d’entrepreneurs et de bricoleurs qui s’échangent des plans en ligne, les transforment en produits chez eux et les vendent à l’échelle mondiale depuis un garage.

Pendant que la révolution gronde, les gouvernements devraient en rester aux bases : de meilleures écoles pour une main d’œuvre qualifiée, des règles claires et équitables pour les entreprises de toutes sortes. Laissez le reste aux révolutionnaires.

Crédit photo : Pasukaru76 (Creative Commons By)

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Planet Libre : Brèves du Planet Libre - Monday 17, September 2012

lundi 17 septembre 2012 à 00:00

[EN] Talk recordings available for this years GStreamer Conference - Christian Schaller

vidéo gstreamer opengl mesa opus wayland linux


antistress : Les enregistrements des interventions réalisées dans le cadre de la Conférence GStreamer 2012 sont disponibles. On y évoque le prochain GStreamer 1.0 bien sûr, mais aussi le SDK multiplateforme, GES, le codec Opus et même OpenGL/Mesa et Wayland...


Une députée veut unifier le blocage et consacrer la neutralité du net - PC INpact

neutralité web juridique


antistress : "La députée Laure de la Raudière (UMP) a déposé une proposition de loi sur la neutralité du net. Pourquoi un tel dépôt ? Selon la députée, compte tenu des opportunités d’internet, il est important « que l’on crée certaines règles pour préserver l’internet universel, immense bien collectif, qui ne doit pas être transformé au gré des intérêts de ses différents acteurs... C’est un objectif politique, économique et de société »."


Hard link fichiers identique - tfeserver: Blog de tfe

doublon md5 astuce linux


antistress : Supprimer les fichiers doublons de votre disque dur en une commande, c'est l'astuce que vous propose tfe.


cLibre.Eu, nouveau site sur les logiciels libres et alternatives à Google

site google alternative


Hervé de cLibre.Eu : cLibre.Eu est un nouveau site sur les logiciels libres et alternatives à Google. Il s'adresse aux besoins du grand public et non des geeks !
Il se veut différent des annuaires existants par :
- un format de présentation plus court
- le nombre de domaines plus restreints
- une sélection de logiciels avec des critères (les meilleurs, communauté, traduction... cf http://www.clibre.eu/nos-criteres)
On prend en compte aussi l'évolution des technologies avec des applications web ou mobiles libres
Une autre partie est consacrée à la critique de l'hégémonie de Google avec la présentation d'alternatives.
En phase de lancement, nous attendons les retours et aides pour le faire évoluer.


[EN] Command line tool to Convert PDF to Image and from Image to PDF - Thinking Mind

imagemagick logiciel pdf astuce


antistress : Rien de plus simple que de convertir une (ou plusieurs) image(s) en PDF ou vice-versa avec le logiciel libre ImageMagick pour Windows, MacOS, Linux et cts.


Opus, un codec pour les dominer tous - sebsauvage.net

skype mozilla xiph.org codec opus webrtc web vp8


antistress :  Xiph.Org, Skype Technologies et Mozilla ont élaboré conjointement Opus, un nouveau codec audio libre de redevance et extrêmement performant qui vient d'être adopté comme standard par l'IETF. Il est déjà implémenté dans Firefox 15 (où il peut d'ores et déjà être mis en œuvre au moyen de la balise audio HTML5) et sera utilisé prochainement par Opera, Chrome/Chromium et bien sûr Skype. Ce codec est le candidat idéal pour WebRTC, un standard de communication audio/vidéo en temps réel en cours d'intégration dans les 3 navigateurs sus-cités. Aux côtés de VP8 pour la vidéo ?
Lire aussi le communiqué conjoint de Mozilla/Xiph.Org http://www.xiph.org/press/2012/rfc-6716/ et celui de Skype Technologies http://blogs.skype.com/en/2012/09/skype_and_a_new_audio_codec.html


[EN] Cross-Platform Video Editor Avidemux Reaches Version 2.6 - Web Upd8

logiciel montage vidéo avidemux


antistress : Avec cette version 2.6, Avidemux a été revu en profondeur et permettrait dorénavant l'édition de fichiers audio/vidéo au format MPEG-TS, c-a-d le format dans lequel les chaînes de la TNT sont enregistrées, sans perdre la synchronisation !!!


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