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Julien L : Comment migrer de Sylpheed / Liferea vers Mozilla Thunderbird ?

dimanche 15 mars 2015 à 16:14

Suite à l’acquisition de mon nouvel ordinateur portable, j’ai profité de ses capacités plus élevées pour passer d’une solution Sylpheed (pour les courriels) / Liferea (pour les flux RSS) vers Mozilla Thunderbird.

J’étais globalement content de Sylpheed et Liferea, et j’aime normalement avoir des logiciels qui se limitent à une seule fonction. Cependant, je trouve une certaine ressemblance entre les courriels et les articles de flux RSS. Ainsi, les deux systèmes fonctionnent de manière désynchronisée : une personne poste un message vers un serveur; vous le récupérez du serveur à votre convenance. De plus, un article de flux RSS peut être géré de la même manière qu’un courriel : marquage comme lu / non lu, marquage pour suivi, transfert vers une personne tierce. C’est justement ce que permet de faire Mozilla Thunderbird avec un compte de type blogs et nouvelles.

Migration des courriels de Sylpheed vers Mozilla Thunderbird

Sylpheed conserve les courriels au format MH alors que Mozilla Thunderbird fonctionne avec le format mbox. Il faut donc faire une conversion entre les deux formats.

Après quelques recherches, j’ai trouvé la solution dans un article du blog d’Eric Lathrop, faisant référence à un article du blog Thinking Too Much, lui-même faisant référence à un article (section « MH, mh-e, nmh, xmh, exmh ») de MozillaZine Knowledge Base.

Basiquement, les instructions sont les suivantes :
1) Installer nmh (SLKBUILD pour Salix OS / Slackware Linux 13.37 disponible sur mon compte Bitbucket).
2) Configurer une boîte de courriels locale (~/Mail par défaut).
$ install-mh
3) Récupérer le script mh2mbox.sh donné dans l’article d’Eric Lathrop puis l’adapter éventuellement au système.
4) Lancer le script.
$ ./mh2mbox.sh
5) Déplacer les fichiers créés vers le profil Thunderbird.
$ mv mbox/[A-Z]* ~/.thunderbird/xxxxxxxx.default/Mail/Local\\ Folders/

Migration des flux RSS de Liferea vers Mozilla Thunderbird

Pour cela, les opérations sont plus simples :
1) À partir de Liferea, enregistrer les abonnements de flux au format OPML.
2) Dans Mozilla Thunderbird, importer le fichier au format OPML comme des abonnements de flux (menu principal -> Outils -> Importer…, puis suivre les indications).

Je me rappelle que le résultat n’était pas parfait et que j’avais dû corriger quelques abonnements de flux mais, globalement, comme je n’ai qu’une vingtaine de flux, cela n’a pas été un gros problème.

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yeKcim : Blender User Group Rennes

dimanche 15 mars 2015 à 15:50

Mercredi soir, j’ai rejoint les locaux de ActivDesign pour une première réunion d’utilisateurs de Blender sur Rennes. Nous n’avions pas tellement communiqué sur la mise en place de cette réunion, du coup il n’y avait pas foule, mais pour les prochaines, nous devrions faire un effort.


Afficher une carte plus grande

L’idée de ce BUGR (Blender User Group Rennes) a été initiée le mardi 13 décembre 2014, nous avions alors tenter de lister ce qui pourrait être fait, ce qui nous intéresserait. Mais depuis cette date chacun vaquait à ses occupations et il aura fallut attendre ce mercredi 11 mars. L’idée est de se réunir une fois par mois pour faire ses propres projets Blender. En cas de problème on a des collègues sous la main pour répondre à quelques questions. On en profite pour papoter logiciel libre, montrer nos créations, nos tutos,…

blender-socket.png

La diversité de Blender fait que nous avons chacun eux des activités clairement différentes : Découverte de l’éditeur de nœuds, tests de jeux, pour ma part j’ai profité de l’occasion pour faire mon premier essai de tracking vidéo. Pendant 2h30 chacun a avancé ces projets.

Je n’ai jamais participé à des GUL (Groupe d’utilisateurs Linux), je n’ai jamais été attiré par de telles réunions. Ici, j’ai tout de suite été intéressé et je ne regrette aucunement. Je n’avais jamais été attiré par le côté communautaire des logiciels libres, n’en voyant pas vraiment l’intérêt pour mon propre usage (si ce n’est de trouver plein de réponses dans les forums). Maintenant, je constate que, même pour quelqu’un de casanier comme moi, de telles réunions peuvent être particulièrement agréable.

