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Cyrille BORNE : Conversion d'une table de partitions de type Mdos en table Gpt

jeudi 8 janvier 2015 à 08:00

Cet article est lié au précédent qui montrait comment utiliser une table de partition GPT et ceci quel que soit son type de bios. Il s'agit là de convertir une table classique MsDos en table Gpt et sans perte de données ni obligation de réinstaller son système, en notant tout de même que faire des sauvegardes est vivement conseillé.

Il est avant tout informatif, pour montrer que cela est possible et comment, même si rares seront les cas on l'on devra être obligé de convertir sa table. Il peut s'adapter à toutes les distributions sauf en ce qui concerne la reconfiguration du noyau car j'ai utilisé la commande dpkg-reconfigure propre à Debian et dérivées.

Principe - Dans l'ordre on va :
- faire des sauvegardes
- vérifier le système de fichiers
- réduire la première partition en libérant 10 Mo en tout début de disque afin d'y créer une partition de type « BIOS boot partition » indispensable sur les tables Gpt avec une machine de bios non Efi.
- faire un chroot de l'ancienne partition système pour reconfigurer le noyau et réinstaller Grub dans sa nouvelle configuration
- renommer les partitions en fonction de leur emplacement et non de leur ordre de création

Procédure :

Avant tout faire des sauvegardes de ses données et de l'emplacement des tables de partitions, par exemple avec sfdisk. Voir le man à ce sujet.  

Voici ce que donne la commande sfdisk -d /dev/sdb > backup_sdb.txt chez moi:
# partition table of /dev/sdb
unit: sectors

/dev/sdb1 : start=     2048, size= 40960000, Id=83, bootable
/dev/sdb2 : start= 40962048, size=  8192000, Id=82
/dev/sdb3 : start= 49154048, size=107147264, Id= 5
/dev/sdb4 : start=        0, size=        0, Id= 0
/dev/sdb5 : start= 49156096, size= 61440000, Id=83
/dev/sdb6 : start=110598144, size= 45703168, Id=83

Et si nécessaire on les restaurera par la commande :

 sfdisk -f /dev/sdb < backup_sdb.tx

Bien entendu ces sauvegardes ne devront pas être conservées sur le disque à modifier.

Maintenant on peut commencer la procédure proprement dite.

On vérifie qu'aucun système de fichiers de ce disque n'est monté :

:~# grep -c sdb /proc/mounts
0

Je fais une vérification et réparation si nécessaire du système de fichiers avant de le modifier :
:~# e2fsck -f -y /dev/sdb1

J'aurais pu le laisser faire par le programme de partitionnement qui d'ailleurs fera une vérification avant de procéder aux modifications mais je préfère lancer d'abord la commande.

Concernant le programme de partitionnement, il doit savoir gérer sur un système ext4 les «features» has_journal, dir_index, filetype, sparse_super, large_file. Plutôt que de faire une partie avec tune2fs puis le reste avec un autre programme, puisque je dispose d'une interface graphique je vais le faire avec Gparted  .

Alors situation de départ :

Partition Table: msdos

Number  Start   End     Size    Type      File system     Flags
 1      1049kB  21,0GB  21,0GB  primary   ext4            boot
 2      21,0GB  25,2GB  4194MB  primary   linux-swap(v1)
 3      25,2GB  80,0GB  54,9GB  extended
 5      25,2GB  56,6GB  31,5GB  logical   btrfs
 6      56,6GB  80,0GB  23,4GB  logical   ext4

Et, après passage de Gparted :
Partition Table: msdos

Number  Start   End     Size    Type      File system     Flags
 1      11,5MB  21,0GB  21,0GB  primary   ext4            boot
 2      21,0GB  25,2GB  4194MB  primary   linux-swap(v1)
 3      25,2GB  80,0GB  54,9GB  extended
 5      25,2GB  56,6GB  31,5GB  logical   btrfs
 6      56,6GB  80,0GB  23,4GB  logical   ext4

On note donc que la première partition ne débute plus sur le disque à 1049KB mais à 11,5MB tout en conservant sa position de fin.

Je vais donc maintenant avec Gdisk, qui est capable de faire la conversion, créer en tout début de disque une petite partition qui sera pour le moment numérotée N° 3 car c'est le premier «descripteur» de partitions primaires libre dans l'actuelle table msdos (il n'y a plus de notions primaires, étendues et logiques dans les tables Gpt). Je marque en caractères gras les commandes passées dans Gdisk.

