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mozillaZine-fr : « Mozilla under fire » : leçons de la tourmente et défis à relever

lundi 16 juin 2014 à 22:26
Sommaire :
Les 9 jours du règne du directeur général déchu, Brendan Eich
Outre le JavaScript, les 3 fois où Brendan Eich a changé le Web
16 ans d’histoire et de combat pour Mozilla
10 défis pour le prochain directeur général

CNET, sous la plume de Stephen Shankland et Seth Rosenblatt, publie une série de quatre articles consacrée à Mozilla. Ils reviennent sur le passé avec notamment le récit des 10 jours de la promotion de Brendan Eich à la présidence de MoCo, la filiale dédiée au développement de logiciels, soumise à l’impôt et détenue à 100 % par la fondation Mozilla – ces journées qui ont placé Mozilla sous le feu des critiques de toutes parts. Les journalistes interrogent aussi sur la façon dont Mozilla et son leadership répondront aux défis auxquels ils doivent faire face.

Si nombre de Mozilliens souhaitent ne plus entendre parler de cette affaire et plutôt faire face à l’avenir, il n’est pas inutile de passer en revue les responsabilités et de tirer les conséquences du comportement de chacun durant la tempête. Ce sera réellement utile pour relever les défis immenses qui attendent Mozilla, les Mozilliens et le futur boss de MoCo, une fois choisi en tenant compte des erreurs faites lors de la recherche du précédent.

Les 9 jours du règne du directeur général déchu, Brendan Eich

Grâce à des sources anonymes internes et publiques, Stephen Shankland nous entraîne à l’intérieur du règne de 9 jours du directeur général déchu, Brendan Eich.

N. B. : Le terme américain est CEO et sa traduction française la plus proche est directeur général (abrégé en DG) mais c’est une approximation puisque l’organisation du monde du travail et donc des entreprises aux États-Unis est très différente des structures des pays francophones (note sous un article de MozFr).

L’article de CNET met l’accent sur les dissensions internes :

Des initiés décrivent un expert en technologie avec des problèmes de management – et conseil d’administration réticent. (…) Les explications de ceux ayant des connaissances internes révèlent que les braises étaient déjà fumantes. Le conseil d’administration de Mozilla a eu du mal à trouver un nouveau DG, se mettant d’accord sur Eich avec hésitation et sans le soutenir avec force. La question du mariage gay a juste pu accélérer une querelle qui aurait eu lieu de toute façon.

Cependant, le choc sera-t-il salutaire ?

« Perdre Brendan va secouer l’organisation », a déclaré un ancien employé de Mozilla. « Peut-être a-t-elle besoin d’être secouée, mais c’est un géant de l’industrie – un parmi une petite poignée. S’il ne revient pas dans la partie, alors le mouvement du Web ouvert sera vraiment perdant. » (…)

Pourtant, il peut se passer un certain temps avant que la communauté Mozilla récupère. L’épisode est devenu une pierre de touche pour savoir si le politiquement correct signifie maintenant que les PDG des entreprises de la Silicon Valley sont moins libres que les autres Américains pour faire valoir le droit à la liberté d’expression qu’ils tirent du Premier Amendement. « Dans l’ancien temps c’était : “Pouvez-vous générer un profit pour les actionnaires ?” », disait Scott McNealy, qui, pendant plus de deux décennies comme PDG de Sun Microsystems, a embrassé des opinions politiques conservatrices en matière fiscale et des vues fortement libertaires. « Maintenant nous avons : “Que pensez-vous du contrôle des armes, de l’immigration, du mariage gay, de l’avortement et de la taille du gouvernement ?” »

Illustrant à quel point la polémique de Mozilla est devenue toxique : peu de personnalités haut placées de la scène technologique de la région de la baie de San Francisco étaient disposées à commenter publiquement la situation critique de Mozilla. Prendre une position publique sur Eich signifie se peindre une cible sur soi-même, a déclaré un dirigeant d’une société technologique. « L’intolérance tend à engendrer l’intolérance. Il n’y a pas de gagnants ici. »

Toujours étant que l’histoire de Brendan se fondait avec celle de Mozilla et du Web.

« Brendan est clairement et a toujours été la personnalité derrière Mozilla », a déclaré un programmeur qui travaille dans l’industrie du navigateur depuis des années. « Il a toujours été l’autorité suprême de Mozilla. Des choix stratégiques depuis 10 à 14 ans, tous ont été faits par Brendan. »

Brendan a pendant tout ce temps dit – et à des nombreuses reprises – ce qu’il pensait sur le plan technique. Ce n’est pas cela qu’on lui reprochera. Pour certains, il manque de sens du contact et de leadership. Son caractère est de ne jamais faire de ronds de jambes ni de passer de la pommade quand ça aiderait.

