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Simon Vieille : Fork, le serpent qui se mort la queue

jeudi 1 novembre 2012 à 22:51

Le monde du logiciel libre est vaste et c'est sans doute la force mais aussi le point faible de ce milieu. Quand j'ai un besoin d'une fonctionnalité, je prend le temps de faire le tour des solutions logiciels qui la comblent. Celle qui me conviendra le plus sera bien sur la solution retenue. Pour rentrer plus rapidement dans le sujet, j'ai envie de taper un peu sur une mode qui s'étend trop rapidement : le fork.

Le fork consiste à récupérer les sources d'un projet et de faire son propre projet avec (modulo des modifs). Dans l'absolu c'est génial et c'est l'essence même du logiciel libre : prendre, modifier et éventuellement publier. Je trouve ça parfait quand il s'agit de hacker pour un besoin précis. Je trouve ça aussi génial quand l'objectif et de vraiment modifier le système et de partir dans une autre optique que le projet initial. Seulement je trouve ça débile de forker un projet quand l'effort de développement pourrait être mutualisé. Quel est l'intérêt d'avoir deux équipes de dev qui font presque la même chose, l'une se reposant sur l'autre, sans une résultante commune des travaux ? Quand je vois des projets comme CrunchBang (un fork de Debian) qui ne fourni qu'une simple configuration d'OpenBox, ça me fait mal aux fesses : pourquoi ne pas faire un package qui pourrait s'étendre à d'autres distributions ? Comptez le nombre impressionnant de distributions Linux qui sont des forks d'Ubuntu et qui ne servent à rien, vous allez prendre peur (XUbuntu, Xubuntu, FluxBuntu, PureOS, etc.).

C'est vraiment lassant de voir arriver des forks alors que leurs développeurs pourraient simplement contribuer vers l'UpStream...

« Fork » n'est pas synonyme de « contribution » !

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Clapico : Live Voyager 12.10 : à consommer sans modération

jeudi 1 novembre 2012 à 21:04

Beaucoup de monde l’attendait, Rodolphe l’a fait. Après quelques jours de retard par rapport à la date initialement annoncée histoire de peaufiner les derniers détails, Live Voyager 12.10 est enfin disponible au téléchargement.

Live Voyager est une distribution dérivée d’Ubuntu 12.10 Quantal Quetzal fortement inspirée par Xubuntu et son bureau XFCE.

Voyager est une distribution à part dans le monde GNU/Linux car elle n’est pas le résultat du travail de toute une équipe, elle est le fruit du labeur d’un artisan besogneux désireux de faire partager sa façon de concevoir un environnement informatique.

Plutôt que d’imposer un esthétisme figé,  Rodolphe nous propose plusieurs interfaces graphiques permettant à chacun de personnaliser Voyager  selon ses propres goûts, notamment en matière de conky, de choix des couleurs des icônes du tableau de bord inférieur et bien entendu de fonds d’écrans tous plus beaux les uns que les autres.

Firefox est le navigateur internet par défaut. Il est équipé d’un gestionnaire de page de démarrage assez impressionnant.

En ce qui concerne les autres applications, vous trouverez dans cette nouvelle version de Live Voyager Minitubes, Pitivi, FreetuxTv, Vlc, Parole, Darktable, Gimp, Variety, Clémentine, RadioTray, Cheese, Pulse audio Equalizer, Dejà Dup, Grub Customizer, Bleachbit, Pare-Feu Gfuw, Hotot, Thunderbird, Pidgin, Abiword, Gthumb, Synapse, Tilda, Reparateur de Boot , Désinstalleur système d’OS, Y-ppa-manager ainsi qu’une partie Terminal avec Ranger, Vim, Moc, Mplayer.

Je ne saurais que trop vous conseiller de prendre 10 minutes de votre temps pour visionner la vidéo de démonstration de Live Voyager 12.10 afin de vous rendre compte du travail d’orfèvre réalisé.

Pour télécharger ou obtenir plus de d’informations sur Live Voyager 12.10, rendez-vous sur le site de Rodolphe.

Amusez-vous bien.

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Bartounet : Comparaison de quelques Explorateurs de fichiers sous Android

jeudi 1 novembre 2012 à 15:18
File-Managers-Android
Une fois n'est pas coutume, j'ai décidé dans ce billet de comparer rapidement 4 explorateurs de fichiers disponibles sous Android.
J'en ai essayé pas mal, mais j'ai galéré pour trouver celui qui me va bien.
Si ce billet peut aider certain à choisir leur File Manager sous Android j'en serais heureux.

