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Full Circle Magazine FR : Sortie du numéro 84

mercredi 19 novembre 2014 à 17:24

Bonjour à toutes et à tous !

Nous sommes heureux de pouvoir vous présenter le numéro 84, celui d'avril 2014, en français... presque 7 mois, jour pour jour, depuis sa parution en anglais. Nous faisons tout notre possible pour réduire le délai de parution, sans négliger la qualité. Mais SEPT mois de retard çà craint, non ?!!! D'autant plus que la solution pour réduire ce délai est simple et toute proche de vous : c'est VOTRE clavier.

Vous pouvez lire ou télécharger ce numéro ICI ou en cliquant directement sur l'image ci-dessous.

issue84fr.png

Outre les bonnes rubriques habituelles, vous y trouverez notamment un article sur comment mettre Ubuntu sur un Mac et rendre - enfin ? - les dispositifs Apple utiles, la troisième et dernière partie de la série sur la Monnaie virtuelle, une critique du Starter Kit d'Arduino pour les férus d'électronique, une présentation et critique de PinguyOS dans la rubrique Labo Linux, et l'examen de deux jeux portés sous Ubuntu, Portal 2 (Bêta) et Toki Tori 2+...

D'après les résultats de notre sondage - à ce jour, presqu'un mois depuis son lancement, nous avons reçu 121 réponses (ce qui ne fait même pas 10% des 1577 téléchargements du dernier numéro) - il paraît qu'en général vous aimez tout dans la revue et voudrez que tout soit traduit.

En participant au sondage, certains d'entre vous ont indiqué qu'ils voudraient bien participer à notre travail. Si c'est votre cas, sachez qu'il faudrait aller sur notre wiki, descendre la page, et vous inscrire à la fois sur le forum et sur le wiki. Par la suite, il faut l'intervention d'un être humain pour que vous ayez l'accès complet aux deux. Ainsi, SI, après une semaine, vous ne recevez de mails de notre part, ayez la gentillesse d'écrire à webmaster@fullcirclemag.fr, pour nous le dire.

Nous vous souhaitons bonne lecture de ce numéro et espérons accueillir de nouveaux membres dans notre sympathique équipe très bientôt.

AuntieE et toute l'équipe du FCMfr

Ont participé au numéro 84, Bab, notre scribeur et relecteur assidu, les traducteurs frangi, fredphil91 et moi-même, et les relecteurs Ekel, frangi, et notre petit nouveau à nous, d52f, ainsi que moi, AuntieE.

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Vincent Gay : Bidouillage : des leds pour capslock et numlock en bash

mercredi 19 novembre 2014 à 14:59
Les leds capslock et numlock sur ma machine sont ridiculement petits et mal placés. Dans la plupart des environnement de bureau (KDE, Gnome, XFCE, Cinnmon, Mate, Unity...) il y a des applets pour les remplacer, mais comme je n'utilise en lieu et place que d'un simple gestionnaire de fenêtre (OpenBox), je me suis trouvé assez dépourvu. J'ai cherché sur le web une application qui se loge dans le systray, mais sans succès.

D'où l'idée d'en faire une à ma sauce, mais comme je renvoie toujours au surlendemain l'apprentissage de Python  j'ai encore eu recours à un infâme bidouillage en bash. Enfin, ça fonctionne, et même plutôt bien, alors...

Les dépendances :

le principe :

Le script est lancé dans xterm via alltray pour ce loger dans le systray. Il boucle pour vérifier l'état du clavier avec xset. En cas de changement il joue un son avec aplay puis modifie sa propre icône avec xseticon.

Le lancement :

idéalement dans un autostart, mais en fait n'importe où. Voici ma formule

alltray -H -- xterm -fa "BitStream Vera Sans Mono" -fs 10 -cr "rgb:ff/ff/fe" -geometry 80x12-10+40 -hold -e lockkeys > /dev/null 2>&1 &

Les icônes et le son :

Les icônes sont faites à la rache. Si un graphiste passe par là et veux me faire quelque-chose de bien je lui en serai éternellement reconnaissant.

le son, pop.wav, est piqué dans un paquet quelconque (kdebase-workspace je crois). 