[L'ancien DG de MoCo, John] Lilly a été troublé par l’incapacité d’Eich à diriger et à sympathiser avec les autres, ont déclaré des sources au sein de Mozilla. Lui et Eich s’étaient accrochés auparavant – par exemple quand Eich a carrément dit qu’un ingénieur que Lilly favorisait était inefficace. Quelqu’un à l’intérieur de Mozilla a déclaré que ces deux-là étaient comme « l’huile et l’eau ».

Les manœuvres internes n’ont pas permis de prévoir la catastrophe :

Des inquiétudes au sujet des aptitudes au leadership d’Eich ont conduit le conseil à examiner une nouvelle option, selon des sources : Eich servirait co-DG de Mozilla aux côtés de la présidente exécutive, Baker. Mais cette idée est tombée à l’eau en mars lorsque des cadres de Mozilla qui travaillaient avec Eich ont éreinté l’approche et rédigé une lettre demandant qu’il soit seul DG. Baker n’avait pas été enthousiaste à cette idée de toute façon, une source a déclaré.

Jamais la question de sa prise de position publique contre le mariage gay ne lui a été posée et la nature même de Mozilla, partagé entre sa mission d’organisation à but non lucratif et la compétitivité dans l’industrie du logiciel grand public, a compliqué la recherche d’un dirigeant, selon Mitchell Baker.

Le lundi 24 mars, Eich a été nommé quatrième DG dans l’histoire de Mozilla. La même semaine, trois membres du conseil d’administration de Mozilla ont démissionné : Lilly, Kovacs et Ellen Siminoff, PDG de Shmoop, une startup d’enseignement en ligne. Lilly a démissionné au cours de la nomination d’Eich, tweetant : « j’ai voté avec les pieds ». Mais Siminoff avait prévu de s’en aller bien avant qu’Eich ait même été candidat. Kovacs n’était plus le bienvenu et sur le point de quitter ses fonctions, ont déclaré les sources. Kovacs, en plus de l’embauche d’Anderson [directeur du business et des affaires juridiques de Mozilla] sans avertissement, avait « une relation extrêmement pauvre » avec la communauté des contributeurs de Mozilla, a dit une source. (…)

En tout état de cause, cela signifiait que le conseil de Mozilla était réduit à Baker, Reid Hoffman, cofondateur de LinkedIn et Katharina Borchert, la PDG de Spiegel Online qui avait rejoint le conseil au moment où Eich avait été nommé DG.

Non-événement en 2012, la prise de position de Brendan Eich sur le mariage gay a amené certains à demander sa démission.

Et de faire tâche d’huile. Lors d’une réunion le mardi 25 mars, au siège de Mozilla à Mountain View en Californie, Eich a rappelé au personnel qu’il avait été l’une des personnes qui avaient contribué à créer la politique de participation communautaire de Mozilla.

Ce texte contient une longue liste non exhaustive de groupes bienvenus à contribuer à Mozilla. Cependant…

Il n’a pas fallu longtemps pour que la possibilité d’annuler la nomination d’Eich au poste de DG arrive. Un membre du conseil de Mozilla a soulevé l’idée de la démission d’Eich le 26 mars, trois jours après sa nomination, Eich a déclaré plus tard sur Twitter.

Les billets de blogs sur l’ouverture chez Mozilla d’Eich, de Baker et de Mozilla n’ont pas aidé. L’opposition d’une poignée d’employés de Mozilla a suivi – plus souvent de la plus large fondation Mozilla que de la plus serrée Mozilla Corp. au cœur des opérations.

Les appels à la démission se répandaient et Brendan Eich est resté droit dans ses bottes.

Le 1er avril, Eich a rompu plusieurs jours de silence dans une interview à CNET News sur la controverse du mariage gay. Il a présenté ses excuses pour avoir fait souffrir avec son don pour la Prop. 8 mais n’a pas dit ce qu’il ferait s’il avait eu la chance de refaire le même choix. Il a argumenté contre l’obligation pour les dirigeants de passer un « examen de passage » politique. Et, il a dit que les critiques ne peuvent pas tout avoir : le principe de Mozilla d’ouverture protège également ses propres croyances et celles des Singapouriens impliqués dans Mozilla qui s’opposent au mariage gay.

Brendan Eich aurait pu être accommodant.

C’est ce que la PDG de Hewlett-Packard, Meg Whitman, a fait quand elle avait été confrontée au même problème. Elle avait dit en 2013 : « je suis venue à adhérer au mariage entre personnes du même sexe après une période d’examen attentif et de réflexion. »

Brendan s’est refusé à changer son fusil d’épaule même de façon hypocrite. La prise de position en faveur des droits des LGBT est venue de Mitchell Baker qui n’a pas apporté de soutien public à Brendan Eich.

