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Fitzdsl Blog : Contrôlez l’alimentation de vos serveurs avec Foreman

vendredi 19 juillet 2013 à 17:22

La gestion de l’alimentation de vos serveurs est une nouveauté apportée par la version 1.2. il vous faudra avoir installé au préalable (Foreman et smart-proxy) à la dernière version stable.
Vous pouvez grâce à celle-ci allumer, éteindre ou rebooter vos serveurs physique directement depuis l’interface web ou via l’API REST grâce à l’IPMI.
Ceci à été testé sur des serveurs DELL en configurant le DRAC.

Configuration du smart-proxy

Pour cela au niveau de votre smart-proxy,
il vous faut :
* La gem rubyipmi installée

# gem install rubyimpi

* ipmitool d’installé :

# apt-get install ipmitool

Configuration dans Foreman

Editez un hôte dont vous souhaitez manager l’IPMI :

Vous pouvez récupérer la MAC adresse de l’interface BMC en vous connectant en SSH sur server.example.com et utiliser la commande ipmitool suivante :

# ipmitool lan print

Configuration de la carte IPMI

Sur le serveur en lui même, il vous faut encore configurer la carte BMC pour autoriser Foreman à l’utiliser.
Voici les commandes IPMI à utiliser :

# ipmitool lan set 1 ipsrc dhcp
# ipmitool lan set 1 access on
# ipmitool user set name 3 your_user
# ipmitool user set password 3 your_password
# ipmitool channel setaccess 1 3 callin=on ipmi=on link=on privilege=4
# ipmitool user enable 3

Utilisation de la fonctionnalité

Sur la page de votre hôte, si tout s’est bien passée, vous devriez pouvoir piloter depuis Foreman son alimentation :

bmc

Voila, encore une intégration de plus entre Foreman et l’ensemble de vos serveurs. Foreman s’améliore de release en release !

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Nicolas Lœuillet : Premières amours

vendredi 19 juillet 2013 à 15:21

Voila, me voici revenu sur dotclear. Après quelques années chez WordPress (pratique mais lourd), je reviens à la première plateforme que j'ai utilisé par le passé (pour mon blog, pour notre voyage en Islande il y a deux ans, etc.).

Nouveau blog, nouvelle peinture. Y'a peut-être encore des endroits où l'affichage est pourri (les tags, les pages, etc.). Je travaille dessus.

Il manque encore du contenu (les pages surtout) mais tous les billets sont bien là. L'export WordPress -> dotclear marche très bien.

Ce blog utilise une version modifiée de minimal, le nouveau thème que j'ai proposé sur DotAddict.org.

Comment mettre en place un htaccess avec les redirections qui vont bien pour migrer de WordPress à Dotclear ?

Voici le bout de code qui va bien me concernant :

RewriteRule ^(.+)\\.html$ ?post/$1.html [R=301,L]

Mes URL étaient de la forme cdetc.fr/mon-billet.html. Là, le .htaccess redirige tout vers cdetc.fr/?post/mon-billet.html.

Si vous souhaitez m'écrire, y'a une page pour ça (qui est toute défoncée).

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Quack1 : Bien choisir sa licence libre

vendredi 19 juillet 2013 à 14:01

 

Je n'ai pas publié d'article sur le blog depuis plus d'une semaine. Beaucoup de boulot, mon rapport de stage à écrirefinir, bref, c'est pas super facile de trouver du temps pour écrire. D'ailleurs, ça fait au moins 2 semaines que mon lecteur de flux RSS tourne non stop à plus de 1000 items à lire :(.

Mais d'un naturel optimiste, je vais essayer de renverser la balance en publiant un nouvel article aujourd'hui! :)

Si vous êtes développeur d'un logiciel libre, vous avez sans doute dû un jour vous poser la question de la licence à utiliser pour votre projet. GPL ? en v2 ? en v3 ? Apache ? MIT ? la licence Mozilla ?

Et bien GitHub a trouvé une solution à ce problème ! Ils ont développé un site, Choose A Licence, sur lequel ils ont listé l'ensemble des licences libres disponibles, avec noté pour chacune ce qu'il est possible ou non de faire, et dans quelles circonstances.

Tout est très bien détaillé sur leur site que je vous encourage à utiliser! :)

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David Mercereau : [ispconfig] Remplacer Amavis/Spamassasin par Dspam

vendredi 19 juillet 2013 à 08:53

dspam-logo-textAjouter des services décentralisés “à la maison” c’est le bien mais à force d’empiler des briques… ça déborde. Et là j’étais à un stade ou la SWAP était un chouilla trop utilisée.

