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Thuban : Syspatch: patch pour Mesa, libauth, xenodm - multi-arch - 6.5, 6.6

mercredi 4 décembre 2019 à 14:46

L'équipe OpenBSD nous livre aujourd'hui trois nouveaux correctifs à la fois pour 6.5 et 6.6 :

Il ne semble pas nécessaire de redémarrer la machine, mais redémarrer xenodm est utile !


Architectures concernées : hormis amd64, arm64 et i386 qui peuvent le faire par syspatch, toutes les autres architectures gérées par le projet OpenBSD doivent le faire par recompilation.

Lire la FAQ Administration Système pour savoir quoi faire : EN Official FAQ, FR.

 

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Remi Collet : Installer PHP 7.4 sur CentOS, RHEL ou Fedora

mardi 3 décembre 2019 à 16:18

Voici un guide rapide pour mettre à jour le PHP fournit par Fedora, RHEL ou CentOS par la dernière version 7.4.

 

Configuration des dépôts:

Sur Fedora, les dépôts standards sont suffisant, sur Enterprise Linux (RHEL, CentOS) il est aussi nécessaire de configurer le dépôt Extra Packages for Enterprise Linux (EPEL), et sur RHEL 7 d'activer le canal optional.

Fedora 31

dnf install http://rpms.remirepo.net/fedora/remi-release-31.rpm

Fedora 30

dnf install http://rpms.remirepo.net/fedora/remi-release-30.rpm

RHEL version 8.1

dnf install https://dl.fedoraproject.org/pub/epel/epel-release-latest-8.noarch.rpm
dnf install http://rpms.remirepo.net/enterprise/remi-release-8.rpm

RHEL version 7.7

wget https://dl.fedoraproject.org/pub/epel/epel-release-latest-7.noarch.rpm
wget http://rpms.remirepo.net/enterprise/remi-release-7.rpm
rpm -Uvh remi-release-7.rpm epel-release-latest-7.noarch.rpm
subscription-manager repos --enable=rhel-7-server-optional-rpms

CentOS version 8.0

dnf install https://dl.fedoraproject.org/pub/epel/epel-release-latest-8.noarch.rpm
dnf install http://rpms.remirepo.net/enterprise/remi-release-8.rpm

CentOS version 7.7

wget https://dl.fedoraproject.org/pub/epel/epel-release-latest-7.noarch.rpm
wget http://rpms.remirepo.net/enterprise/remi-release-7.rpm
rpm -Uvh remi-release-7.rpm epel-release-latest-7.noarch.rpm

 

Utilisation du module php

Pour Fedora modular et RHEL / CentOS 8, il suffit d'utiliser le flux remi-7.4 du module php

dnf module reset php
dnf module install php:remi-7.4

 

Activation du dépôt remi-php74

Les paquets sont dans les dépôts remi-safe (activé par défaut) et remi-php74 qui n'est pas activé par défaut (choix de l'administrateur en fonction de la version de PHP souhaitée).

RHEL et CentOS 7

yum install yum-utils
yum-config-manager --enable remi-php74

Fedora

dnf config-manager --set-enabled remi-php74

 

Mise à jour de PHP

Par choix, les paquets ont le même nom que les paquets fournit par défaut avec le système, une simple mise à jour est donc suffisante :

yum update

Et c'est tout :)

$ php -v
PHP 7.4.0 (cli) (built: Nov 26 2019 20:13:36) ( NTS )
Copyright (c) The PHP Group
Zend Engine v3.4.0, Copyright (c) Zend Technologies
    with Zend OPcache v7.4.0, Copyright (c), by Zend Technologies

 

Problèmes connus

La mise à jour peut échouer (c'est voulu) lorsque certaines extensions présentes ne sont pas encore compatibles avec PHP 7.4.

Voir la liste des compatibilités : PECL extensions RPM status

Si elles ne sont pas indispensables, vous pouvez les désinstaller avant la mise à  jour, sinon, il faudra patienter.

