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Carl Chenet : Retweet 0.10 : retweete et like automatiquement vos tweets

vendredi 18 novembre 2016 à 00:00

Retweet est une application Python 3 permettant de retweeter (retweet) et d’aimer/apprécier (like) tous ou certains statuts d’un compte du réseau social  Twitter vers un autre compte. Cette nouvelle version permet de ne retweeter que les tweets correspondant à une expression régulière. Cette version a été contribuée quasiment à 100% par Vanekjar, un grand merci à lui !

Cette nouvelle version 0.10 est déjà en production sur l’infrastructure du Journal du hacker, le site d’emploi des Libristes LinuxJobs.fr et même ce blog. Niveau licence, Retweet est sous GPLv3.

fiesta

Inutile de se leurrer, dans un monde où la communication est permanente et partout, il est de plus en plus difficile de faire connaître ses projets personnels. Même réaliser un bon programme répondant à un besoin important ne garantit pas de le faire connaître. Être capable de communiquer sur les réseaux sociaux devient un facteur de communication important.

Mais si vous avez constitué au fil du temps un compte Twitter avec beaucoup d’abonnés, Retweet va vous aider à faire connaître vos nouveaux projets, en retweetant les annonces en provenance des comptes Twitter de vos projets vers votre principal compte, où les abonnés actuels verront donc passer les annonces de vos autres projets.

Vous pourriez bien sûr le faire à la main… mais nous ne sommes plus dans les années 90 ! Et c’est là qu’intervient Retweet 😉

Vous utilisez Retweet ? N’hésitez pas à laisser vos remarques dans les commentaires !

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Thuban : Artwork :: OBSD From Dark to the Light

jeudi 17 novembre 2016 à 17:15

Voici un nouveau fonds d'écran, au format 1920x1080, en 300ppp, que je vous présente ...

Le thème est "OBSD - From Dark to the Light" !

Licenciés directement dans le domaine public ... L'auteur est mon alter-ego EsteBaN Hache.


: au format jpg, ou png !


Le logo d'OpenBSD est la propriété intellectuelle de son auteur.

La police utilisée est un de celle de FreeBSD : la Roboto.

Le logo est celui d'EBNH ; c'est une oeuvre "Copyleft", sous Licence LAL. C'est l'imbrication d'un phoenix et du symbole "Copyleft", l'un dans l'autre ...

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dada : Magic device tool - Installer Ubuntu Touch sur votre téléphone ou tablette

jeudi 17 novembre 2016 à 08:42



Note : Ubuntu Touch est encore en développement actif. Je veux dire par là qu'il s'améliore avec le temps mais qu'il contient encore des soucis qui pourraient vous décevoir.

Ceci-dit, il est possible de se lancer dans l'installation de cet OS alternatif sur votre smartphone en passant par un script. Il fera l'installation pour vous, en bon feignant que vous êtes. Ce script, c'est magic-device-tool. Il est officiellement disponible pour Ubuntu 16.04.

Les appareils supportés sont les suivants :
Notez que le support du Fairphone est totalement expérimental et qu'il est certain que tout ne se passera pas comme prévu. On sait que l'OS tourne mais qu'il n'est pas possible de faire grand chose d'autre que de le regarder tourner. Je vous tiendrai au courant quand ça marchera : mon Fairphone 2 y aura droit.

Pour celles et ceux qui se demandent si cette procédure d'installation automatisée écrase complètement l'Android que vous traîniez avant : la réponse est oui. Il ne s'agit pas ici d'un utilitaire pour faire du dualboot UT/Android. UT va prendre toute la place qui lui revient et dégager l'OS anciennement installé.

Pour les utilisateurs d'UT, ce script permet aussi de changer de canal : passer de stable à développement.

Pour finir, UT n'est pas le seul OS supporté par ce script, vous pouvez aussi l'utiliser pour installer les OS suivants :
Ce genre de script, même s'il s'en occupe, ne dédouane pas son utilisateur de faire des sauvegardes de sa carte SD, de ses contacts, etc. La prudence, toujours la prudence.

Bonne chance aux courageux qui se lanceraient dans l'aventure !