:~# gdisk /dev/sdb
GPT fdisk (gdisk) version 0.8.5

Partition table scan:
  MBR: MBR only
  BSD: not present
  APM: not present
  GPT: not present

***************************************************************
Found invalid GPT and valid MBR; converting MBR to GPT format.
THIS OPERATION IS POTENTIALLY DESTRUCTIVE! Exit by typing 'q' if
you don't want to convert your MBR partitions to GPT format!
***************************************************************
Command (? for help): p (affichage de la situation de départ)
Disk /dev/sdb: 156301488 sectors, 74.5 GiB
Logical sector size: 512 bytes
Disk identifier (GUID): B538B008-8EAC-4ADA-842D-B5BCCBA14A4B
Partition table holds up to 128 entries
First usable sector is 34, last usable sector is 156301454
Partitions will be aligned on 2048-sector boundaries
Total free space is 30829 sectors (15.1 MiB)

Number  Start (sector)    End (sector)  Size       Code  Name
   1           22528        40962047   19.5 GiB    8300  Linux filesystem
   2        40962048        49154047   3.9 GiB     8200  Linux swap
   5        49156096       110596095   29.3 GiB    8300  Linux filesystem
   6       110598144       156297215   21.8 GiB    8300  Linux filesystem

Command (? for help): n  (création nouvelle partition)
Partition number (3-128, default 3): 3
First sector (34-156301454, default = 2048) or {+-}size{KMGTP}: 2048
Last sector (2048-22527, default = 22527) or {+-}size{KMGTP}: 22527
Current type is 'Linux filesystem'
Hex code or GUID (L to show codes, Enter = 8300): ef02
Changed type of partition to 'BIOS boot partition'

Command (? for help): p
Disk /dev/sdb: 156301488 sectors, 74.5 GiB
Logical sector size: 512 bytes
Disk identifier (GUID): B538B008-8EAC-4ADA-842D-B5BCCBA14A4B
Partition table holds up to 128 entries
First usable sector is 34, last usable sector is 156301454
Partitions will be aligned on 2048-sector boundaries
Total free space is 10349 sectors (5.1 MiB)

Number  Start (sector)    End (sector)  Size       Code  Name
   1           22528        40962047   19.5 GiB    8300  Linux filesystem
   2        40962048        49154047   3.9 GiB     8200  Linux swap
   3            2048           22527   10.0 MiB    EF02  BIOS boot partition
   5        49156096       110596095   29.3 GiB    8300  Linux filesystem
   6       110598144       156297215   21.8 GiB    8300  Linux filesystem

Command (? for help): w (pour écrire la nouvelle table en Gpt)

Final checks complete. About to write GPT data. THIS WILL OVERWRITE EXISTING
PARTITIONS!!

Do you want to proceed? (Y/N): Y (confirmation de la commande)
OK; writing new GUID partition table (GPT) to /dev/sdb.
The operation has completed successfully.

On vérifie maintenant avec Parted le travail effectué par Gdisk :
:~# parted /dev/sdb print
Partition Table: gpt

Number  Start   End     Size    File system     Name                 Flags
 3      1049kB  11,5MB  10,5MB  ext4            BIOS boot partition  bios_grub
 1      11,5MB  21,0GB  21,0GB  ext4            Linux filesystem
 2      21,0GB  25,2GB  4194MB  linux-swap(v1)  Linux swap
 5      25,2GB  56,6GB  31,5GB  btrfs           Linux filesystem
 6      56,6GB  80,0GB  23,4GB  ext4            Linux filesystem

On va créer un système de fichiers sur cette nouvelle partition. À priori cela ne devrait pas être nécessaire puisque ce fs ne sera pas utilisé mais j'ai eu des problèmes avec grub qui se mélangeait les pinceaux en l'absence d'un fs sur la partition portant le drapeau  BIOS boot partition.

:~# mkfs.ext2 -v /dev/sdb3
. . .
Écriture des superblocs et de l'information de comptabilité du système de
fichiers : complété

On remet la «mémoire» de blkid à zéro et on vérifie à toutes fins utiles que le système et udev voit bien cette nouvelle partition.