J’avais déjà désactivé ClamAv (anti-virus) pour économiser de la mémoire vive mais ça ne suffisait pas. Mon autre plus gros poste de dépense en RAM était Amavis/Spamassasin. Je me suis donc mis à chercher une alternative ; La plus légère et efficace semble être DSPAM.

Attention : Le fait de remplacer Amavis/Spamassasin va, de fait vous amputer de fonctionnalité administrable par le panel ISPconfig “Stratégie anti-spam”, “liste blanche” car Ispconfig ne support pas (encore !?) DSPAM

Préparation

Étant donné que le serveur est déjà en prod j’ai modifié mon script de firewall (iptables) en spécifiant seulement mon adresse IP pour l’accès au SMTP (pour les tests) ça aura pour effet de faire patienter vos emails en file d’attente sur le serveur émetteur quoi que vous fassiez comme bêtise…

< iptables -A INPUT -p tcp --dport smtp -j ACCEPT
> iptables -A INPUT -p tcp --dport smtp -s VOTRE.IP.DE.MAISON -j ACCEPT

5 jours, c’est par défaut le temps d’attente maximal de la plupart des MTA. Vous pouvez donc théoriquement bricoler pendant 5 jours sans perdre d’email dans cet état…

Installation

Je suis sous Debian squeeze, les paquets Dsapm existe pour squeeze mais dans le backport (non activé pour ma part)

Installation des dépendances :

$ aptitude install libgd-gd2-perl libgd-graph-perl libgd-graph3d-perl libgd-text-perl dbconfig-common postfix-pcre

Ensuite on récupère les paquets sur le site de debian et ont les installent

$ dpkg -i libdspam7_3.10.1+dfsg-3~bpo60+1_amd64.deb
$ dpkg -i libdspam7-drv-mysql_3.10.1+dfsg-3~bpo60+1_amd64.deb
$ dpkg -i dspam_3.10.1+dfsg-3~bpo60+1_amd64.deb
$ dpkg -i dspam-webfrontend_3.10.1+dfsg-3~bpo60+1_all.deb

Note : dbconfig-common va vous demander ce qu’il faut pour créer la base de données..”suivez le guide.”

Configuration

Postfix

Nous allons, dans postfix désactiver la partie Amavis et activer la partie Dspam /etc/postfix/main.cf :

58c58
< smtpd_client_restrictions = check_client_access mysql:/etc/postfix/mysql-virtual_client.cf
---
> smtpd_client_restrictions = check_client_access mysql:/etc/postfix/mysql-virtual_client.cf, check_client_access pcre:/etc/postfix/dspam_filter_access
71,72d70
< content_filter = amavis:[127.0.0.1]:10024
< receive_override_options = no_address_mappings
74a73,76
>
> dspam_destination_recipient_limit = 1

Même chose dans le fichier /etc/postfix/master.cf :

smtp      inet  n       -       -       -       -       smtpd
11a12
>    -o content_filter=dspam:
116,129c117,118
< 127.0.0.1:10025 inet n - - - - smtpd
<         -o content_filter=
<         -o local_recipient_maps=
<         -o relay_recipient_maps=
<         -o smtpd_restriction_classes=
<         -o smtpd_client_restrictions=
<         -o smtpd_helo_restrictions=
<         -o smtpd_sender_restrictions=
<         -o smtpd_recipient_restrictions=permit_mynetworks,reject
<         -o mynetworks=127.0.0.0/8
<         -o strict_rfc821_envelopes=yes
<         -o receive_override_options=no_unknown_recipient_checks,no_header_body_checks
<         -o smtpd_bind_address=127.0.0.1
< 
---
> dspam   unix    -       n       n       -       10      pipe
>         flags=Rhqu user=dspam argv=/usr/bin/dspam --deliver=innocent --user $user -i -f $sender -- $recipient

Dspam

Dans mon cas j’ai choisi de tout le temps délivrer les SPAM et de tagger le sujet. L’apprentissage se fera via l’interface web (dont nous verrons la configuration plus tard)

Activer le démarrage de Dspam /etc/default/dspam

< start=NO
---
> start=YES

La configuration de Dspam à largement été inspiré du howto d’UNIX garden :

