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Framablog : Du bon usage des deniers publics par les municipalités danoises

jeudi 21 février 2013 à 15:51

Une douzaine de villes danoises se sont mises d’accord pour développer ensemble des solutions libres en partenariat avec des sociétés de services locales.

Un exemple à suivre…

Angel Torres - CC by

Les municipalités danoises utilisent l’open source pour innover et collaborer

Danish municipalities using open source to innovate and collaborate

Gijs Hillenius - 1er février 2013 - OpenSource.com
(Traduction : Moosh, Sphinx, lgodard, Doh-a + anonymes)

Les municipalités danoises utilisent de plus en plus les logiciels libres et open source pour apporter des solutions innovantes et collaboratives dans leurs missions d’information et de communication (ICT). L’année dernière, plus de 10% des municipalités du pays ont rejoint la communauté nouvellement créée Open Website Community OS2. Le groupe possède déjà à son actif un système de gestion municipal de contenu basé sur Drupal (appelé OS2Web) ainsi qu’une application de gestion des réunions sans papier (intitulée OS2dagsorden, NdT : littéralement OS2-ordre du jour).

Les 12 municipalités du consortium OS2 sont soutenues par 19 fournisseurs de services open source danois. En Décembre dernier, le groupe a commencé le développement des deux prochaines applications, OS2kontactcenter et OS2kle, déclare JonBadstue Perdersen, responsable de la section à la municipalité de Syddjurs.

« Comme OS2 le fait habituellement, nous avons commencé à travailler sur OS2kontaktcenter dans un hackerspace en impliquant vingt participants provenant des municipalités et des fournisseurs », indique Badstue. « Et en seulement deux jours nous avons prouvé que nous pouvions proposer des solutions de centres de contacts pour les municipalités, qui combinent et présentent aux visiteurs sur le site web des informations qui sont déjà disponibles sur certains sites et bases de données. » Cette solution utilise efficacement deux taxonomies prédéfinies de l’information, appelées KLE et FORM, rendues disponibles par les administrations publiques.

Marquage du contenu

La seconde et nouvelle solution, OS2kle a pour but de fournir une interprétation automatique du texte. Elle utilise Taxon, un logiciel open source, pour ajouter automatiquement des balises aux documents électroniques.

« Le balisage est devenu un moyen fréquent de structurer de grandes quantités de contenu sur un site web, » explique Badstue. « Mais le procédé consistant à baliser les contenus avec des méta-données utilise beaucoup de ressources. Nous améliorons ce procédé, soit en ajoutant automatiquement des balises, soit en suggérant à l’utilisateur certaines balises à utiliser. »

Le consortium OS2 a débuté en avril de l’année dernière avec les cinq villes de Copenhague, Ballerup, Sønderborg, Syddjurs et Ishøj. Morsø, Jammerbugt, Ringsted, Kolding, Odsherred, Favrskov et Skanderborg les ont rejointes peu après. Selon Badstue : « OS2 a pour objectif de contribuer à l‘open source dans le secteur public. Nous voulons faire du Danemark un pionnier à la fois international et innovant dans ce domaine. »

« Notre communauté montre que les administrations publiques danoises adoptent de plus en plus l‘open source avec le soutien de leurs politiciens locaux. Ce type de logiciels offre les meilleurs outils pour créer une société numérique, ouverte et innovante, nous permettant de collaborer et partager notre travail tout en évitant le blocage dû aux logiciels propriétaires. »

Crédit photo : Angel Torres (Creative Commons By)

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Denis Szalkowski : Microsoft : le choix de l’incertitude !

jeudi 21 février 2013 à 09:50
Par     21 février 2013  - Catégorie(s): Windows  Windows

Avec l’apparition de Samba 4,  Microsoft a bien du souci à se faire. Au point où d’ailleurs nous pouvons nous demander quelle utilité il y aura bientôt à déployer Active Directory sur des serveurs Windows ! Avec l’accélération de l’externalisation  vers Microsoft Office 365, les serveurs Exchange ont déjà disparu des entreprises. Ne parlons de la solution de sécurité Microsoft Forefront à laquelle personne ne croit plus guère, du fait qu’elle cumule trois failles de sécurité entre 2010 et 2012. Ça la fout mal pour un produit qui est sensé la garantir ! Il y aurait bien aussi Sharepoint, dont on se demande, compte tenu de sa complexité, s’il a vocation à rester dans les murs de l’entreprise.

