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Noireaude : The Gimp – Installer les plugins Akkana

mardi 22 octobre 2013 à 13:12

Nous vous avions déjà parlé sur le blog des collections de filtres/plugins Elsamuko et Ofnuts pour Gimp. Si vous aimez ce genre de trucs Akkana est une autre collection de plugins et de filtres pour Gimp, qui va vous permettre de bénéficier de quelques nouveaux effets pour agrémenter vos images. Ce pack va vous permettre entre autres de gérer les backgrounds, de profiter de nouveaux effets de texte, de transformer vos images en arcs circulaires, en spirales, de créer des panoramas et bien d’autres choses encore.

Si ça vous tente vous allez pouvoir l’installer très facilement. Il suffit de vous rendre sur la page Github du projet et de télécharger cette archive ZIP. Une fois que c’est fait il faut extraire le contenu de l’archive et copier son contenu dans le dossier ./gimp-2.8/scripts (n’oubliez pas d’afficher les dossiers cachés à l’aide des touches CTRL + H). C’est simple, rapide et après avoir redémarré Gimp vous devriez pouvoir profiter de vos nouveaux plugins depuis l’onglet Filtres.

Amusez-vous bien et bonnes retouches d’images.

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Noireaude : I-Nex 0.5.4 – Passez votre configuration au crible pour tout savoir

lundi 21 octobre 2013 à 23:44

I-Nex est un outil sympa dont j’avais parlé il y a bien longtemps sur le blog et qui a poursuivi son petit bonhomme de chemin depuis, embarquant le support de toujours plus de configurations et de composants. Pour rappel I-nex permet d’obtenir une foule d’informations sur votre système, mais également sur votre matériel. Au lancement il affiche une fenêtre contenant plusieurs onglets, dans lesquels vous pourrez naviguer pour prendre connaissance des informations dont vous avez besoin. Vous pourrez ainsi tout savoir sur vos processeurs, votre GPU, la marque de votre PC, vos pilotes son, vos disques dur, votre système, les paquets installés, le noyau et bien d’autres choses encore. Certains des onglets sont interactifs et vont vous permettre de checker certaines données en temps réel, ou d’obtenir des informations complémentaires.

Comble du raffinement vous pourrez générer des rapports grâce à deux outils intégrés et les partager rapidement via une capture d’écran ou en les exportant sur des services comme Pastebin. C’est juste monstrueux (voir images ci-dessous).

Exportation d’un rapport :

Exemple de rapport au format txt :

Si ça vous intéresse la version 0.5.4 de I-Nex vient d’être publiée, embarquant diverses améliorations et la prise en charge de nouvelles entrées dans les menu. Celles-ci concernent entre autres l’ajout du support pour de nouveaux processeurs (dont ceux de quatrième génération d’Intel), la prise en charge de nouveaux GPU/cartes vidéos et des informations concernant OpenGL. On notera également l’amélioration de la génération des rapports, l’amélioration de l’intégration dans Ubuntu 13.10 et diverses corrections de bugs relatifs à Gambas 3.

Si ça vous tente, vous pouvez vous procurer les .deb ou les sources de I-Nex depuis la page Launchpad du projet. Les utilisateurs d’Ubuntu peuvent également passer par le PPA suivant, à l’aide de ces quelques ligne de commande.

Installer I-Nex 0.5.4 sur Ubuntu et dérivés :

sudo add-apt-repository ppa:i-nex-development-team/stable
sudo add-apt-repository ppa:nemh/gambas3
sudo apt-get update
sudo apt-get install i-nex

Désinstaller I-Nex 0.5.4 (adaptez les commandes si vous voulez aussi virer Gambas) :

sudo ppa-purge ppa:i-nex-development-team/stable

ou

sudo add-apt-repository -r ppa:i-nex-development-team/stable
sudo apt-get update
sudo apt-get remove i-nex

Si vous tournez sous Archlinux ou Manjaro, vous pouvez installer I-Nex via AUR à l’aide de cette ligne de commande :

yaourt -S aur/i-nex-bzr

Je vous laisse maintenant jeter un œil sur ces quelques captures d’écran, qui vont vous montrer le contenu des différents onglets.

Amusez-vous bien.

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Pas mal non ?

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David Mercereau : Backup chiffré avec duplicity sur HubiC

lundi 21 octobre 2013 à 22:46

Hubic GUI avec duplicityMon ADSL est depuis peut chez OVH. De ce fait je bénéficie d’un compte hubiC avec un espace de stockage d’1To. Quelle aubaine pour des sauvegardes ! Mais bon donner mes mails, mes sites, mes documents administratifs à un tiers… bof bof. Il faudrait un minimum de chiffrage !