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blog-libre : La quête

mercredi 16 novembre 2016 à 13:00

J’utilise Xubuntu sur pc fixe et portable à mon domicile. Je suis passé récemment à Xubuntu 16.10. Tout fonctionne parfaitement, je suis extrêmement satisfait. J’ai trouvé la distribution desktop Linux qui me correspond. C’est une quête de plusieurs années qui arrive à terme.

Attention article fleuve ;)

Sur un coup de tête

Il y a environ 5-6 ans dans mon précédent emploi, je tente d’ajouter une fonction qui me serait utile sur mon Windows 7. Je fais quelques recherches et je vois que toutes les solutions existantes sont dégueulasses : Installer un logiciel dont on ne sait absolument rien, bidouiller très lourdement la base de registre sans certitude que ça fonctionnera à la fin. Je pète un câble, je suis furieux, je suis sysadmin et totalement restreint par mon système d’exploitation. Mon principal outil de travail.

Je rentre le soir en me promettant de sauter le pas vers Linux. A l’époque je lis Clubic. De nombreux trolls Linuxiens s’y baladent et à force d’entendre la supériorité prétendue de Linux sur Windows, l’idée fait son chemin dans mon esprit. Il faut que je teste et puis c’est un vrai manque que j’ai dans mon travail, je ne sais absolument pas me servir de Linux (je rappelle que je suis autodidacte). Je passe par WAMP pour installer OCS/GLPI…

Des débuts difficiles

Je me suis déjà cassé deux fois les dents sur Linux auparavant, cette fois j’y passerai le temps qu’il faudra mais ça fonctionnera. Je comprendrais plus tard que ma principale erreur fut de débuter sur pc portable, matériel en général moins bien reconnu, Wi-Fi non fonctionnel dès le début donc pas de net et aucun moyen d’avancer…

Je n’ai pas de pc à moi hormis le pc portable du boulot. Je fais des allers-retours réguliers chez Madame. Je prends un câble réseau de 10m et je le fais passer en plein milieu de son appartement puisque le Wi-Fi ne fonctionne pas. Première grosse étape franchie, j’ai du net, je peux chercher des solutions aux problèmes que je rencontre.

Au commencement

Je prends des notes, il y a beaucoup trop de choses pour moi : Conky, Compiz, des dizaines de distribution, des bugs/problèmes, drivers graphiques et Wi-Fi. Je fais tout et n’importe quoi, je tâtonne jusqu’à tester le fameux rm -rf *. Je passe dans le désordre par Debian, LMDE (Linux Mint Debian Edition), Mint, Fedora, Ubuntu, Kubuntu, Lubuntu, Xubuntu… je défriche, je teste, je découvre.

Dans un éclair de lucidité je me dis qu’il faut mêler l’utile à l’agréable. Jouer avec Linux ok mais tant qu’à faire autant que ce soit utile pour moi professionnellement. Je cherche des chiffres : Qui a la communauté la plus importante ? Le plus de développeurs ? Qui a le plus de packages ? Quelles sont les distributions les plus utilisées professionnellement ? Je note Debian, Ubuntu LTS, le duo CentOS/Red Hat. Je décide donc d’arrêter de me disperser et je me concentre sur Debian et Ubuntu considérant que CentOS/Red Hat sont un bon cran en dessous niveau utilisation.

Je retombe sur mes pieds, j’ai une direction à suivre tout simplement. Je lis beaucoup sur Linux, je découvre les blogs/sites qui en parle, je ne participe pas du tout par contre.

LPIC-1

Je monte en compétence sur Debian. En tant que sysadmin j’ai tout simplement besoin de savoir utiliser Linux. J’aime ça, j’en tombe amoureux, c’est plus facile et plus puissant que ce que j’ai toujours connu chez Microsoft. Je ne suis jamais arrivé à me faire au Batch Windows, le Bash Linux me parait naturel, je comprends tout de suite, je mémorise les commandes, leurs noms me parait pertinent. La logique « tout est fichier » est fantastique, je découvre des systèmes d’exploitation légers où la configuration tient dans des fichiers texte. Ma passion pour l’informatique commençait à s’effondrer avec les limitations de Windows, elle reprend un souffle énorme dans ce tout nouvel univers.

