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nIQnutn : Ne pas afficher/indexer des fichiers multimédias sur Android

jeudi 24 décembre 2015 à 08:53

Une petite astuce pour empêcher l'indexation de certains fichiers multimédia sur votre smartphone Android.

Certaines applications explorent les dossiers à la recherche de fichiers audio, image ou vidéo à indexer. Dans un premier temps on trouve ça pratique mais ça peut devenir gênant voire problématique.

En utilisant votre lecteur audio, vous souhaitez uniquement écouter vos albums préférés et pas un enregistrement audio ou des sonneries que vous avez sur votre téléphone. C'est la même chose pour la galerie photos qui va parfois récupérer des fichiers depuis le dossier de téléchargement.

Il existe une solution très simple pour empêcher les applications de chercher ces fichiers grâce à .nomedia.

Il faut d'abord repérer dans quel dossier sont stockés les fichiers que l'on souhaite exclure. Ensuite, il suffira de créer un fichier vide que l'on nommera .nomedia (il apparaîtra comme un fichier caché). Si le smartphone est connecté à votre ordinateur, on peut créer le fichier depuis le gestionnaire de fichier ou directement avec une application Android (éditeur de texte /explorateur de fichier).

.nomedia
 

Le fichier ne contient rien, seul son nom importe. A chaque fois qu'une application rencontrera un fichier .nomedia, elle passera son chemin et n'indexera pas le contenu de MonDossier.

structure du dossier
Carte SD
   |_ Android
   |_ DCIM
   ...
   |_ MonDossier
       |_ .nomedia
       |_ image21.jpg
       |_ image22.jpg
       |_ ...
   ...

Vos fichiers ne seront plus indexés mais toujours accessibles depuis n'importe quelle application. L'opération est réversible en supprimant le fichier.

Si vous ne savez pas dans quel dossier ajouter le fichier .nomedia, retrouvez le chemin de l'image ou la photo dans les propriétés.

Si vous synchronisez des fichiers avec ownCloud, pensez à ajouter ce fichier à la racine ou dans les dossiers spécifiques.


2015 nIQnutn CC-BY

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Framablog : Framacarte, pour libérer vos maps de Google !

mercredi 23 décembre 2015 à 13:02

Les barbu-e-s de la communauté le savent déjà : l’alternative Libre à GoogleMaps, c’est OpenStreetMaps (OSM pour les intimes). En un peu plus de dix ans, plus d’un million de personnes ont participé à ce projet de cartographie du monde librement utilisable et accessible

Mais comment faire pour que la famille Dupuis-Morizeau s’empare de ce magnifique outil offert par la communauté et se dégooglise un grand coup ? Notre réponse : Framacarte.

Vous offrir le monde au pied du sapin.

Avoir une carte en ligne, c’est très pratique pour tracer sa route d’un point A à un point B. C’est très exactement ce que vous propose Framacarte : placez votre point A, votre point B, votre tracé… et le tour est joué ! Vous n’avez qu’à cliquer sur « plus » puis sur l’icône « partager » pour avoir l’adresse web à partager à vos ami-e-s ou le code d’intégration afin de placer cette carte sur votre site web.

Balade du Jardin Japonais de Toulouse au fief du GUL Toulibre ;)

Balade du jardin japonais de Toulouse au fief du GUL Toulibre ;)

Framacarte ne s’arrête pas là. Vous pouvez bien entendu placer des étapes entre votre point A et votre point B… jusqu’à dessiner tout l’alphabet si cela vous chante (n’en déplaise à google, ce mot ne leur appartient pas :p).

Framacarte vous permet aussi de colorier des zones, changer les pictogrammes de vos épingles, utiliser plusieurs calques, changer les fonds de cartes (plutôt ville ou plutôt nature ?) importer ou exporter vos données… Bref, de créer des cartes vraiment personnalisées.

Ne réinventons pas la Frama-roue

Framacarte s’appuie sur deux projets Libres : les fonds de cartes sont ceux d’OpenStreetMap, tandis que l’outil d’édition et de partage des cartes n’est autre que le projet Umap. Oui, nous hébergeons tout simplement un clone de ce projet Libre déjà connu des barbu-e-s. Il faut dire que Framacarte n’était pas, à l’origine, dans nos projets de Dégooglisations.

C’est Yohan Boniface, contributeur de OpenStreetMap France et développeur de Umap, qui nous a contacté pour mettre en place cette Frama-version de Umap. L’occasion pour nous de lui poser 3 questions :

Question 1 : Bonjour Yohan, tout d’abord, est-ce que tu peux nous présenter Umap, ses origines, et comment il est développé ?