Tout ceci est attendu par le script dans /usr/local/share/lockkeys

le code :

#!/bin/bash
# dépendances : xorg-xset, xterm, alltray, xseticon (AUR)
echo "Ceci est un infâme bricolage en bash pour servir de leds à capslock et numlock"
echo
echo -e "\\033[1mlancement de la commande (par exemple dans un autostart) :\\033[0m"
echo 'alltray -H -- xterm -e lockkeys > /dev/null 2>&1 &'
echo
echo -e "\\033[1moptions complémentaires pour xterm (à placer avant -e lockkeys)\\033[0m"
echo '-fa "BitStream Vera Sans Mono" -fs 10 (choisir sa police et sa taille)'
echo '-cr "rgb:ff/ff/fe" (pour rendre le curseur invisible)'
echo '-geometry 80x10-10+40 (pour positioner la fenêtre)'
echo
echo -e "\\033[1;34;01mvgay@vintherine.org\\033[0m"
#vérifier les dépendances
# xterm et alltray se vérifient d'eux-mêmes
if ! command -v xset >/dev/null; then
echo
echo "Dépendance xset du paquet xorg-xset non trouvée"
exit 1
fi
if ! command -v xseticon >/dev/null; then
echo
echo "Dépendance xseticon (AUR) non trouvée"
exit 1
fi
#chemin des icônes et du son
ShareDir="/usr/local/share/lockkeys/"
icone[0]=$ShareDir"lockkeys-0.png"
icone[1]=$ShareDir"lockkeys-1.png"
icone[2]=$ShareDir"lockkeys-2.png"
icone[3]=$ShareDir"lockkeys-3.png"
GetLed ()
{
LedMask=$(xset q | grep "LED mask" | sed -r "s/.*LED mask:\\s+[0-9a-fA-F]+([0-9a-fA-F]).*/\\1/")
NewCapsLock=$(( 0x$LedMask & 0x1 ))
NewNumLock=$(( 0x$LedMask & 0x2 ))
let mask=$NewCapsLock+$NewNumLock
}
GetLed
CapsLock=$NewCapsLock
NumLock=$NewNumLock
xseticon -id $WINDOWID ${icone[mask]}
while :
do
GetLed
if [ $CapsLock != $NewCapsLock  ] || [ $NumLock != $NewNumLock ]; then
CapsLock=$NewCapsLock
NumLock=$NewNumLock
aplay $ShareDir"pop.wav" >/dev/null 2>&1
xseticon -id $WINDOWID ${icone[mask]}
fi
done

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Tuxicoman : Comment ne pas être traqué lors de vos visites web

mercredi 19 novembre 2014 à 01:16

Nombre de sites web incluent des composants externes dans leur pages web (vidéos Youtube, bouton social Facebook, fil d’actu twitter, compteur de visites Google Analytics, polices d’écriture Google, script Jquery, gestionnaire de commentaires Disqus, etc…)

La particularité de ces composants est d’être hébergés hors du site web que vous visitez. On les appelles les composants « tiers ». Votre navigateur web fait alors un téléchargement directement ces composants sur les serveurs hébergeant ses composants tiers et les intègre tout seul dans la page web que vous voyez.

Le truc, c’est que si un composant « tiers » est présent sur de multiple sites que vous visitez, il peut vous pister facilement. A chaque page web, vous lui dites que c’est vous (cookie unique) et que vous visitez telle page (referrer).

Pour visualiser ce tracking, je vous invite à installer le module Lightbeam pour Firefox.
Ce module va enregistrer pour chaque site que vous visitez, les serveurs tiers avec qui vous communiquer. A la fin, vous aurez un graphe mettant tout ce beau monde en relation vous aurez probablement ceci :

lightbeam

Oui, Google par l’intermédiaire de Google Analytics peut vous pister sur la plupart des sites. Selon W3techs, 63% des sites web utilisent les services de Google. Ce qui veut dire que au bout de 5 sites visités, vous avez 99.3% de chances de transmettre à Google des informations personnelles sur votre surf sur le web.

Pour éviter cela, il y a 2 méthodes:
– avoir une page web propre qui ne comporte pas de traqueur. Ca demande une prise de conscience des webmasters. Vous pouvez leur envoyer en mail dans ce sens.
– si vous avez quand même envie de visiter un site web truffé de traqueur, mettez une capote à votre navigateur pour qu’il évite de télécharger tout et n’importe quoi sous prétexte que le webmaster a décidé de l’inclure dans la page web. C’est vous qui décidez quand même !