Un géant aux pieds d’argile

Microsoft : le choix de l'incertitude !Malgré un tableau qui interroge quant à l’avenir de Microsoft dans le monde ses serveurs d’entreprise, l’engouement persistant pour Windows Server s’explique avant tout par l’attitude d’éditeurs de logiciels restés très favorables à la firme de Redmond. Il faut dire qu’avec RDP et Terminal Server, Windows Server dispose de solutions techniques remarquables et inégalées dans le monde du logiciel libre. Mais, avec les smartphones et les tablettes, Java et Objective-C semblent tenir le haut du pavé dans les nouveaux développements de type « client lourd ». Ils ont l’avantage de pouvoir s’exécuter sur Android, Linux, MacOS X et… Windows. C# ne décolle pas vraiment et, malgré Mono, semble définitivement confiné aux environnements Windows. Avec l’accélération de la webisation des applications sur fond de SAAS, le RDP est lui-aussi à terme menacé. Et face au développement de l’usage des CMS, Microsoft n’a aujourd’hui que bien d’alternatives à proposer.

L’autre raison du succès des serveurs Microsoft tient évidemment à SQL Server, adoubé par les éditeurs. La base de données de Microsoft continue de grignoter des parts de marché à Oracle, du fait du côté didactique de ses outils d’administration et des bonnes performances de son moteur. Avec un prix de 3500 euros pour 10 utilisateurs, SQL Server 2012 renchérit dangereusement le coût des logiciels fabriqués par des éditeurs soucieux d’un meilleur partage de la valeur. C’est la raison pour laquelle ils sont de plus en plus nombreux à se tourner vers des solutions Open Source tels que PostgreSQL, MySQL, Firebird et Ingres, qui s’exécutent sur les environnements Windows.

Continuer à financer le passé ?

L’accélération des débits Internet, l’émergence de l’Open Source dans le monde professionnel, l’arrivée de Google sont en train de secouer les positions acquises. Microsoft, en faisant le choix de sauver Dell – qui a vu son chiffre d’affaires reculer de 8% l’an dernier – semble continuer de croire à un modèle qui est en train de voler en éclats, là sous nos yeux ! Et je ne comprends pas pourquoi les régions françaises continuent de financer des formations qui font faire la part belle à un éditeur dont les solutions semblent appartenir à une vision du passé ! Dans cette période de vaches maigres, il est anormal que les futurs salariés de l’informatique continuent de rester prisonniers d’une logique conservatrice et identitaire.

Crédit photos : Université de Genève

Dsfc Dsfc

Microsoft : le choix de l’incertitude !

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Renault : Venez à la Journée de l'Informatique Libre ce samedi 23 mars à Toulon !

jeudi 21 février 2013 à 08:58

Ce samedi 23 mars 2013, se tiendra la Journée de l'Informatique Libre pour sa troisième édition. Cette fois encore, elle sera à la Maison des Technologies à Toulon, dans le bâtiment de l'école d'ingénieurs ISEN Toulon et de La Cantine de Toulon qui nous prêteront les locaux. Cet évènement est planifié de 9h à 17h.

Programme

La journée sera l'occasion pour la communauté locale de tenir des conférences sur les sujets de l'informatique libre. Pour cela les thèmes principaux sont : la culture libre, l'OpenData, les Logiciels Libres et tous les mouvements associés. Des ateliers sont proposés à côté ; cela donnera un côté plus pratique à la libéralisation de l'informatique pour l'utilisateur, avec l'apprentissage du maniement d'un logiciel libre par exemple.

Plus précisément, le programme abordera les points suivants :

Durant la journée, il y aura une install-party. Elle est destinée à apprendre aux visiteurs à installer des logiciels libres sur les ordinateurs qu'ils apportent ou de les dépanner sur des problèmes du quotidien par rapport à leurs utilisations. L'objectif est de favoriser l'adoption des logiciels libres avec l'aide de la communauté toulonnaise et de son expérience.

À côté de cela, il y aura la possibilité de réaliser des ateliers et mesures pour OpenStreetMap pour apprendre à contribuer à ce projet de cartographie. Il y a également la possibilité de venir pour signer vos clés numériques PGP !

Informations complémentaires

Si vous souhaitez obtenir plus d'information sur cette journée, son déroulement ou le plan d'accès, merci de visiter le site officiel de la JIL 2013.

Cette journée est organisée par les associations le Club de l'ISEN sur les Logiciels Libres avec la participation notable de Linux-Azur, ToulonuX et Gullivar. Cet évènement est parmi les plus importants de la région sur ces thèmes et reste l'occasion de resserrer les liens de la communauté régionale.