:/#  blkid  -g
:/#  blkid -po udev /dev/sdb3
ID_FS_UUID=cddaedf8-e091-483d-adad-77f1f814110d
ID_FS_UUID_ENC=cddaedf8-e091-483d-adad-77f1f814110d
ID_FS_SEC_TYPE=ext2
ID_FS_VERSION=1.0
ID_FS_TYPE=ext4
ID_FS_USAGE=filesystem
ID_PART_ENTRY_SCHEME=gpt
ID_PART_ENTRY_NAME=BIOS\\x20boot\\x20partition
ID_PART_ENTRY_UUID=72bb9f7e-1836-430e-93ec-886cccc6be67
ID_PART_ENTRY_TYPE=21686148-6449-6e6f-744e-656564454649
ID_PART_ENTRY_NUMBER=3
ID_PART_ENTRY_OFFSET=2048
ID_PART_ENTRY_SIZE=20480
ID_PART_ENTRY_DISK=8:16

Comme on peut le voir sur les sorties précédentes de parted et gdisk les partitions sont numérotées dans l'ordre de création et non suivant leur emplacement sur le disque. Avec l'option -s de sgdisk (noter le s devant gdisk car il s'agit d'un autre utilitaire apporté par le paquet gdisk), on va réorganiser cela :

:~# sgdisk -s /dev/sdb
The operation has completed successfully.

Résultat :

:~# gdisk -l /dev/sdb
. . .
Number  Start (sector)    End (sector)  Size       Code  Name
   1            2048           22527   10.0 MiB    EF02  BIOS boot partition
   2           22528        40962047   19.5 GiB    8300  Linux filesystem
   3        40962048        49154047   3.9 GiB     8200  Linux swap
   4        49156096       110596095   29.3 GiB    8300  Linux filesystem
   5       110598144       156297215   21.8 GiB    8300  Linux filesystem

Voilà, maintenant on peut faire le chroot du système de fichier qui est devenu /dev/sdb2 pour les dernières modifications :

:~# mkdir /mnt/system
:~# mount /dev/sdb2 /mnt/system/
:~# mount -o bind /dev /mnt/system/dev
:~# mount -o bind /sys /mnt/system/sys
:~# mount -o bind /proc /mnt/system/proc
:~# chroot /mnt/system

On vérifie quel est le dernier noyau installé :
:/# aptitude search "linux-image ~i"
i   linux-image-3.2.0-4-686-pae

On le reconfigure :
:/# dpkg-reconfigure linux-image-3.2.0-4-686-pae

On réinstalle Grub :
:/# grub-install --recheck --debug /dev/sdb
. . .
+ echo Installation finished. No error reported.
Installation finished. No error reported.
+ exit 0

À noter qu'il n'est pas nécessaire de reconstruire le fichier grub.cfg par la commande update-grub puisque cela a déjà été fait lors du dpkg-reconfigure du noyau.

Voilà, on peut maintenant sortir du chroot et démonter le fs, sys, proc et dev :
:/# exit
:~# umount /mnt/system/proc
:~# umount /mnt/system/sys
:~# umount /mnt/system/dev/
:~# umount /mnt/system

cep

 

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Olivier Delort : Mon nouveau Nas apprend la samba

mercredi 7 janvier 2015 à 12:34

Voici la suite de mes travaux sur mon petit serveur dédié au stockage. Après l’installation des partages Linux (NFS), je m’attaque maintenant aux partages windows. Même si je n’utilise pas windows pour mes activités informatiques, mise à part quelques jeux, je trouve utile pour un serveur d’être accessible depuis n’importe quel système notamment lorsque je veux échanger avec des invités qui sont sous windows, de plus cela faisait partie de mon cahier des charges.

De plus cet article me permet de mettre en place mon nouveau thème graphique pour 2015.