Et bien comme disait les autres nuls : “Hassan Cehef c’est possible” avec duplicity et python-cloudfiles-hubic !

python-cloudfiles-hubic est nécessaire car duplicity n’intègre pas nativement le service cloud “HubiC” pour une sombre histoire de protocole d’authentification non standard de la part d’OVH (détail par l’auteur)

Installation

On commence par le plus simple (duplicity) :

aptitude install duplicity

Maintenant python-cloudfiles-hubic :

aptitude install python-setuptools git
cd /usr/src
git clone https://github.com/Gu1/python-cloudfiles-hubic.git
cd python-cloudfiles-hubic
python setup.py  install

Utilisation

Quelques petits tests pour la prise en main :

# Désactiver le bash_history (c'est pénible avec les mots de passes)
unset HISTFILE
# Les variables 
export CLOUDFILES_USERNAME=toto@toujours.lui
export CLOUDFILES_APIKEY=je.vais.pas.vous.donner.le.mot.de.passe.de.toto
export CLOUDFILES_AUTHURL='hubic'
# Sauvegarde
duplicity /root cf+http://default
# Observer l'état
duplicity collection-status cf+http://default
# Liste les fichiers distants 
duplicity list-current-files cf+http://default
# Test la restauration d'un fichier 
duplicity  --file-to-restore .bash_alias cf+http://default /tmp/bash_alias_recup

Rendez-vous ensuite dans votre interface hubiC. Et là normalement il y a plein de fichier duplicity-BLABLA-blabla.bla ! On supprime tout ! (c’était juste pour les tests)

Il ne semble pas possible d’écrire dans un sous répertoire. Mais, comme je l’ai signalé dans mon commentaire, il semble possible d’écrire dans un autre “container” sur hubiC (autre que default). Il ne sera visible qu’après modification de l’URL. Exemple si vous avez écrit dans le conteneur backup rendez vous sur l’URL : https://hubic.com/home/browser/#backup

Le script

Voici mon script :

#!/bin/bash

###################################
## Backup sur HubiC avec duplicity
# Script sous licence BEERWARE
# Version 0.3 08/10/2013
###################################

set -eu

##### Paramètres

# Utilisateur Hubic
HUBICUSER="leuserdevotrehubic"
# Mot de passe HubiC
HUBICPASSWORD="lemotdepassedevotrehubic"
# Liste à sauvegarder (voir le man duplicity avec le filelist)
DUPLICITYFILELIST="/etc/backup-`hostname`.filelist"
# Passphrase pour le chiffrement
PASSPHRASE="VotrePassPhraseDeOufQueYaQueVousEtVousSeulQuiSavez:-p"
# Fréquence des sauvegardes complètes
FULLIFOLDERTHAN="1W"
# Rétention des sauvegardes
RETENTION="2M"
# Log d'erreur
LOGERROR="/var/tmp/backup-hubic-error.log"
# Bin de duplicity
DUPLICITY_BIN="/usr/bin/duplicity"
# Email pour les erreurs (0 pour désactiver)
EMAIL="david@mercereau.info"
# Envoyer un rapport par email sur l'état des backup
RAPPORT=1
# Log d'erreur
exec 2> ${LOGERROR}

##### Début du script

function cleanup {
	echo "exit..."
	unset CLOUDFILES_USERNAME
	unset CLOUDFILES_APIKEY
	unset PASSPHRASE
	if [ "`stat --format %s ${LOGERROR}`" != "0" ] && [ "$EMAIL" != "0" ] ; then
		cat ${LOGERROR} | mail -s "$0 - Error" ${EMAIL}
	fi
}
trap cleanup EXIT

# Gentil avec le système
ionice -c3 -p$$ &>/dev/null
renice -n 19 -p $$ &>/dev/null

if ! [ -f ${DUPLICITYFILELIST} ] ; then
	echo "Aucun fichier filelist : ${DUPLICITYFILELIST}"
	exit 1
fi

export CLOUDFILES_USERNAME=${HUBICUSER}
export CLOUDFILES_APIKEY=${HUBICPASSWORD}
export CLOUDFILES_AUTHURL='hubic'
export PASSPHRASE

# Backup 
${DUPLICITY_BIN} --full-if-older-than ${FULLIFOLDERTHAN} / cf+http://default --include-globbing-filelist ${DUPLICITYFILELIST} --exclude '**'

