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Fitzdsl Blog : Sortie de Foreman 1.3

mardi 15 octobre 2013 à 08:28

Quoi de neuf dans cette nouvelle version ?

Foreman 1.3 vient d’être releasé par la Core Team, regardons les nouveautés qu’apporte cette nouvelle version :

  1. L’installeur est maintenant basé sur le projet Kafo : je ne l’ai personnellement pas testé puisque j’installe toujours Foreman à partir des sources en checkoutant avec git
  2. Le projet hammer qui est la CLI de Foreman avance ! C’est une bonne chose puisque ca manquait au début du projet. Les développeurs préviennent cependant que les fonctionnalités sont encore limitées pour le moment. Affaire à suivre donc.
  3. Au niveau des Compute Resources, le très attendu support des VPC (Virtual Private Cloud) d’Amazon EC2 arrive enfin. D’autre part, le support de GCE (Google Compute Engine) arrive en version béta. Il est pour l’instant limité, ne supportant pas par exemple la création d’instances nécessitant des disques persistants
  4. Le support de SPICE est enfin disponible avec les Compute Resources de type Libvirt
  5. Foreman permet enfin de transformer une VM vue par Foreman comme un Host BareMetal en … VM !
  6. L’API évolue toujours avec l’arrivée de la v2 qui est toujours ‘expérimentale’. Les nouveautés sont : le support de REMOTE_USER, des smart classes, la gestion des interfaces réseaux, le power management et les boot devices. L’API v1 reste toujours donc par défaut.
  7. Il existe maintenant une commande foreman-rake qui est un wrapper aux différentes commandes rake

Les traductions sont améliorées et Foreman est maintenant traduit dans 6 langues. N’hésitez pas à participer sur le Transifex de Foreman.

Notes avant de migrer

La structure des formats de Reports et d’upload de Facts à changé avec la suppression de Puppet comme dépendance de Foreman Core.

Supprimer Puppet de Foreman Core est une très bonne chose. Cela va permettre dorénavant l’ajout d’autre Configuration Management System tel que Chef ou CFEngine. Il est à noter qu’un projet de support de Chef à déjà commencé, vous pouvez le trouver ici

La release note originale et le changelog sont ici.
A vos migrations !

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Noireaude : XCFA – Un outil très sympa pour manipuler vos fichiers audio

lundi 14 octobre 2013 à 20:34

L’actu était assez riche aujourd’hui mais pour être franc avec vous (les vacances n’y étant sans doute pas pour rien), je n’avais pas très envie de faire du changelog ou du Kernel. D’ailleurs je me demande au passage si je vais continuer avec la rubrique Kernel, dont l’utilité est « toute relative ». Quoi qu’il en soit ayant un peu plus de temps ce mois-ci, je préfère l’utiliser pour découvrir de nouvelles choses et les partager avec vous, quitte à faire un peu moins de billets. Donc suite à l’article sur Flacon et face à la mini levée de boucliers dans les commentaires me disant que Xcfa est bien mieux, j’ai voulu le tester. En effet il est pas mal du tout et même si ce n’est pas une nouveauté, tout le monde ne le connaissant pas forcément je me suis dit qu’il méritait bien son petit billet.

Au niveau des fonctions XCFA (X Convert File Audio) permet en gros de convertir vos fichiers audio dans divers formats, d’extraire les pistes audio de vos CD / DVD, de les manipuler de différentes manière (les spliter par exemple) et il va même vous permettre de créer des pochettes d’albums sur mesure. Je ne vais pas vous faire un très gros topo sur ce soft car vous le verrez plus bas, le site officiel est en français et il détail très bien les différentes possibilités de XCFA. Je vous ai fait néanmoins quelques captures d’écran histoire de vous mettre la bave aux lèvres et je vous donnerai la liste paquets de base à installer sur Manjaro, pour pouvoir en profiter pleinement.

Sur cette première capture vous pouvez avoir un aperçu des nombreuses fonctions disponibles dans le menu cd. Nous relèverons la possibilité d’extraire les pistes audio et de générer un fichier WAW, ce qui peut être pratique pour mettre le contenu d’un album dans un fichier unique. On notera également la possibilité de gérer rapidement les tags de nos fichiers, ce qui est bien pratique également.