En regardant sur le Google Play, et en triant par popularité, 4 sortent du lot:

 logo esfmvs     Logo Astro-fm    vs  Logo OIfm   vs  Logo OIfm    


Fonctionnalités


logo esfm Logo Astro-fm Logo OIfm Logo OIfm
Prix
Gratuit
Gratuit Gratuit Gratuit
Popularité
214500
323540
21380
40270

Je vais tester 2 choses:
  1. Les fonctionnalités
  2. Les débit réseaux (cifs)
Je m'attache beaucoup au débit réseau en CIFS, car il m'arrive très souvent de faire des copies de fichiers entre mon NAS et mes terminaux mobiles


Plateforme de test :
Un terminal Mobile



Mon NAS (assemblé à la main)

Connectivité:



ES File  Explorer logo esfm

ES File Explorer est un des plus populaire

interface ES


Interface ES

Interface ES

Remarques & Fonctionnalités:
Débits Transfert CIFS

Débit ES

Débit transfert CIFS 16Mbits/s


Astro  File Manager Logo Astro-fm 
Astro est de loin le plus populaire des gestionnaire de fichier sur Android.
Je comprend aisément ce choix, car son interface est de loin la plus aboutie.

Astro interface
                                                                    










Comme je le disais plus haut l'interface est sans commune mesure avec ses concurents.

Les fonctionnalités sont nombreuses:


Malgré une interface superbe et intuitive j'ai trouvé quelques points négatifs



Débits Transfert CIFS



Débit transfert CIFS 11 Mbits/s



Comme je le disais plus haut la fonctionnalité ouvrir avec est bien présente sur
un fichier en LAN CIFS, mais une fois cliqué sur Vidéo, Astro télécharge la vidéo...
Donc inutilisable pour lire des vidéos en direct.
Il existe une version payante à 3€99


OI File Manager Logo OIfm 

OI File manager est moins populaire que les autres, mais reste dans le top 4

OI Interface



Rien de transcandant dans l'interface de OI

Remarques & Fonctionnalités
OI est simple mais ne comporte pas assez de fonctionnalités à mon gout.



File Manager (Rhythm Software)Logo OIfm

FM est l'interface que j'utilisais depuis longtemps sur Android.
Je la trouvais simple, efficace et rapide.

File Manager Rhythm interface



Remarques & fonctionnalités:




Débits Transfert CIFS


File_manager_RS_débit
Débit transfert CIFS 6Mbits/s
Impossible de monter au dessus des 6Mbits/s !!!


Conclusion

Maxi 5 étoiles


logo esfm Logo Astro-fm Logo OIfm Logo OIfm
Interface
****
*****
***
***
Fonctionnalités
****
*****
*
***
Intégration Cloud
****
****

*****
Débit CIFS
*****
****

**
Total /20
17
18
4
13

Pour conclure on vois que mis à part OI, les autres solutions sont très bonnes.
OI n'est pas mauvais, mais au niveau des 3 autres...

Astro
A voir les notes on aurait tendance à conseiller Astro qui à une interface superbe, énormément de fonctionnalités, une bonne intégration au cloud ( même si on aurait aimé skydrive, hubic, ubuntuone en plus)
En effet pour quelqun qui ne veut pas regarder de vidéos en réseau Astro est à mon avis le meilleur choix.
Mais pour moi le problème rédibitoire d'Astro, c'est qu'il à été incapable de lancer une vidéo directement !!!
quand on fait "ouvrir avec" il télécharge la vidéo en arrière plan... donc autrement dit vous n'êtes pas prêt de lire votre média...
Surtout si c'est de la HD à plusieurs GigaOctets...

FM Rhythm Soft
J'utilisais depuis très longtemps File Manager de Rhythm, il était rapide, bien intégré à Android, de bonne fonctionnalité Cloud et réseau.
Mais les tests de débits réseau sont catastrophiques !!!
Impossible de dépasser le 6Mbit/s en transfert et en lecture..
C'est long, très long !!!
Ceci en résulte de gros probleme pour lire les vidéos en direct, puisque le débit n'est pas suffisant pour emplir assez vite le buffer du player vidéo..
Donc cela donne des sacades et des freeze intempestifs de la vidéo.

ES
Pour mon utilisation, ES File Explorer est le plus utile.
Même si son interface ne vaut pas Astro, et qu'il à moins de fonctionnalités, il reste rapide et intuitif.
Et surtout c'est le grand gagnant du réseau.
J'ai vu monter les transfert CIFS en pointe a 20Mbits/s, la lecture en direct d'un flux vidéo ne pose pas de problème.


