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genma : YunoHost - Présentation

lundi 11 janvier 2016 à 09:00

YunoHost

YunoHost, signifiant « Pourquoi ne pas s'héberger ? », est une distribution basée sur Debian GNU/Linux composée, essentiellement, de logiciels libres. YunoHost facilite l'installation et l'utilisation d'un serveur personnel. Autrement dit, YunoHost permet d'héberger sur sa machine et chez soi son courrier électronique, son site web, sa messagerie instantanée, son agrégateur de nouvelles (flux RSS), son partage de fichiers, sa seedbox et bien d'autres…

La série de liens :
- YunoHost - le site officiel https://yunohost.org/
- YunoHost - le forum :https://forum.yunohost.org/
- YunoHost - la documentation https://yunohost.org/#/docs_fr
- YunoHost - administrateur https://yunohost.org/#/admindoc_fr
- YunoHost - les applications officielles https://yunohost.org/#/apps_fr

Si vous ne connaissez pas YunoHost, il faut savoir que c'est l'OS qui fait tourner la fameuse Brique inter.net.

Mon usage après quelques jours

La documentation est bien faite et si on sait installer une distribution sur carte SD pour le Raspberry Pi, on saura installer YunoHost. Des notions de réseau et un minimum d'administration Linux sont un prérequis, même si tout se fait graphiquement.

La documentation n'est pas très détaillée, mais l'essentiel est là. A l'usage, cela s'avère assez intuitif. C'est stable, fiable et ça marche. Mon Raspberry a un bon uptime. J'installe et je teste peu à peu quelques applications (Toutes les applications officielles sont sous licences libres). Cela sera le sujet de différents billets à venir.

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Journal du hacker : Nouvelle version de Feed2tweet, vos RSS vers Twitter

lundi 11 janvier 2016 à 00:00

Si vous n'avez pas lu notre précédent billet sur Feed2tweet, il s'agit d'une application qui récupère le flux RSS de votre site web (ou autre) et poste les différentes entrées sur le réseau social Twitter.

Pour rappel, Feed2tweet est en production sur l'infrastructure du Journal du hacker (et déjà d'autres sites importants).

La nouvelle version publiée ce jeudi apporte de nombreuses nouvelles options de la ligne de commande, dans le but de rendre plus flexible l'usage de Feed2tweet, mais aussi d'obtenir davantage d'informations en cas de problème à l'exécution. Petit extrait du changelog :

Les nouvelles options ont toutes été ajoutées via le Github par Antoine Beaupré alias @theanarcat, un grand merci à lui ! De nombreuses corrections de bugs hérités du projet originel sont également au menu.

N'hésitez pas à mettre une étoile Github au projet si cela vous est utile, cela n'a l'air de rien mais augmente la visibilité du projet.

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Journal du hacker : Liens intéressants Journal du hacker semaine #1

lundi 11 janvier 2016 à 00:00

Pour cette 1ère semaine de 2016, voici 5 liens intéressants que vous avez peut-être ratés, relayés par le Journal du hacker, votre source d’informations pour le Logiciel Libre francophone !

Pour ne plus rater aucun article de la communauté francophone, voici :

De plus le site web du Journal du hacker est « adaptatif (responsive) ». N’hésitez pas à le consulter depuis votre smartphone ou votre tablette !

Le Journal du hacker fonctionne de manière collaborative, grâce à la participation de ses membres. Rejoignez-nous pour proposer vos contenus à partager avec la communauté du Logiciel Libre francophone et faire connaître vos projets !

Et vous ? Qu’avez-vous pensé de ces articles ? N’hésitez pas à réagir directement dans les commentaires de l’article sur le Journal du hacker ou bien dans les commentaires de ce billet :)

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Philippe Scoffoni : SPIP 3.1 de sortie, le CMS qui m’a fait découvrir le logiciel libre

dimanche 10 janvier 2016 à 22:48

spip Tout a commencé par une nuit sombre, le long d’une route solitaire de campagne, alors que je cherchais un raccourci…

