PROJET AUTOBLOG


Planet-Libre

source: Planet-Libre

⇐ retour index

genma : Yunohost - FreshRSS signale une connexion non sécurisée

lundi 21 novembre 2016 à 10:16

Si dans votre agrégateur RSS (FreshRSS dans mon cas), vous voyez une erreur ou un avertissement du type de celui de la capture d'écran suivante :

Des éléments de cette page ne sont pas sécurisés (tes que des images)

Le wiki de Mozilla propose une page détaillée sur le pourquoi du comment et en français (traduit par la communauté francophone, merci à eux) Le blocage du contenu mixte avec Firefox. En résumé et dans le cas d'un agrégateur, on agrège des fils RSS de différents sites webs. La page de l'agrégateur qui s'affiche et elle même composé de plein de bouts issu de différentes sources. Et la plupart de ces sources ne proposant pas de connexion https, la connexion et l'affichage du contenu du flux (qui se trouve sur le serveur du site/blog) passe une connexion en http, et donc en clair, au sein du navigateur. Par contre, au moment de la connexion à votre agrégateur, si la connexion est en https, les identifiants et mot de passe sont chiffrés.

Quelles conséquences ça a ? Quelqu'un qui observe le trafic sur votre connexion voit non seulement les sites que vous consultez, mais également le contenu du fil RSS (et donc les pages) que votre agrégateur peut potentiellement vous amener à consulter... La solution ? C'est compliqué. Dans l'idée, il faut avoir son agrégateur hébergé en service caché / hidden service Tor. Mais ce sera le sujet d'un futur billet.

Gravatar de genma
Original post of genma.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

binbash.fr : Alerting Grafana 4 et images sur Amazon S3

lundi 21 novembre 2016 à 01:00

Je suis en train de tester l’alerting de Grafana arrivé récemment avec la version 4.0.0 (beta2). Pour afficher une alerte avec le graphe, il faut utiliser S3 ou un Webdav public. J’en ai donc profité pour tester Amazon S3 et comme la configuration n’a pas fonctionné du premier coup, c’est l’occasion d’un billet rapide sur le sujet ! Bonne lecture… Logo Grafana

Installation

Je suis parti de l’image Docker officielle. Vous aurez besoin de persister sur disque la configuration et les datas de Grafana. Pour du docker standalone, je vous renvoie à la documentation sur le docker hub.

Pour du kubernetes vous pouvez utiliser helm et le Grafana Helm Chart. Sinon un exemple de deployment à adapter (il vous restera à faire un un kubectl expose deployment grafana selon votre besoin) :

apiVersion: extensions/v1beta1
kind: Deployment
metadata:
  labels:
    app: grafana
  name: grafana
spec:
  replicas: 1
  selector:
    matchLabels:
      app: grafana
  template:
    metadata:
      labels:
        app: grafana
    spec:
      containers:
      - image: grafana/grafana:4.0.0-beta2
        imagePullPolicy: Always
        name: grafana
        ports:
        - containerPort: 3000
        volumeMounts:
        - mountPath: /etc/grafana
          name: config
        - mountPath: /var/lib/grafana
          name: data
      restartPolicy: Always
      volumes:
      - hostPath:
          path: ??/grafana/etc
        name: config
      - hostPath:
          path: ??/grafana/data
        name: data

Configuration

Amazon bucket

Depuis votre console Amazon AWS, selectionnez le service S3 et créez un nouveau bucket (ou adaptez le vôtre) :

Create Bucket

grafana.ini

Rajoutez dans votre grafana.ini ce bout de configuration puis relancez Grafana.