Les installations sous Debian se suivent et se ressemblent :

sudo apt-get install samba

Après cette formalité je passe directement à la configuration du serveur en lui-même. Tout se configure depuis le fichier /etc/samba/smb.conf. Voici la configuration détaillée que j’utilise :

#======================= Global Settings =======================
[global]
#Spécifie le groupe de travail
workgroup = WORKGROUP
#Description du serveur
server string = %h server
#pas de proxy
dns proxy = no
#Niveau de précision des log plus d'infos ici[->]
log level = 1
#pas de log d'évènement
syslog = 0
#où enregistrer le fichier de logs
log file = /var/log/samba/log.%m
#taille maximale du fichier
max log size = 1000
#mot de passes chiffrés
encrypt passwords = true
smb password file = /etc/smbpasswd
#niveau de sécurité : seul les utilisateurs avec un compte peuvent se connecter
security = user
#Permet de mapper les autorisation Unix vers windows, tous les fichiers créés à partir
#d'un poste windows auront les autorisations linux 777
create mask = 0777
#pareil que create mask mais pour les dossiers
directory mask = 0777
#améliore les transferts de fichiers
use sendfile = yes
aio read size = 16384
aio write size = 16384
#utilisateurs sans mot de passe interdit
null passwords = no
#seul maître à bords
local master = yes
#pas de serveur de temps ni de support wins
time server = no
wins support = no

Ensuite pour chaque utilisateurs autorisés à accéder aux partages je créer un compte samba. Exemple avec l’utilisateur olivier.

sudo smbpasswd -a olivier
New SMB password:
Retype new SMB password:
Added user olivier.

Concernant les utilisateurs de passages avec qui je souhaite échanger, je crée un compte unique dédié avec leur répertoire. Ce qui me permet de détecter d’éventuels fichiers corrompus grâce à clamav avant de les intégrer à mes dossiers courants. Et cela évite que certain se baladent tranquillement dans mes photos ou autre.

# Création du répertoire pour les invités
sudo mkdir /media/disk27B/johndoe
# création de l'utilisateur invité
sudo adduser johndoe
Ajout de l'utilisateur « johndoe » ...
Ajout du nouveau groupe « johndoe » (1001) ...
Ajout du nouvel utilisateur « johndoe » (1001) avec le groupe « johndoe                                                    » ...
Création du répertoire personnel « /home/johndoe »...
Copie des fichiers depuis « /etc/skel »...
Entrez le nouveau mot de passe UNIX :
Retapez le nouveau mot de passe UNIX :
passwd : le mot de passe a été mis à jour avec succès
Modification des informations relatives à l'utilisateur johndoe
Entrez la nouvelle valeur ou « Entrée » pour conserver la valeur proposée
        Nom complet []: John Doe
        N° de bureau []:
        Téléphone professionnel []:
        Téléphone personnel []:
        Autre []:
Cette information est-elle correcte ? [O/n]o
#création du compte samba
sudo smbpasswd -a johndoe
New SMB password:
Retype new SMB password:
Added user johndoe.

Le serveur maintenant opérationnel je passe à la création des partages samba, toujours dans le fichier /etc/samba/smb.conf. En exemple le répertoire photos :

#======================= Share Definitions =======================
[photos]
path = /media/disk27B/photos/
#invités interdit
guest ok = no
#lecture seule non
read only = no
#dossier navigable
browseable = yes
#hérite des différentes acl
inherit acls = yes
inherit permissions = no
ea support = no
store dos attributes = no
printable = no
#lorsqu'un dossier ou un fichiers est crée il hérite des autorisations suivantes
create mask = 0755
force create mode = 0644
directory mask = 0755
force directory mode = 0755
hide dot files = yes

Une fois tous les partages configurés, je m’occupe du dossier  John Doe.

#=============== Share Definitions fo John Doe user=======================
[johndoe]
path = /media/disk27B/johndoe
#invités interdit
guest ok = yes
#lecture seule non
read only = no
#dossier navigable
browseable = yes
#hérite des différentes acl
inherit acls = yes
inherit permissions = no
ea support = no
store dos attributes = no
printable = no
#lorsqu'un dossier ou un fichiers est crée il hérite des autorisations suivantes
create mask = 0755
force create mode = 0644
directory mask = 0755
force directory mode = 0755
hide dot files = yes

Avec ce système mes utilisateurs courant ont accès aux dossiers partagés, sauf john doe qui a accès uniquement à son répertoire. Cette configuration est un premier jet, je l’ai réfléchi sur le “papier”. Je verrai à l’usage si l’utilisateur John Doe est utile ou s’il faut que j’adapte cette configuration.