Nous remercions également le soutien financiers ou logistiques des entreprises suivantes : TVT, Hybird, Editions Diamons et Eyrolles.

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Clapico : Comment installer et faire fonctionner Radiotray dans Lubuntu ?

mercredi 20 février 2013 à 22:48

Les lecteurs de ce blog le savent, lorsque je suis en déplacement, j’utilise pour me connecter à internet le PC portable que me fournit mon employeur. Comme celui-ci est d’une part très verrouillé en accès internet et d’autre part sous Windows, je boote au démarrage sur le Live-USB d’une distribution de type Ubuntu, Voyager ou autre. Celle que j’utilise actuellement et à propos de laquelle j’avais déjà écrit un billet est Lubuntu car elle présente l’avantage de la légèreté et car elle permet à ce vieux Dell Latitude de démarrer relativement rapidement.

Comme je ne dors pas très bien dans les hôtels, j’aime écouter la radio. J’ai pris l’habitude pour cela d’utiliser l’application Radiotray. Je l’ai donc installé dans mon Live-USB Lubuntu 12.10 en ouvrant un terminal et en entrant la commande

sudo apt-get install radiotray

J’ai ensuite recopié mon fichier “bookmarks” afin de retrouver mes stations préférées et ai lancé l’application.

radiotray00

Cette dernière s’est bien ouverte dans le tableau de bord mais lorsque j’ai cliqué sur l’icône afin de choisir ma station, rien, aucun son.

radiotray04

J’ai donc creusé un peu et me suis rendu compte qu’il manquait les versions “bad” de Gstreamer. J’ai alors ouvert un terminal et entré la commande

sudo apt-get install gstreamer0.10-plugins-bad gstreamer0.10-plugins-bad-multiverse

Une fois l’installation terminée, Radiotray fonctionnait normalement.

radiotray05

Comme j’utilise Radiotray de façon récurrente, j’ai alors voulu le mettre dans la liste des applications au démarrage. Ce que j’ignorais, c’est que que contrairement à Ubuntu il n’existe pas dans Lubuntu d’icône me permettant d’ouvrir un quelconque gestionnaire d’applications. Il faut du coup ouvrir en mode administrateur le fichier contenant la liste de ces applications au démarrage en entrant dans un terminal la commande

sudo leafpad /etc/xdg/lxsession/Lubuntu/autostart

et rajouter dans cette liste la ligne

@radiotray

radiotray02

Je peux désormais écouter facilement mes radios préférées lorsque je suis en déplacement. Si vous souhaitez plus d’informations sur Radiotray, je vous invite à lire la documentation Ubuntu-fr. Vous y trouverez toutes les explications vous permettant d’utiliser l’application et d’y installer vos stations préférées.

Amusez-vous bien.

 

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OLPC France : Les premiers résultats d’appropriation du XO à Saint-Denis

mercredi 20 février 2013 à 21:58

Comment les enseignants et les enfants s’approprient-ils les XOs en classe à l’école primaire ? C’est ce que nous présente Sandra dans ce billet et dans un rapport d’étude à télécharger. Résumé des premiers résultats des travaux menés à Saint-Denis (Ile-de-France).

Le projet OLPC a soutenu de nombreux programmes de déploiement à travers le monde. Les évaluations réalisées sur les programmes (Hirji et al., 2010 ; Nugroho & Lonsdale, 2010) montrent notamment que les enseignants et l’entourage de l’enfant ont un rôle à jouer pour favoriser le développement d’usages autonomes et créatifs des XOs (Warschauer & Ames, 2010) et pour assurer la réussite du projet (Nugroho & Lonsdale, 2010). Comme le rappellent Yarosh et al. (2011), ”an entire social ecology needs to be in place for the child to successfully learn and connect”. Or peu d’études ont été menées sur la façon dont l’entourage des enfants, et en particulier les enseignants s’approprient les XOs.

L’objectif de notre recherche est d’analyser le processus d’appropriation du XO en situation scolaire dans une perspective longitudinale en étudiant la façon dont son introduction fait évoluer les formes d’apprentissage, mais aussi la façon dont il est ajusté par rapport à l’activité des utilisateurs en mobilisant la théorie instrumentale (Rabardel, 1995).