Nous sommes en 2003. À l’époque, je viens d’être embauché par une société de conseils intervenant dans le monde de l’industrie pharmaceutique comme responsable informatique. C’était à l’époque un gros changement. Je passais dans le camp des clients après avoir été plus de huit ans dans celui des fournisseurs. Je me disais que ça allait être la belle vie :-)

D’une certaine manière, ce le fut. C’était la fin des déplacements dans tous les coins de la France. À l’époque, ma première fille avait 3 ans et la seconde allait sur sa première année. J’avais envie de les voir grandir, d’être là le soir pour leur lire des histoires, les coucher, etc. Je vous la joue un peu mélo et larmoyant, ne m’en voulez pas. Avec le temps, il ne reste que les bons souvenirs. Les nuits entrecoupées de pleurs et d’appels, de fièvre et autres vomissements finissent par s’estomper avec le temps.

Mais vous n’étiez peut-être pas venu lire cet article pour avoir droit à un #3615Mylife.

La news commençons par elle. SPIP, pour ceux qui trop jeune ou pas au fait de la foultitude de solutions de gestion de contenus, communément désignée par l’acronyme anglais CMS, est un logiciel français né en 2001 pour les besoins d’un journal en ligne uzine.net.

La version 3.0 avait vu le jour en 2012 et depuis pas de nouvelles versions significatives si ce n’est quelques rares mises à jour mineures. Sur le fond, ce n’est pas forcément dramatique si l’outil fonctionne, donne satisfaction à ses utilisateurs et qu’il n’y a pas de failles de sécurité critique.

Voici donc l’annonce de la version 3.1 de SPIP. Visiblement pas mal de mises à jour et de nouvelles fonctionnalités. Même si aujourd’hui je n’utilise plus SPIP, je suis heureux de voir que l’aventure continue toujours pour ce logiciel qui reste très utilisé.

J’ai comme beaucoup cédé aux sirènes de WordPress. À l’époque, ce sont les thèmes qui ont fait la différence. Je n’avais pas de compétences pour personnaliser outre mesure la mise en forme des squelettes SPIP qui étaient à mon goût un peu vieillot par rapport à ce que l’on trouvait sur WordPress. Après, le temps a fait son œuvre. Je ne regrette pas mon choix. WordPress est un outil critiquable, mais quel outil ne l’est pas ? Toujours est-il qu’à ce jour c’est lui que je maîtrise.

Ce qui est intéressant avec SPIP c’est que c’est un outil imaginé et conçu par un utilisateur et pas par un développeur. Oserais-je dire que c’est ce qui fit de SPIP son originalité ? Probablement et surtout son adaptation parfaite au besoin de publication de contenus en ligne par des êtres humains.

En 2003, on me demande de refaire l’intranet de la société. Comme souvent à cette époque, il s’agit d’un site statique développé à l’aide d’un outil que personnellement, je ne regrette nullement : Microsoft FrontPage. Le cahier des charges qui m’est donné consiste à permettre aux utilisateurs de saisir eux-mêmes le contenu, pour ne pas dépendre du service informatique. Le budget consistait alors essentiellement en huile de coude et éventuellement de quoi acheter un logiciel pas trop cher si nécessaire.

Je me mets alors en quête de ce Saint-Graall. Je tombe alors, aucun souvenir du comment, sur le site de SPIP. Et là, c’est le coup de foudre, exactement ce que je cherche. Le contenu est enfin séparé du contenant, l’édition des articles est faite au travers d’une interface web qui semble simple d’utilisation. Reste le langage de balise, mais rien d’insurmontable quand même.

À l’époque, j’ignore tout des logiciels libres et encore plus des systèmes d’exploitation de cette famille. J’ai bien fait des projets où intervenait un Linux avec serveur web apache. Mais horreur, il fallait compiler ledit programme pour lui ajouter des options. Pour un windowsien aguerri comme moi, cela semblait inconcevable et inintéressant au possible.

Par chance, j’avais découvert un tutoriel présentant un package d’installation de la pile Apache, PHP, Mysql : EasyPHP. J’installe SPIP sur une machine sous Windows 2000 (oui, nous sommes en 2003). Je configure l’outil, trouve un squelette simple, personnalise mes premières boucles et en quelques jours, je présente un intranet totalement dynamique à ma direction. La mise en production se fait dans la foulée.

