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Tuxicoman : DIY manifesto

lundi 16 juin 2014 à 01:15

Des exemples de démarches citoyennes très intéressantes : DIY manifesto
DIY manifestoLe logiciel s’intègre totalement dans cette optique à mon avis.
Bandes de communistes, va !

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Planet Libre : Brèves du Planet Libre - lundi 16, juin 2014

lundi 16 juin 2014 à 00:00

Facebook s'attaque aux données de l'historique de navigation - Les Numeriques

pistage Facebook


antistress : "La prochaine mise à jour de Facebook ne fera peut-être pas sourire tout le monde. Déjà assez indiscret, le réseau social s'apprête à aller puiser dans nos sites et applications de prédilection pour affiner son ciblage publicitaire. Un œil indiscret avec lequel il faudra jongler... [...] Cette évolution, d'après Facebook, permettra de répondre aux nombreux membres qui réclament de la publicité mieux ciblée. Tant pis pour ceux qui réclamaient de la vie privée."


Facebook rejette à son tour le Do Not Track et veut suivre les internautes - Next INpact

DNT Facebook pistage


antistress : "Facebook rejettera bientôt le signal Do Not Track, une décision qui n’est pas réellement étonnante. La firme ne compte plus composer uniquement avec l’activité des utilisateurs du réseau social pour ses publicités, et c’est bien le suivi dans les sessions de navigation qui l’intéresse." Cf précédemment http://liens.planet-libre.org/?3pCThw


L'exécutif prêt à s'engager sur la neutralité des plateformes - Numerama

neutralité appstore


antistress : "Suite à la remise du rapport du Conseil national du numérique sur la neutralité des plateformes, le gouvernement a fait savoir qu'il tiendra compte des recommandations de l'organisme. Une consultation et une concertation publique vont avoir lieu cette année."


Tesla Motors et les brevets - Journal sur LinuxFR.org

brevet


antistress : "J’ai découvert au travers du blog silicon valley du monde que la sympathique société Tesla motors mettait à disposition ses brevets. Tesla motors est fabriquant de voitures électriques haut de gamme basées sur une techno conçue par Nicolas Tesla. L’article original est rédigé par le patron de la firme, Elon Musk. Il date du 12 juin, son titre est « All our patent are belong to you »"


Les applications Firefox OS sont maintenant installables sous Android - Korben

FirefoxOS Firefox Android HTML5


antistress : "Avec l'arrivée de Firefox 29 pour Android, Mozilla a décidé de proposer aux développeurs d' "Open Web Apps" un moyen de proposer leurs créations à la fois sur Firefox OS mais aussi sur Android."


dc2pluxml : passez de Dotclear à Pluxml en un clic ! - Forum PluXml.org

Dotclear PluXml CMS


antistress : dc2pluxml, pour migrer de Dotclear à PluXml.


Vodafone confirme que six pays ont un accès direct à ses métadonnées - Next INpact

pistage


antistress : "Vodafone a publié vendredi dernier et pour la première fois un rapport de transparence sur tout ce qui touche aux activités de surveillance. Le bilan est mondial et l’opérateur de téléphonie n’hésite pas à confirmer que des gouvernements disposent de connexions directes à ses serveurs pour y puiser données et métadonnées.[...] Gus Hosein, directeur de l’ONG, l’a d’ailleurs répété à The Guardian : « Ce sont les scénarios de cauchemars que nous avions imaginés. Je n’aurais jamais pensé que les opérateurs puissent être si complices. C’est un pas courageux de la part de Vodafone et j’espère que les autres opérateurs suivront le mouvement, mais ce dont nous avons besoin est qu’ils soient plus courageux encore et qu’ils combattent ces requêtes illégales et les lois elles-mêmes. »"


La revente de fichiers d’occasion toujours en débat aux États-Unis - Next INpact

DRM


antistress : "La commission des affaires juridiques de la chambre des représentants aux États-Unis s’est penchée sur la question de la revente des fichiers d’occasion. Le débat oppose, sans surprise, les ayants droit qui sont farouchement opposés à des acteurs comme ReDigi, une plateforme qui veut justement ouvrir ce second marché. La justice a pour l’heure donné raison aux titulaires de droits."
Comment on traduit DRM en français déjà ? Ah oui : DTC http://libre-ouvert.toile-libre.org/?article130/dadvsi-hadopi-loppsi-acta-neutralite-du-net-meme-combat


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La bande des Geexxx : Naviguez tranquille avec Docker

dimanche 15 juin 2014 à 20:54

Depuis quelques mois je vois régulièrement passer des articles parlant de Docker. Au début, je ne comprenais pas trop ce que c’était et je me disais que si c’était si cool que ça, j’en entendrais parler encore. Puis je revois passer, j’ai des besoins, je me renseigne, je DuckDuckGooglise… Bref, ça a l’air cool. Je vais donc essayer de faire un article assez court histoire de vous faire rapidement comprendre pourquoi Docker c’est de la balle.