Dans les coulisses, les relations entre Eich et le conseil de Mozilla s’étaient détériorées. Dans un billet de blog, Baker a déclaré que Mozilla soutenait l’égalité du mariage et Mozilla a insisté sur son engagement « pour l’ouverture et l’égalité de tous », mais ni l’un ni l’autre n’a spécifiquement défendu les capacités d’Eich. Lors d’une réunion le 31 mars avec les cadres de Mozilla, Baker a parlé de changement social et combien il était important pour les PDG de la Silicon Valley d’avoir l’air de bien faire. Le membre du conseil Hoffman avait plus tôt soutenu Eich en tant que DG, des sources ont dit, mais évidemment ce soutien a diminué à mesure que la semaine avançait.

Mais la messe était dite et Brendan a jeté l’éponge.

Le 1er avril, le même jour que l’interview avec CNET News, Eich a appelé Baker pour dire qu’il démissionnait de son poste de DG et quittait Mozilla. C’était un grand moment pour l’organisation, bien que ça n’avait pas été annoncé publiquement avant le 3 avril.

Jusqu’à sa démission, Mitchell Baker et le conseil n’ont pas cessé de rechercher une solution et, après, ont essayé de le garder à un autre poste au sein de Mozilla. Il a préféré tout quitter.

Loin d’éteindre la controverse, son départ a alimenté les attaques des conservateurs qui ont saisi l’occasion de faire de Brendan Eich une victime de l’intolérance des libéraux.

Toujours étant que pour Mozilla, le départ de Brendan Eich (lire son billet de départ (court testament politique pour Mozilla) est une grosse perte et risque d’être un manque énorme pour affronter les défis technologiques et pour l’influence sur les standards et normes techniques à établir dorénavant.

Il laisse de grands habits à porter chez Mozilla. Sa compréhension technique détaillée englobe tout, de la programmation bas niveau aux machinations sociopolitiques des organismes de normalisation. « Il appartient au Panthéon du Web. Vous pouvez probablement nommer seulement 10 ou 12 personnes comme lui », a déclaré un dirigeant de l’industrie technologique. Un autre a ajouté : « Il est un incroyable directeur de la technologie (CTO) qui peut penser grand et petit. »

Eich passa de responsabilités quotidiennes de codage à un poste de haut niveau qui comprenait porter le message de Mozilla au monde extérieur, piloter des projets en interne et encadrer des programmeurs, a ajouté Andreas Gal, le nouveau CTO de Mozilla, qu’Eich avait arraché d’un programme postdoctoral pour remanier les performances JavaScript de Firefox. « Brendan est la personne qui nous aide à identifier les bonnes idées, à travailler sur elles et à attirer les personnes de talent », a déclaré Gal. « Brendan est la partie visible de l’iceberg. Il est occupé à canaliser cette organisation tout entière. »

En dehors de l’entreprise, Eich apportait de la passion au travail de Mozilla. Il a défendu le JavaScript contre Dart de Google et a médiatisé la technologie de Mozilla appelée asm.js qui permet au JavaScript de repousser l’autre idée de programmation Web de Google, Native Client. Il a aidé à mener « Harmonny », un projet qui a fait passer le JavaScript dans le futur.

Il a aussi aidé Mozilla à se lancer dans le mobile avec Firefox OS, son système d’exploitation mobile. Il manquera à Mozilla pour faire triompher l’ouverture sur les écosystèmes mobiles fermés.

Mozilla a perdu un atout d’une énorme importance, disent ses partisans, et cela signifie que le Web a perdu, aussi.

Pourtant, avec Chris Beard au poste (par intérim) quitté par Brendan Eich, Mozilla va devoir se réunir pour affronter les défis qui l’attendent.

Les épreuves et vicissitudes autour d’Eich donnent à Mozilla une nouvelle occasion de s’expliquer entre soi. L’organisation peut prendre à cœur les paroles du directeur exécutif de la fondation Mozilla, Surman : « ne jamais faire l’économie d’une bonne crise. »

Outre le JavaScript, les 3 fois où Brendan Eich a changé le Web

Seth Rosenblatt, toujours dans la série « Mozilla under fire », revient sur les réalisations marquantes de Brendan Eich chez Mozilla et dans les instances de standardisation qui ont été bien au-delà du JavaScript qu’il avait créé chez Netscape en 1995.

Le cofondateur de Mozilla et ancien DG, Brendan Eich, a été le centre du développement d’Internet pendant près de 20 ans.

Lisez le début de l’article si vous ne savez pas ce que le JavaScript a amené au Web statique. Brendan Eich ne s’est cependant pas reposé sur ses lauriers.

Depuis [1995], Eich a été un membre actif et prolifique du développement Web et des organismes de normalisation du Web. Il conseille des entreprises comme OTOY, Box et Palantir Technologies. Sans compter que JavaScript, Eich a fait d’importantes contributions à ces outils que vous utilisez probablement chaque fois que vous lancez votre navigateur Web.