[external_image_storage]
provider = s3

[external_image_storage.s3]
bucket_url = https://mon_bucket.s3-eu-west-1.amazonaws.com/
access_key = mon_access_key
secret_key = mon_secret_key

Exemple

Sur Grafana

Une fois votre Grafana relancé et votre alerting configuré, vous obtiendrez ce genre de dashboard et de notifications sur un chat de type Slack (RocketChat dans l’exemple). Alertes Grafana

Sur RocketChat

Alertes Grafana sur RocketChat

Gravatar de binbash.fr
Original post of binbash.fr.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Articles similaires

Bridouz : Le conte de deux cités (linuxiennes)

lundi 21 novembre 2016 à 01:00

Charles Dickens n’y a sûrement jamais pensé mais c’est bien le titre d’un de ses romans que j’utilise aujourd’hui pour parler d’histoire linuxienne. La prose sera moins travaillée, l’histoire sûrement moins rythmée mais bon…

Cette réflexion m’est venue en faisant récemment le point sur mon utilisation de Linux. Je ne suis pas un utilisateur exigeant et du moment que je puisse surfer, écouter de la musique, écrire, jouer voir parfois bidouiller je suis content. Alors quelle distribution me correspondrait et me permettrait d’utiliser mon OS comme je l’entends ?

Car oui, à un moment il faudrait se stabiliser, rester sur une distribution que l’on apprécie et pouvoir utiliser son ordinateur tranquillement, sans tout reformater tous les quatres matins pour installer un nouveau système qui ne restera qu’un temps.
Notons d’ailleurs que je pourrais très bien passer par des machines virtuelles pour essayer des OS, mais non je suis trop bête pour cela.

En fait je distingue le monde Linuxien en deux catégories :Les mastodontes et les petits groupes. D’un côté les distributions qu’ont ne présentent plus, qui offrent un potentiel d’utilisation pour un large panel d’utilisateurs. C’est une très bonne chose et ces distributions ont du mérite car ce n’est pas simple d’offrir autant de logiciels différents tout en garantissant un système stable et fonctionnel.
Et de l’autre il y a les petites distributions, plus orientées, avec une communauté moins importante et qui pourtant, vivent très bien et apportent pour certaines des innovations intéressantes pour l’écosystème Linuxien.

Si je prends le cas de Debian je suis véritablement admiratif du projet. La stabilité est un véritable pilier pour beaucoup d’utilisateurs. Le système Debian est rodé, éprouvé, maintenu par la communauté pour la communauté. La version stable de la distribution porte bien son nom car chaque paquet est soigneusement testé pour garantir un risque quasi-nul pour l’utilisateur. Fedora est également une de ces grandes distributions intéressantes. Elle est très proche du projet GNOME et joue un grand rôle dans l’amélioration du kernel Linux. La stabilité est également au rendez-vous même si comparé à Debian, les paquets sont plus récents et donc moins testés. Mais la distribution a fait de grands progrès dans ce domaine, la preuve la plus récente en est la repousse de la sortie de Fedora 25 d’une semaine pour pouvoir offrir une image ISO plus stable et plus propre.

Et d’un autre côté nous avons également les petits groupes d’utilisateurs/développeurs qui travaillent sur de plus petites distributions, souvent orientés, avec une ligne directionnelle et une vision propre. Les premiers noms qui me viennent sont Chakra Linux pour son modèle semi-rolling release et sa volonté de créer un gestionnaire de paquet plus accessible à l’utilisateur. Ou encore Solus, projet que j’affectionne tout particulièrement et que j’utilise avec plaisir.

Il y a chez ces petits projets une volonté de réinventer la roue que je trouve intéressante. Cela prouve que l’on ne reste pas bloqué sur une vision bien précise, un état d’esprit, un moment T. On avance avec son temps, avec des envies naissantes, des besoins différents. Solus par exemple souhaite offrir un OS conçu pour l’utilisateur, le look y est travaillé, la base GNOME est allégé pour qu’un nouvel arrivant ne soit pas perdu sous la montagne de fonctionnalités.