Sur la seconde capture nous pouvons voir les options de conversion, qui sont assez semblables à celles d’autres applications du même type. Si vous êtes de nature curieuse vous pouvez cilquer sur ce lien, qui vous mènera tout droit vers un tableau vous indiquant la liste des formats disponibles. Vous verrez c’est super bien fait :)

Sur cette capture vous pouvez voir les options vous permettant de spliter vos fichiers audio. Je suppose mais sans en être sûr, que vous pouvez également créer une liste de MP3 (ou autres) à partir d’un fichier WAW depuis ce menu. Si quelqu’un peut nous le confirmer (ou pas) dans les commentaires, je lui fais un bisou baveux.

Sur la capture suivante nous allons voir le menu qui permet d’éditer ou de créer ses pochettes d’album et pour être franc, je n’avais pas encore vu mieux dans un soft de ce style sous GNU/Linux. Vous pourrez au choix les faire à la main, en importer des toutes prêtes, ou encore importer n’importe quelle image depuis le web et la retravailler à votre sauce. C’est super bien foutu, très rigolo et très simple à prendre en main.

Nous allons terminer avec cette capture, qui vous montre que vous pourrez choisir les applications externes qui seront à même d’interagir avec XCFA. Il suffit d’entrer le nom de l’application dans le champ requis et si elle est installée, elle sera sélectionnée d’office. Ici encore on ne peut pas faire plus simple.

En résumé Cenwen et les autres avaient raison, XCFA s’avère être un superbe couteau Suisse. Chose rare et il est important de le préciser quand cela concerne un logiciel, le site officiel regorge d’informations et on sent que c’est du travail de passionné(s). Sur ce trêve de bavardage et voyons tout de suite comment faire pour en profiter sous Manjaro.

Pour installer XCFA sur Manjaro il suffit d’entrer la commande suivante dans votre terminal :

yaourt -S aur/xcfa

Si vous voulez profiter de toutes les fonctions je vous conseille également d’installer les paquets suivants :

mp3check pour la prise en charge des fichiers MP3

yaourt -S aur/mp3check

Et sox et mplayer pour d’autres options (dont le split) :

sudo pacman -S extra/sox

sudo pacman -S mplayer

Pour les autres distributions vous pouvez tenter de passer par les dépôts officiels où il est sans doute présent. Si ce n’est pas le cas vous trouverez tout ce qu’il vous faut sur le site officiel de XCFA et dans tous les cas je vous conseille vraiment d’y faire un tour. Vous y trouverez plein d’astuces et toutes les informations qu’il vous faut pour bien l’utiliser.

Amusez-vous bien.

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Philippe Scoffoni : A quand une informatique de confiance ?

lundi 14 octobre 2013 à 20:14

confianceProfitant des 30 ans du projet GNU, Richard Stallman en profite pour faire un rappel de l’état de l’art du logiciel libre et des implications du développement de services en ligne se substituant à notre informatique.

L’intervention de Stallman dont on trouve la traduction sur le Framablog est un long rappel des principes et enjeux du logiciel libre. Là-dessus, rien ne change, pas d’évolution à en attendre. On ne change pas une recette qui peine à se développer et laisse en attendant la part belle à l’open source. Lui prend tout l’espace et contribue entre autre à développer le phénomène que dénonce Stallman à savoir le SaaS : Software as a Service ou l’informatique en tant que service. Un informatique à laquelle, on ne peut pas faire “confiance”.

On pourrait penser que Stallman est un farouche opposant à une informatique dont les programmes s’exécutent sur un serveur. Ce n’est pas le cas et sa position est expliquée sur cet article du site Gnu.org : Qui ce serveur sert-il ?

Il a de longue date différencié les services comme les systèmes de communication, les blogs, les wikis et d’autres encore . Les réseaux sociaux sont ainsi “acceptables”, même s’ils posent d’autres problèmes d’ordre éthique et peuvent contenir des applications “privatrices”. Je vous invite à lire le chapitre “Faire la distinction entre le SaaSS et les autres services en ligne” de l’article cité précédemment pour comprendre ces nuances.

Le terme introduit pour désigner les services en ligne à éviter est SaaSS pour “Service as a Software Substitute” ou encore en français “service se substituant au logiciel”. Les logiciels ou services que vous utilisez en ligne, mais dont vous pourriez avoir un équivalent en local sur votre poste entrent dans cette catégorie. Sont visés tout particulièrement des services comme Google Drive et son outil d’édition de document bureautique en ligne.

La vision que propose Stallman de l’informatique nous éloigne clairement des approches actuelles qui poussent les bureaux des utilisateurs (et donc les applications) vers des serveurs mutualisés. Les offres de “bureau à distance” incluant votre bureautique comme celle de DotRiver que je vous présentais récemment ont du sens aujourd’hui et pour plein de raisons.

