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Noireaude : Kernel Netbook 3.9.2 – Un noyau Linux optimisé pour les Netbooks

jeudi 16 mai 2013 à 07:30

Netbook-kernel

Plop les bovins,

Avertissement!

Avant de vous lancer sachez que cette manipulation n’est pas sans risques. Si vous n’êtes pas un familier des environnements GNU/Linux, que vous ne savez pas récupérer un système endommagé ou devenu instable, passez votre chemin… Dans tous les cas pensez à effectuer une sauvegarde de votre système avant de commencer. La team.

Nous parlions hier de PF-Kernel dans ce billet, qui est une version optimisée du noyau Linux introduisant divers correctifs et optimisations, visant à rendre notre système d’exploitation plus puissant et réactif.

Nous allons souligner aujourd’hui la mise à jour d’une autre version (non officielle) du noyau Linux, Kernel Netbook, qui est conçu dans le but de fournir une solution optimisée pour les Netbooks. Ce noyau Linux embarque par défaut plusieurs optimisations et divers correctifs, dédiés à des machines comme les Netbook Asus EeePC, Acer Aspire One, MSI Wind, Samsung série N, Dell Mini, Lenovo Ideapad, Sony Vaio Netbooks , HP Netbooks, les Toshiba Mini série NB etc.

Les optimisations sont destinées principalement aux processeurs Intel Atom et visent à améliorer entre-autres la consommation en ressources de manière à apporter une plus grande autonomie à vos netbooks. L’équipe de développement y a également ajouté plusieurs firmwares propriétaires afin d’élargir le soutien de ce kernel à de nouveaux netbooks et y ont inclu le fameux patch *Tux On Ice.

*Vous pouvez jeter un œil sur cette vidéo pour voir TuxOnice en action sur Fedora si ça vous branche :

Kernel Netbook a été mis à jour en version 3.9.2 et certains membres de l’équipe du projet on décidé de mettre en place une solution simple, permettant de déployer le bel animal sur Debian et Ubuntu, via un script ou des binaires dédiés.

NB : Les binaires ne sont disponibles qu’en version 32-bits pour le moment, mais une version 64-bits est d’ores et déjà en préparation.

Pour installer ce Kernel 3.9.2 sur un netbook tournant sur Ubuntu ou sur Debian, vous pouvez télecharger les paquets (linux-image-3.9.2-netbook et linux-headers-3.9.2-netbook) depuis cette page. Placez-les ensuite dans votre répertoire /home et entrez les commandes suivantes dans votre terminal :

sudo dpkg -i *.deb
sudo apt-get install -f

Il ne vous reste plus ensuite qu’à redémarrer votre machine.

NB : Les utilisateurs d’Ubuntu peuvent également se rendre sur cette page, où ils trouveront une archive au format .deb.

Vous pouvez également l’installer en passant directement par un script qui va se charger de lancer la compilation, à l’aide de ces quelques lignes de commande :

cd /tmp
wget https://dl.dropboxusercontent.com/u/964512/lffl_kernel/kernel-netbook-3.9.2-ubuntu.sh
chmod +x kernel-netbook-3.9.2-ubuntu.sh
sudo bash kernel-netbook-3.9.2-ubuntu.sh

Pour finir on signalera à nos amis tournant sur Archlinux, qu’ils peuvent également profiter de ce Kernel via AUR.

PS : Si vous rencontrez des problèmes avec l’utilisation du script je vous conseille de jeter un œil au commentaire de Maxo Ti, qui de plus nous propose un script plus robuste disponible ICI, pour ceux qui voudraient y jeter un œil.

Merci Maxo ;)

Amusez-vous bien.

Moo!

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ephase : Rsync et synology, c'est pas la joie...

jeudi 16 mai 2013 à 02:28

J'ai fait l'acquisition il y a trois semaines d'un NAS Synology. Il a deux fonctions principales : sauvegarder mes données, et créer mon "Cloud" personnel afin de m’affranchir un petit peu du géant Google. J'ai choisi ce NAS pour plusieurs raison : réputé fiable, économe, peu bruyant et fonctionnant sous Linux.