29c29
< StorageDriver /usr/lib/dspam/libhash_drv.so
---
> StorageDriver /usr/lib/dspam/libmysql_drv.so
48c48
< TrustedDeliveryAgent "/usr/bin/procmail"
---
> TrustedDeliveryAgent "/usr/sbin/sendmail"
144c144
< Trust root
---
> #Trust root
146,149c146,149
< Trust www-data
< Trust mail
< Trust daemon
< Trust amavis
---
> #Trust www-data
> #Trust mail
> #Trust daemon
> #Trust amavis
151a152
> Trust postfix
297c298
< Preference "signatureLocation=message"	# { message | headers } -> default:message
---
> Preference "signatureLocation=headers"	# { message | headers } -> default:message
371a373,380
> MySQLServer     	127.0.0.1
> #MySQLPort
> MySQLUser               dspam
> MySQLPass               MOTDEPASSEDEMALADE
> MySQLDb                 dspam
> MySQLCompress           true
> MySQLUIDInSignature    on
> 
471c480
< LocalMX 127.0.0.1
---
> #LocalMX 127.0.0.1

Pour finir sur les tags j’ai dû faire la chose suivante :

$ mkdir /var/spool/dspam/txt/
$ echo ‘Scanned and tagged as SPAM by DSPAM’ > /var/spool/dspam/txt/msgtag.spam

Premier test

Redémarrage des services pour appliquer tous ces changements :

$ service amavis stop
$ service postfix restart
$ service dspam start

Pour tester vous pouvez en envoyer un message avec la commande telnet. Voici un petit script pratique pour automatiser le test :

#!/bin/bash
from="nimportequi@domain.fr"
to="david@domain.fr"
smtp="smtp.domain.fr"
(
    sleep 1
    echo "ehlo x"
    sleep 1
    echo "mail from:${from}"
    sleep 1
    echo "rcpt to:${to}"
    sleep 1
    echo "data"
    sleep 1
    echo "subject:Test message"
    sleep 1
    echo "from:${from}"
    sleep 1
    echo "to:${to}"
    sleep 1
    echo " "
    echo "Coucou."
    sleep 1
    echo "."
    sleep 1
    echo "QUIT"
) | telnet ${smtp} 25

Dans les entêtes du message vous devriez avoir du X-DSPAM comme ceci :

X-DSPAM-Result: Innocent
X-DSPAM-Processed: Thu Jul 1 00:03:19 2050
X-DSPAM-Confidence: 0.9751
X-DSPAM-Probability: 0.0000
X-DSPAM-Signature: 1,51e7a147199049585619662

Si tout fonctionne on dégage amavis (dit “le gros amavis”) du démarrage :

update-rc.d dspam defaults
update-rc.d amavis remove

Sinon fouiller vos logs (/var/log/mail.log /var/log/syslog…)

Interface web

L’interface web est en CGI et nous allons utiliser apache & suexec (qui est déjà embarqué avec ISPconfig) pour le faire tourner

Voici la configuration du virtualhost (sites-available/dspam)


    
        DocumentRoot /var/www/dspam

        # Problème css, image : 
        Alias /usr/share/dspam /usr/share/dspam

        ServerName dspam.domain.fr
        ServerAdmin dspam@domain.fr

        SuexecUserGroup dspam dspam

        
            Options ExecCGI
            Options -Indexes
            Addhandler cgi-script .cgi
            DirectoryIndex dspam.cgi
        

        
            Options FollowSymLinks
            AllowOverride None
            Order allow,deny
            allow from all
            AuthType Basic
            AuthName "Restricted DSPAM user"
            Auth_MYSQLhost localhost
            Auth_MYSQLusername ispconfig
            Auth_MYSQLpassword MOTDEPASSESUPERCHAUD
            Auth_MYSQLdatabase dbispconfig
            Auth_MYSQLpwd_table mail_user
            Auth_MYSQLuid_field login
            Auth_MYSQLpwd_field password
        
    

On active le virtualhost :

$ a2ensite dspam
$ service apache2 graceful

On ajoute le compte admin de l’interface :

$ echo "david" > /etc/dspam/admins

Vous devriez maintenant pouvoir vous rendre sur l’interface :

Conclusion

L’objectif premier était d’économiser de la mémoire vive, c’est chose faite ! la preuve en image :

memory-day

Je suis aussi très satisfait de l’apprentissage de DSPAM. Au début ça peut faire peur parce qu’il laisse vraiment tout passer, mais l’apprentissage est rapide et significatif :

Les premiers jours d'utilisation de DSPAM

Les premiers jours d’utilisation de DSPAM

Ressources

Les sites ressources que j’ai utilisées :

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Philippe Scoffoni : Zimbra, OBM et Blue Mind sont sur un bateau, tout le monde tombe à l’eau ?

jeudi 18 juillet 2013 à 23:02

rameurJe dois avouer que j’ai été surpris ce matin en lisant mes flux RSS et en découvrant un article intitulé « Linagora se gausse de Zimbra, et vante OBM… Et si l’on parlait de Blue Mind ? ». Difficile de rester indifférent et à cela plusieurs raisons.