Si Blender vous intéresse et que vous êtes pas loin de Rennes, peut-être nous croiserons nous bientôt…

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elementary OS : Nouvelles hebdomadaires sur elementary #2

samedi 14 mars 2015 à 22:14

Capture du 2015-03-14 10:59:59

Capture du 2015-03-14 11:14:36

Les images iso sont disponibles sur les liens suivant:

64-bit: http://sourceforge.net/projects/elementaryos/files/unstable/elementaryos-unstable-ltsenablement316-amd64.20150312.iso/download

md5: a58b8b380a4ab78c703b968b5588f4c5

32-bit: http://sourceforge.net/projects/elementaryos/files/unstable/elementaryos-unstable-ltsenablement316-i386.20150312.iso/download

md5: d7ab2a46f3823be1ec2d4eafa9a9821a

Cela pourrait permettre à Freya de fonctionner sur du matériel récent. Si les résultats sont bons, Freya RC1 devrait être basée sur ces images.

Capture du 2015-03-14 13:16:40

À la semaine prochaine :)

Le billet Nouvelles hebdomadaires sur elementary #2 a été publié sur elementary OS Fr - Communauté francophone d'elementaryOS

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mozillaZine-fr : Google Chrome laisse tomber Android 4.0 = de nouveaux utilisateurs pour Firefox ?

samedi 14 mars 2015 à 09:45

Retour sur une info passée un peu inaperçue en début de mois : Google ne fournira plus de mises à jour de Chrome sur Android 4.0. Firefox, de son côté, est toujours compatible avec Android 2.3. Les utilisateurs d’Android le savent bien : une fois que le constructeur de leur téléphone ne fournit plus de mises à jour du système, ils sont coincés. Seule possibilité d’avoir un Android à jour : jeter leur smartphone (le « recycler ») et débourser une certaine somme pour en acheter un neuf. Ou bien… installer Firefox depuis Google Play. En agissant de la sorte, Google pourrait permettre à la part de marché de Firefox sur Android de grandir. Continuez comme ça, Google !

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RaspbianFrance : Faire de la vidéo-surveillance en ligne avec votre Raspberry Pi et sa caméra !

jeudi 19 février 2015 à 23:36

Aujourd’hui, nous allons parler de sécurité physique et plus précisément de surveillance vidéo et de diffusion de vidéo-surveillance en ligne et en direct (bref du streaming).

Vous ne vous êtes jamais demandé, “mais que se passe-t-il actuellement chez moi ?“, un voleur ? Un incendie ? Un bébé qui sort de son lit ? Eh bien avec la Raspberry Pi, il est possible de le savoir en mettant en place de la vidéo surveillance accessible depuis internet.

Pour ce faire, vous aurez besoin d’une Raspberry Pi, d’une connexion internet, d’une webcam et c’est tout.

Précisons pour la webcam, qu’il existe une caméra FullHD spécialement conçue pour la Raspberry Pi à moins de 25€.

Au cours de ce tutoriel nous allons utiliser le logiciel Motion pour Raspbian, qui se chargera de transformer votre Raspberry Pi en véritable petit détecteur d’intrusion.

 

Motion, un logiciel pour la surveillance vidéo et l’accès en ligne, disponible pour la Raspberry Pi.

La fonction première de Motion est de faire de la vidéo-surveillance avec diffusion en ligne, en temps réel, via une ou plusieurs caméras ! Motion permet également de faire de la « motion capture », c’est à dire, que Motion est capable de comparer la dernière image prise avec la nouvelle pour faire de la détection de mouvements.

Motion est un logiciel très simple d’utilisation, disponible pour Raspbian et parfaitement adapté à la vidéo-surveillance avec la Raspberry Pi.

 

Installation de motion sur la Raspberry Pi.

Maintenant que vous savez ce qu’est Motion, nous allons voir comment l’installer sur votre Raspberry Pi pour la transformer en caméra de sécurité.

Dans un premier temps, assurez-vous que la Raspberry Pi est bien à jour à l’aide des deux commandes suivantes :


sudo apt-get update

sudo apt-get upgrade

Une fois ces commandes terminées et la Raspberry Pi à jour, installez maintenant Motion.

Deux situations sont possibles. Soit vous utilisez une webcam standard avec votre Raspberry Pi et, dans ce cas, vous allez chercher Motion en ligne, dans les dépôts officiels de Raspbian. Il vous suffit alors d’utiliser la ligne de commande suivante :

sudo apt-get install motion

Seconde situation possible, vous utilisez la caméra du Raspberry Pi. Dans ce cas, vous allez devoir chercher une version de Motion prenant en charge cette caméra et installer les dépendances liées.