Les liens pour les installer à partir du Google Play


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Cyrille BORNE : Du développement photographique sous Linux* : le format RAW

jeudi 1 novembre 2012 à 12:01

Dans le dernier article sur le développement photographique sous Linux* : le chaînon manquant, je suis revenu sur la nécessité dans laquelle nous sommes, nous autres photographes et utilisateurs de logiciels libres, de soutenir voire de porter un projet pour donner une solution fiable, stable et efficace (fonctionnalités et performances) au développement photographique sous GNU/Linux. Le soutenir ou porter financièrement. En somme, j'affirmais que ce qu'il manquait à la photo sous GNU/Linux c'était une vraie communauté d'utilisateurs fédérés autour d'un projet phare et solide, à l'image de Blender. Ma position est sensiblement différente aujourd'hui.

Mon article a suscité quelques réactions, pour certaines violentes — parfois grossières même, n'ayons pas peur de le dire — mais néanmoins, pour certaines, intéressantes parce qu'elles pointent du doigt ou mettent en question le format RAW utilisé par les constructeurs, un format propriétaire dans la plupart des cas. Chaque constructeur y allant de son propre format. Il en existe aujourd'hui plus de 200 différents. Dans combien de temps serons-nous 1000 ou 1500 ? Combien seront encore maintenus par les constructeurs dans 10 ou 20 ans ?

Pour certains commentateurs, qui ne font pas dans la dentelle ou finesse, le problème que nous rencontrons dans le développement photographique sous Linux*, avec le logiciel libre, est tout trouvé, l'équation est somme toute assez simple : si le format RAW est propriétaire donc le libre n'y est pour rien. De là à dire, le libre n'y peut rien, il n'y a qu'un pas. D'autres que moi le franchiront. Mais on peut reprendre (en la reformulant) une autre question posée en commentaire par Plastinux : «  Que propose le libre ? Qu'apporte le Libre à la photographie ? » Je pourrais répondre à cette question en donnant mon workflow : gPhoto2 (import), geeqie (visualisation) et Gimp (retouche). Le cœur de mon flux est aujourd'hui un logiciel propriétaire, AfterShot Pro, avec certains plugins libres. Mais je préfère laisser ouverte cette question pour l'instant même si d'autres la ferment, en affirmant que c'est l'utilisateur, par son approche, qui n'est pas adapté au logiciel et non le logiciel à l'utilisation. En somme, nous autres photographes ne serions que des consommateurs de la pire espèce qui manqueraient de réflexion, d'imagination et de créativité (au choix).

Pour parfaire ce tableau, certains affirment sans fard qu'utiliser une solution propriétaire serait le symptôme d'un consumérisme achevé, le bobo-beauf — canapé, Mac… ajoutons gros bide, binouze, chips et TF1 et les clichés seront tous réunis — un comportement de mouton qui tuerait dans l'œuf le génie de l'invention à l'inverse du Libre qui, parce qu'il est contraignant de travailler avec des outils moins bons, développerait « l'imagination » et stimulerait le sens artistique. En clair : soyons pauvres et nous serons géniaux. Ce n'est pas juste caricatural, comme l'a dit cep en commentaire, c'est infecte.

Toujours est-il que, si l'on en croit ceux qui stigmatisent le format RAW parce qu'il est propriétaire, le problème ne viendrait pas du libre — vous savez le bénévolat, le don de soi… et tout ce pataquès de la générosité qu'on nous sert pour masquer les imperfections et marquer tout projet Libre du sceau de l'irréprochable parce qu'il est… Libre, à l'exemple de Dispora*.

— Pour sortir le logiciel libre de ce gourbis, il suffirait de payer les spécifications du format constructeur. À voir. Pas certain. Mais j'ai tendance à penser que… tout ce qui se divise par deux est simple, pour ne pas dire simpliste, et donc bête. D'un côté les méchants constructeurs et de l'autre les gentils développeurs du Libre. Pour autant, d'où vient le format RAW ? Du Libre ?

Même si l'intérêt pour ce fameux format RAW n'est plus à démontrer, revenons quelque peu dessus.

Nul doute, aujourd'hui, que le format de fichier RAW, souvent assimilé au négatif de l'argentique, s'est imposé dans la pratique photographique du fait des nombreux avantages qu'il présente : compression sans perte, qualité d'image plus importante, flexibilité de nombreux paramètres (exposition, balance des blancs, etc.), … Tant et si bien que l'utilisation du RAW s'est généralisée en supplantant les autres formats d'image à la prise de vue mais non en sortie de post-production. La plupart du temps, c'est un fichier en JPEG ou TIFF qui est demandé par les agences, les imprimeurs, etc. En somme, le RAW est un format de travail pour le photographe.