  1. Harmony, la sixième version du JavaScript, standardisé sous la houlette de l’ECMA. Avec certaines fonctionnalités déjà à l’œuvre dans Firefox et Chrome, elle permettra au Web de concurrencer les langages de programmation derrière les applications natives des systèmes d’exploitation pour ordinateurs et pour mobiles.
  2. Eich a été à la fois à la manœuvre afin d’accélérer Firefox pour rattraper Chrome mais aussi pour accélérer le Web lui-même. Ce dernier objectif est atteint grâce à asm.js, un sous-ensemble du JavaScript qui le fait s’exécuter plus vite. Couplé à Emscripten, le compilateur d’autres langages de programmation en JavaScript, asm.js a permis à Eich d’accélérer le Web sans avoir à dépendre d’importants changements du navigateur. Des optimisations asm.js sont déjà supportées par Chrome et Firefox et des développeurs de jeux vidéo comme Unity (voir blog de Mozilla) et Epic utilisent asm.js pour porter leurs moteurs de jeux vers le Web sans plugins (voir en français un communiqué du 19 mars).
  3. Firefox OS et ses API qui exposent les fonctions du téléphone au système d’exploitation, au moteur d’affichage Gecko de Mozilla et aux applications Web (HTML5, CSS et JS) qui tournent dessus. WebRTC en fait partie. Il apporte des API de streaming audio et vidéo et de transfert de données sans plugins pour de la visioconférence dans le navigateur (et plus).

Brendan Eich on JavaScript Taking Both the High and Low Roads – O’Reilly Fluent 2014
sur YouTube (30 min)

16 ans d’histoire et de combat pour Mozilla

Stephen Shankland pousuit la série en résumant l’histoire de Mozilla par le combats pour Firefox : Il n’y a rien de tel que Mozilla dans le monde de la technologie. Au cours d’une histoire de 16 ans, il a conjugué une éthique philosophique du « faire le bien » avec une compétitivité à la Silicon Valley. Voici son histoire.

Chacun connait l’histoire du projet Mozilla né de la libération du code de Netscape en perte de vitesse face à Internet Explorer intégré sans supplément de prix à Windows 95.

Ce pionnier des projets open source a survécu au rachat de Netscape par AOL et à son manque de soutien. À la veille de la liquidation de Netscape et des ses développeurs par AOL mi-2003, IE a 90 % de parts de marché et Apple lance un projet de navigateur concurrent basé sur un autre moteur de rendu open source, KHTML. De WebKit d’Apple, Google lancera un jour son propre navigateur, Chrome. Pour l’instant, en juillet 2003, d’anciens Netscapers comme Brendan Eich et Mitchell Baker créent une petite structure, la Mozilla Foundation, pour piloter un projet où les difficultés s’accumulent jusqu’à l’explosion de Firefox pour qui il avait été décidé de déshabiller la suite Mozilla encombrée de fonctionnalités non Web.

Le navigateur, d’abord appelé Phoenix, était né des cendres de Netscape en 2002 et est devenu Firefox 1.0 en 2004. Il était svelte, rapide et a conquis immédiatement les techos, avec des fonctionnalités comme la navigation par onglets et les extensions qui offraient des possibilités de personnalisation. Une boîte de recherche menant à Google apportait des revenus publicitaires que Google partageait avec Mozilla, qui, en 2005, a lancé une société à but lucratif au sein de la fondation à but non lucratif.

Aidé, il faut le dire, par les failles de sécurité d’un IE stagnant dont Microsoft avait dispersé la plupart des développeurs, Firefox atteint environ un quart de taux d’utilisation en 2009.

Firefox a contribué à ouvrir la voie à une nouvelle explosion de créativité Web après des années où la plupart des sites ne tenaient compte que d’IE étant donné que Microsoft contrôlait la plus grande part du marché des navigateurs.

Même si Firefox n’a jamais vaincu IE en parts de marché, ses principes l’ont emporté : Microsoft a investi une nouvelle énergie dans de développement du navigateur et a embrassé une flopée de standards du Web modernes. Safari d’Apple a aidé à apporter des navigateurs modernes aux smartphones. Et le navigateur Chrome de Google est devenu un allié majeur dans le renouvellement des technologies Web.

« Mozilla a été vraiment crucial », a déclaré un initié de l’industrie. « Il a réinventé la navigation sur le Web. »

Le paysage est aujourd’hui radicalement différent qu’en 2004. Google revendiquait en 2013 750 millions d’utilisateurs de Chrome (contre 400-450 pour Mozilla). Les concurrents – des géants – de Firefox et de Firefox OS intègrent leurs produits et services enfermant leurs utilisateurs dans leurs écosystèmes extrêmement contrôlés. Les clients s’y enferment en nombre : en 2013, ils ont acheté plus d’un milliard de smartphones… la plupart propulsés par Android et iOS des mêmes Google et Apple.

Pour Mozilla et Firefox, Internet Explorer a peut-être été la victoire la plus facile.