Il est évident que confier ces données à un tiers et les exploiter avec les logiciels qu’il fournit représente un risque. Les pratiques des services de renseignements bien que connues de longue date et remises en lumière avec l’affaire Snowden sont là pour nous le rappeler. Risque d’espionnage industriel, risque d’intrusion dans la vie privée, etc.. Un mal nécessaire, mais c’est dans la méthode et dans l’intention que réside le problème.

Quant aux outils, qu’ils soient libres ou pas, le fait de ne pas pouvoir contrôler le code qui s’exécute sur des serveurs qui ne nous appartiennent pas reste un problème majeur. Mais il est bien d’autres domaines et produits de notre vie quotidienne où nous ne contrôlons pas ce qu’ils contiennent.

Beaucoup d’aspects de notre vie reposent sur une forme de contrat de confiance, et c’est inévitable ou alors c’est vouloir retourner au fond de nos cavernes. J’ai confiance dans mon  garagiste qui me dit qu’il a changé mes plaquettes de frein, j’ai confiance dans les personnes qui mettent à disposition les programmes exécutables dans les distributions GNU/Linux, j’ai peu confiance dans les programmes que met en ligne Google.

L’existence d’une informatique de confiance reposant (entre autres sur les logiciels libres) est un enjeu des années qui viennent. Cela passera comme toujours par les utilisateurs et l’éducation qu’on leur donnera. La route est encore longue.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 14/10/2013. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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Framablog : L'un des plus beaux projets qui soit : libérer la musique tout en aidant les malvoyants

lundi 14 octobre 2013 à 17:37

Robert Douglas et sa femme pianiste Kimiko Ishizaka sont à l’initiative d’un magnifique projet : libérer la musique classique pour la mettre directement dans le domaine public (enregistrements et partitions).

En effet, même si les auteurs sont généralement depuis longtemps dans le domaine public, les enregistrements eux ne le sont pas et sont soumis au strict copyright (idem pour les partitions qui appartiennent à leurs éditeurs).

Je vous invite à parcourir l’article Wikipédia Open Goldberg Variations pour en savoir plus. Une première campagne a été menée avec succès en 2012 pour y enregistrer les Variations Goldberg de Johann Sebastian Bach. Et le résultat est là : des enregistrement (en haute qualité et pas seulement en mp3) et des partitions mis à la disposition de tous.

On notera que cette campagne a été financée par crowdfunding (financement participatif). Nous sommes de plus en plus nombreux à adhérer à cette idée : payer une fois pour que ce soit directement mis dans le pot des biens communs.

Si vous voulez écouter Kimiko Ishizaka jouer du Bach, je vous invite à voir cette vidéo YouTube réalisée cet été lors du festival OHM. Détente garantie…

Or une seconde campagne vient de démarrer, toujours sur le même modèle et toujours Bach : l’enregistrement du Clavier bien tempéré. Cette campagne s’appelle subtilement Ba©h to Bach

Cette campagne est elle aussi déjà couronnée de succès puisque la somme (non négligeable) à atteindre vient d’être dépassée. Mais le projet veut aller plus loin. en direction de l’accessibilité et des malvoyants, et ce grâce aux logiciels libres. Il nous explique cela ci-dessous et vous invite à continuer à participer financièrement à la campagne si vous jugez que cela le mérite.

Ce projet exemplaire a tout notre soutien et démontre une fois de plus qu’ensemble nous pouvons déplacer des montagnes et agir pour un monde meilleur…


Rodriago - CC by


Faire de la musique libre sur KickStarter et doubler le nombre de partitions pour aveugles

Kickstarting open source music and doubling the number of scores for the blind

Robert Douglass - 14 ocotbre 2013 - OpenSource.com
(Traduction : Penguin, Isammoc, Scailyna + anonymes)

La sérendipité m’a été un jour décrite comme le fait de chercher une aiguille dans une meule de foin et de trouver la fille du fermier. Dans le cas du projet Open Well-Tempered Clavier (NdT: la libération du Clavier bien tempéré de Bach), cela fut plutôt : essayer de faire une version open source de la musique de Bach, et découvrir que les musiciens aveugles affrontaient un manque critique de partitions en braille disponibles pour leurs études. Or, contrairement aux deux siècles précédents, on peut désormais faire quelque chose pour résoudre ce problème, en utilisant les logiciels libres.

