PROJET AUTOBLOG


Planet-Libre

source: Planet-Libre

⇐ retour index

nIQnutn : Capture vidéo avec Gnome

jeudi 12 octobre 2017 à 13:46

Petit retour suite à quelques changements. Pour le blog, j'ai décidé d'abandonner le .gif qui est clairement obsolète pour privilégier le .mp4. Ensuite, depuis la sortie de Debian stretch, j'ai quitté XFCE pour revenir à Gnome. On verra que ce bureau à pas mal de chose à proposer.

Pour faire des captures d'écran j'utilisais byzanz. L'utilitaire permet de créer des .gif mais il pouvait aussi générer un format .byzanz pour les vidéos. J'ai donc tenté de l'utiliser mais il me générait un fichier d'une taille abominable.

Pour trouver un outil de screencast qui fonctionne correctement, je suis tombé sur ubuntu-fr.org avec une liste d'utilitaire pour finalement m'apercevoir que Gnome intègre déjà cette fonction. Vu que ça m'évitait d'installer un paquet, c'est le premier que j'ai testé.

Debian: 9.2 (stretch)
Gnome: 3.22.2
ffmpeg: 3.2.8-1
key-mon: 1.17

Gnome screencast

Pour démarrer et arrêter l'enregistrement, un seul raccourci clavier Ctrl+Maj+Alt+R. Pendant l'enregistrement, un point rouge/orange en haut à droite de l'écran s'affiche:
L'enregistrement se fait au format .webm et stocké dans le dossier ~/Vidéos/

Modification des paramètres de Gnome screencast

Petit inconvénient, par défaut, la durée de l'enregistrement est limitée à 30 secondes. Pour autoriser une durée d'enregistrement plus longue, modifier les paramètres (ici, 60 secondes):


$user
gsettings set org.gnome.settings-daemon.plugins.media-keys max-screencast-length 60

Afficher les entrées clavier

J'utilise parfois key-mon pour afficher les touches saisies au clavier. Cela peut s'avérer utile pour une meilleure compréhension d'un tuto.

Pour installer key-mon depuis les dépôts:

#root
apt install key-mon

Pour le lancer, on le trouve dans le menu: KeyMon
ou directement depuis le terminal: key-mon

key-mon est entièrement paramétrable: on peut modifier son apparence, la taille et les touches à afficher.

Conversion en .mp4

Je préfère utiliser le format .mp4 pour des questions de compatibilité donc il faut convertir l'enregistrement.
On en profite pour recadrer l'enregistrement et ne laisser que la fenêtre. J'utilise Gimp pour avoir les dimensions exactes (si quelqu'un à une meilleure solution ?). Je veux aussi redéfinir la durée de l'enregistrement, en définissant le début et la fin.


$user
ffmpeg -an -i input.webm  -ss 00:00:01  -to 00:00:24  -vcodec  libx264 -filter:v "crop=1366:741:0:27" -pix_fmt yuv420p  -profile:v baseline -level 3  output.mp4

Voilà :D

Ressources


nIQnutn CC-BY

Gravatar de nIQnutn
Original post of nIQnutn.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Framablog : Frama.site : testons la contribution

jeudi 12 octobre 2017 à 08:58

Bousculons nos habitudes : Frama.site n’est pas (encore) un service « prêt à l’emploi », on ne peut pas (encore) créer un site web les doigts dans le nez (faut dire que c’est un peu crado…).

C’est normal : avec cette première action de la campagne Contributopia, nous voulons expérimenter d’autres manières de faire, pour faire ensemble.

Le confort de blogger et tumblr se paie cher

Vous avez remarqué qu’on ne dit plus « je fais un site web »… ? On « ouvre un tumblr, » un « blogger », on « fait une page sur wix », on « publie un article sur Medium »… quand ce n’est pas directement la page Facebook qui devient le lieu d’expression unique de notre boîte, association, collectif, démarche artistique…

Certes, ces plateformes sont très pratiques, c’est même pour ça qu’elles ont autant de succès : pas besoin de se prendre le chou avec un hébergement, d’y installer un CMS (un kit de base pour créer son site web), de le personnaliser, et d’apprendre à l’utiliser. Non, là, c’est confortable : on se crée un compte, on remplit un formulaire, on appuie sur un bouton et hop ! Yapluka remplir son site web.

