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crowd42 : Instaler HY-D-V1, l’environnement de bureau de Hybryde Fusion sur Ubuntu

jeudi 23 mai 2013 à 01:40

desktop_hydv1_linux_3

Hybryde Fusion est une distribution GNU/Linux basée sur Ubuntu, qui fait beaucoup parler d’elle grâce à son originalité : permettre à ses utilisateurs de tester de nombreux environnement de bureau (Gnome, KDE, Unity, XFCE, LXDE…) sans quitter la session. Je l’avais testé il y a quelques mois et ce concept m’avait bien séduit.

La dernière version de Hybryde Fusion -basé sur Ubuntu 13.04- a vu apparaître HY-D-V1, un environnement propre à la distribution. Ce dernier a été écrit en Python, Javascript et HTML. Je n’ai pas encore eu le temps de tester cette nouvelle mouture, mais d’après les captures d’écran que j’ai pu voir, ce nouveau DE me paraît très prometteur.

Les ubunteros qui le souhaitent, peuvent installer HY-D-V1 sur leur distribution grâce au PPA mis à disposition par Olivier Larrieu, le développeur de Hybryde Fusion :

sudo add-apt-repository ppa:olivelinux36/hydv1-desktop-dev-raring
sudo apt-get update
sudo apt-get install hydv1desktop

À noter que l’installation de HY-D-V1 depuis ce PPA, ne permet pas de jongler entre les différents DE, pour ça il faut installer Hyryde Fusion.

P.S : SI vous souhaitez en savoir plus sur cette distro, je vous recommande la lecture de la présentation faite par Claude Picot sur son blog.

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Xavier Chotard : Les antispam et le blacklistage d'adresses IP

mercredi 22 mai 2013 à 23:27

Depuis que je suis chez Bouygues je peux débloquer le port 25 sortant et donc envoyer des mails depuis mon serveur sans passer par un relai smtp. Tout se déroule bien jusqu'à ce qu'un de mes contacts m'avertisse qu'il ne reçoit pas mes mails. Un petit coup d’œil dans les logs Postfix me donne ceci :

"[...]status=deferred (host mx01.gmx.net[213.165.67.97] refused to talk to me: 554-gmx.net (mxgmx106) Nemesis ESMTP Service not available 554-No SMTP service 554-IP address is black listed. 554 For explanation visit http://postmaster.gmx.com/en/error-messages?ip=x.x.x.x)"

Diantre ! Un petit tour sur l'URL indiquée m'apprend que le destinataire (gmx) utilise son propre filtre antispam basé sur des bases de données telles que Spamhaus. Quel foutoir, déjà qu'il est difficile de suivre un mail sur internet, mais si en plus des antispam maison s'en mêlent on n'en sortira jamais.

mxtoolbox m'apprend que mon IP est OK sur toutes les bases de données antispam sauf Spamhaus. Je me rends alors sur ce site qui indique que je suis blacklisté en me citant plusieurs causes possibles mais sans vraiment me dire laquelle est juste. Apparemment il ne s'agit pas de mon adresse IP mais de la plage d'adresses. Soit quelqu'un dans cette plage a émis du spam et a provoqué le blacklistage, soit c'est par précaution.

J'ai donc envoyé une requête à spamhaus pour retirer mon adresse IP de leur base de données et être enfin tranquille. A l'heure où j'écris l'article c'est fait, et l'envoi de messages vers GMX est possible.

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Noireaude : Noyau Linux – PF-Kernel 3.9.3 disponible sur Debian et Ubuntu

mercredi 22 mai 2013 à 16:30

preferences-systemPlop les bovins, si vous êtes un ou une habitué(e) du blog, vous avez sans doute vu passer ce billet ou nous parlions d’une version optimisée du noyau Linux, PF-Kernel. Celui-ci embarque quelques optimisations et différents patchs dont TuxOnice et BFS, dans le but d’améliorer certains aspects de votre système et de le rendre globalement plus performant.

Les développeurs du projet PF-Kernel ont publié parallèlement à la sortie du noyau Linux 3.9.3, une nouvelle version de leur noyau également estampillée 3.9.3. Celle-ci introduit différents patchs et diverses corrections de bugs, concernant entre-autres le soutien de certains pilotes propriétaires Nvidia et AMD. Il se peut en effet que certains d’entre-deux ne soient pas reconnus à l’installation de PF-Kernel, ce qui en substance peut arriver aussi avec les versions plus traditionnelles du noyau. Si vous testez ce noyau et que vous êtes confrontés à ce problème, vous pouvez le signaler sur le forum officiel du projet.

Comme il va être en généralement de mise avec PF-Kernel, je ne vais pas vous indiquer la procédure d’installation ici même, mais vous inviter à vous rendre sur le site officiel du projet afin de vous procurer ce qu’il vous faut pour installer la bête. Pour ceux que ça intéresse, lffl.org propose des scripts d’installation « prêts à l’emploi ».

Amusez-vous bien.