Faire de la musique libre avec des outils libres tels que MuseScore est le but premier du projet Open Well-Tempered Clavier, et c’est ce qui a attiré Eunah Choi, une professeur en Corée du Sud, à devenir un backer (souscripteur) sur KickStarter. Cela a conduit à une discussion informelle par e-mail assorties de questions triviales « Êtes-vous une pianiste ? » et « Faites-vous des études dans la musique ? ».

La réponse qu’Eunah nous a envoyée est déchirante. Elle a enregistré un message vidéo de l’email que vous pouvez voir ci-dessous, mais en résumé, elle est malvoyante, et il n’y a pas assez de partitions en braille pour constituer une étude sérieuse du piano. Au bout du compte, elle a abandonné la mort dans l’âme son rêve de devenir une pianiste professionnelle.



Cette révélation a été très perturbante pour moi et pour l’équipe de MuseScore. Nous avions prévu de rendre la musique accessible et nous avions manifestement échoué pour le groupe de personnes qui en avait le plus besoin.

Nous nous sommes donc demandés : « Est-ce que cela peut être arrangé ? » La réponse à cette question est très clairement « Oui » ! MuseScore a depuis longtemps adopté des standards libres, comme MusicXML, et il y a les bibliothèques libres, Freedots et music21, qui tentent de convertir MusicXML en braille, et qui sont adaptés à la lecture sur des appareils comme ceux qu’Enuah utilise dans ces videos. Mais ces deux bibliothèques ne sont pas terminées et nécessite plus de développement.

Armé de cette nouvelle information, le projet Open Well-Tempered Clavier a élargi sa mission et défini de nouveaux objectifs sur Kickstarter. En supposant qu’il aura un financement suffisant, l’équipe ne proposera pas seulement des partitions et des partitions du Clavier bien tempéré de Bach dans le domaine public (le but initial), mais aussi une version en braille. Puis nous créerons une version en braille des Variations Goldberg de Bach, qui a été publiée en 2012. Grâce à ces efforts, il nous sera possible de créer un service web accessible et libre pour automatiser la chaîne de conversion de partitions MuseScore et MusicXML en braille et de convertir automatiquement plus de 50 000 partitions de la bibliothèque MuseScore.com.

Étant donné qu’il existe à l’heure actuelle moins de 20 000 titres disponibles en braille, l’ajout de 50 000 titres supplémentaires serait véritablement significatif. Abaisser la barrière de la conversion pour les partitions numériques, et fournir les outils sous la forme de logiciel libre, garantit que ce nombre va continuer de croître.

C’est la responsabilité des voyants de fournir des copies de nos trésors culturels dans des formats pouvant être lus par les aveugles et les malvoyants. Les logiciels libres nous aideront à réaliser ce devoir.

» Pour participer à la campagne du projet

Crédit photo : Rodriago (Creative Commons By)

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Noireaude : Abiword 3.0 disponible (compilation)

lundi 14 octobre 2013 à 16:57

Si LibreOffice est une suite bureautique qui roxxe du poney je ne vais pas vous cacher que mon cœur balance plutôt pour Abiword, qui est certes moins complet, mais largement suffisant pour répondre à mes besoins. Si vous aussi vous préférez Abiword, vous allez être content de savoir que ce dernier est disponible en version 3.0, embarquant quelques nouveautés sympathiques et un grand nombre d’améliorations. On notera pour commencer l’amélioration de l’intégration d’Abiword dans GTK3+, la mise à jour du support pour plusieurs langues et la mise en place d’un nouvel outil de bordures et de trames, vous permettant de sélectionner un contour ou une couleur spécifique pour un paragraphe.

On notera également l’introduction du support pour les fichiers RDF, la possibilité de modifier les fichiers Epub et le support de pas mal de protocoles tels que Jabber, XMPP, Google Talk, Facebook Chat, SIP etc, dans le but de faciliter les travaux collaboratifs. Le reste des améliorations se situent sous le capot et (ou), concernent tout un tas de petits modules.

Abiword n’a pas encore été inclus dans les dépôts Archlinux et il n’y a pas encore à ma connaissance de PPA disponible. Si vous avez envie d’en découdre il va donc falloir vous armer de patience ou si vous ne tenez pas, passer par la case compilation.

Pour ceux que ça intéresse les sources d’Abiword 3.0 sont d’ores et déjà disponibles sur le FTP suivant.

Amusez-vous bien.

source  lamiradadelreplicante.com

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