Je bossais dans un journal à l’époque, et j’étais attristé de voir qu’il n’existait aucun outil libre permettant à un journaliste de faire une simple carte pour afficher des données. Il fallait ou bien l’aide d’un développeur ou bien utiliser des services privatisateurs comme GoogleMap©.

uMap est bâti sur Django (un framework python), et j’ai cherché à le rendre modulaire : le frontend et le backend sont deux projets séparés, ce qui a permis à d’autres développeurs d’utiliser la même interface que uMap mais sur leur propre back-end.

À l’exception d’une demande financée par Ixxi (filiale tech de la RATP), je développe uMap sur mon temps libre, et j’y tiens !

Question 42 : Umap existe déjà et marche très bien… pourquoi cette envie de le doubler d’un Framachin ? C’est pas mieux de tout garder en un seul endroit ?

La centralisation coûte très cher, et ce coût induit une dépendance aux entrées financières. Dans le libre, on essaie autant que possible d’éviter le scénario alla Wikipedia, c’est-à-dire où le service à l’utilisateur est centralisé. On finit par passer son temps à chercher de l’argent pour financer le projet. Côté OpenStreetMap, on tâche autant que possible de laisser la communauté prendre en charge les services à l’utilisateur final.

Donc plus y a d’instances différentes, plus les coûts sont partagés, et plus le modèle est durable.

Il faut un peu connaître python pour installer uMap chez soi, mais quand c’est le cas on le fait tourner en 15 minutes, donc j’invite les motivés à installer d’autres instances ! J’en connais déjà une bonne dizaine, notamment en Suisse, en Colombie, en Argentine, en Éthiopie, et aussi dans des intranets.

cliquez sur l'image pour aller sur Framacarte

cliquez sur l’image pour aller sur Framacarte

Question 1337 : À Framasoft, on espère que ce projet apportera du monde aux communautés Umap et OpenStreetMap… Mais du coup, comment y entrer et faut-il obligatoirement coder pour contribuer ?

Utiliser uMap, c’est déjà contribuer.

Parce que ça aide à le faire connaître, et donc à étendre ses utilisateurs, et donc à augmenter les instances disponibles, et donc à « dégoogliser » Internet.

Pour aller un peu plus loin dans la contribution, il y a plusieurs options. Faire des rapports de bugs ou des demandes d’amélioration est une façon d’aider à prioriser les développements. Il y a aussi un gros besoin de documentation et tutoriels.

On peut aussi participer à la traduction (on a récemment ajouté une traduction en amarique !). Enfin, y a de l’espace pour améliorer le graphisme et l’ergonomie.

Et bien sûr, quand on code en python (backend) ou en javascript (frontend), il y a de quoi faire ! La page du projet pour en savoir plus : http://wiki.openstreetmap.org/wiki/UMap

Libre à vous de dessiner sur le monde

Révolu, le temps des atlas coûteux (et autres cartes IGN) qu’il était illégal de photocopier et que l’on stabilotait à grands frissons. Désormais, avec Framacartes, vous pouvez laisser libre cours à votre imagination et partager en quelques clics ce parcours de trail avec l’ensemble de votre club…

carte-trail

oh le joli dénivelé !

… ou mettre en ligne sur le site de votre office de tourisme l’ensemble des restos, hébergements et lieux à visiter de votre ville…

carte-ville

ça ressemble furieusement à une chasse aux trésors… nous on dit ça, on dit rien, hein…

…ou encore détourner Framacarte pour dessiner un Tux, un Chaton ou un GNU sur le pays de votre choix (la première personne qui réalisera ce défi gagnera notre éternelle admiration déclarée officiellement sur nos réseaux sociaux !)

Car, encore une fois, le succès de cet outil ne dépendra que de vous. À vous donc de vous en emparer, de le partager et de nous soutenir par vos dons afin que nous préparions de nouvelles alternatives à GAFAM tout au long de 2016.

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antistress : Joyeux anniversaire à moi : 10 ans de GNU/Linux

mardi 22 décembre 2015 à 06:00

Gâteau d'anniversaire

Mes amis, cela fait 10 ans (et le pouce) que je boote sur un système GNU/Linux.

La Grande Aventure a commencée avec une Ubuntu 5.10 (nom de code « Breezy Badger ») : il s'agissait alors de la troisième version de cette distribution GNU/Linux qui faisait parler d'elle en misant sur la facilité d'installation et d'utilisation pour cibler le grand public (plutôt que le monde de l'entreprise).