Pour la petite histoire, j’ai décidé de m’y mettre après que Manjaro m’ait cassé mon environnement de développement pour FreshRSS (le paquet Apache qui passe à une version supérieure et PHP qui ne fonctionne plus). Comme je ne voulais pas me refaire avoir, j’ai décidé de mettre en place un environnement de développement plus stable. Après avoir cherché des solutions basées sur VirtualBox ou Vagrant, trop lourds pour moi, je me suis penché sur Docker.

L’idée de Docker c’est de séparer des applications dans des environnements séparés et de permettre de les faire communiquer entre elles. En gros, ce sont des machines virtuelles très légères qui se lancent en quelques secondes (voire moins !).

Prenons un cas concret. Je développe aujourd’hui beaucoup sur ma machine personnelle. Pour ça j’ai besoin d’Apache configuré avec PHP et d’une base MySQL/MariaDB. Problèmes :

Casse-tête et chiant. Heureusement, Docker me permet de me faciliter la vie. J’ai donc créé un fichier (un Dockerfile, un peu l’équivalent d’un Makefile mais pour les machines Docker) qui me paramètre automatiquement une machine virtuelle avec tout l’environnement qui va bien. Je n’ai alors plus qu’à lancer celle-ci en lui précisant de monter le répertoire de FreshRSS au bon endroit dans la VM et en 2 secondes (le temps de lancer Apache et Mysql) tout est fonctionnel et prêt à l’emploi ; je peux bosser. Ce que ça m’apporte par rapport aux points précédents :

Ça c’est un cas de figure – le mien – mais il y en a bien d’autres. On peut imaginer déployer des applications à la volée selon les besoins, distribuer un programme, l’utiliser dans une suite de tests, etc.

Je me rends compte que je ne me suis pas trop penché sur Docker lui-même dans cet article alors qu’il a pleins d’atouts :

Le petit schéma qui compare machines virtuelles et conteneurs :

docker_containers_vmsNotez que ça repose sur une techno récente du noyau Linux : LXC. Noyau trop vieux, pas de Docker !

Si vous voulez prolonger la lecture je vous conseille :

Et un petit bonus de fin : j’ai eu des soucis au début pour lancer mes conteneurs. J’ai compris ensuite qu’il fallait les droits root donc passer par sudo. Il y a plus simple : une fois Docker installé, ajoutez votre utilisateur au groupe Docker (quelque chose du genre # usermod -aG docker mon_user).

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®om : SSHFS inversé (rsshfs)

dimanche 15 juin 2014 à 15:30

sshfs

SSHFS permet de monter un répertoire d’une machine distance dans l’arborescence locale en utilisant SSH :

sshfs serveur:/répertoire/distant /répertoire/local

Mais comment monter un répertoire local sur une machine distante ?

Une solution simple serait de se connecter en SSH sur la machine distante et d’exécuter la commande sshfs classique.

Mais d’abord, ce n’est pas toujours directement possible : la machine locale peut ne pas être accessible (non adressable) depuis la machine distante. Ça se contourne en créant un tunnel SSH utilisant la redirection de port distante (option -R).

Et surtout, ce n’est pas toujours souhaitable : cela nécessite que la clé privée autorisée sur la machine locale soit connue de la machine distante. Or, dans certains cas, nous ne voulons pas qu’une machine esclave puisse se connecter à notre machine maître.

Reverse SSHFS

En me basant sur la commande donnée en exemple, j’ai donc écrit un petit script Bash (rsshfs, licence GPLv3) qui permet le reverse SSHFS :

(disponible également sur github)

git clone http://git.rom1v.com/rsshfs.git
cd rsshfs
sudo install rsshfs /usr/local/bin

Les paquets sshfs et fuse doivent être installés sur la machine distante (et l’utilisateur doit appartenir au groupe fuse). Le paquet openssh-sftp-server doit être installé sur la machine locale ainsi que vde2 (pour la commande dpipe). (plus maintenant)

Son utilisation se veut similaire à celle de sshfs :

rsshfs /répertoire/local serveur:/répertoire/distant

Comme avec sshfs, /répertoire/distant doit exister sur serveur et doit être vide.

Il est également possible de monter le répertoire en lecture seule :

rsshfs /répertoire/local serveur:/répertoire/distant -o ro

Attention. L’option « lecture seule » est demandée à la machine distante, par un paramètre sshfs. Par conséquent, une version modifiée de sshfs pourrait ignorer la demande de lecture seule. Vous devez donc faire confiance à la machine distante. (plus maintenant)

Contrairement à sshfs, étant donné que rsshfs agit comme un serveur, cette commande ne retourne pas tant que le répertoire distant n’est pas démonté.