Si vous comprenez l’anglais, cliquez pour aller visiter ce site qui a lu pour vous les conditions générales d’utilisation… édifiant.

En contrepartie, les plateformes d’hébergement nous font « accepter » des conditions d’utilisations qu’on ne lit même pas, qu’on n’a pas vraiment envie de décortiquer, parce que… Parce que ça fait mal de lire que la plupart des contenus que l’on crée et publie leur appartiendront aussi, d’une manière ou d’une autre. Parce que c’est dur de se rendre compte qu’en utilisant leur service, on leur livre les vies et les intimités des personnes qui s’intéresseront à nos productions numériques.

Parce qu’on préférerait croire qu’on le fait pour nous, alors que ces plateformes nous font bosser pour leur pomme. Aral Balkan, un développeur et militant britannique, compare les géants du web à des fermes industrielles nous exploitant comme du bétail. On peut compléter la métaphore en expliquant ce que sont les plateformes Blogger (de Google de Alphabet), Tumblr (de Yahoo de Verizon) et les Pages (de Facebook de Markounet). Ce sont des seigneurs médiévaux qui nous concèdent un bout de terre numérique, afin de jouir des bénéfices de nos productions. Les nobliaux du web ont fait de nous leurs serfs.

Frama.site : se faire sa place dans la toile

Framasite est un service d’hébergement et de création de sites web.

Le but est de démontrer que l’on peut faire autrement, que l’on peut retrouver une indépendance numérique, y occuper un morceau de la toile. L’idée est de vous proposer un espace d’hébergement, c’est à dire un peu de place sur les « serveurs », ces ordinateurs en permanence allumés et connectés à Internet pour qu’on puisse aller y lire des sites web (entre autres choses). Des outils vous permettant de gérer (et donc de créer) vos sites web sont directement installés sur cet espace d’hébergement.

Concrètement, la volonté est de simplifier la vie de chacun·e : on se crée un compte, on choisit quel type de site on veut faire (blog, CV en ligne, page web unique, wiki, etc.), on lui donne un nom, et on appuie sur un bouton ! Ayé, votre site est créé, vous n’avez plus qu’à le remplir de textes, images, etc.

Framasite, illustré par David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Étant proposé par Framasoft, ce service bénéficie forcément des libertés et des contraintes décrites dans nos conditions générales d’utilisation (qui se lisent en 3 minutes, et sans avoir besoin d’avoir avalé un code de la propriété intellectuelle !).

Cela signifie que :

Framasite : de la réalité au rêve

Le rêve est de faire en sorte que Framasite soit si simple d’utilisation, si pratique, que votre association, votre boulangerie ou votre artiste favori·te préfère cette solution aux plateformes centralisatrices. C’est de remettre à leur place les réseaux sociaux nobliaux : celle d’un lieu de passage, un lieu qui mène vers votre site web à vous, vers votre coin perso que vous cultivez sur la toile… plutôt que de les laisser devenir des fermes industrielles exploitant vos productions numériques comme aux pires époques du servage.

Car l’avantage, c’est que Framasite n’utilise que du logiciel libre : que ce soit Grav (pour les blogs, pages et sites web), Dokuwiki (pour les wiki, ces fameux sites permettant de construire du savoir collaboratif) ou notre interface de génération de site : tout est sous licence libre !

Imaginez : vous testez Framasite, puis vous vous rendez compte que les conditions dans lesquels nous proposons ce service ne vous conviennent pas ou ne correspondent plus à vos usages… Aucun souci : vous cliquez sur le bouton « exporter », récupérez vos contenus et allez les installer sur un autre espace d’hébergement équipé de ces mêmes logiciels libres… votre serveur, par exemple !