À ce stade-là, je n’ai pas encore pris conscience qu’il s’agit d’un logiciel libre. Mais de fil en aiguille, je commence à lorgner du côté des distributions GNU/Linux. Notamment la RedHat 8. Je me dis qu’après tout ce serait quand même mieux de faire tourner cet intranet sur un environnement plus natif pour les applications PHP. Même si EasyPHP fonctionnait sans problème, j’avais quelques craintes.

Le déclic côté distribution se fait avec Debian 3 et son système de paquets qui gère les dépendances. Après les galères rencontrées sur la RedHat 8, c’est un pur bonheur… Par la suite, j’étudiais systématiquement les solutions libres ou open source pour tous les besoins de la société et je découvrais bien sûr tout ce qui va avec, les licences, etc. Ce site que je créé fin 2008 est le carnet où je décide consigner toute mes découvertes et ma compréhension de ce qu’est le logiciel libre et l’open source.

Ceci est le début de ma désormais longue histoire avec les logiciels libres. Douze ans désormais. Mais une grande partie de l’enthousiasme autour du modèle s’est envolé. Ma vision du logiciel libre se heurte bien souvent (trop) à l’individualisme qui y règne et à une certaine forme de mépris pour l’utilisateur final qui n’a qu’à utiliser ce qu’on lui donne. Il faut dire que ce dernier a en retour pas mal de difficultés à comprendre le modèle et du coup comment s’insérer dans ce dernier et contribuer en retour.

C’est un long chemin auquel je continue néanmoins de m’accrocher, car il faut bien croire en quelque chose en ce bas monde :-) Faisons comme SPIP, continuons !


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 10/01/2016. | Lien direct vers cet article

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Angristan : Mettre le cache du module PageSpeed en RAM avec tmpfs

dimanche 10 janvier 2016 à 16:20

Mettre le cache du module PageSpeed en RAM avec tmpfs

Il y a quelques mois je vous avais parlé du module PageSpeed sous Nginx qui permet d'accélérer son site web à travers plusieurs filtres, qui agissent sur le HTML, les images, le CSS ou encore le Javascript. Lorsque ces ressources sont analysées et réécrites par PageSpeed, elles sont mises en cache dans un dossier qui se trouve dans /var/ngx_pagespeed_cache. À chaque requête HTTP, PageSpeed va aller regarder dans le cache pour voir si la ressource demandée a déjà été réécrite. Pour réduire le temps de réponse, il faudrait donc que le cache soit accessible le plus rapidement possible : c'est ce qu'on va faire en le mettant en RAM.

Monter le dossier de cache dans tmpfs

On crée un point de montage tmpfs et on monte le dossier dedans :
sudo mount -t tmpfs -o size=256M tmpfs /var/ngx_pagespeed_cache
L'option size définit la taille que vous voulez allouer en MB. Pour ma part le cache tourne autour des 90-120 MB donc j'ai mis un peu plus. Pour observer quelle taille fait le cache on peut utiliser la commande dh : Mettre le cache du module PageSpeed en RAM avec tmpfs Et si vous utilisez des graphiques comme Munin, vous pouvez voir que la taille du cache augmente au fil du temps. (Il atteint généralement un seuil qu'il ne dépasse pas, pour ma part vers les 100MB de RAM) Mettre le cache du module PageSpeed en RAM avec tmpfs

Montage automatique au reboot

Le cache est bien monté en RAM cependant le point de montage ne sera pas récréé au redémarrage. Pour cela, on va utiliser le fichier fstab qui s'occupe des partitions au démarrage. Il faut ajouter cette ligne dans le fichier /etc/fstab :
tmpfs /var/ngx_pagespeed_cache tmpfs defaults,size=256M 0 0
Si vous redémarrez, le dossier sera automatiquement monté en tmpfs.   Notez que cette procédure n'est pas unique à PageSpeed. Si vous utilisez des logiciels qui ont des fichiers de cache vous pouvez aussi les mettre en mémoire vive. :)

L'article Mettre le cache du module PageSpeed en RAM avec tmpfs a été publié sur Angristan

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