Tout d’abord la forme de l’article. Le rédacteur s’en prend directement à Alexandre Zapolsky, le dirigeant de Linagora et à sa campagne de communication clairement « anti-Zimbra ». Une campagne commencée lors du choix par le GIP Renater de la suite Zimbra.

L’auteur nous fait ensuite la petite histoire du projet OBM, une messagerie collaborative. Cette dernière fut acquise lors du rachat en 2006 de la société toulousaine AliaSource. En 2010, tout ou partie de l’équipe en charge du développement d’OBM (celle d’AliaSource apparemment) quitte Linagora pour fonder une autre société nommée Blue Mind et pour développer une nouvelle messagerie collaborative concurrente.

J’aurais tendance à dire, c’est du business, des affaires de relations humaines, ça ne regarde que les personnes concernées. Le journaliste se sert de cette petite histoire pour casser un peu de sucre sur le dos de A. Zapolsky.

En soi l’article n’a pas d’intérêt et passe à côté des questions de fond. J’aurais même tendance à dire qu’il est contre-productif et fait au final de l’ombre à tout le monde, y compris à ceux qui n’avaient probablement rien demandé, logiciel libre compris.

Nous avons ici l’illustration de ces petites histoires de rachat qui tournent autour des logiciels libres portés par UNE entreprise. Regardons Zimbra, un bon outil au demeurant, qui change de main régulièrement et dont on se demande à chaque fois quelle partie de son code va se fermer un peu plus. Quant à l’histoire d’OBM et de Blue Mind, elle montre une autre fragilité, celle du lien étroit de subordination entre les développeurs salariés et l’employeur. La moindre discorde et tout peut partir de travers. Au final, c’est beaucoup d’argent et d’énergie gâchés.

Le modèle communautaire s’il n’est pas parfait permet en partie d’amortir cet aspect et de donner une plus grande pérennité aux projets. Bien sûr, rien n’empêche les disputes et les forks entre équipes de développeurs. Mais, les rapports de force ne sont pas de subordination contractuelle, client/fournisseur ou salarié/dirigeant. La gouvernance et la diversité des acteurs permettent d’établir un équilibre sur le long terme. Mais les communautés de développeurs ne sont probablement pas toujours faites pour réaliser des logiciels “ready to use”.

Alors bien sûr, heureusement qu’il y a des éditeurs de logiciels libres ou open source. Sans eux, nous n’aurions pas autant de solutions matures à mettre à disposition des utilisateurs. Je parle ici du domaine des entreprises, la question est différente dans le monde du grand public. Dans le domaine de la messagerie collaborative, c’est même devenu « criant ».

Il nous reste encore les communautés d’usages et d’utilisateurs qui en mutualisant leurs moyens pourraient réaliser cette “symbiose parfaite”. Pourquoi pas une MessagingFundation, portant une suite logicielle dédiée à la gestion des “messages” sur l’internet tout comme Mozilla se veut le garant d’un web “ouvert” et respectueux des standards. Certains essaient de monter ce genre de communautés depuis longtemps.

Mais faire du logiciel libre en l’état, n’est-ce pas comme décider d’abandonner sont travail à « l’humanité » ? Seulement voilà, il faut bien manger aussi. Ne serait-il pas temps d’envisager un logiciel libre 2.0 plus équitable ou équilibré pour ceux qui le font et ceux qui l’utilisent ? Je vous renvoie pour méditation à cette interview de l’auteur d’une licence libre qui se voulait plus « équitable » : la licence LIANG. L’autre méditation concernera également le système monétaire dans lequel nous vivons basés sur un code propriétaire ou « privateur » qui n’aide pas non plus.

Pour rester détendu et « boire frais » sur ce genre d’articles, je vous ai mis un petit fond d’image pour le site spécial été. Tchin ;-) !


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 18/07/2013. | Lien direct vers cet article

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