Cliquez pour découvrir le monde des services de Contributopia.
Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Le fait est que, à ce jour, Framasite est encore loin de la facilité évidente dont nous rêvons pour ce service. Ce n’est pas (encore) un service « prêt à l’emploi », comme nous avions l’habitude de les proposer lors des trois années de la campagne Dégooglisons Internet. C’est normal, nous cheminons vers Contributopia : Framasoft ne peut pas faire et décider à elle seule de l’évolution à venir, il va falloir travailler dessus ensemble et, en un mot comme en cent : contribuer.

Pour cette première expérimentation de la contribution nous vous proposons trois phases :

  1. Durant les prochains jours/les prochaines semaines, nous allons améliorer l’interface de création de site, la clarté des options, et les contenus automatiquement paramétrés. En même temps, nous comptons publier des tutoriels et de la documentation pour faciliter l’utilisation du service.
  2. D’ici la fin de l’année 2017, nous voulons trouver comment proposer la location et la personnalisation automatisée des noms de domaine (comment aider quiconque à passer d’une adresse web « monsupersite.frama.site » à « monsupersite.fr », par exemple).
  3. De mi-décembre à mi-février, nous voulons accompagner un·e stagiaire en développement pour qu’iel contribue au logiciel libre Grav et le rende encore plus aisé à utiliser, et faciliter encore plus l’autonomie numérique.

Comment contribuer ?

Pour cette première expérimentation dans la contribution, nous n’avons pas les épaules pour ouvrir une « boite à idée » (qui deviendrait très vite un cahier de doléances) car nous risquerions de crouler sous les demandes répétées, difficiles à traiter… Or, nous ne sommes qu’une petite association de 35 membres.

Nous allons donc commencer modestement, avec un outil qui demande certaines connaissances techniques (et un compte sur notre gitlab) : le dépôt Framasite sur Framagit.org.

Une autre façon de contribuer, qui est essentielle et importante, c’est de savoir parler autour de vous d’une telle solution. Si cela vous est disponible, prenez le temps d’accompagner votre entourage à la fois dans la démarche proposée (c’est pas parfait, car c’est à nous de le perfectionner ensemble) et dans l’adoption d’outils libres !

Sachez bien que Framasite n’est qu’un premier pas dans les mondes de Contributopia,

Contribuons ensemble vers cette Contributopia.
Illustration de David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Gravatar de Framablog
Original post of Framablog.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Admin-Linux : Netbox – solution DCIM et IPAM libre

mercredi 11 octobre 2017 à 23:20

Netbox est une solution libre qui permet de gérer et documenter une infrastructure. On peut voir ça comme une CMDB si on parle d’ITIL, mais pas que.

Netbox est un outils de DCIM (Data Center Infrastructure Management) et IPAM (IP address management)

Il est développé par DigitalOcean pour couvrir leur besoin et permet de gérer ces différentes briques :

Netbox est réalisé en Python avec le framework Django et utilise une base de données PostgreSQL. Il fonctionne comme un service WSGI derrière le serveur HTTP de votre choix

Voici le détail de la Stack :

Fonction Composant
HTTP Service nginx or Apache
WSGI Service gunicorn or uWSGI
Application Django/Python
Database PostgreSQL

Gros plus de cette solution, depuis la v2, Netbox dispose d’une API REST permettant de lire et manipuler les données et donc de le connecter à n’importe laquelle de vos solutions 😉

Voici quelques screenshots pour vous donner une idée :

Netbox dashboard Netbox Rack Management Netbox IP Management

Cette solution est vraiment bien faite, simple et clair, on retrouve facilement ses petits.

De plus, il est possible d’utiliser NAPALM, qui est une solution d’automatisation réseau, pour récupérer des données de vos éléments réseaux. (exemple : uptime, version logicielle, configuration actuelle…)

De plus, le rythme de mise à jour est très soutenu, il y a plusieurs mises à jour par mois !!!