J'ai mis en place la sauvegarde de mes fichiers et paramètres avec le fabuleux Déjà-Dup en ssh. Cependant, pour sauvegarder ma bibliothèque musicale j'ai choisi d'utiliser rsync dans un script. Plus simple et efficace, cette solution me permet de copier seulement les nouveaux morceaux rajoutés entre l'instant T et T+1 sans alourdir mon processus de sauvegarde Déjà-Dup (pas besoin, par exemple de garder plusieurs versions d'un morceaux parce que les tags ont changés).

Mais voilà, il y a un hic, et pas des moindres : impossible de faire fonctionner rsync en ssh entre mon poste Arch et mon NAS :

ERROR: module is read only
rsync error: syntax or usage error (code 1) at main.c(1034) [Receiver=3.0.9]
rsync: connection unexpectedly closed (9 bytes received so far) [sender]
rsync error: error in rsync protocol data stream (code 12) at io.c(605) [sender=3.0.9]

En recherchant un peu ici et là, il semblerai que la version de rsync installée sur le NAS soit personnalisée par Synology. Impossible donc à mon rsync local de "discuter" convenablement avec celui de mon NAS.

Installer le gestionnaire de paquetage ipkg

Comme je vous le disais, le système d'exploitation installé sur le NAS et un Linux personnalisé sans gestionnaire de paquetage (digne de ce nom). Il existe cependant un moyen d'installer IPKG, un gestionnaire de paquetage très pratique (présent aussi sur openwrt et autres systèmes embarquées). Il vous permettra d'installer tous un tas d'outil libres facilement. Vous trouverez sur le net de très bon articles sur comment l'installer; le meilleur est encore celui de Korben

permettre aux utilisateur de se connecter en ssh

Sur le système de base, l'accès ssh est réservées à l’administrateur (et au root). Tout comme l'étape précédente, il y a de très bon tutos sur le web, notamment celui du blog "Pelle à tarte"

Installer le rsync comme il faut.

Maintenant, il faut installer le vrai rsync avec la commande

# ipkg install rsync

Une fois que tout ça est fait, vous pouvez essayer de relancer la commande rsync depuis votre ordinateur... Mais ça ne fonctionne toujours pas! En fait, rsync local ne trouve pas son homologue sur le NAS (ou du moins la version standard). Sur votre NAS un simple :

# ln -s /opt/bin/rsync /usr/bin/rsync

En root suffira

Et voilà, vous pouvez utiliser rsync depuis votre ordinateur vers votre NAS sans problèmes.

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Denis Szalkowski : Sécurité : Firefox, navigateur le plus sûr en 2012 !

mercredi 15 mai 2013 à 19:28
Par     15 mai 2013  - Catégorie(s): Sécurité  Sécurité

Google Chrome, tocard de la sécurité !Le poids des années faisant, mon rapport aux objets, aux systèmes et aux logiciels est de moins en moins affectif. Mes choix en matière de navigateur n’échappent pas à la règle.

Évaluer la « fiabilité » d’un navigateur

Travaillant – entre autres – dans le domaine de la sécurité informatique, il m’a semblé opportun de vous entretenir de ce qui m’amène aujourd’hui à continuer d’utiliser Firefox comme navigateur. Le CERTACentre d’Expertise gouvernemental de Réponse et de Traitement des Attaques informatiques – qui dépend aujourd’hui de l’ANSSIAgence nationale de la sécurité des systèmes d’information – fournit aux administrations françaises les vulnérabilités des principaux logiciels utilisés. Pour l’année 2012, Google Chrome – Chromium ??? – avec 22 alertes de sécurité apparaît comme le tocard des navigateurs en matière de vulnérabilités observées. Pour la même année, le navigateur de la fondation Mozilla n’en comptabilise que 2.

Navigateur Vulnérabilités
Mozilla Firefox 2
Apple Safari 5
Opera 8
Microsoft Internet Explorer 10
Google Chrome / Chromium ??? 22

Pour que l’analyse soit complète, il faudrait mesurer le temps mis par l’éditeur à corriger ces vulnérabilités ainsi que la gravité du risque à laquelle elles exposent l’internaute.

Dsfc Dsfc

Sécurité : Firefox, navigateur le plus sûr en 2012 !

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Noireaude : Les effets graphiques de KDE sont-ils trops lourds pour un bureau léger ? Telle est la question…

mercredi 15 mai 2013 à 16:30

Traduit d’un article  signé Martin Graesslin (Compositing and lightweight desktops).