10 défis pour le prochain directeur général

Stephen Shankland a identifié 10 questions pour le prochain DG. Le successeur permanent de Brendan Eich, qui bien sûr n’aura pas les pleins pouvoirs, devra prendre position sur des choix technologiques brûlants et participer à la réforme de l’organisation. Ses décisions participeront à regagner la confiance des utilisateurs et des développeurs absolument nécessaire à la diffusion de son navigateur, Firefox, et de son système d’exploitation mobile, Firefox OS.

Avant tout, le prochain boss de Mozilla sera chargé de convaincre la communauté technologique que la mission de Mozilla – assurer l’ouverture sur le Web, protéger la vie privée et donner aux gens la maîtrise de leurs propres données en ligne – vaut toujours la peine qu’on se batte pour elle. (…)

Maintenant Mozilla a un nouvel objectif : facilité le changement depuis Android de Google, iOS d’Apple et tout autre système d’exploitation mobile, sans avoir à se soucier de perdre ses fichiers, des vidéos, des photos, contacts, applications et toutes les autres données quand on passe d’un environnement ou d’un écosystème de technologies imbriquées à l’autre.

Voici 10 des défis stratégiques auxquels le prochain DG de MoCo devra faire face :

  1. Comment obtiendrez-vous que les gens se soucient vraiment de la mission de Mozilla ? Une suggestion : Mozilla peut faire comprendre de manière réaliste aux gens qu’ils perdent avec les écosystèmes fermés qu’Apple construit autour de son système d’exploitation mobile iOS et que Google construit autour d’Android. Vous voulez regarder ce film que vous avez acheté sur iTunes si vous passez à Android ? Vous voulez jouer à ce jeu que vous avez acheté sur Google Play si vous passez à iOS ? Mozilla peut montrer aux gens que la seule option est de repayer pour cela.
  2. La débâcle de Brendan Eich comme DG signifie-t-elle qu’il est temps de mettre en sourdine la rhétorique militante de Mozilla ? Est-il temps de passer des principes au pragmatisme ?
  3. Est-il temps de serrer les dents et de sortir une version iOS de Firefox ? Puisque Apple interdit les moteurs de navigateurs concurrents, Mozilla doit-il prendre pied sur le marché populaire couvert par Apple avec un navigateur basé sur WebKit (comme le font Google et Opera) surtout depuis qu’Apple a décidé de lever une des limites de performances pour les navigateurs tiers sur iOS 8 ?
  4. Comment Mozilla doit-il affronter Chrome de Google ? Chrome est une cible beaucoup plus ardue qu’IE.
  5. Comment amènerez-vous Firefox OS dans les pays riches ?
  6. Que se passera-t-il si le marché bas de gamme de Firefox OS affaiblit son influence ? iOS est plus utilisé plus qu’Android malgré moins de ventes. Firefox OS risque d’être utilisé comme un feature-phone (modèles de base limités aux applications internes) avec moins d’activité attirant moins de développeurs.
  7. Êtes-vous inquiet que Google soit votre papa gâteau ? Mozilla peut-il dépendre d’une de ses plus grosses cibles ? En outre, Mozilla peut-il continuer à envoyer directement ses utilisateurs aux programmes publicitaires de Google qu’il condamne ?
  8. Que ferez-vous si Dart devient populaire ? Que se passera-t-il si les développeurs trouvent plus facile d’écrire du code complexe avec Dart qu’avec un JavaScript moins rapide dont le support serait ajouté directement dans Chrome ?
  9. Devez-vous vous efforcer de ressusciter l’effort en faveur du Do Not Track ? Il serait question de se prononcer publiquement pour une sorte de « liste orange » anti-marketing direct pour regagner sa réputation dans les cercles de techos en arrivant à susciter l’enthousiasme de l’industrie et des utilisateurs pour le Do Not Track.
  10. Pouvez-vous lutter contre les écosystèmes d’Apple, de Google et de Microsoft sans pour autant devenir vous-même un écosystème ? … et risquer de devenir comme les firmes qui enferment que vous cherchez à déstabiliser.

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Geek de France : POPPY un autre robot open-source

lundi 16 juin 2014 à 11:11

poppy_head

Alors que je vous parlais il y a quelques jours de Jimmy, le robot open-source de Intel, voila que l’Inria Bordeaux et l’Ensta ParisTech annoncent  leur robot, lui aussi open-source et imprimable 3D : le POPPY.