Pour démonter, dans un autre terminal :

rsshfs -u serveur:/répertoire/distant

Ou plus simplement (depuis le commit 440a357) en pressant Ctrl+C dans le terminal de la commande de montage.

TODO

J’ai choisi la facilité en écrivant un script indépendant qui appelle la commande qui-va-bien.

L’idéal serait d’ajouter cette fonctionnalité à sshfs directement.

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Romaine Lubrique : Il faut un guide de 52 pages pour savoir si une oeuvre est dans le domaine public américain !

dimanche 15 juin 2014 à 12:14

Il peut y avoir quelques exceptions (mort pour La France, prorogations de guerre [1]) mais en France on entre dans le domaine public 70 ans après la mort de l'auteur, ou du dernier auteur décédé lorsque l'œuvre est le fruit d'une collaboration.

Nonobstant les tentatives de réappropriation lorsque l'on numérise du domaine public, cela a le mérite d'une certain clarté et permet ainsi au ministère de la Culture et à l'OKF France de proposer un prototype de calculateur du domaine public relativement simple à programmer.

Il en va tout autrement aux USA où tout se complique à partir de l'an de grâce 1923. Il est dit en effet que toute œuvre publiée sur le sol américain avant 1923 est dans le domaine public (ouf !). Mais passée cette date, savoir si une œuvre est ou n'est pas dans le domaine public s'apparente à un véritable casse-tête.

En cause de nouvelles lois successives qui ont tout fait pour retarder l'entrée et complexifier à l'extrême la réponse à la question. Nous avions évoqué cela dans La culture perdue de la génération copyright en nous alarmant du fait que plus rien n'entrait dans domaine public américain jusqu'en 2019 !

La première de ces nouvelles lois ayant été promulguée en 1978 avec des effets rétroactifs, le cas se pose avec encore plus d'acuité pour les œuvres créées entre le 1er janvier 1923 et le 31 décembre 1977. C'est à cette tâche ardue (et ingrate) que s'est attelé un groupe de chercheurs et d'étudiants de la faculté de droit de Berkeley.

Ils viennent en effet de publier un guide de 50 pages dont les nombreux diagrammes (organigrammes de programmation, arbres de décision, boucles « if... then... else... ») témoignent du véritable parcours du combattant que doit emprunter une œuvre pour répondre tout au bout de la chaîne à la fameuse question.

Un guide précieux mais aussi malheureusement révélateur de l'état actuel plus que fragile du domaine public américain.

Comment savoir que le domaine public est en mauvaise posture ? Il faut un manuel de 52 pages pour déterminer si une œuvre y appartient !

Mike Masnick - 11 juin 2014 - TechDirt.com
How Do You Know The Public Domain Is In Trouble ? It Requires A 52-Page Handbook To Determine If Something Is Public Domain
(Traduction : KoS, manu, Samuel)

À Techdirt, nous sommes tous de grands supporters du domaine public et nous pensons que beaucoup plus d'œuvres devraient en faire partie. Nous envisageons du reste nos propres articles comme appartenant au domaine public, même s'il n'y a pas officiellement de mécanisme légal pour les faire rentrer directement dedans.

En 1976, nous sommes passés d'un régime de copyright volontaire [NdT : où il fallait déposer le copyright d'une œuvre] à la couverture automatique du copyright, combiné à l'extension toujours plus grande de sa durée. De fait, plus rien n'entre dans le domaine public américain depuis des années.

Par le passé, j'ai souvent compté sur un excellent site maintenu par mon collègue Cornell pour déterminer ce qui est et n'est pas dans le domaine public mais cela se limitait au cas général. C'est donc une excellente nouvelle que de voir la Samuelson Clinic de Berkeley publier un manuel détaillé pour déterminer ce qui est dans le domaine public, avec un graphique synthétique bien pratique mais pas d'une totale simplicité (cf image ci-dessus).

Le manuel lui-même (basé sur une licence Creative Commons, qui, je le note, n'est pas la CC0 pour dédier directement une œuvre au domaine public) est composé de 52 pages expliquant dans le détail les subtiles nuances juridiques de ce graphique.

C'est donc bien pratique mais il n'en demeure pas moins qu'il soit aujourd'hui invraisemblable qu'il faille un manuel de 52 pages juste pour savoir si une œuvre est ou pas dans le domaine public. Cela montre précisément à quel point nous avons mis sur la touche le domaine public et créé à la place une néfaste culture de la permission.


[1] Spécificités françaises non européennes, certains, dont nous sommes, préconisent pour leur suppression.

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