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Damien : pourquoi encourager le libre dans les associations ?

jeudi 17 avril 2014 à 08:00

Suite et fin des notes prises lors des 15èmes Journées du Logiciel Libre sur Lyon le week end dernier.

Cette fois, c’est une conférence donnée par Pierre-Yves Gosset, président de l’association Framasoft, sur le thème de l’emploi du libre, logiciels et services, par les associations.

 

Pourquoi encourager le libre dans les associations

par Pierre Yves Gosset

définir le libre : ce sont des valeurs que partagent le monde associatif.

1) utiliser
2) étudier
3) partager
4) modifier

L’image utilisée est celle de la recette de cuisine, que nous utilisons, que nous étudions, que nous pouvons partager et que nous pouvons modifier.

définir le cloud (infonuagique en français)

Utiliser des serveurs distants pour stocker et traiter vos données

Utiliser des entreprises comme Google et Facebook pour son association ?

1) il y a un problème du tracking permanent de ce que vous faites sur internet de leur part.
2) on ne change pas de modèle de consommation : tout en haut, quelqu’un décide ce que vous verrez sur votre écran.
3) on sous-traite ses propres données : on devient dépendant de solutions extérieures.
4) on sous-traite sa vie privée : elle est entre les mains d’une société extérieure. Qu’en est-il de la collecte et de l’exploitation de vos données ? Personne ne sait.

et mon association dans tout ça ?

1) vous ne maîtrisez ces services « cloud ». Du jour au lendemain, le service que vous utilisez peut devenir payant, le service peut radicalement changer, voir pire, les données peuvent être perdues.

2) vous imposez vos choix à d’autres personnes. Elles devront se connecter à ces services, et peut être même créer un compte à ce service, sans voir le choix.

les solutions ?

1) pour éviter que les membres de votre association et les visiteurs ne soient traqués en se rendant sur votre site, il faut enlever les publicités : mais quid de cette potentielle rentrée d’argent ?

2) les visiteurs du site doivent passer a une économie de la contribution, pas seulement consommateur, en faisant des dons à votre site.

3) héberger soi-même ses données, cela ne coûte pas nécessairement cher

4) ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier en utilisant un seul et même fournisseur de services pour tout (email, agenda, stockage de fichiers, réseau social, base de données d’adhérents…)

5) s’informer, se former pour comprendre ce qu’on utilise

6) être conscient des traces que nous laissons sur internet selon les services utilisés.

7) utiliser les bons outils, libres de préférence
- Framastart.org
- Clibre.eu

_ Damien

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Framablog : Apprendre le Web avec Mozilla Webmaker (4)

jeudi 17 avril 2014 à 07:11

Si vous avez raté le début : Mozilla Webmaker est un ensemble d’outils ludo-éducatifs qui permettent à chacun de comprendre et de modeler le Web. Dans la boîte Webmaker nous avons trouvé des lunettes à rayons X, un dé à coudre magique et un kit de VJ. Mais tout cela c’est pour ceux qui veulent apprendre. Voici pour terminer notre série de présentations les outils pour aider ceux qui veulent enseigner.

Des outils pour enseigner

Un référentiel de compétences

Il existe dans l’Éducation nationale une série de compétences « informatique et internet » mesurées par les B2i ® (oui, c’est une marque déposée) et C2i selon les différents niveaux (école primaire, collège, lycée, enseignement supérieur)

L’analyse des grilles de compétences à acquérir est ici hors de propos, mais pour l’essentiel ces évaluations portent sur la capacité à utiliser le Web comme outil : lire, écrire, maîtriser l’information, communiquer… une part bien modeste est consacrée à la création de pages web ou à la création de contenu.

Mozilla propose un autre référentiel de compétences, il est également discutable certes, mais il met clairement l’accent sur ce qui manque dans celui de l’éducation nationale : il ne s’agit pas seulement de consommer le Web avec habileté et lucidité, mais d’une invitation à faire le Web, à participer à une ressource commune partagée. 

Cette ressource qui a été baptisé la carte de la littératie web (le choix de cette traduction suggère le parallèle avec l’accès aux savoirs fondamentaux traditionnels). Après la rubrique « Explorer » on trouve « Créer » et « Partager », chaque rubrique est détaillée en compétences diverses. Mais voyez plutôt vous-même, parcourez les détails de la carte de la littératie. C’est une version en constante évolution (oui vous pouvez contribuer à partir de ce wiki).