Alors, à part un nom en carton pâte, que propose le POPPY?

poppy

Le projet Poppy a pour but de développer une plateforme robotique humanoïde, robuste, flexible, et facile à utiliser tant au niveau matériel que logiciel. Imprimé en 3D et opensource, la plateforme ouvre la porte à un large éventail de projets à destination de la science, l’éducation, l’art, etc. Composé exclusivement de composants du commerce (moteurs et électronique) ainsi que des membres imprimés en 3D, le corps de Poppy reproduit la morphologie et les dimensions du squelette humain avec un corps souple et multi-articulé

Voila une petité vidéo de présentation du POPPY :

projet Poppy a pour but de développer une plateforme robotique humanoïde, robuste, flexible, et facile à utiliser tant au niveau matériel que logiciel. Imprimé en 3D et opensource, la plateforme ouvre la porte à un large éventail de projets à destination de la science, l’éducation, l’art, et les makers. Composé exclusivement de composants du commerce (moteurs et électronique) ainsi que des membres imprimés en 3D, le corps de Poppy reproduit la morphologie et les dimensions du squelette humain avec un corps souple et multi-articulé – See more at: http://www.makerfaireparis.com/poppy-project-2/#sthash.mBNALWup.dpuf
projet Poppy a pour but de développer une plateforme robotique humanoïde, robuste, flexible, et facile à utiliser tant au niveau matériel que logiciel. Imprimé en 3D et opensource, la plateforme ouvre la porte à un large éventail de projets à destination de la science, l’éducation, l’art, et les makers. Composé exclusivement de composants du commerce (moteurs et électronique) ainsi que des membres imprimés en 3D, le corps de Poppy reproduit la morphologie et les dimensions du squelette humain avec un corps souple et multi-articulé – See more at: http://www.makerfaireparis.com/poppy-project-2/#sthash.mBNALWup.dpuf

Poppy propose un framework,  simple, rapide et open-source en Python pour paramétrer le robot : Pypot (dispo sur GitHub). Les éléments matériels eux pourront être imprimé en 3D et sont aussi disponibles au téléchargement. Comptez entre 7-8heures d’assemblage pour monter votre robot. Derrière le POPPY se cache une équipe d’ingénieurs et étudiants des 2 universités françaises dans le cadre du Flowers Labs. Niveau budget, le robot devrait vous revenir à 7500€, ce qui est du reste raisonnable pour le produit et devrait intéresser pas mal d’université!

 Voici une autre vidéo, présentant cette fois les étapes d’assemblage du robot :

Plus d’info sur la projet, vous pouvez consulter le site du projet : http://www.poppy-project.org/.Pour ceux que cela intéresse, le Poppy et son équipe seront présents lors du Maker Faire de Paris les 21 et 22 Juin.

 

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Progi1984 : Embarquer des PDF dans une page Web avec pdf.js

lundi 16 juin 2014 à 10:00

Vous aviez l’habitude d’utiliser le plugin Adobe pour embarquer un PDF dans votre page. Mais vous préféreriez utiliser quelque chose de libre pour afficher vos PDFs et ne pas dépendre d’une solution propriétaire. Mozilla a pensé à nous avec PDF.JS : une bibliothèque JavaScript qui permet de parser et afficher dans un navigateur des fichiers PDF.

Logo PDF.js

Installation

Il faut tout d’abord récupérer une version compressée de la librairie que l’on va pouvoir utiliser dans notre exemple.
Un petit avantage est pdfjsbot : un bot de chez Mozilla qui compresse à chaque commit l’ensemble des fichiers dans deux fichiers (pdf.js et pdf.worker.js).
Pour les récupérer, on va aller sur la branche gh-pages du dépôt Github, puis dans le dossier build où on y trouve les deux fichiers.

Mise en place

Dans notre exemple, nous allons afficher dans notre un fichier PDF nommé monfichier.pdf dans notre page Web. Toutes les secondes, les

Code HTML

Le code HTML de base est simple. Toute la partie rendu se fera dans un canvas HTML5. Il faut donc que le doctype de la page HTML soit du HTML5.
On fait évidemment les appels aux deux fichiers Javascript que l’on a récupéré. Ainsi qu’à un fichier JavaScript où nous feront nos appels à pdf.js.



  
    <script src="pdf.js">
    <script>
      PDFJS.workerSrc = 'pdf.worker.js';
    
    <script src="file.js">
  
  
    
  

Code JavaScript

Etape #0 : définissions quelques variables globales

var numPage = 1; // Numéro de page courante
var totalPage = null; // Nombre de pages

Etape #1 : il faut créer un objet PDFJS et définir un document.

var oPdf = PDFJS.getDocument('monfichier.pdf');

Etape #2 : il faut le déclarer via un promise la fonction de rendu.

oPdf.then(renderPDF);

Etape #3 : la fonction de rendu du fichier PDF

function renderPDF(pdf){
  // au premier appel de la fonction, on récupère le nombre de pages
  if(totalPage == null){
    totalPage = pdf.numPages;
  }
  // Si on est dans les pages du PDF, on récupère la page et via Promise, on demande le rendu de la page
  if(numPage 

Etape #4 : la fonction de rendu d’une page PDF

function renderPage(page){
    // L'échelle de l'image
    var scale = 1;
    var viewport = page.getViewport(scale);
    // Le canvas qui contiendra le rendu du PDF
    var canvas = document.getElementById('canvasPDF');
    var context = canvas.getContext('2d');
    // On définit la taille du canvas pour lui appliquer la taille du PDF
    canvas.height = viewport.height;
    canvas.width = viewport.width;
    // Contexte de rendu avec le contexte 2D du canvas et le viewport pour la page PDF à afficher
    var renderContext = {
      canvasContext: context,
      viewport: viewport
    };
    // On lance le rendu de la page
    page.render(renderContext);
}

Et voilà, cela reste assez simple et avec un peu de code pour afficher un PDF et passer d’une page à l’autre d’un fichier PDF.