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Noireaude : Identifier les extensions gourmandes dans Firefox, grâce à about:addons-memory

mercredi 22 mai 2013 à 13:30

firefox Plop les bovins, même si je ne suis pas de très près l’actu d’Ubuntu (bien qu’on en parle beaucoup ici), j’ai quand même gardé un œil (très distrait) sur l’UDS. Si vous en avez fait de même il ne vous aura pas échappé que Chromium (la version libre de Chrome), pourrait bien prendre la place de Firefox dans Saucy. Diverses raisons ont motivé cette décision et fait pencher la balance en faveur de Chromium, en commençant bien entendu par la consommation en ressources du navigateur Firefox, qui bien que des efforts ayant été fait dans ce domaine ces dernières années, reste encore très élevée.

Outre les fonctionnalités du navigateur Firefox en elles-mêmes, bien souvent les extensions n’y sont pas pour rien. Nous allons voir aujourd’hui comment identifier les plus gourmandes, à l’aide d’une extension spécifique, « about:addons-memory », afin de pouvoir éventuellement y *remédier (*les virer quoi).

Pour commencer il va falloir vous rendre sur cette page et bien entendu, installer about:addons-memory.

Vous n’avez pas besoin de redémarrer FF ou de chercher dans un menu pour commencer à utiliser cet addon. Une fois qu’il est en place il suffit simplement d’entrer about:addons-memory dans la barre d’URL et vous devriez voir apparaître une fenêtre vous indiquant les addons consommant le plus de ressources (Adblock Plus chez moi).

ad-memory

Comme vous pouvez le voir sur la capture ci-dessous, l’addon contient une option permettant de réduire la consommation en ressources en cliquant sur un simple bouton. Concrètement je ne sais pas vraiment ce que ça fait, ni si oui ou non cette option est réellement efficace.

J’ai appuyé dessus d’un doigt fébrile (mais déterminé et plein d’espoir), et la différence n’était pas des plus flagrante (cela dit mon pc n’a pas explosé, c’est déjà ça).

ad-memory-2

Conclusion cet addon s’avère très efficace pour la détections d’addons un brin gourmands, mais à part de savoir lesquelles vous devrez désactiver à la « main », elle ne vous servira pas à grand-chose de plus. Dans l’absolu c’est quand même mieux que rien dans le sens où cela va vous permettre d’adapter la consommation en ressources de Firefox, en fonction de la machine sur laquelle il tourne.

À garder sous le coude, mais sans plus quoi…

Amusez-vous bien.

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Noireaude : CommaFeed – Une solution « Libre » pour remplacer Google Reader

mercredi 22 mai 2013 à 10:30

Plop les bovins, avant d’aller plus loin dans ce billet ou j´aimerai vous présenter Commafeed, un agrégateur de flux RSS qui me semble prometteur, je vous propose de revoir ce qu’est exactement le RSS. Vous avez tous déjà vu ce logo orange, surmonté d´une vague d´ondes blanches. Aujourd´hui la plupart des sites ou des blogs proposent un abonnement par flux RSS, afin de tenir au courant les lecteurs des derniers articles publiés.

Mais comment ça fonctionne au juste et quels en sont les avantages ? Ce n´est pas toujours évident pour tous, mais le principe du flux RSS est pourtant simple et s´articule autour de la mise à disposition de texte, selon une structure précise et un format standard.

Par exemple pour être au courant des derniers articles publiés sur la-vache-libre, il vous suffit de vous abonner à son flux RSS (quand celui-ci n’est pas dans les choux). De cette manière vous n’avez plus besoin de venir sur le site pour chercher les news que vous n´avez pas encore lues (même si ça rend Noireaude très triste).

Il vous suffit simplement de mettre à jour les abonnements de votre agrégateur, qui va alors travailler pour vous en récupérant seulement les articles fraîchement publiés. La plupart du temps cet outil vous présentera vos flux et les articles s´y référents, sous forme d´arborescence. Selon le logiciel et les réglages, vous pourrez également avoir un extrait de l´article et le lien vous permettant de l´ouvrir sur le site d´où il provient.

Vous me direz qu´il est aussi facile d´aller directement sur la-vache-libre (et rendre Noireaude heureux comme un pape), pour y voir les derniers articles mis en ligne. Oui et non! J´imagine que notre blog n´est pas votre seule lecture sur le web (ça rend Noireaude très triste aussi), peut-être suivez-vous plusieurs dizaine de sites. Vous devriez surfer sur chacun d´eux, naviguer dans les sections, trouver la bonne rubrique et enfin, après tout ça seulement, dénicher l´article qui vient de paraître (et qui peut-être ne vous plaira pas en plus). Tout ceci représente du temps que vous pourriez économiser très facilement.

Certain site proposent de recevoir les dernières news par mail en s´y abonnant mais même s´il s´agit aussi d´un échange de texte, ce n´est pas vraiment la même chose. La correspondance par mail nécessite que l´émetteur connaisse le récepteur en lui demandant sont adresse électronique. L´émetteur devra tenir une liste d´abonnés à jour, gérer des adresses mail, ne pas être pris pour un spammeur, etc… Au final il s’agit bien souvent d’une solution trop contraignante voir envahissante.