Je décide de partir de mon précédent emploi car j’en ai fait le tour et surtout je veux une entreprise où je pourrais monter en compétence sur Linux. J’arrive en mai 2012 dans mon entreprise actuelle et fin 2013 j’obtiens la certification LPIC-1 (Linux Professional Institute Certification) avec des notes de 790 (sur 800) au LPI-101 et 710 au LPI-102. Je n’ai jamais écrit un article dessus, ça reste en fin de compte un (très) mauvais souvenir. Je me suis crevé à bosser pendant des mois, à lire des bouquins de chez ENI/Eyrolles, à tester, documenter, apprendre par cœur. Finalement j’ai compris qu’il était très simple d’avoir la certification (moyenne à 500 pour l’avoir). A l’époque j’en ai fait une affaire personnelle, j’avais des choses à me prouver. Tout apprendre en autodidacte c’est bien mais est-ce que je pourrais faire « reconnaître » mon niveau ?

Les principaux points qui m’ont énormément déçus :
1/ On peut très facilement tricher avec ce qu’on appelle les Testking. Je résume brièvement. Dans des pays pauvres (genre Inde) des personnes passent des certifications informatique et apprennent par cœur les questions et réponses posées qu’ils retranscrivent ensuite. Toi gentil Européen/Américain, tu payes une centaine d’euros pour accéder à ces retranscriptions qui sont finalement les questions « réelles » rencontrées lors de l’examen avec les réponses… Quand tu découvres ça, tu perds soudain de vue la « valeur » de ce test
2/ Fin 2013 les ressources en Français étaient quasiment inexistantes, les examens blancs en nombre ridicule. Moi je stressais un maximum ne sachant absolument pas ce qui serait demandé à l’examen
3/ Les questions des examens peuvent être très théoriques, totalement inutiles demandant de connaitre des commandes/paramètres par cœur alors que n’importe quel technicien sortirait man ou ferait une recherche sur le net. Quel besoin de connaitre par cœur ? C’est totalement incohérent avec les pratiques professionnelles actuelles. Ce sentiment a été pour ma part renforcé par le fait d’apprendre par cœur des commandes et paramètres dépréciés, plus utilisés car remplacés (vous vous doutez bien que les examens ne sont pas remis à jour tous les ans)
4/ Bien que je me sois crevé pour cette certification, ça a été le grand vide après. Je ne sais pas, je devais attendre un tonnerre d’applaudissements de mes proches. Je me suis retrouvé avec des notes astronomiques, aucune vraie difficulté, j’en ai surtout gardé un souvenir amer comme quoi ça ne devait pas du tout être représentatif de mon niveau véritable. Non mais sérieux taper de telles notes après seulement 1 an et demi de travail sur Linux…

Debian et Ubuntu

Durant ce temps je me suis fait une Whitebox pour tester et progresser. Une Whitebox c’est un pc normal mais compatible pour installer un environnement virtuel (par exemple VMware ESXi). J’avais donc sur mon « serveur » (un simple Dell OptiPlex 780), deux Debian, un Windows Home Server et un Windows 7 virtualisés. Je me connectais sur Windows avec TeamViewer, je téléchargeais avec Firefox et Free Download Manager. A l’heure d’aujourd’hui c’est une toute autre dimension avec Debian : matériel, connaissances, youtube-dl, aria2, borg

Finalement la quête pour trouver ma distribution serveur Linux n’a jamais vraiment débuté car Debian a toujours répondu à tout. C’est Debian que je recommande en serveur, Debian (et Ubuntu LTS) qui est massivement utilisé professionnellement, Debian qui a les faveurs de nombreux utilisateurs et projets, c’est sur Debian que je m’auto-héberge et après quelques années d’utilisation Debian me satisfait pleinement.

Même si je suis extrêmement satisfait de Debian en tant que serveur, une distribution desktop n’a rien à voir pour moi avec une distrib serveur. Ce ne sont pas les mêmes usages, les mêmes besoins, le même matériel. Debian en desktop ne m’a jamais vraiment convaincu, paquets trop anciens, besoins de logiciels récents. Je me suis tourné vers Ubuntu pour le desktop.

Xubuntu

J’ai écarté très vite Kubuntu que j’ai trouvé lourd et où je me suis vite perdu. J’ai testé Xubuntu qui m’a bien plu puis Lubuntu réputée encore plus légère mais je n’ai pas ressenti une grosse différence et niveau logiciel j’ai trouvé l’offre de Xubuntu bien plus intéressante. J’ai utilisé pendant un temps Ubuntu mais je n’ai pas accroché à Unity.