Conclusion

En fait, pdf.js m’a stupéfait de la simplicité de mise en place. Par contre, deux choses manquent : de la DOCUMENTATION et une version minifiée prête à être utilisé sur un site. Mais comme on le voit avec le visualiseur PDF que Mozilla a mis à disposition, il est encore possible de faire beaucoup de choses : zoom, recherche textuelle, vignettes, signets, pièces jointes, rotation, outil main ou propriétés du document. Après les fichiers PDF, Mozilla a décidé de s’attaquer à un autre format propriétaire : les fichiers Adobe Flash avec la bibliothèque Shumway.

Cet article Embarquer des PDF dans une page Web avec pdf.js est apparu en premier sur RootsLabs.

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Antoine Millet : Kolekto version 1.3 (gestionnaire de collection de films)

lundi 16 juin 2014 à 09:19
Logo de Kolekto

Pour ceux qui auraient raté mes précédents articles sur Kolekto, je rappelle que ce programme permet de gérer une collection de film très simplement en utilisant une arborescence sur le système de fichiers pour organiser sa collection. L’intéret est d’ensuite utiliser le programme de son choix pour naviguer et jouer ses films (console, dlna, gestionnaire de fichiers, xbmc etc.).

La version 1.3 apporte pas mal de nouveautés, moins que je ne le souhaitais, mais je préfère rester fidèle au principe du “Release early, release often” (même si la dernière version date de presque 6 mois !).

Correction de bugs et fonctionnalités mineures

Réécriture des informations

Un nouveau plugin de source de données (datasource) permet de réécrire les informations des films. Concrètement, vous pouvez par exemple retirer le mot “Collection”, un poil redondant des noms de collections de TMDB :

datasource 'rewrite' {
    rewrite 'collection' {
        value = "sub('(?i) collection$', '', movie.get('collection')) if 'collection' in movie else None"
    }
}

En pratique, la règle de réécriture est formulée en utilisant une expression Python, le film courant est accessible depuis le dictionnaire movie. Quelques fonctions vous sont accessibles comme sub et split (re.sub et re.split).

Notez enfin qu’il est possible d’ignorer les erreurs en utilisant le paramètre ignore_error, vous pouvez ainsi écrire vos règles de réécriture sans vous préoccuper de l’existance de certaines informations. Voici une version simplifiée de l’exemple précédent en utilisant cette option :

datasource 'rewrite' {
    rewrite 'collection' {
        value = "sub('(?i) collection$', '', movie.get('collection'))"
        ignore_error = yes
    }
}

Listings configurables

Les listings affichés par la commande list sont maintenant configurables grace à un pattern, un peu comme pour les vues. Cela permet d’afficher différentes informations et de controler l’ordre d’affichage des films.

Voici un exemple de configuration d’un nouveau listing “timeline” qui affiche les films dans l’ordre de sortie :

listing 'timeline' {
    pattern = '{year} {title} by {directors}'
    order = 'year', 'title'
}

Et voici comment l’utiliser :

$ kolekto list timeline
http://inaps.org/assets/posts/kolekto-version-13/timeline.png

Nouveau système de formatage du texte

Un nouveau système de formatage du texte basé sur des tags a été intégré dans Kolekto. Ce système est utilisé en interne pour le formatage du texte affiché, mais peut aussi être utilisé dans les nouveaux patterns de listing vu plus haut.

Les tags existant sont les suivants :

TagArgumentsDescription
b Texte en gras
inv Inversion des couleurs
dim.Texte moins marqué
u.Texte souligné
colorfg, bgChanger la couleur

Et voici un exemple d’utilisation :

Foo BAR !

Mise en cache des informations de mediainfos

Le plugin mediainfos, responsable de récupérer des informations sur les médias eux-mêmes (qualitée, durée etc.) utilise maintenant un cache, partant du principe que les informations récupérées ne changeront pas.

Cette optimisation à fortement réduit le temps d’exécution de la commande link, et à permis également l’utilisation de ces informations dans la commande list (il n’était en effet pas acceptable d’extraire l’intégralité de ces informations depuis les fichiers vidéo à chaque utilisation de list).


En bonus, voici un exemple de ce qu’il est possible de faire en utilisant conjointement ces nouvelles fonctionnalités. Ce morceau de configuration permet d’afficher la qualité de la vidéo avec un code couleur (rouge = SD, jaune = 720p, vert = 1080p) dans le listing par défaut :

datasource 'rewrite' {
    rewrite 'quality_tag' {
        value = "{'SD': ' SD ',
                  '720p': ' 720p ',
                  '1080p': ' 1080p '}.get(movie.get('quality', ''), '')"
    }
}

listing 'default' {
    pattern = '{title} ({year|"unknown"}) by {directors} {quality_tag}'
}

Et le résultat :

Qualité en couleur !