 

Liens utiles :

Github de Netbox

La documentation de Netbox (très bien faite)

Liste des releases

L'article Netbox – solution DCIM et IPAM libre est apparu en premier sur L'admin sous GNU / Linux - Blog Libre.

Gravatar de Admin-Linux
Original post of Admin-Linux.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Articles similaires

Morot : OpenLDAP : corriger les ldif_read_file: checksum error

mercredi 11 octobre 2017 à 19:29

Si comme moi il vous arrive de modifier les fichiers de configuration ldif d’openldap à la main plutôt que de les modifier en injectant un LDIF, cela génère des jolies erreurs non bloquantes comme ceci :

ldif_read_file: checksum error on "/etc/ldap/slapd.d/cn=config/olcDatabase={1}hdb.ldif"

Pour corriger, rien de plus simple, on installe un utilitaire et on génère le nouveau CRC :

apt-get install libarchive-zip-perl
crc32 

Il ne reste plus qu'à modifier l'en-tête du fichier en erreur, ici /etc/ldap/slapd.d/cn=config/olcDatabase={1}hdb.ldif avec vim (c'est autorisé cette fois!) et à indiquer le checksum obtenu.

Gravatar de Morot
Original post of Morot.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Renault : Participez à la journée de test consacrée à la mise à niveau vers F27

mercredi 11 octobre 2017 à 08:00

Aujourd'hui, ce mercredi 11 octobre, est une journée dédiée à un test précis : sur la mise à niveau de Fedora vers le futur Fedora 27. En effet, durant le cycle de développement, l'équipe d'assurance qualité dédie quelques journées autours de certains composants ou nouveautés afin de remonter un maximum de problèmes sur le sujet.

Elle fournit en plus une liste de tests précis à effectuer. Il vous suffit de les suivre, comparer votre résultat au résultat attendu et le notifier.

En quoi consiste ce test ?

Nous sommes proches de la diffusion de Fedora 27 final (prévu pour début novembre). Et pour que ce lancement soit un succès, il est nécessaire de s'assurer que le mécanisme de mise à niveau fonctionne correctement. C'est-à-dire que votre Fedora 25 ou 26 devienne Fedora 27 sans réinstallation, en conservant vos documents, vos paramètres et vos programmes. Une très grosse mise à jour en somme.

Les tests du jour couvrent :

En effet, Fedora propose depuis quelques temps déjà la possibilité de faire la mise à niveau graphiquement avec GNOME Logiciels et en ligne de commande avec dnf. Dans les deux cas le téléchargement se fait en utilisation normale de votre ordinateur, une fois que ce sera prêt l'installation se déroulera lors du redémarrage.

Pour ceux qui veulent bénéficier de F27 avant sa sortie officielle, profitez-en pour réaliser ce test, que cette expérience bénéficie à tout le monde. :-)

Personnellement j'ai déjà testé un peu en avance sur ma machine professionnelle et j'ai rapporté mon premier bogue bloquant pour Fedora. En effet, dnf plantait lors du redémarrage pour procéder à l'installation des nouveaux paquets. Mais ayant eu lieu en début de procédure, cela n'a pas d'effet négatif. Bogue très courant apparemment pour l'instant mais dont un correctif est en test.

Comment y participer ?

Vous pouvez vous rendre sur la page des tests pour lister les tests disponibles et rapporter vos résultats. La page wiki récapitule les modalités de la journée.

Si vous avez besoin d'aide lors du déroulement des tests, n'hésitez pas de faire un tour sur IRC pour recevoir un coup de main sur les canaux #fedora-test-day et #fedora-fr (respectivement en anglais et en français) sur le serveur Freenode.

En cas de bogue, il est nécessaire de le rapporter sur le BugZilla. Si vous ne savez pas faire, n'hésitez pas à consulter la documentation correspondante.

De plus, si une journée est dédiée à ces tests, il reste possible de les effectuer quelques jours plus tard sans problème ! Les résultats seront globalement d'actualité.

Gravatar de Renault
Original post of Renault.Votez pour ce billet sur Planet Libre.