# Suppression des vieux backups
${DUPLICITY_BIN} remove-older-than ${RETENTION} cf+http://default --force

# Rapport sur le backup
if [ "$RAPPORT" != "0" ] && [ "$EMAIL" != "0" ] ; then
        ${DUPLICITY_BIN} collection-status cf+http://default | mail -s "$0 - collection-status" ${EMAIL}
fi

unset CLOUDFILES_USERNAME
unset CLOUDFILES_APIKEY
unset PASSPHRASE

exit 0

A noter que mes bases de données sont dumpées à plat de façon indépendante du script de backup distant (par mysql_dump.sh)

Exemple de fichier filelist :

/etc
/var/backups/mysql
/var/chroot/bind9/etc/bind
/var/lib/mysql
/var/lib/awstats
/var/lib/mailman
/var/spool/cron
/var/vmail
- /var/www/mercereau.info/wp-content/cache/
- /var/www/default
/var/www
/home
- /root/.cpan
- /root/.cache
- /root/.npm
/root
/opt

Attention : les fichiers et répertoires à exclure doivent apparaître avant l’inclusion d’un répertoire parent. En effet, duplicity s’arrête à la première règle qui matche un chemin donné pour déterminer s’il doit l’inclure ou l’exclure. (sources)

Il n’y a plus qu’a le lancer en tâche cron :

44 4 * * *  /usr/local/bin/backup-to-hubic.sh

Ressources

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Lemarinel Sébastien : Ubuntu 13.10 est sortie

lundi 21 octobre 2013 à 20:59
Comme chaque semestre, une nouvelle version d'Ubuntu vient d'être publiée. Connue pendant la phase de développement sous le nom de code "The Saucy Salamander", Ubuntu 13.10 est enfin proposée en version finale, au grand plaisir des passionnés. Nous pouvons dire que cette version d'Ubuntu n'apporte pas de changements notables. Les équipes de développement sont maintenant concentrées sur le nouvel objectif de convergence entre les plateformes, dont Unity 8 et Mir sont les pierres angulaires. C'est donc du côté mobile que les choses sont plus intéressantes avec, en parallèle de la version pour postes de travail, une première version stable numérotée 1.0 d'Ubuntu Touch.  

Les nouveautés sur PC

Évolution du tableau de bord

Parmi les nouveautés concernant le tableau de bord, on retrouve les moteurs intelligents ("Smart Scopes"). Articulés autour de plus de 50 sources, ils permettent d’accéder à de nombreuses informations en ligne et locales. Les réponses aux recherches s'adaptent également à vos intérêts au fil du temps. Si l'idée est bonne, le résultat reste toutefois encore très chaotique et peu lisible. Il est désormais possible de désactiver chacun des moteurs -- une demande qui avait été formulée dès l'apparition des résultats de recherche d'Amazon dans Ubuntu 12.10. Ceci peut être accompli un à un directement dans le tableau de bord, pour ne garder que les sources les plus pertinentes à vos intérêts. L'ensemble des recherches en ligne peut aussi être désactivée dans le panneau de configuration Sécurité et vie privée ; dans ce cas, seules les recherches locales sont possibles à travers le tableau de bord. La réactivité est également améliorée, avec des temps de réponse plus rapides. De plus, le système dispose d'une meilleure capacité à reconnaître des mots et expressions, même mal orthographiés.

Ubuntu One à l'installation

Si le processus d'installation n'a que peu évolué, on note toutefois une nouveauté : la possibilité d'activer Ubuntu One dès l'installation, avec une étape optionnelle permettant de saisir son identifiant Ubuntu One ou en créer un nouveau.

Les autres petits détails...

 

Les nouveautés de la version mobile

C'est donc avec la version 13.10 qu'a été publiée la première mouture d'Ubuntu pour périphériques mobiles. Si cette première version, encore relativement jeune, ne s'adresse qu'aux téléphones mobiles, elle revêt tout de même une importance particulière, car c'est tout simplement la première version de la nouvelle plateforme d'Ubuntu, celle qui devrait arriver sur tablettes, sur téléviseurs puis sur PC dans les prochaines années. Une grosse évolution pour notre distribution favorite est en préparation. C'est l'occasion de faire un premier point.

Un nouveau SDK

L'une des briques essentielles de cette nouvelle plateforme vient de la création de ce que l'on appelle un SDK. C'est un kit de développement permettant de faciliter le travail de création d'applications pour Ubuntu. Il est construit autour de Qt5 pour la partie technique, et l'ensemble est encadré par des règles de développements et de design définies par l'équipe de design de Canonical. Il permet également l'intégration d'applications Web directement sur le bureau, un peu à la façon de Firefox OS.