N’hésitez pas à remonter tout problème que vous rencontrerez, à contribuer au code, ou à exprimer vos idées d’amélioration sur le bug tracker !


Merci à Anaël pour la relecture.

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Nicolargo : Glances version 2.0 est là

lundi 16 juin 2014 à 08:00

Après plusieurs mois de travail, la nouvelle version majeure de Glances vient d'être publié. L'objectif de ce billet est de faire une rapide présentation des nouveautés, un article plus complet est disponible sur LinuxFR.

Pour ceux d'entre vous qui ne connaissent pas encore Glances, c'est un logiciel permettant de superviser le plus simplement possible ses machines en disposant sur une seule et unique page (terminal ou interface Web) les informations importantes (CPU, mémoire, charge, processus...).

Il peut être utilisé dans des configurations différentes:

screenshot-wide

Comment installer cette nouvelle version ?

Le plus simple est de passer par le gestionnaire de paquet de Python (PiPy).

Pour une installation complète avec toutes les dépendances:

sudo pip install glances pysnmp bottle batinfo https://bitbucket.org/gleb_zhulik/py3sensors/get/tip.tar.gz

Note: selon votre configuration, il est peut être  nécessaire d'installer certains pré-requis avant de faire cette installation. Par exemple sur un système Debian/Ubuntu:

sudo apt-get install -y python-dev python-pip lm-sensors

Pour la mise à jour d'une version existante et l'installation des dépendances:

sudo pip install pysnmp bottle batinfo https://bitbucket.org/gleb_zhulik/py3sensors/get/tip.tar.gz
sudo pip install --upgrade glances

Les nouveautés...

Au niveau du code

La plus grande nouveauté n'est pas visible car c'est un refactoring complet du code avec notamment l'utilisation d'un système de plugins. Toutes les statistiques collectées par Glances sont des plugins. Le principal avantage de cette architecture est une rapidité de développement accrue pour les nouvelles fonctionnalités par rapport à la version précédente. Chaque plugin hérite de méthodes communes permettant de factoriser le code.

Cette version a été développée en suivant le workfow Git Flow et les prochains correctifs et nouvelles fonctions devront respecter ce processus (j'ai ajouté une page sur le sujet dans le Wiki).

Interface Curse

L'interface standalone a été optimisée pour afficher le maximum d'informations de la manière la plus lisible et dans un minimum d'espace. L'objectif principal et le but de Glance étant que le problème de performance d'une machine saute aux yeux.

Interface Web

A la suite de pas mal de demandes, Glances v2.0 intègre maintenant un mode serveur Web qui permet d'accéder simplement au statistique depuis n'importe quel navigateur Internet à travers une page HTML5/CSS3 (plus ou moins "Responsive Web Design" mais je suis pas un pro sur le sujet).

Pour lancer le mode serveur Web:

# glances -w
Bottle v0.12.7 server starting up (using WSGIRefServer())...
Listening on http://0.0.0.0:61208/
Hit Ctrl-C to quit.

Par exemple sur ma tablette Nexus 5, cela donne cela:

screenshot-web2

Le mode fallback SNMP

Dans le cas ou il n'est pas possible de lancer un serveur Glances sur une machine (problème de droit ou "appliance"), il est maintenant possible d'accéder à certaines statistiques via le protocole SNMP (limitation actuelle au mode SNMP v2/2c).

Quand vous lancez Glances en mode client, il va d'abord essayer de détecter un serveur Glances puis essayer le protocole SNMP:

# glances -c localhost
Info: Connection to Glances server failed. Trying fallback to SNMP...

C'est pour l'instant une fonction expérimentale qui ne fonctionne pas avec tous les agents SNMP. Des évolutions sont prévues dans les prochaines version et je suis à la recherche de contributeurs sur ce point (notamment pour un accès aux statistiques des machines Cisco et autres équipementiers réseau).

Sélection_213

Amélioration du fichier de configuration

Si vous utilisiez un fichier de configuration (notamment pour fixer vos propres limites au niveau des statistiques), il va falloir l'adapter pour cette nouvelle version. Un fichier par défaut se trouve sous GNU/Linux dans  /etc/glances/glances.conf. Je vous conseille de vous inspirer de ce fichier: https://github.com/nicolargo/glances/blob/master/conf/glances-monitor.conf.

Conclusion

En attendant que vous lisiez le billet sur LinuxFr, j'espère que cette mise en bouche vous a convaincu d'essayer cette nouvelle version.

J'attends vos avis avec impatiente !

Cet article Glances version 2.0 est là est apparu en premier sur Le blog de NicoLargo.

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