 

Diaspora*

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K-Tux : Back to Basis: XSCF firmware upgrade

mercredi 7 janvier 2015 à 10:45

Bonjour à tous et BONNE ANNEE !!! La santé, le pognon, et des kilomètres, des kilomètres de code magique :)

Mais avant ça, avant de pouvoir se taper fièrement dans le dos et fêter comme il faut le passage à 1420070400, il reste à fixer tout ce qui n’a pas pu être fait l’année précédente.

De quoi on parle ?

D’XSCF. Si on veut être grossier, on peut traduire en eXtended System Control Facility. C’est un type de console qui vous aide sacrément quand votre serveur Solaris a un gros, gros problème. Comme tout outil, XSCF peut être mis à jour, et c’est justement ce qu’on va faire. Parce qu’il faut le faire. Parfois, c’est bien. Parfois, c’est exigé par ORACLE.

De quoi on a besoin ?

Il faut préparer le coup, comme tout le temps en fait. Ca implique d’avoir curlé le firmware, puis de l’avoir copié sur une clef USB formatée en FAT32 ou déposé sur notre ftpserver -sisi, vous en avez sûrement un, vérifiez juste que les matrices de flux arrosent bien vos serveurs, source et destination.

Préparez également le laptop d’astreinte pour la connexion au port série du serveur, et assurons-nous d’avoir éteint/failover tous les domaines présents sur le serveur.

Comment on fait ?

La magie pour passer du domaine à la console passe par #. Dans ma situation ça a été un peu brutal. Et simple : init 5 sur chaque domaine, suivi d’un showdomainstatus -a pour validation post-mortem.

On attaque, par une vérification de l’existant :

XSCF> version -c cmu
DomainID  0: 02.24.0000
DomainID  1: 02.24.0000
DomainID  2: 02.24.0000
DomainID  3: 02.24.0000

Récupérez la version firmware présent même commande, autres options, pas d’impro :

XSCF> version -c xcp -v
XSCF#0 (Active )
XCP0 (Reserve): 1102
OpenBoot PROM : 02.24.0000
XSCF          : 01.10.0002
XCP1 (Current): 1102
OpenBoot PROM : 02.24.0000
XSCF          : 01.10.0002
OpenBoot PROM BACKUP
#0: 02.24.0000
#1: 02.21.0000

Le listing des firmware présents sur la machine passent par un simple

XSCF> getflashimage -l
Existing versions:
Version                Size  Date
FFXCP1102.tar.gz   44063324  Fri Jan 27 11:34:22 CET 2012

Là, on a 2 options, comme toujours : la clé USB, valeur sûre :

XSCF>getflashimage file:///media/usb/FFXCP1102.tar.gz

Ou bien, le serveur ftp si l’on opte pour du plus industriel -facilité, facilité, j’utilise un accès anonymous, mais on peut faire aussi compliqué qu’on veut et y passer la matinée- :

XSCF>getflashimage -u anonymous ftp://ftpserver/FFXCP1102.tar.gz

On enchaîne par la vérification de la présence du firmware (optionnel) :

XSCF> getflashimage -l

Et de son intégrité !

XSCF> flashupdate -c check -m xcp -s 

La mise à jour proprement dite tient sur une ligne. Simple, concis :

XSCF>flashupdate -c update -m xcp -s 

On check la version à nouveau, après mise à jour :

XSCF> version -c xcp -v

Et la bonne prise en compte des nouveau CPU/Memory Unit :

XSCF> version -c cmu

C’est terminé. On n’a plus qu’à redémarrer/failback nos domaines. Comme on a init 5, on va juste les réveiller via un petit poweron -d . Au cas où bien sûr l’autoboot est à false, console -d et le fameux, le dernier :

OK $ boot

Je vous link gracieusement la doc officielle pour les fans d’XSCF Shell : https://docs.oracle.com/cd/E19580-01/821-2797-10/21ch5p.html

Allez, café ?

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genma : Passage sous FirefoxOS Build communautaire

mercredi 7 janvier 2015 à 09:00

La communauté francophone de Mozilla travaille depuis quelques semaines à la mise en place de rom alternative à celle fournie par défaut pour le téléphone ZTE Open C commercialisé en France. Toutes les informations sont ici : http://builds.firefoxos.mozfr.org/doc/fr/devices/zte-open-c-fr

Passage sous la version 2.1 de Firefox

La page expliquant la procédure est très bien documentée. Notez qu'à tout moment, il est possible de revenir sur la version qui était fournie par défaut avec le téléphone à l'origine en ré-exécutant l'outil de root. Le changement de version fait que l'on perd les données si on ne les a pas sauvegardées

Personnellement, les seules données importantes sont mes contacts que j'importe/exporte sur la carte SD.