Attention : quelques extensions sont encore en phase de développement, mais il m'a semblé utile de les fournir afin de permettre la mise à jour au plus grand nombre, et aussi permettre leur test et des retours vers les auteurs.

 

Plus d'informations

Si vous souhaitez une installation en parallèle de la version par défaut de PHP, cela est possible en utilisant les paquets préfixés php74 Voir le billet PHP 7.4 en Software Collection.

Vous pouvez aussi utiliser l'assistant de configuration.

Les paquets présents dans le dépôt ont été utilisés comme source pour Fedora 32 (la proposition de changement, a déjà été acceptée et est testable).

En fournissant une pile complète, environ 130 extensions disponibles, 5 versions de PHP, paquets de base et SCL, pour Fedora et Enterprise Linux, et avec 300 000 téléchargements par jour, le dépôt remi est devenu en 14 ans une référence pour les utilisateurs de PHP sur les distributions RPM, maintenu par un contributeur actif aux différents projets (Fedora, PHP, PECL...).

Et aussi :

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RaspbianFrance : Comment fabriquer un routeur Tor avec la Raspberry Pi.

mardi 3 décembre 2019 à 15:30

Si vous êtes un peu familier des questions de vie privée en ligne, vous connaissez probablement le projet Tor qui vise à créer un réseau internet chiffré et anonyme.

Dans ce tutoriel nous allons voir comment transformer votre Raspberry Pi en un routeur Tor auquel vous connecter en Wi-Fi pour chiffrer tout votre trafic et masquer votre adresse IP.

Le matériel nécessaire pour créer votre propre routeur Tor en Wi-Fi.

Créer son routeur Tor demande finalement assez peu de matériel. Ainsi, vous aurez seulement besoin de l’équipement ci-dessous :

Vous devrez également pouvoir vous connecter à la Raspberry Pi pour taper des commandes, soit avec un clavier/souris, soit en SSH.

Un proxy Tor avec la Raspberry Pi, pour quoi faire ?

L’objectif de ce tutoriel sera de concevoir un routeur auquel vous pourrez vous connecter en Wi-Fi afin de jouer le rôle de proxy Tor entre vous et le monde pour chiffrer et anonymiser facilement tout votre trafic internet.

L’idée sera donc au final d’avoir deux réseau Wi-Fi chez vous. Le réseau classique, depuis la box internet de votre fournisseur d’accès. Et le réseau sécurisé, auquel vous pouvez vous connecter quand vous souhaitez vous assurer que personne ne vienne mettre le nez dans vos affaires.

Il existe plein de bonnes (et même de mauvaises) raisons de vouloir garder votre trafic secret ! Que ce soit clair, nous avons tous quelque chose à cacher.

Affiche Big Data is Watching you.
Big Brother est entrain de vous regarder, espérons qu’il soit trop stupide pour comprendre ce qu’il voit.

L’avantage d’utiliser un réseau Wi-Fi permanent plutôt que le navigateur Tor, c’est qu’il est beaucoup plus facile de basculer dessus rapidement et de faire passer tout son trafic internet par Tor.

Au passage, utiliser Tor est également le seul moyen d’accéder au réseau .onion, ou comme diraient nos amis les médias « Le dark web », musique qui fait peur, image d’un type de dos avec un sweat à capuche devant un écran avec des 1, des 0 et des têtes de morts. Parce que c’est connu, le hacker est un peu frileux, ce qui le pousse à porter un sweat à capuche, plus une cagoule, en intérieur, lumières éteintes, par 40°C à l’ombre…

Ceci étant clair, il ne nous reste plus qu’à transformer notre Raspberry Pi en routeur Tor !

Installer Hostapd pour transformer la Raspberry Pi en hotspot.

La première étape pour faire un routeur Tor, c’est de faire un routeur. C’est à dire transformer votre Raspberry Pi en une machine capable non plus simplement d’aller sur un internet, mais également de servir de pont pour fournir internet à d’autres machines.