Au-delà des avantages évidents que présente le format RAW pour le photographe, son adoption massive a été facilitée par le fait que les appareils photo numériques "haut de gamme" et "professionnels" qui le proposent, dans des variantes propres à chaque constructeur, sont livrés avec des logiciels constructeurs qui permettent de le lire ou décoder. Plus ou moins bien. Inutile de préciser que les constructeurs ne fournissent aucun support logiciel pour Linux*, OS (Operating System) pour lequel il n'existe aucune solution libre satisfaisante (stabilité, fonctionnalités et performances).

Le matériel photographique change en permanence. De fait, à l'évolution constante des appareils photographiques répond une constante évolution des formats RAW constructeurs pour supporter le nouveau matériel. Cette mutation conduit, de fait, à l'inexorable coexistence d'un très grand nombre de formats RAW — et ce au sein-même d'une même marque. Le format RAW Canon, par exemple, a connu trois évolutions principales : le CRW utilisé par le D30, le D60, le 10D, le 300D, etc. ; le CR2 depuis le 350D et le TIF pour le 1Ds. Si Canon a divulgué les spécifications du RAW de type CRW, en revanche, celles du CR2 ne l'ont jamais été. Le constructeur s'y refuserait pour des raisons de « propriété intellectuelle ». C'est voir, me semble-t-il, les choses par le petit bout de la lorgnette. C'est surtout oublier que si le matériel évolue, que certaines évolutions répondent à des avancées technologiques ou aux besoins des photographes, un format RAW normé indépendamment des constructeurs n'a aucune chance de s'imposer, à moins d'une évolution matérielle unilinéaire. Ce qui, de toute évidence, n'est pas le cas. La différenciation matérielle (appareils sur le marché) s'oppose au verrouillage d'une normalisation d'un format RAW unique, l'OpenRAW ou Digital Native (DNG), qu'Adobe, son créateur, voudrait imposer.

Dès lors, on peut se demander si, comme le laisse entendre Kevin Connor d'Adobe, la maintenance d'une telle diversité (croissante) de formats, indépendamment du fait qu'ils sont ou non documentés publiquement, est plus qu'incertaine et si les photographes ont raison de s'en inquiéter et de croire qu'un jour leurs précieux fichiers seront frappés d'obsolescence et rendus inaccessibles ? Je ne le crois pas.

Pourquoi ? Parce qu'il est faux de croire que la seule solution viable, à plus ou moins longue échéance, comme on le lit un peu partout, serait l'adoption d'un format commun si… le logiciel Libre assume pleinement le rôle qu'il est train de jouer aujourd'hui, sous l'impulsion de Dave Coffin, qui propose un outil standard dans et hors du Libre, DCRAW, dont la mission est clairement énoncée : décoder un fichier généré à partir de n'importe quel appareil photo numérique sur n'importe quel ordinateur exécutant n'importe quel système d'exploitation. Une universalité. Une universalité à postériori.

Autrement dit, l'universalité d'une solution libre comme l'est DCRAW est aujourd'hui la seule solution à la (trop) grande diversité et à l'obsolescence inéluctable des formats RAW constructeurs.

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Tasse de Café : Mozilla repense les marque-pages avec Mozaic

jeudi 1 novembre 2012 à 08:30

Nous connaissons tous les marque-pages qui nous permettent de sauvegarder des sites, des pages pour une utilisation ultérieure ou régulière. Ces marque-pages sont pratiques mais conservent tout de même quelques défauts. En effet, un designer de chez Mozilla, Christopher Lee, met en avant le fait que les utilisateurs seraient plus à l’aise avec des représentations graphiques des pages marquées, chose qui n’est pas disponible avec le système actuel.

Mozaic

C’est pourquoi Mozaic a été créé. Tout comme les extensions, par exemple, Mozaic s’ouvrira dans un nouvel onglet et permettra de visualiser les marque-pages, les onglets et l’historique (eux-mêmes différenciés par trois onglets distincts). La nouveauté, c’est donc la possibilité de pouvoir visualiser des miniatures représentant les pages marquées au lieu d’une liste brute qui peut parfois s’avérer totalement illisible si on oublie de renommer nos marque-pages…

Bien sûr, ceux qui aiment les listes ne seront pas déçus puisque l’on conserve la possibilité de garder l’affichage sous forme de liste, mais là encore on peut constater une amélioration. En effet, un panneau situé sur la droite nous permettra de visualiser plusieurs informations intéressantes concernant le marque-page sélectionné comme une miniature, le titre, l’URL, la description, etc..

Si vous êtes tenté par ce nouveau système, vous pouvez le tester dès aujourd’hui car il est disponible sur GitHub. Si pas mal de monde est convaincu d’ailleurs, il se pourrait que Mozaic finisse par être directement intégré par défaut dans Firefox. Et au final, le dépaysement est loin d’être total car il ne s’agit en fait que d’une réorganisation graphique de la chose, une présentation plus claire de vos données.

Via

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