Souvenirs de 2005

Une des grandes questions qui se posait alors au moment de l'installation était le choix entre totem-xine et totem-gstreamer. Pour espérer la meilleure prise en charge des différents formats audio et vidéo existants, Xine était préconisé. Il faut dire que GStreamer n'en était alors qu'à la version 0.8.x, nettement moins capable que la 0.10.x qui suivra peu de temps après et signera la maturité de cette bibliothèque multimédia, au point que la possibilité de choisir Xine comme backend finira par être retirée de Totem quelques années plus tard.

Migration sans filet

En ce qui me concerne, la bascule s'est faite sans filet : installation pure et simple d'Ubuntu 5.10 en lieu et place de Windows XP. Pas de dual boot ou autre chichi.

La transition s'est faite sans trop de bobos : je ne joue pas sur PC et mes habitudes logicielles incluaient déjà Firefox, OpenOffice.org, VLC... je n'ai donc pas été trop dépaysé !

J'ai également découvert d'autres logiciels dont je ne pourrai plus me passer aujourd'hui, comme GIMP par exemple.

Et puis, entre la communauté des utilisateurs ubuntu-fr et mon parrain, je n'étais pas seul...

Un seul logiciel vous manque...

Pas trop de bobos ? À un détail près, cependant : le montage vidéo. Sous Windows j'utilisais Vegas Video (alors édité par Sonic Foundry, aujourd'hui repris par Sony Creative Software). Sous Ubuntu, je n'ai guère trouvé d'équivalent libre.

Pour le montage DV, il y avait bien Kino. Mais l'interface, originale, nécessitait de s'y coller un peu, et comportait son lot de rigidités. Il m'a tout de même dépanné.

En réalité, depuis de nombreuses années (d'aussi loin que je me souvienne), je place tous mes espoirs sur Pitivi (qui s'écrivait alors PiTiVi). Et, un peu comme le running gag qui consiste à prédire chaque année pour la suivante « l'avènement de Linux sur le desktop », j'ai souvent (et très sérieusement) annoncé sur ce blogue la sortie prochaine de La Version Aboutie de Pitivi...

Heureuse coïncidence : cette fameuse version a fini par sortir à temps pour cet anniversaire !

Debian après Ubuntu, mais toujours fidèle à GNOME

Finalement la direction philisophique prise par Ubuntu ne me convenait plus vraiment, et je suis passé à Debian vers 2010/2011 (version Sid sur mon PC fixe ; version Stable sur mon netbook).

Avec une constante (outre qu'il s'agit de la même base : Ubuntu descendant de Debian) : l'environnement de bureau GNOME. En version 2 d'abord (et ce fut pour moi un coup de foudre, impressionné que j'étais par l'esthétisme et la cohérence du bureau, surtout venant d'un environnement Windows au sein duquel chaque interface logicielle semblait n'avoir d'autre but que de se distinguer autant que possible des autres), puis en version 3 (que j'utilise donc actuellement).

Dans le rétroviseur

Quels changements en 10 ans ? Et bien les distributions GNU/Linux se sont dotées avec GStreamer d'une base multimédia capable d'à peu près tout (dé)coder, PulseAudio a remis un peu d'ordre dans la pile audio de Linux, les pilotes graphiques en version libre font dorénavant le job, ext4 a remplacé ext3 comme système de fichiers par défaut dans les distributions, LibreOffice a permis d'offrir une suite bureautique d'une qualité qu'OpenOffice.org était bien en peine d'atteindre, Firefox fait toujours la course à l'excellence technologique et fournit en outre à présent (enfin!) à ses utilisateurs des contre-mesures au pistage, l'empoisonnante question de la prise en charge de Flash sur GNU/Linux est sur le point d'appartenir au passé, systemd a supplanté System V comme système d'init...

Prochaines étapes

Wayland est sur le point de remplacer le vénérable serveur graphique X.Org dans nos distributions, avec des gains attendus en termes de fluidité et de sécurité (voire de performance et d'économie d'énergie). D'ailleurs, j'écris actuellement ce billet depuis une session Wayland de GNOME 3.18.2.

Btrfs, qui se veut le successeur d'ext4, parviendra t-il à faire oublier ce dernier ?

De gros changements en cours dans GNOME, avec notamment l'objectif de proposer un environnement applicatif indépendant des distributions, et aussi d'isoler les applications (sandboxing).