Un nouveau système de mise à jours

Le système d'exploitation est maintenant isolé des applications, et les mises à jours s'appliquent de manière différente. Il n'est plus nécessaire de télécharger tous les paquets pour chaque changement. Le système de mise à jour réalise la tâche en ne téléchargeant que le différentiel entre deux révisions des versions. C'est une manière d'éviter certains soucis de mises à jour qui peuvent être frustrantes et réduit la quantité de données à récupérer.

Des paquets indépendants

Si Ubuntu Touch garde un lien avec le système de paquet .deb, les applications utilisées sur téléphone intelligent sont livrées de préférence en un nouveau format de paquet simplifié. Ces paquets, appelés Click packages, sont indépendants des ressources du système et contiennent en eux-mêmes leurs propres bibliothèques. Cette séparation permet d'isoler les applications du reste de l'OS afin de ne leur donner ensuite que des droits restreints, pour une meilleur sécurité. Cela simplifie également grandement le travail des développeurs, qui peuvent maintenant très facilement publier leurs applications sans se casser la tête dans "l'enfer des dépendances".

Une première version utilisant le nouveau serveur graphique Mir

Autre technologie importante, et non des moindre : le nouveau serveur graphique est publié dans sa première version stable. En effet, s'il n'a pas encore atteint la qualité nécessaire pour remplacer X.Org dans l'édition pour postes de travail, Mir a été jugé suffisamment stable pour prendre la place de SurfaceFlinger, le serveur graphique d'Android utilisé jusqu'à tout récemment durant la phase de développement. Cependant, il reste encore beaucoup de travail d'optimisation à accomplir, car il présente encore quelques soucis au niveau des performances et de la consommation d'énergie.

Des applications disponibles

Par défaut, on retrouve deux groupes d'applications : À cette base d'applications s'ajoute une série d'applications indépendantes, dont une vingtaine seraient disponible directement dans Ubuntu Touch et plusieurs dizaines en cours de développement plus ou moins actif.
  • Ubuntu Touch - applications
  • device-2013-10-17-221521
  • device-2013-10-17-220453
  • device-2013-10-14-203307
  • device-2013-09-29-195347

Une version pas encore prête pour le grand public

Si, en moins d'un an, il y a eu un énorme effort pour établir les fondations, il n'en reste pas moins que l'on demeure encore sur une version mal dégrossie et qui va nécessiter encore au moins six mois de travaux pour atteindre un certaines maturité. Cette première mouture est d'avantage une vitrine d'exposition à destination des développeurs et des décideurs. Ce n'est donc pas encore LA version grand public que l'on attendait avec impatience, mais est néanmoins un grand pas dans ce sens.  

Les reports et suppressions

Comme lors des cycles de développement précédents, certains objectifs ont été reportés à plus tard, par manque de temps ou par l'immaturité d'une fonctionnalité. Cette fois, c'est le projet Mir -- plus précisémemt, la couche de compatibilité Xmir -- qui a subi un retard, et ce serveur d'affichage n'a pas pu être intégré par défaut dans l'édition pour postes de travail. Il est toutefois disponible dans les dépôts de logiciels et offre déjà un très bon niveau de stabilité. Des bugs et fonctionnalités manquantes, comme certaines options de gestion multi-écran, ont forcé l'équipe de développement à repousser l'implémentation de XMir à la prochaine version d'Ubuntu, sûrement accompagné de la prise en charge des pilotes graphiques propriétaires.  

Télécharger Ubuntu 13.10

Avant toute chose, il est fortement conseillé de patienter un peu avant de passer à cette nouvelle version. Il reste en effet toujours quelques bugs lors des sorties, et il est préférable d'attendre pour ne pas essuyer les plâtres. Pour ceux qui souhaitent faire une installation complète, les images du disque d'installation, à graver sur un DVD ou à extraire dans une clé USB, sont disponibles sur la page officielle du téléchargement d'Ubuntu. Pour ceux qui préfèrent effectuer une mise à niveau depuis leur installation actuelle d'Ubuntu 13.04, surveillez les annonces de votre gestionnaire de mises à jour. Celui-ci vous indiquera qu'une nouvelle version est disponible et vous invitera à effectuer la migration. Une mise à niveau directement depuis la version 12.04 LTS n'est pas possible. Les utilisateurs de versions LTS devront patienter jusqu'à la prochaine version soutenue à long terme, Ubuntu 14.04 LTS "The Trusty Tahr", à venir en avril. N'hésitez pas à donner vos retours dans les commentaires !