Je vais passer en revue les différents modules Firefox permettant d’appliquer la seconde solution:
Ghostery : C’est un plugin propriétaire qui est incité à revendre vos données de connexion. Hop poubelle.
Disconnect : Ne détecte pas tous les contenus tiers… (ex: googleapis.com) Bizarre non? Donc, c’est pas possible de bloquer les traqueurs qui m’embêtent. Je suppose que ca ne marche pas encore bien sur les requêtes javascript un rien camouflées. De plus, leur moteur de recherche anonyme est une blague, leur page de résultat de recherche d’images vous fait télécharger toutes les image depuis Google. La honte, je suis désolé. Ca laisse penser le pire sur la capacité de ces gens. Comparez avec mon moteur https://search.jesuislibre.net/
Privacy badger : Le concept est intéressant. Au fur et à mesure que vous visitez des sites web, il bannit les serveurs tiers les plus communs qui sont logiquement ceux qui auront la vision la plus panoramique(panoptique?) sur vous. Mais dans la pratique, peu de traqueurs sont décelés. Dommage.
Adblock Plus : Il y a une case à décocher pour bloquer les sites web de publicités soit disant « non intrusives ». Je ne vois pas en quoi c’est non intrusif si ca me traque mais bon, une case à décocher et voila! Bon premier filtre automatique. Supprime les publicités sur Youtube (killer feature) N’indique pas les connexions tierces non filtrées donc nécessite un complément.
RequestPolicy : Très bonne détection des connexions aux serveurs tiers. On peut bannir ou allouer les connexions par site web et par serveur tiers. Parfait mais demande beaucoup de travail manuel quand on va sur un nouveau site web pour trier le grain de l’ivraie.
Noscript : Bloque efficacement les scripts même obscurs. Comme souvent les scripts externes sont des traqueurs, je les bloque tous par défaut. Comme ca, ils ne vont pas essayer de se connecter à leur serveur, et donc ne vont pas indiquer de requête dans RequestPolicy. Ca me fait du travail de tri en moins dans RequestPolicy.

Ghostery tient un comparatif entre ces outils en se gardant bien d’inclure RequestPolicy et Noscript dont l’efficacité risquerait de faire bien trop d’ombre à leur produit :

privacy catchers

Bilan, si vous voulez être tranquille, je vous conseille : AdblockPlus + RequestPolicy + NoScript + https://search.jesuislibre.net/. Ca fonctionne bien pour l’ordinateur. Maintenant pour le smartphone, je ne sais pas quoi utiliser. Des avis?

Nota : Si vous utilisez Tor mais continuez d’envoyer vos cookies à Google, ca ne sert à rien. Donc cet article apporte des mesures orthogonales à l’utilisation d’un dispositif anonymisant votre IP seulement.

Une page web pour en savoir plus sur le tracking.

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La vache libre : Installer Budgie Desktop sur Ubuntu, Arch Linux et Manjaro

mardi 18 novembre 2014 à 21:13

Budgie est un nouvel environnement de bureau issu du projet Evolve OS, conçu dans le but d’offrir aux utilisateurs une solution légère, moderne et élégante. Bien que reposant en grande partie sur la pile GNOME, celui-ci a l’avantage de ne pas avoir été forké sur un autre projet et d’être construit en quelque sorte à partir d’une feuille blanche. Si Budgie fait partie intégrante du projet Evolve OS et qu’il embarque quelques technologies sous-jacentes, l’esprit Open source n’est pas laissé de côté et tout est fait pour qu’il puisse être porté sur d’autres distributions GNU/Linux. J’ai eu envie de le tester un peu et même s’il n’y a pas grand-chose  à voir pour le moment, je vous ai fait quelques captures.

Comme le montre l’image d’illustration Budgie est très épuré et ne laisse pas de place aux fioritures. Il faudra donc prévoir un papier peint Funky si vous voulez un brin de folie sur votre bureau :)

Sur la capture suivante vous pouvez voir le menu des applications, qui ressemble un peu à ceux de Cinnamon ou de la nouvelle session GNOME Fallback :

menu-principal

J’avoue qu’après plus d’un an de Gnome Shell, je ne suis plus trop fan de ce genre de menu. La navigation via les menus/sous-menus fait perdre pas mal de temps, le classement des applications est un peu brouillon et l’ouvrir pour ne se servir que de la fonction de recherche prend au final plus de temps qu’un simple ALT + F2, suivi de la commande qui va bien. Cela dit ça reste très joli et ça fait le job.