Pour cela, vous allez commencer par installer Motion et chercher les dépendances, dans les dépôts officiels de Raspbian, avec la commande suivante :

sudo apt-get install motion

sudo apt-get install libjpeg62 libjpeg62-dev libavformat53 libavformat-dev libavcodec53 libavcodec-dev libavutil51 libavutil-dev libc6-dev zlib1g-dev libmysqlclient18 libmysqlclient-dev libpq5 libpq-dev

Ceci fait, téléchargez sur votre Raspberry Pi une version de Motion compatible avec la webcam du Raspberry Pi :

wget http://raspbian-france.fr/download/motion-mmal.tar.gz

tar zxvf motion-mmal.tar.gz

mv motion /usr/bin/motion

mv motion-mmalcam.conf /etc/motion.conf

Vous allez maintenant donner les droits nécessaires aux différents fichiers pour que la Raspberry Pi puisse les exécuter :

sudo chmod 664 /etc/motion.conf

sudo chmod 755 /usr/bin/motion

sudo touch /tmp/motion.log

sudo chmod 775 /tmp/motion.log

Motion est maintenant installé sur votre Raspberry Pi, nous allons donc pouvoir passer à l’étape suivante.

 

Configurer Motion sur votre Raspberry Pi

Nous allons maintenant tâcher de configurer Motion sur votre Raspberry Pi pour en faire une caméra de sécurité.

Dans un premier temps, assurons-nous que Motion tourne en permanence. Pour cela, éditez le fichier « /etc/default/motion » et modifiez la ligne « start_motion_daemon » en :

start_motion_daemon=yes

Maintenant, modifions un certain nombre de points de la configuration de Motion, afin de régler au mieux notre système de vidéo-surveillance.

Pour cela, éditez le fichier « /etc/motion.conf », dans certains cas ce fichier se trouvera plutôt dans « /etc/motion/montion.conf ».

Vous allez modifier certaines lignes de ce fichier de façon à ce qu’elles correspondent aux lignes ci-dessous :

#On active le daemon

daemon on

#On utilise le fichier /tmp/motion.log pour stocker les logs

logfile /tmp/motion.log

#On règle la résolution (adapter la résolution à celle de votre camera. Ici, nous avons régler pour la caméra de la raspberry pi)

width 1280

height 720

#On règle le nombre d'images prises par seconde

framerate 2

#On règle le nombre d'images enregistrées avant et après un mouvement (ici 2 avant 2 après)

pre_capture 2

post_capture 2

#On règle le codes, pour une lecture sur de nombreux médias

ffmpeg_video_codec msmpeg4

#On autorise la lecture du flux depuis internet pour permettre l'accès en ligne à la vidéo-surveillance

stream_localhost on

Par défaut Motion diffuse la vidéo sur le port 8080 de la Raspberry Pi. Si vous souhaitez modifier ce port, éditez le fichier de configuration vu précédemment et modifier la ligne « webcontrol_port ».

Pour ce qui est de la résolution, privilégiez une résolution compatible avec la caméra ou éventuellement une résolution inférieure. En effet demander du fullHD n’est pas très logique si votre caméra ne permet que 480p !

De plus vous devez penser à votre connexion, si vous avez une simple connexion ADSL la diffusion par internet avec un framerate élevé (24ips) ou une forte résolution sera possiblement un peu lente (remarquez que ça ne serait pas le cas si les opérateurs fournissaient les vrais débits disponibles en ADSL hein…).

 

Accéder à la surveillance vidéo de votre Raspberry Pi à distance

Vous allez, très probablement, avoir envie de voir votre vidéo surveillance en direct sur votre Raspberry Pi depuis n’importe où. Nous avons d’ailleurs configurer Motion dans ce sens.

Pour cela, vous allez avoir besoin de rendre votre Raspberry Pi accessible à distance, nous vous renvoyons donc à notre article dédié au dyndns.

Une fois que votre Raspberry Pi est accessible à distance, vous n’avez plus qu’à y accéder par internet en tapant directement l’URL de votre Raspberry Pi dans votre navigateur (si possible plutôt Firefox, Chrome semble avoir quelques difficultés), suivi du numéro de port (ex : http://votreurl.no-ip.biz:8080). Vous pouvez également accéder au flux vidéo via VLC !

 

Conclusion

Voilà, votre Raspberry Pi est maintenant équipée pour faire un système de vidéo-surveillance efficace !

Des captures vidéo seront prises en cas de mouvements et stockées dans le répertoire indiqué dans la configuration de Motion, à la ligne « target_dir » (par défaut le répertoire « /home/pi »).

Vous aurez peut-être besoin de quelques accessoires pour votre système de stockage, comme un disque dur ou un boitier, nous vous renvoyons à l’article dédié.

Nous espérons que ce tutoriel vous aura été utile et que, qui sait, il vous aura permis, pourquoi pas, d’éviter un cambriolage grâce à votre nouvelle Raspberry Pi de vidéo-surveillance !

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