Plop les bovins,

Les utilisateurs de KDE savent qu’il est possible d’améliorer l’expérience utilisateur sous la forme d’animations pour les fenêtres et le bureau. Personnellement quand je suis sous KDE j’ai toujours la présentation des fenêtres en mode « Hot corner » et la transparence activée. Les fenêtres sont décorées avec un effet lumineux sur le liseret et l’effet lampe magique qui imite un génie sortant de sa lampe à l’agrandissement et à la réduction de celles-ci. Mais je suis toujours entre deux chaises concernant l’activation ou non de plus d’effets, aillant peur d’utiliser trop de ressources et de ralentir ainsi mon système.

Tout le monde sait bien qu’à la longue  les Linuxiens  dégraissent leur bureau. Mais d’où vient cette idée d’alourdir un système parce-que son bureau est plein d’effets ? Peut-être de Windows qui en faisant briller toujours plus son bureau demande aux utilisateurs s’ils veulent bénéficier des dernières nouveautés d’acheter des machines plus puissantes…Dans le cas de KDE savez-vous ce que consomme réellement le système ? Est-t-il vraiment ralenti en activant les effets du bureau ? Je vous propose d’y voir plus clair.

Quand une distribution ou des utilisateurs souhaitent créer un environnement de bureau léger basé sur KDE, en général la première chose qu’ils disent faire c’est de désactiver la composition dans KWin. C’est ce qui est fait pour alléger certaines versions de Kubuntu mais aussi prévu pour Klyde.

Commençons par voir un des aspects du problème, à savoir la mémoire. Pour cela il est important de savoir que KWin est un gestionnaire de fenêtres inclus dans le système, gérant les effets graphiques de Composition. Vous ne pouvez pas utiliser le gestionnaire de fenêtres sans Composition. Ce n’est pas comme xcompmgr qui s’exécute dans un autre processus. Quand le binaire est chargé en mémoire, Composition est chargé. Le binaire pur contenant à la fois gestionnaire de fenêtres et Composition a une taille de 1,3 Mo (sur Debian testing, qui est sur KDE SC 4.8), Mais lorsque vous activez Composition, une bibliothèque supplémentaire qui contient les effets est chargée.

Ils sont tous dans une bibliothèque pour ne pas avoir à ouvrir 40 fichiers différents. (Encore une fois sur Debian testing) Cette bibliothèque a une taille de 783 Ko et les effets n’utilisent pas d’autres bibliothèques que celles chargées par KWin core. Nous parlons donc d’un impact sur la mémoire lors de l’utilisation d’effets graphiques, qui est de : 783 Ko!

Évidemment, le binaire représenté dans la mémoire n’est qu’un aspect. Il existe aussi des structures de données supplémentaires qui doivent être créées à la volée, mais il est difficile d’en estimer la taille. Ce qui est important à savoir c’est que seuls les effets activés dans l’interface utilisateur vont se charger et utiliser la mémoire et leurs structures de données. En outre, les effets ne se chargent pas tant qu’ils ne sont pas utilisés. Par exemple lors de l’activation de l’effet « cube » Composition va juste appeler une texture pour le fond d’écran.

Le coût le plus important de Composition du point de vue de la mémoire c’est l’utilisation de l’extension XComposite, qui redirige le rendu dans un X pixmap. C’est quelque chose qui disparaitra une fois sur Wayland.

Même si l’utilisation de la mémoire supplémentaire n’est pas juste symbolique, c’est juste un autre cas du compromis temps-mémoire. Si une fenêtre doit être déplacée, fermée ou redimensionnée, elle n’a pas besoin d’être redessinée. Il suffit de regarder cet exemple sur la commutation entre les bureaux virtuels d’un bureau sans effets graphiques:

Lors de la commutation d’un bureau virtuel à un autre, les zones du bureau couvertes par les fenêtres qui vont être masquées sont d’abord obscurcies, puis les nouvelles fenêtres seront placées dessous. Les fenêtres invisibles sont retirées quand le changement de bureau est terminé. De son côté le bureau (papier peint) est repeint lors du changement.

Sans composition nous déplaçons l’utilisation supplémentaire de mémoire vers une utilisation accrue du CPU (pour créer les fenêtres). En activant la composition l’utilisation du CPU n’est plus nécessaire. Donc désactiver les effets graphiques n’est pas la solution pour avoir un bureau « léger ».