Vous pouvez voir ci-dessous l’applet du volume, qui donne également accès au menu des paramètres système et aux options vous permettant de mettre en veille, de redémarrer ou de stopper votre machine.

systray

Encore une fois c’est assez assez bien foutu, mais personnellement j’aurais viré le lien menant aux paramètres système, pour y mettre l’accès aux paramètres du panel ou du desktop. Ce point de détail est aussi valable pour GNOME d’ailleurs, où c’est la même chose et accessoirement la même icône.

Voici le panel justement (cliquez pour agrandir), qui une fois encore est très élégant et partiellement transparent.

budgie-panel_003

Bon à savoir, si vous effectuez un clic droit sur le panel vous pouvez accéder à un menu contenant diverses options de configuration. Vous pourrez entre autre y ajouter des applets, choisir sa taille, ou encore décider de sa position sur le bureau (gauche, droite, en haut, ou en bas).

paramètres

Pour finir voici l’écran de déconnexion, qui a du chien et qui lui aussi est transparent. Rien à redire si ce n’est que l’option « Log Out » n’a pas fonctionné chez moi. Je penche pour un problème lié à GNOME ou Manjaro.

fermeture-sessio,

Conclusion :

Comme vous avez pu le voir c’est très sobre et si vous aimez les trucs qui claquent visuellement, Budgie n’est sans doute pas fait pour vous. Si en revanche vous cherchez un environnement léger, qui ne soit pas trop moche, je pense qu’il peut vous plaire. C’est assez sympa et si on prend en compte le fait que ce projet n’en est encore qu’à ses tous débuts, on peut s’attendre à quelque chose de vraiment pas mal dans le futur.

Vous pouvez en savoir plus sur Budgie en visitant la page officielle du projet, ou en vous branchant sur la page Github qui lui est dédiée.

Installation :

Si vous tournez sur Ubuntu et que vous avez envie de voir ce que ça donne, vous pouvez installer Budgie à l’aide d’un PPA et de ces quelques lignes de commande :

sudo add-apt-repository ppa:evolve-os/ppa
sudo apt-get update
sudo apt-get install budgie-desktop

Enfin si vous tournez sur Arch Linux ou Manjaro, vous avez deux solutions.

Ou passer par les dépôts Community (Manjaro uniquement) à l’aide de la commande suivante (version 7.3) :

sudo pacman -S community/budgie-desktop

ou passer par AUR (Arch et Manjaro) à l’aide de celle-ci, pour installer la version dev :

yaourt -S budgie-desktop-git

Bon test et amusez-vous bien.

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G3L : Capitole du libre, des pingouins au far-west

mardi 18 novembre 2014 à 20:06

L'un de nos membres a participé à "Capitole du libre" à Toulouse pour tenir le stand Haiku. Impressions du week-end.

Le programme était étoffé malgré seulement deux jours de conférences, le village associatif débordait du rez-de-chaussée jusque sur la mezzanine, et des espaces "Install Party", "Jeux vidéo libres" et "Imprimantes 3D" permettaient de tester plein de choses.

Sur le sujet de l'accessibilité, Armony Altinier a décrit les changements effectués sur le code de Framadate pour le rendre accessible, et Jean-Philippe Mengual a expliqué comment la diversité des bureaux sous GNU/Linux lui a permis d'éviter le recul fonctionnel du passage de Gnome2 à Gnome3, grâce à Mate.

Il y eut bien sûr une conférence sur Haiku. On peut également citer la réunion des droits-d'auteuroliques anonymes. (conférence gesticulée), et une présentation du principe des monnaies libres (au passage, les 4èmes rencontres des monnaies libres se tiendront du 27 au 30 novembre à Montreuil).

La plénière du samedi soir a vu émerger un duo de comiques très prometteurs : Adrienne Charmet et Benjamin Bayart. Leur "Panorama des Internets actuels en politique : rires, pleurs et facepalms" a fait hurler de rire toute la salle.

Voir aussi :

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