Ayant deux téléphones ZTE Open C, un de test et un pour l'usage au quotidien, j'ai effectué les migrations suivantes :
- Téléphone de test : Il était initialement en version 1.3 de Firefox, la ROM par défaut de ZTE. J'y avais mis la version 2.0 via la ROM/Procédure de Furious Therapy. Je l'ai "rooté" sans soucis, ce qui a permis de le migrer ensuite en 2.0 communautaire via une carte SD.
- Téléphone du quotidien : Il était initialement en version 1.3 de Firefox, la ROM par défaut de ZTE. Il n'a jamais eu d'autres versions. Là aussi, je l'ai "rooté" sans soucis, ce qui a permis de le migrer ensuite en 2.1 communautaire via une carte SD.

Une fois la mise à jour effectuée (en suivant uniquement la documentation), j'ai ajouté mes contacts, compte mail, changer de sonnerie, le fond d'écran etc.

Quelques jours avec la version 2.1 de Firefox dans sa version build communautaire}

Je suis donc passé sous la ROM 2.1 communautaire pour #FirefoxOS 2.1. On va voir à l'usage si il y a des bugs ou autre. Pour l'instant, les premières impressions sont que l'on peut constater le gros travail d'affinement qui a été réalisé à tous les niveaux (effets, fonds et animations d'écran, couleurs, réglages disponibles, options du clavier...) et c'est toujours très rapide à l'usage. Pour la fluidité, c'est plus fluide et réactif que la 1.3. Ca se ressent à l'usage. Pour l'autonomie, c'est pareil, voir mieux. Je tiens une journée et demi en usage courant comme avant. Il faut voir si c'est un effet psychologique ou réelle.

Il faudra que je teste l'ajout de la fonctionnalité "Privacy Panel" qui permet, à distance, de faire sonner/localiser/bloquer, le téléphone via un SMS (et que je regarde les conditions/le respect de la vie privée, vu que ça géolocalise le téléphone).

Pour tout savoir en images sur les nouvelles fonctionnalités/changement de la version 2.1, je vous invite à lire FFOS 2.1 … une mise à jour qui m'a fait du bien ! sur le blog de AldoLinux.

Bug connus/apparents

Problème de partage de connexion

Il est possible avec le téléphone de partager sa connexion 3G et donc de l'utiliser comme Modem/Hotspot. Il y a un bug avec le partage de la connexion ""en mode USB", cela marche par contre en mode Wifi, tant que l'on n'a pas activé le partage en mode USB, qui fait bloque ensuite tout partage de connexion, nécessitant d'éteindre (pas un reboot, éteindre) le téléphone et le rallumer pour de nouveau avoir le partage de connexion par Wifi fonctionnel.

Voici le scénario de test qui m'a permis d'arriver à cette conclusion et de :
- Le mode partage en Wifi marche.
- Test du partage en mode USB : ça ne marche pas.
- Si on l'active et le désactive (vu que ça ne marche pas quelque soit l'OS), le mode partage en Wifi ne marche alors plus.
- Un reboot du téléphone ne suffit pas. Il faut éteindre complètement le téléphone pour que le partage en Wifi marche de nouveau.
- Dès lors que l'on active le partage en mode USB, ca ne marche de nouveau plus, il faut éteindre le téléphone.

=> Le problème est donc lié à l'activation du mode partage de connexion en USB.
=> Cela a été confirmé par les personnes que je connais qui travaille sur ces builds communautaires (sur la mailing-liste de mozfr.org).

Ce bug n'est pas trop gênant, je partage ma connexion avec mon PC via le Wifi quand j'en ai besoin et cela me convient (même si je préfèrerais pour des raisons d'autonomie la partager via l'USB).

Problème d'heure si pas de connexion Quand il n'y a pas de connexion 2G/Edge ou de connexion wifi, la date et l'heure sont fausses à chaque redémarrage du téléphone (date du dernier build ou alors carrément au 01 janvier 1970). Cela peut s'avérer gênant pour pas mal de choses comme l'agenda, le classement des sms.