Pour des raisons pratiques, une première étude a été conduite en France, à travers la mise en place d’un déploiement en région parisienne dans une école appartenant à un réseau éducation prioritaire. Quatre enseignants, tous volontaires, et leur classe (CE2, CM1, CM2) ont participé au projet. Pendant 10 semaines, de mars à juin 2012, nous avons observé les séances dans lesquelles le XO était utilisé et nous les avons comparé à des situations de référence afin de mettre en évidence le début du processus d’appropriation.

Résultats

Nous avons constaté que trois enseignants utilisaient les XOs environ une fois par semaine, le quatrième enseignant l’utilisait deux fois par semaine. Les activités les plus utilisées portent sur le domaine des mathématiques : un jeu sérieux, Tuxmath, dédié au calcul mental, un logiciel de géométrie dynamique Dr Geo et un logiciel de programmation, Turtle Art, utilisé pour construire des figures géométriques.

Les ordinateurs sont également utilisés en litéracie pour réaliser de la production d’écrit en collaboration (écrire), pour rédiger un journal des apprentissages, ou plus rarement, pour faire de la recherche d’informations.
Les pratiques observées s’inscrivaient dans la continuité des pratiques habituelles : les enseignants utilisaient les XOs pour réaliser des activités habituellement réalisées en classe en utilisant des applications qui leur paraissaient familières. L’introduction du XO dans ces séances visaient à proposer des activités plus individualisées, adaptées à chacun, à développer l’autonomie des élèves, à favoriser la collaboration, et à supprimer les difficultés liées à la maîtrise des instruments en géométrie, ou la maîtrise de la graphie (formation des lettres) pour les activités de production d’écrit.

Si les activités proposées s’inscrivaient dans la continuité des pratiques existantes, l’introduction des XOs en classe n’a pas moins provoqué de réelles transformations de l’activité des enseignants et des enfants. Pour l’enseignant, nous avons observé un allongement de la préparation des séances et du temps de préparation de la classe, une évolution de l’organisation des séances (allongement de la durée des séances, individualisation du travail, disparition des temps de partage, d’échanges sur l’activité réalisée), et une disparition des traces écrites ou du réinvestissement du travail réalisé avec le XO.
Du point de vue des élèves, nous avons observé un effet sur la motivation et l’implication des élèves dans les activités d’apprentissage, un effet sur la collaboration entre élèves et des transformations de leur activité d’apprentissage.
Nous avons également observé que le XO ne se substitue pas à l’ensemble des ressources jusque-là utilisées pour réaliser l’activité, mais qu’il s’intègre au système d’instrument existant. Néanmoins, cette substitution transforme en profondeur l’organisation de l’activité des enfants et de l’enseignant. Du point de vue de l’élève le XO et les activités à disposition sont adaptées pour favoriser l’autonomie des enfants, mais du point de vue de l’enseignant, les XOs ne remplissent pas toutes les fonctions nécessaires pour concilier les différentes facettes de son activité : créer les conditions favorables à un en autonomie des enfants, réaliser un suivi personnalisé de leur progression et une orchestration de tous les apprenants dans la classe (Trouche, 2004). Sur ce dernier point, nous avons vu que les enseignants pouvaient avoir des difficultés à orchestrer l’activité de l’ensemble des enfants, et que certains ont développé des outils dans ce but.

Les résultats présentés ici ne correspondent qu’aux 10 premières semaines d’utilisation des XOs en classe. Or le processus d’appropriation se met en place dans la durée (plusieurs mois, voire plus). C’est pourquoi nous poursuivons actuellement cette étude dans la même école afin d’analyser le processus d’appropriation dans la durée.
Un rapport plus complet sur cette étude est disponible ici. Celui-ci présente d’abord ce qu’on sait à l’heure actuelle sur les usages des XOs par les enfants et leur entourage puis une analyse détaillée de la façon dont l’introduction de ces ordinateurs en classe transforme l’activité de l’enseignant et des enfants.

Partenaires du projet

Ce projet est réalisé par Sandra Nogry MCF en Pyschologie des apprentissages (laboratoire Paragraphe, Université Cergy-Pontoise) et Françoise Decortis, Professeure en ergonomie, (Equipe C3U, Laboratoire Paragraphe, Université paris 8).
Il est financé par l’Université Paris 8 dans le cadre du programme d’aide à la recherche innovante (PARI) « ergonomie pour l’enfant » en partenariat avec l’association OLPC France et le soutien de la fondation Lyoness Child and Family.
Pour toute information complémentaire vous pouvez contacter Sandra Nogry : sandra.nogry [at] u-cergy.fr

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