C’est loin d’être la seule “liste” proposée par Webmaker, mentionnons par exemple ces chemins interactifs entre les étapes d’une acquisition (pas de version française pour l’instant). cliquez sur un élément et vous verrez ceux qui s’inscrivent logiquement dans sa continuité, en amont (que dois-je savoir faire avant) ou en aval (qui puis-je faire ensuite).


Des kits pédagogiques

Tout aussi nombreux sont les « tutoriels », les fiches pratiques qui peuvent servir de guide à l’animateur d’une séance. Voici par exemple, traduites par les bénévoles de Mozfr et modifiables à votre gré, les fiches pratiques pour une série d’activités autour de la sécurité en ligne. Cliquez sur les liens sous les captures d’écran pour aller sur les pages.

kitSecurite1.pngLe sommaire

kitSecurite2.png

La préparation, la discussion initiale entre les participants

kitSecurite3.png

Dans cette étape, les participants sont amenés à remixer une vidéo sur le thème de la vie privée menacée.

kitSecurite4.png

Puis les outils Webmaker sont pris en main pour que les participants découvrent les bonnes pratiques en matière de sûreté

kitSecurite5.png

…et par étapes progressives on en vient à expliquer le mécanisme des cookies et comment surveiller la surveillance en installant Lightbeam.

Une grande quantité de tutoriels et d’idées déjà mises en œuvre concrètement sont disponibles dans la partie events de Webmaker, mais tout cela est en anglais pour l’instant.


Pourquoi des ateliers, des coding goûters et autres initiatives ludo-pédagogiques,

Tous ces outils, ce matériel et ses dispositifs n’ont qu’un intérêt moyen s’ils ne sont pas mis en pratique, et Mozilla tient à ce que des rencontres dans la vraie vie se produisent, que des gens qui veulent apprendre et enseigner le Web se retrouvent pour avancer ensemble, et pas seulement sous forme de cours à distance désincarnés.

Naturellement, Mozilla ne prétend pas avoir inventé l’idée des ateliers d’initiation au code, des expériences sympathiques et pertinentes ont lieu déjà depuis quelques années (ici par exemple). Ce que Mozilla propose en plus c’est une force de proposition à l’échelle mondiale : les ateliers Webmaker ont lieu en ce moment dans toutes les communautés mozilliennes, ce qui démultiplie les échanges de pratiques possibles.  Vous pouvez bien sûr tracer votre chemin, votre usage et construire de zéro votre démarche ludo-pédagogique, mais vous pouvez aussi reprendre et remixer des expériences éprouvées

C’est encore timide et pas si fréquent, mais en France aussi, c’est déjà commencé, on utilise par exemple des outils Webmaker dans la très active Maison du Libre à Brest.

mozilla-webmaker-front2.jpg

À vous de jouer !

Il vous reste maintenant à…

— et faites-nous part de vos actions et expériences avec Webmaker, nous leur donnerons un écho ici !

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La vache libre : Gnome 3.12.1 – Sympa mais rien de bien neuf sous le soleil

mercredi 16 avril 2014 à 22:40

Ceux qui tournent sous Gnome et qui suivent un peu l’actualité de cet environnement de bureau (formidable) le savent, celui-ci a été publié il y a quelques temps en version 3.12, embarquant son lot d’améliorations et de nouvelles fonctionnalités. Comme pour la version précédente j’ai attendu sa libération dans les repos Arch/Manjaro, afin de le tester et de vous faire quelques captures d’écran au passage. Nous allons voir un peu ce que ça donne et la première chose que je constate, c’est que cette version de Gnome diffère très peu de la précédente.

L’autre changement immédiatement visible (à l’écran de login en fait), c’est que Gnome dispose désormais d’une option de géolocalisation, accessible depuis l’applet du panel supérieur et activée par défaut (pas glop). J’ai donc commencé ma visite en désactivant la localisation…

Ceci dit nous n’allons pas râler tout de suite et prendre en compte la présence par défaut de Maps (Cartes), qui justifie sans doute ce paramètre. Cartes justement (capture ci-dessous) n’a pas vraiment évolué depuis la dernière fois que je l’ai testé et me laisse un peu perplexe.

C’est une très belle application mais avec laquelle vous ne pouvez pratiquement rien faire, si ce n’est chercher des rues, des villes, des pays et en afficher les cartes. Je suppose que d’autres fonctions arriveront plus tard mais pour le moment, elle est sans doute moins utile que la moins bonne des applications similaires disponibles sur Smartphone (je sais je suis dur). Allez !!! On arrête avec les trucs qui fâchent et on passe au reste.