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alterlibriste : Quand on teste des distributions...

lundi 21 octobre 2013 à 17:51

Il y a ceux qui ont trouvé la distribution qui comble tous leurs désirs et au mieux ne font que les mises à jour...
... et d’autres, qui changent de distributions comme de chemise en quête du Graal ultime (en attendant le suivant).

Entre les deux, il y a l’utilisateur moyen qui ne se satisfait à peu près de ce qu’il a ou hésite lors d’un passage à une nouvelle version parce que mine de rien tout migrer prend quand même du temps mais au bout de deux ans, il faut quand même penser à se mettre à la page.

Enfin, il y a aussi les contraintes techniques (tels périphérique/composant un peu capricieux ou mal reconnu) et les difficultés à changer ses habitudes de travail avec des environnements de bureaux qui ne cessent de changer.

Pour autant, aller voir ailleurs permet parfois de trouver de bonnes idées (un utilitaire sympa ou un logiciel mieux adapté à nos besoins, des thèmes d’icône ou de fenêtres alléchants)...
... ou de se conforter dans l’idée que l’on a déjà ce qu’il faut à la maison.

Maintenant, pour tester, il y a plusieurs solutions et je dirais surtout plusieurs niveaux : du simple aperçu à l’utilisation pour de vrai.

La première méthode et la plus simple est de télécharger un live de la distribution qui a piqué notre curiosité.
Depuis que j’ai découvert l’utilitaire multisystem, je m’en donne à coeur joie ; il suffit d’une clé USB (fini les CD/DVD à graver et lents à charger) et on peut y mettre autant de distribution que la clé nous permet d’en mettre, un grub est généré automatiquement, ensuite, il n’y a plus qu’à configurer le BIOS pour démarrer dessus et c’est parti pour une petite exploration sans rien avoir à toucher à son système. Cela permet de se faire une petite idée et de voir les éventuels problèmes et plantages.

Une autre façon de tester est d’utiliser une machine virtuelle, mais je n’ai jamais testé, je vous invite par contre à suivre les test de Fred Bezies qui se mange pas mal de distributions et donne son avis sans concessions.

Cependant, je trouve que se limiter à l’installation et un rapide tour d’horizon pour dire que telle distribution n’est pas terrible parce que son installateur est comme ceci, les icônes comme cela et la version de tel logiciel pas très récente, c’est un peu léger. Pas inutile, mais pas fondé sur les critères qui sont les miens. Car l’installation, ce n’est qu’une minime partie de l’utilisation et ce n’est pas fondamental pour autant que ça marche, ensuite, il y a toujours moyen de personnaliser l’apparence et d’installer des versions plus récentes des logiciels.
Pour moi, le plus important, c’est la prise en compte des contraintes matérielles (composants, cartes et périphériques qui fonctionnent), la stabilité du système à l’utilisation (sans trop de plantage et de messages d’erreurs dans tous les sens) dès qu’on a commencé à bidouiller pour adapter la distribution à ses besoins et enfin la praticité d’utilisation qui dépend en fait des habitudes prises sur les précédents systèmes utilisés.
Vous allez peut-être me dire qu’aller trifouiller le système, ce n’est pas tout le monde qui le fait, mais si on a choisi les logiciels libres c’est quand même bien parce qu’on en a envie et la preuve, c’est que vous êtes en train de lire ces lignes.

Alors pour aller à ce niveau de test, c’est un peu plus compliqué. Enfin, disons que ça prend plus de temps et que cela demande une utilisation réelle du système jusqu’au moment où l’on se rend compte qu’il n’est pas adapté à ses besoins ou qu’on l’a cassé parce qu’il nous faut absolument telle version de paquet mais qu’avec les dépendances et tout le machin, on a fini par tout casser ; mais ce n’est pas grave, ce n’était que du test.
Donc, ce que je fais, c’est que sur toutes mes machines, j’ai au moins 3 ou 4 partitions réservées à différentes distributions (ou versions) : celle qui fonctionne et celles que j’essaye de faire fonctionner selon mes souhaits avant de basculer définitivement. Cette bascule finale se traduit par le système par défaut lancé par grub (je ne suis pas tout seul à utiliser les ordinateurs à la maison) donc lorsque j’installe une distribution, dans la mesure du possible, je n’installe pas grub mais je me contente d’un update-grub depuis mon système courant.

Voilà ma façon de procéder, j’espère que cela vous aura donné des idées si vous voulez aussi vous y mettre ou si changer de distribution vous fait un peu peur.

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