En utilisant les flux-RSS le site n’a pas besoin de connaitre ses abonnés. La diffusion se fera automatiquement et les lecteurs seront libres de s´abonner ou de se désabonner du flux qui très facilement. De plus les centres d´intérêts du lecteur restent « anonymes » (enfin presque), ce qui est un argument assez intéressant.

L´idée de flux RSS a été émise par des chercheurs de « l’Apple Computer´s Advanced Technology Group » dans les années 1995, mais c’est en mars 1999 que deux développeurs, Dan Libby et Ramanathan V.Guha libèrent le format « RDF Site Summary » chez Netscape, en version 0.9. En juillet de la même année Dan Libby publia la version 0.91. Des éléments du format RDF ayant plus tard été retirés du programme et remplacés par du code créé par Dave Winer, le RDF a été renommé en RSS « Rich Site Summary ». Mais Netscape ayant alors été racheté par AOL, le projet ne fut pas repris.

Suite à ce changement deux entités de travail se sont formées, le RSS-DEV Working Group et le projet de Dave Winer avec la société UserLand. Dave Winer publia une version modifiée de RSS 0.91, utilisée alors dans les produits de UserLand. De son côté le RSS-DEV Working Group publia une version RSS 1.0 en Décembre 2000. Toujours en Décembre 2000 Dave Winer publia une version 0.92 de son programme RSS, incluant le support de la gestion des données audio.

En 2002 Winner publia une nouvelle version, le RSS 2.0, dont la signification des initiales changea pour « Really Simple Syndication ».

En 2003 et en parallèle de ces deux groupes (n’arrivant pas s´accorder sur plusieurs points), est né le projet Atom, dont le but était de créer un système partant sur une nouvelle base, saine et sans lien avec RSS dont le sort semblait incertain. Toujours en 2003, Dave Winer et UserLand Software déposèrent un copyright sur le RSS 2.0.

En 2004 (pour Mozilla Firefox), Stephen Horlander créa l´icône RSS que nous connaissons bien aujourd’hui et qui fut reprise ensuite par Internet Explorer et Opéra. Ce qui eut pour effet de « standardiser » ce logo.

Venons-en maintenant à l’objet du billet, à savoir Commafeed.

Depuis l’annonce de la fermeture de Google Reader, de nombreux articles ont été écrits sur des propositions de remplacements, allant de l’outil à installer sur un hébergement personnel tel Tiny Rss, Leed ou Kriss feeds. A des solutions locales comme Akregator ou Liferea. Mais le gros désavantage des solutions locales, c’est la contrainte occasionnée par les mises à jour des flux sur chaque appareil, dès qu’on s’abonne à de nouveaux sites.

C’est là ou Commafeed ce différencie des autres solutions. Il offre la possibilité d’héberger ses flux RSS sur un hébergement tiers (il faut une certaine confiance pour ce lancer certes, mais je crois que ce n’est pas pire que d’avoir donné ses flux à Google) et chose intéressante, ce logiciel est publié sous licence Apache 2.0. Je le teste depuis une semaine et je trouve que c’est plutôt assez plaisant. Le site du projet est simple et ne vous demande pour l’inscription qu’un nom d’utilisateur et un mot de passe. L’adresse mail est en option pour vous permettre de récupérer un mot de passe oublié.

Une fois connecté vous pouvez voir sur la gauche l’icône suscribe et en cliquant dessus (sans dérouler le menu), une fenêtre d’abonnement s’ouvre. En déroulant le menu vous trouverez une option intéressante qui va vous permettre d’importer au choix, des flux directement depuis votre compte Google Reader ou à partir d’un simple fichier .xml (pour les plus méfiants). Vous aurez aussi une autre option sympa, qui va vous permettre de créer très simplement diverses catégories.

Les derniers articles sont bien présentés petit plus sympa, vous avez la possibilité de les partager en cliquant sur les icônes de partage situées en bas du résumé de l’article. Vous pouvez voir sur la capture ci-dessous, des options de tri et d’actualisation donnant la possibilité de filtrer les flux en fonction de leur statut « lus » ou « non lu ». Il y a également une option de recherche très pratique lorsque l’on a de nombreux flux. Je trouve que l’interface est globalement très bien pensée et très réactive.

Le seul bémol que j’ai trouvé réside dans le temps d’actualisation des flux, qui diffère de plusieurs minutes entre la réception sur mon agrégateur local et Commafeed. Ceci n’arrive probablement pas en l’installant sur son propre serveur et c’est là le second avantage de ce projet qui vous l’avez sans doute compris, peut être également installé en local. Pour l’installation vous trouverez une explication pas à pas sur le Github du projet à cette adresse.

J’ai essayé la solution qu’ils proposent avec un hébergement Open Shift, mais le serveur semble saturé.

En tout cas ce projet me semble être très prometteur et vraiment alléchant. En proposant une solution qui pourra satisfaire tous les types d’utilisateurs et attirera aussi je l’espère de nombreuses contributions.

À vous d’essayer maintenant, amusez-vous bien.

Moo!!

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