Pour fabriquer un routeur avec une Raspberry Pi la meilleure solution est d’utiliser le logiciel Hostpad, pour « Host Access Point Deamon », qui permet de transformer une carte réseau en point d’accès.

Commencez donc par connecter votre Raspberry Pi à votre box en Ethernet (si vous utilisez un dongle Wi-Fi, branchez le aussi à votre Raspberry Pi), allumez la, connectez vous dessus et ouvrez le terminal. Nous allons commencer par mettre à jour la liste des dépôts avec la commande suivante :

sudo apt update

Une fois votre Raspberry Pi prête, nous allons créer un dossier tor_wifi sur la Pi, nous déplacer dans ce dossier, y télécharger un script nommé install_hotspot.sh permettant d’installer Hostapd, rendre le script exécutable et enfin l’exécuter en tant qu’administrateur.

Il serait bien sur possible de faire la même chose entièrement à la main, mais ce serait assez long, autant profiter de ce qui existe déjà. Si cela vous intéresse, vous pouvez simplement ouvrir le fichier dans votre éditeur de texte pour voir toutes les commandes qu’il effectue.

mkdir ~/tor_wifi
cd ~/tor_wifi/
wget https://raspberry-pi.fr/download/tor_wifi/install_hotspot.sh -O install_hotspot.sh
chmod +x ./install_hotspot.sh
sudo ./install_hotspot.sh
Ascii art affiché au lancement du script d'installation de hostapd
Le créateur original semblait apprécier un bon ASCII art.

Vous n’avez plus qu’à suivre les instructions du script :

La Raspberry Pi va maintenant redémarrer toute seule. Une fois redémarée, vous devriez pouvoir voir le nom de votre nouveau réseau Wi-Fi dans la liste de vos réseaux disponibles.

Ajouter Tor à notre routeur Wi-Fi pour chiffrer tout notre trafic internet !

Maintenant que nous avons transformé notre Raspberry Pi en point d’accès Wi-Fi, il ne nous reste plus qu’à lui ajouter Tor afin d’avoir un routeur Wi-Fi Tor fonctionnel sur Raspberry Pi, un Onion Pi.

Pour cela, nous allons à nouveau télécharger et exécuter un script, lequel va cette fois se charger d’installer Tor et de faire passer tout le trafic reçu par la Raspberry à travers Tor jusqu’au monde extérieur.

Au passage, notez que ce script redirige tout votre trafic TCP à travers Tor, à l’exception du trafic sur le port 22, c’est à dire celui dédié à SSH. Cette exception est là pour que vous puissiez facilement administrer votre routeur Tor depuis un PC connecté au réseau.

Reconnectez-vous à la Raspberry Pi et jouez les commandes ci-dessous :

cd ~/tor_wifi/
wget https://raspberry-pi.fr/download/tor_wifi/install_tor.sh -O install_tor.sh
chmod +x ./install_tor.sh
sudo ./install_tor.sh
Ascii art affiché au lancement du script d'installation de tor
Décidément !

Là encore, appuyez sur « Entrée » pour démarrer le script, et il ne vous reste plus qu’à attendre. Arrivé à la fin, la Raspberry Pi va redémarrer automatiquement.

Une fois la Pi relancée, vous devriez voir apparaître votre réseau Wi-Fi Tor dans la liste des réseaux Wi-Fi disponibles.

Nous allons vérifier que notre trafic internet passe désormais par Tor. Pour cela c’est très simple, connectez vous à votre Wi-Fi Tor, et rendez-vous sur la page de vérification du projet Tor. Si vous êtes bien connecté, vous devriez avoir une page ressemblant à celle-ci !

Page de vérification de Tor.
Si tout est bon, vous devriez avoir un message de succès vous indiquant que vous passez bien par Tor !

Vous pouvez désormais surfer en toute anonymat, ou presque, avec votre nouvelle adresse IP anonyme…

Quelques limites d’un routeur Tor à bien avoir en tête !

Pour finir il convient tout de même de noter quelques limites de ce système, car vous devez être conscient que Tor à lui seul ne garanti pas un anonymat parfait.