Il reste la question d’OpenGL. Tant que vous n’utilisez pas un effet qui a besoin de l’aspect «3D» d’OpenGL, KWin génère juste de la 2D avec. Pour utiliser OpenGL il faut une carte graphique qui est compatible. Le CPU ne sais pas générer de la 3D avec OpenGL. Mais que faire si on n’a pas le matériel pour cela? Si votre système ne fournit que du rendu logiciel, KWin génèrera automatiquement la composition avec XRender.

Finalement il n’y a plus besoin d’avoir d’inquiétude sur l’utilisation des effets graphiques dans KDE, même pour un bureau light. Donc si vous souhaitez vous paramétrer un bureau agréable avec plein d’effets, allez-y et amusez-vous bien ;)

Moo!!

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Framablog : Nouveau framabook : Histoires et cultures du Libre !

mercredi 15 mai 2013 à 16:05

Framasoft est fier de vous annoncer la sortie officielle de son nouveau framabook, assurément l’un des plus importantes et ambitieux de sa collection (et pas uniquement pour ses 580 pages !).

Nous laissons le soin à Christophe Masutti, président de l’association Framasoft, et co-directeur de l’ouvrage, le soin de vous le présenter. Nous invitons également les parisiens et parisiennes intéressé(e)s au lancement du livre vendredi 17 mai 2013 de 17h à 19h à l’Institut des sciences de la communication du CNRS.


Histoires et cultures du Libre - Couverture


Première sortie de l’année 2013, qui sera suivie de près par le tome II du Cycle des NoéNautes par Pouhiou et une réédition de C en 20 heures, Histoires et cultures du Libre est un ouvrage qui comptera sans doute parmi les références incontournables pour qui veut comprendre le mouvement du Libre et son histoire.

Sous un titre ambitieux, ce livre est néanmoins dans l’air du temps. Ces derniers mois, on n’a jamais autant parlé des acteurs qui ont créé l’Internet d’aujourd’hui. L’excellent site/portail/documentaire Une contre-histoire d’Internet par Arte.tv est une belle illustration de ce besoin de rétrospective, de s’arrêter un moment non seulement sur ce qu’est Internet (on parle tout de même d’un 8e continent) mais aussi sur les valeurs et les pratiques qui y circulent et se diffusent mondialement. Pourquoi ce besoin? Je crois, toujours pour coller à l’actualité, que l’arrivée du récent rapport Lescure est les désillusions qu’il porte sont un bel exemple du choc culturel que représentent les pratiques de partage et de coopération numériques et du manque d’intégration par les modèles économiques dominant les marchés, de manière volontaire ou non.

On a longtemps parlé d’une « culture underground » ou, pour reprendre l’expression de T. Roszak, d’une contre-culture plus ou moins aux « origines » d’Internet ou du logiciel libre en général. C’est en partie vrai. En partie seulement parce que les enjeux « contre-culturels » que l’on retrouve aujourd’hui autour de la neutralité du Net, de la lutte contre la cybersurveillance, du partage du savoir et des connaissances, de la liberté d’expression, du droit d’auteur, etc., font que justement les histoires d’Internet, du logiciel libre, de l’informatique et de la circulation de l’information numérique sont vues de manière rétrospective, un peu comme si toutes les étapes de leur construction, depuis la fin des années soixante, tendaient vers cette île d’Utopia de la résistance contre l’oppression ou de l’émergence de « nouveaux modèles » (économiques, politiques, sociaux, etc.). Tout cela est néanmoins juste et l’on ne peut nier que des valeurs communes sont partagées et se développent de manière positive dans la société.

Dans la mesure où il s’agit d’en fait une analyse historique, on ne peut pour autant nier qu’il y a dans tout ceci une certaine dose de folklore populaire. C’est tout à fait normal. Il y a toujours un besoin latent d’identification une fois que des acteurs sortent du lot. Qui a lu la biographie de Richard Stallman ne peut s’empêcher, en plus d’adhérer à son éthique du Libre, d’avoir envie de le rencontrer, d’échanger et surtout d’espérer et oeuvrer avec lui pour un monde (plus) libre. Et vous avez remarqué comment l’on passe facilement de l’histoire d’Internet à ces questions de liberté et de logiciel libre ?