Conclusion

La procédure de migration depuis un téléphone ZTE acheté est simple, rapide et marche bien. On installe le logiciel de Root, on met la ROM sur une SDCard et c'est bon. Je tiens à remercier toute la communauté Mozilla/FirefoxOS fr pour le travail effectué.

La suite ? Comme fonctionnalités importantes à mes yeux, il manque encore le copier-coller (qui arrive avec la 2.2), la gestion de clef GPG, de TOR et la connexion à un VPN, un logiciel de type/compatible textsecure, et les extensions dans le navigateurs. Ce serait alors parfait, on y serait enfin. En attendant, la voie est longue, mais la voie est libre.

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Philippe Scoffoni : L’AFUL lance une marque pour les offres de logiciels libres

mercredi 7 janvier 2015 à 08:14

Logo_OffreLibre_Aful_w500Pour ceux qui l’ignoreraient, l’AFUL fait partie du paysage associatif du monde du logiciel libre. L’acronyme est clair : Association Francophone des Utilisateurs de Logiciels Libres. Cette association est également à l’origine de l’initiative Non aux racketiciels qui a pour objectif de lutter contre la vente liée de matériel et de logiciel.

L’AFUL est présidée par le bouillant Laurent Seguin avec qui j’ai eu l’occasion de discuter. Je partage avec lui  quelques orientations, notamment celle selon laquelle le logiciel vraiment libre ne pourra émerger que le jour où les utilisateurs décideront de prendre leur avenir informatique en main. D’ici là il faut aider ces derniers à y voir clair dans une offre devenue pléthorique et où l’opensource washing se cache souvent dans les détails.

Pour cela l’AFUL propose la mise en place d’une marque « Offre Libre ». Cette marque sera associée à une note de A à D. Il ne s’agit bien évidemment pas de juger de la qualité des logiciels, mais de leur respect de certains principes :

Seuls les critères liés aux libertés logicielles dans un cadre professionnel sont vérifiés. C’est donc à la fois un guide de bonnes pratiques pour les offreurs et un complément à la prise de décision.

J’ai parcouru le formulaire de demande d’usage de la marque et du logo. Les critères étudiés concernent :

La démarche d’évaluation ressemble à celle de la méthode QSOS et à l’évaluation des critères de « maturité » d’une solution de logiciel libre. Je l’utilise systématiquement dans toutes mes études lors des phases d’avant-projet au moment du choix d’une solution open source. C’est un guide assez efficace.

Si j’ai bien compris, cette marque ne concerne donc pas les fondations ou associations qui portent un logiciel libre, mais les entreprises qui proposent des services. The Document Foundation ou la Fondation Apache ou encore Mozilla ne pourraient être candidat du moins tant qu’elles ne proposent pas d’offres commerciales.

Un point qui me dérange est la composition du jury  :

J’aurais préféré que seuls les « clients » et « militants du Libre » soient à même de décerner cette marque qui les concerne au premier chef.

La marque sera obtenue pour un an et devra faire l’objet d’un renouvellement. Quelle charge de travail va représenter à long terme ce processus pour l’AFUL et ses membres ? Cela sera-t-il supportable ? L’avenir le dira.

Une autre approche, mais qui pourrait s’envisager comme une évolution, serait de demander aux offres souhaitant utiliser la marque de mettre à disposition une structure de données XML standardisée par l’AFUL sur le site de leur projet. Cela permettait d’analyser automatiquement les critères. Ainsi l’AFUL pourrait mettre à disposition des utilisateurs un site affichant ses informations dans un langage pour « êtres humains ». Une idée que j’emprunte à Pascal Kotté qui mène un groupe de réflexion sur le partage et le décryptage des conditions et abus des services « en ligne »  dont j’essaie de suivre les travaux plutôt mal que bien

Dans le cas présent les réponses des formulaires d’ « Offre Libre » ne seront pas publiées et seront considérées comme confidentielles. A chaud je trouve cela dommage. La motivation de cette confidentialité m’échappe peut-être.

L’initiative n’en reste pas moins intéressante et elle se bonifiera certainement avec l’usage et les premiers retours. Il faut bien commencer un jour :-) ! Il restera bien évidemment à faire connaître cette marque des utilisateurs et à leur vendre sa pertinence.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 07/01/2015. | Lien direct vers cet article

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