J’ai commencé à me stabiliser sur Xubuntu et testé moins de distribs. Naturellement j’ai creusé son utilisation (Thunar, XFCE, sudo, ppa…). J’ai découvert mpv, j’ai configuré mon environnement (Thunar Custom Actions, Reprogrammation), j’ai trouvé des packages répondant à mes besoins, j’ai écrit des scripts, j’ai commis des erreurs, j’ai perçu les limites, j’ai cherché des solutions et posé des questions.

Satisfaction

Et finalement j’en suis là aujourd’hui. Je suis extrêmement satisfait de mes choix : Debian et Xubuntu. J’ai appris énormément et je continue à apprendre. J’ai décidé à mon tour de partager/participer et je me suis donc mis à bloguer puis à aider (Jdh et maintenant Planet-Libre).

J’ai accès aux systèmes propriétaires gratuitement (au boulot j’ai les licences) et je les maitrise plutôt bien : Windows 7/10, Windows Server 2008/2012. Malgré ça et c’est assez remarquable je trouve, j’utilise Debian et Xubuntu chez moi. Ça veut dire beaucoup de choses sur les qualités des distributions Linux pour moi.

En ce moment j’allume mon pc fixe sous Xubuntu 16.10, j’ai le sourire ! Je maitrise finement le système d’exploitation, je me sens respecté en tant qu’utilisateur, j’ai moins de problèmes – en fait je n’en ai pas actuellement – que sur Windows et ça fonctionne mieux.

Tempus fugit

J’aurais mis plus de 5 ans à trouver la bonne distribution desktop Linux et à la maitriser, c’est énorme… d’autant plus que j’ai de solides connaissances et que je suis passionné. Je vais continuer à peaufiner et documenter mon expérience sur Xubuntu.

Il n’y a pas de distribution Linux parfaite, il y a avant tout celle qui répond à nos besoins, qui nous correspond à un moment donné. Xubuntu est ma distribution desktop du moment mais je sais que d’ici quelques temps j’irai probablement voir du côté de chez Mate, Mint ou Arch. En attendant je savoure cette chance d’être sur un outil aussi pertinent et confortable.

Linux et les logiciels libres c’est de la balle.

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Jean-Baptiste Holcroft : Paris Open Source Public - traducteurs vous n’êtes pas seuls !

mercredi 16 novembre 2016 à 00:00

J’ai eu la chance d’être sur le stand Fedora pendant l’open-source summit de Paris. C’était l’occasion de parler de traduction avec de nombreux utilisateurs et contributeurs.

Fedora est plutôt bien connu et l’avis globalement très positif, tant sur ses valeurs que sa stabilité. La qualité des traductions a également été indiqué comme étant bonne, bravo à tous les contributeurs directs ou indirects !

Les contributeurs ou producteurs de projets avec lesquels j’ai parlé de traduction partagent tous un besoin d’échange de la communauté des francophones afin de discuter nos traductions et faire évoluer notre vocabulaire. De Framasoft à Mozilla, en passant par Doudou Linux et GIMP, de nombreux cas d’utilisations ont été évoqués.

Les points que j’ai abordés sur l’age de pierre des traducteurs sont souvent partagés. Globalement il y a très peu de réutilisation de la mémoire collective des traducteurs, les outils sont très disparates, les contributeurs ont du mal à savoir où aller, les distributions du mal à trouver la bonne démarche avec les projets, et il n’existe presque aucun outil permettant de nous aider à piloter la qualité.

Le cas le plus incroyable : un utilisateur n’aimant pas avoir les erreurs de GCC en français, avait configuré tout son système en anglais et en conséquence des difficultés dans les autres applications, notamment les raccourcis de LibreOffice… Quel bonheur pour lui d’apprendre l’existence de « LC_ALL » ou des différentes variables disponibles dans le terminal (commande « locale ») ! Pour ceux l’ignorant, ça permet de définir la locale à utiliser par le logiciel et donc sa langue !

Merci à tous pour cette expérience pour mon premier salon !

Je reviendrai bientôt ici pour vous parler de quelques sujets et idées évoqués. Mais sachez collègues traducteurs que nous avons l'air d'être nombreux à partager les mêmes difficultés, et que peut-être que nous allons réussir à nous structurer et les résoudre progressivement !

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