Pitivi 1.0 !

Merci

Merci à toute la communauté du logiciel libre, grâce à laquelle je n'ai pas à choisir entre le confort et la liberté :)

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Carl Chenet : Liens intéressants Journal du hacker semaine #51

lundi 21 décembre 2015 à 22:45

Pour cette 51ème semaine de 2015, voici 5 liens intéressants que vous avez peut-être ratés, relayés la semaine précédente par le Journal du hacker, votre source d’informations pour le Logiciel Libre francophone !

logo framasoft

ubuntu_logo

libreoffice

De plus le site web du Journal du hacker est « adaptatif (responsive) ». N’hésitez pas à le consulter depuis votre smartphone ou votre tablette !

Le Journal du hacker fonctionne de manière collaborative, grâce à la participation de ses membres. Rejoignez-nous pour proposer vos contenus à partager avec la communauté du Logiciel Libre francophone et faire connaître vos projets.

Et vous ? Qu’avez-vous pensé de ces articles ? N’hésitez pas à réagir directement dans les commentaires de l’article sur le Journal du hacker ou bien dans les commentaires de ce billet :)


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wilfried caruel : Tinfoil for Facebook : L’application open source sous Android

lundi 21 décembre 2015 à 20:29

Tinfoil for Facebook

Je vais vous parler d’une application que je n’utilise plus, car je n’utilise plus le réseau social (malheureusement) numéro 1 en France.

Je parle évidemment d’une application tierce pour Facebook.
L’application s’appelle « Tinfoil Facebook ».
Si vous êtes comme moi, vous utilisez « Fdroid » comme alternative à « Google play store » tinfoil ne devrait pas vous être inconnu, car il existe une application qu’on verra peut-être plus tard ici même tinfoil sms (pour avoir des SMS sécurisés) je vous dis peut-être, car je ne l’ai pas encore testée.
Je ne vous la présente pas parce que c’est une application légère, mais parce que c’est une application open source.
L’application est disponible sous licence « Apache » et à l’heure actuelle, elle est à la version 1.7.5 et ne fait seulement 452 Ko contre plusieurs dizaines de MO pour la version officielle.

Après rien d’extraordinaire comme c’est la version internet mobile de Facebook et ne croyez pas que grâce à cette application, vous êtes à l’abri, disons juste qu’on limite les dégâts et on renforce la protection de note vie privée.

Les fonctionnalités :

Donc on peut :

Regarder les photos

Commenter un statut, article photo

Donner sa localisation

Taguer des gens sur les photos

Etc

Afficher Facebook de différentes façon :

Il est tout à fait possible que des fonctionnalités soient enlevés ou ajoutés (je n’ai plus de compte facebook depuis le 2 janvier 2015),

La vidéo

L’application a été développée par « Daniel Velazco ».

Mon avis :

Alors concernant cette application, j’ai 2 réactions en effet :
Avoir une application qui prend peu de ressource, et qui « protège notre vie privée » tout en utilisant la puissance de « Facebook » est une excellente chose.
Par contre, le fait que c’est quand même faire la promotion de ce réseau social privateur et surtout « bankable », ne me plaît pas.
Je vais m’attarder plus sur ma 1re réaction qui semble plus utile que la seconde, en effet, il a sandboxé la version internet mobile et l’a ajoutée dans une application simple.
Elle n’a pas que l’avantage d’être moins lourde, et utilisant beaucoup de data et de ressources, mais surtout on se retrouve avec une dizaines d’autorisations au lieu d’environ 30 pour la version android (privatrice).
Je l’ai utilisée quelque temps (ça se compte en jours) avant de supprimer définitivement mon compte.
Tout est utilisable, paramètre, check-in, commentaire , like etc,
Par contre, l’autorisation « GPS » n’est semble-t-il pas activé par défaut, sachant ensuite que si vous le faites, vous donnez ces informations à Facebook et pas la peine de critiquer l’application parce qu’elle vous piste avec votre « GPS ».

Pour ceux qui utilisent Facebook, quelle application utilisez-vous ?
L’application a dû ajouter, modifié des choses, la vidéo date de presque 1 an, désolé, je n’ai pas pu faire une mise à jour de la vidéo n’ayant repris de compte Facebook.

Il semblerait que l’application n’a pas été mise à jour depuis février 2015.

Les autorisations :

Données de localisation

Photos/Contenus multimédias/Fichiers

Autre

Liens :

Page GitHub

Page Fdroid

Téléchargement

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