Dans le cadre de l’utilisation d’un routeur Tor, vous allez utiliser votre navigateur habituel pour aller sur internet. Cela signifie donc que vous êtes peut être déjà connecté à des sites (Facebook, compte Google, Twitter, etc.). Si vous vous rendez sur un de ces sites, ou sur un site tiers faisant des requêtes vers le site sur lequel vous êtes connecté, celui-ci sera en mesure de recouper votre identité (votre compte), avec votre IP Tor aléatoire. Adieu donc l’anonymat…

Ça doit être pour ça la capuche !

Pour cette raison, utilisez systématiquement le mode navigation privée de votre navigateur quand vous êtes connecté à votre Wi-Fi Tor.

De façon générale, un site peut également vous tracker via d’autres techniques, notamment avec JavaScript et l’utilisation d’empreintes complexes. Si vous voulez vraiment être anonyme, envisagez d’utiliser un plugin désactivant JavaScript quand vous naviguez.

Par ailleurs, notez également que Tor ne gère que le trafic TCP, et pas le trafic UDP, celui-ci ne sera donc pas chiffré. Par ailleurs, Tor est plus lent qu’un réseau normal, puisqu’il doit chiffrer les données et les faire transiter tout autour du monde.

Enfin, notez que puisque Tor ne tourne pas directement sur votre PC, l’utilisation de Tor à travers un routeur est potentiellement sensible à une attaque de type « man in the middle » sur votre réseau.

Lire l'article complet : Comment fabriquer un routeur Tor avec la Raspberry Pi.

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genma : Lifehacking - Giggity - l'application pour s'organiser lors d'un événement

mardi 3 décembre 2019 à 09:00

Giggity est une application qui prend en charge des fichiers XML xcal / Pentabarf / frab (contenant des programmes de conférences / festivals / autres événements) et vous permet de les parcourir dans divers formats pratiques.
Cette application est disponible dans les dépôts F-Droid.org

Dès que je vais un salon ou événement, si le programme des conférences et autres ateliers est disponible au format xcal, j'importe ce fichier et je me fait ma présélection des conférences auxquelles je souhaite assister. Parfois, le programme est déjà importé (il a été soumis au mainteneur de l'application) et c'est le cas pour chaque édition du FOSDEM, CCC, FrOSCon et d'autres conférences.

En quoi est-ce du Lifehacking ? Giggity permet d'organiser sa visite en présélectionnant les conférences auxquelles on souhaite assister, et de créer ainsi son emploi du temps pour l'événement, gagnant ainsi en efficacité. On a le programme dans sa poche, des rappels, on voit si des conférences auxquelles on souhaite assister son en conflit / se superpose... Et lors de l'événement même, il m'arrive aussi de consulter le programme pour répondre à des demandes du type "quelle est le sujet de la prochaine conférence" ou encore "dans quelle salle est telle conférence". Cela va donc au delà de mon organisation personnelle, cela permet aussi de l'entre-aide.

Cette application m'est donc devenu indispensable et je la recommande à toute personne ayant un smartphone compatible (disposant du dépôt F-Droid).

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Journal du hacker : Liens intéressants Journal du hacker semaine #48

lundi 2 décembre 2019 à 00:01

Pour la 48ème semaine de l'année 2019, voici 10 liens intéressants que vous avez peut-être ratés, relayés par le Journal du hacker, votre source d’informations pour le Logiciel Libre francophone !

Pour ne plus rater aucun article de la communauté francophone, voici :

De plus le site web du Journal du hacker est « adaptatif (responsive) ». N’hésitez pas à le consulter depuis votre smartphone ou votre tablette !

Le Journal du hacker fonctionne de manière collaborative, grâce à la participation de ses membres. Rejoignez-nous pour proposer vos contenus à partager avec la communauté du Logiciel Libre francophone et faire connaître vos projets !

Et vous ? Qu’avez-vous pensé de ces articles ? N’hésitez pas à réagir directement dans les commentaires de l’article sur le Journal du hacker :)

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