Je pense qu’il faut préciser ce que nous entendons par Libre, avec un grand L. C’est, au delà de la divergence méthodique entre logiciel open source et logiciel libre (relativement secondaire par rapport à l’histoire générale que nous racontons ici), ce qui fait que l’ensemble des modèles et des conditions socio-techniques du logiciel libre deviennent justement culturels et ainsi s’appliquent à d’autres domaines, comme aujourd’hui le matériel informatique ou agricole, la musique ou les arts en général, les connaissances et les sciences en particulier, etc. L’un des vecteurs principaux est Internet, l’outil de partage par excellence, mais aussi l’ensemble des licences libres, et même l’économie qui peut nous montrer comment la culture Libre est porteuse de référents suffisament solides pour constituer une approche sociale différente. L’une des bases de ce développement, c’est l’abolition de la frontière entre l’ingénieur et l’utilisateur, entre le créateur et le spectateur, bref l’apparition de la possibilité de casser la division sociale des rôles (par exemple la division du travail) en permettant une approche coopérative de la société. Un autre pilier, c’est le fait que la création est elle-même le véhicule des valeurs qu’elle traduit : ces idées de partage se transcrivent dans l’invention de nouveaux langages informatiques (par exemple LISP), dans l’arrivée de systèmes d’exploitation « ouverts » pour travailler à plusieurs sur des grosses machines, par les protocoles de communication (Internet, en général), et par tout ce qui pouvait circuler, à la fois l’organisation et la création. En somme, ce sont toutes ces pratiques des hackers (ainsi qu’il se reconnaîtront plus tard, sans toutefois former une classe sociale à part, puisque nous sommes tous des hackers), en informatique et au delà de l’informatique, que le livre Histoires et cultures du Libre tente de raconter… sans toutefois être exhaustif.

Étant donné la pluralité des approches possibles, il fallait que cet ouvrage soit un collectif et il a toute sa place dans la collection Framabook, entre la biographie de Richard Stallman et Option Libre de Benjamin Jean. Avec Camille Paloque-Berges, nous avons donc lancé en mai 2012 un appel à publication en tâchant de résumer la problématique d’une approche historique du libre. Rien ne laissait présager que cet appel allait intéresser autant d’auteurs. 27 ont été selectionnés par Camille, Benjamin et moi sur la quarantaine de résumés reçus. Il s’agissait avant tout de donner de la cohérence entre les parties de l’ouvrage (en six parties). La très grande majorité présentaient des approches riches, variées et pertinentes. Nous avons tâché d’équilibrer nos choix et, finalement, avons laissé carte blanche aux auteurs quant au nombre de pages tout en essayant de les orienter au mieux par rapport à la problématique de départ. Beaucoup d’allers et retour avec les auteurs ont donc eu lieu. L’appui du comité éditorial du projet Framabook a été décisif : sans les relecteurs, la cohérence de l’ouvrage aurait été fortement compromise. Quant aux coquilles… sur 580 pages cela donne une idée de l’enfer.

Et ce n’est pas fini. Nous avons livré pour l’instant un Framabook disponible en PDF (gratuit) et à la vente en version papier (pour les vacances d’été, vous pourrez le lire sur la plage ou à la montagne si vous avez de la place dans votre sac à dos, le premier qui parvient à emmener ce pavé à plus de 2500 mètres d’altitude, à pied, pas en avion, photographie à l’appui, gagne un second Framabook !). Il faut maintenant en produire des versions HTML et e-pub rigoureuses. C’est là que ca se complique : le texte est en LaTeX, avec une gestion bibliographique par chapitre avec biblatex. Or, la transformation ne peut se faire en un clic. Avis, donc, aux amateurs : nous serons ravis de les accueillir dans le groupe Framabook qui a bien besoin de bras. Par ailleurs, l’objectif serait de pouvoir en faire une traduction au moins en anglais. Là encore, si des spécialistes (aguerris) sont partants…

En attendant bonne(s) lecture(s) et n’hésitez pas à faire passer l’info.

Histoires et cultures du Libre. Des logiciels partagés aux licences échangées

Sommaire

Partie 1 – (Pré-) histoire Partie 2 – Économie du Libre Partie 3 – Trajectoires du Libre Partie 4 – Licences libres Partie 5 – Études de cas Partie 6 – Témoignages: Libre et institutions Textes complémentaires

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