Si vous suivez ce blog depuis un certain moment, vous n’êtes pas sans savoir que j’ai un faible pour les éditeurs de texte de tous poils et plus particulièrement pour Gedit. Celui-ci s’est vu doté d’une nouvelle interface graphique qui comme vous pouvez le voir sur l’image ci-dessous, affiche un look (GtkHeaderBar) ou les boutons abritent les options et les menus.

Si vous avez suivi l’évolution de Files (aka Nautilus) et vu arriver les nouvelles applications Gnome, vous n’en serez pas surpris. Le minimalisme est toujours de rigueur et Gedit se place visuellement parlant dans cette nouvelle charte graphique. C’est un peu déroutant au début mais on s’y fait très vite et il faut bien l’avouer, c’est assez joli.

Files a également bénéficié de quelques améliorations graphiques et embarque diverses améliorations situées sous le capot, concernant entre autres les options de recherches.

Pour en finir avec les changements visuels on notera la modification des fenêtres de dialogues pour les enregistrements de fichiers :

des sections de menus au look « Flat » :

et si vous avez été attentifs, vous aurez peut-être remarqué que les coins de fenêtres ont été légèrement arrondis.

Autre changement intéressant, cette nouvelle version de Gnome permet d’afficher et de consulter les historiques de connexion utilisateurs en 1 clic, sans devoir aller fouiner dans les logs. Comme vous pouvez le voir ci-dessous il suffit de cliquer sur le bouton historique :

et de fouiner tranquillou :

[Edit:] DrWaluigi me fait remarquer que l’historique était déjà présent dans la version précédente de Gnome. Mais c’est cool quand même :)

Ceux qui utilisent les fonctions de gestion des comptes en ligne pourront constater l’arrivée du service Pocket dans les options, qui pourra par ailleurs être utilisé avec « Video » pour lire ultérieurement des vidéos sauvegardées :

En parlant de « Video » celui-ci a été complètement remanié et permet désormais de regarder des vidéos en local ou depuis le web, via des services ou des chaînes tel(lle)s que Youtube, Rai.tv, Blip.tv, Euronew etc…

Pour le reste on soulignera en vrac :

Et pour ceux que ça intéresse, la possibilité de démarrer sur une session Wayland à l’aide de la commande suivante :

gnome-session --session=gnome-wayland

Conclusion :

Comme le titre le laissait supposer mon petit tour d’horizon a été bref et à vrai dire, je suis un peu resté sur ma faim… Les changements visuels sont assez discrets et concernant les applications c’est une grosse mise à jour, ponctuée de nouvelles fonctions ici ou là. J’ai juste hâte de tester la prochaine version de Gnome, en espérant en prendre plus dans les mirettes.

Si vous voulez tout savoir sur cette nouvelle version de Gnome, vous pouvez consulter l’annonce de sortie.

Amusez-vous bien.

Ps: Je suis trop déçu alors je boude et je ne corrige pô !

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Tanguy Ortolo : Signing party au salon Solutions Linux le 20 mai 2014

mercredi 16 avril 2014 à 20:45

En ces temps troublés, il est important de sécuriser nos échanges d'information — en chiffrant — ainsi que la distribution de logiciels — en signant les publications.

À cette fin, le salon Solutions Linux, Libres et Open Source sera l'occasion d'une signing party PGP, le 20 mai 2014 à 18h près du stand Debian France. Cette signing party est ouverte à tous les visiteurs et exposants du salon.

Pour faciliter les échanges d'empreintes de clefs en cas d'affluence, il est possible que nous utilisions une liste officielle de participants selon le protocole de Zimmermann-Sassaman. Pour préparer cela, il est demandé aux participants de me contacter en m'envoyant leur clef publique. Selon la méthode de signing party retenue, je publierai ultérieurement des instructions plus précises.

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Quack1 : « Untrusted » : un jeu d'aventure/coding en Javascript

mercredi 16 avril 2014 à 18:54

Ce petit jeu Javascript est très addictif et surtout très bien foutu.

Le but est simple : votre personnage (représenté par une arobase) doit sortir du niveau en passant à travers une porte. Le problème, c'est que de nombreuses difficultés seront présentes entre vous et la porte. Le seul moyen de vous en sortir : modifier le code Javascript du niveau pour vous conduire jusqu'à la porte de sortie ~:)

Vous pouvez cliquer et taper du code dans la partie droite de l'écran, puis faire un [Ctrl-5] pour relancer l'exécution du code. Ensuite, les flèches directionnelles vous permettront de vous déplacer dans la fenêtre de jeu.

Et en plus, le jeu est open-source.

Enjoy ~:)

Déniché par angel_killah

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