D’ailleurs le projet a récemment annoncé qu’il allait petit à petit se dégnomiser pour que Budgie, son DE maison, reste toujours basé sur GTK mais puisse être totalement indépendant de GNOME. Le pari est risqué, mais je reste persuadé que l’équipe peut y arriver et qu’au final Budgie deviendra une alternative viable à GNOME pour quiconque rechercherait un DE basé sur GTK3 avec un look assez moderne.

Ce qui est intéressant avec Linux c’est que peu importe les distributions et les visions propres aux équipes ça développe souvent ensemble, ça partage, ça créée et il est possible pour les plus petits de picorer chez les plus grands et vice-versa.

En début de semaine j’ai testé Debian version Stretch au vu de la nouvelle version stable qui arrive. J’ai été épaté par le système. GNOME a beau consommé pas mal de RAM c’est relativement fluide. L’installateur, bien qu’en version alpha a fait le boulot sans broncher. Les logiciels sont présents et fonctionnels. Des outils comme ‘apt-listbugs’ sont essentiels pour éviter les désagréments.

Alors pourquoi ne pas utiliser Debian ? Tout ce dont j’ai besoin y est et la distribution porte des valeurs qui me touchent, en plus d’offrir une tranquillité d’utilisation. En fait je crois que je suis dépassé par l’immensité du projet. De plus je souhaite utiliser un DE moderne comme GNOME, mais je n’adhère pas du tout à Gnome-Logiciels. Je le trouve lent, sa politique d’installation au redémarrage de MAJ téléchargées silencieusement me dérange un peu et surtout je ne comprends pas son intégration au système. J’ai toujours des logiciels non mis à jour si je passe par GNOME-Logiciel.

Et pour le coup Solus m’apporte tout cela : - Il est basé sur GTK3 et a un look proche de Gnome-Shell - Le Centre d’installations est beaucoup plus agréable que celui de GNOME. - L’équipe est petite mais c’est dynamique et je ne suis pas perdu lorsque je veux aider. - Tous les logiciels que j’utilise sont là - Pour le moment, rien à redire sur la stabilité, tout en bénéficiant des dernières versions des logiciels.

Peut-être qu’un jour j’y viendrais, peut-être que Solus n’est pas vouée à exister durablement dans un écosystème déjà suffisamment saturé. Peut-être, mais le projet insuffle un vent nouveau suffisamment puissant et séduisant pour que j’y adhère et que j’y éprouve le besoin de participer à mon niveau. Certains ne verront qu’un intérêt quasi-nul dans la distribution, libre à eux d’utiliser ce qu’ils veulent.

La chose la plus intéressante avec Linux c’est de pouvoir trouver chaussure à son pied, de faire évoluer son système avec son utilisation, de ne pas rester figer dans un modèle et de sans cesse pouvoir se renouveler. Au final que ce soit autan Debian que Solus il n’y a que la philosophie et le public ciblé qui varient, sinon le principal c’est que ce soit des distributions Linux partageant un même état d’esprit sur le monde du libre.


Pour poursuivre un peu la réflexion je vous propose un récent billet du Mouton Libre sur l’interopérabilité. Les commentaires sont également très pertinents.

https://moutonlibre.net/blog/?d=2016/11/16/13/37/00-1337-interoperabilite

Gravatar de Bridouz
Original post of Bridouz.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Journal du hacker : Liens intéressants Journal du hacker semaine #46

lundi 21 novembre 2016 à 00:01

Pour la 45ème semaine de 2016, voici 5 liens intéressants que vous avez peut-être ratés, relayés par le Journal du hacker, votre source d’informations pour le Logiciel Libre francophone !

Pour ne plus rater aucun article de la communauté francophone, voici :

De plus le site web du Journal du hacker est « adaptatif (responsive) ». N’hésitez pas à le consulter depuis votre smartphone ou votre tablette !

Le Journal du hacker fonctionne de manière collaborative, grâce à la participation de ses membres. Rejoignez-nous pour proposer vos contenus à partager avec la communauté du Logiciel Libre francophone et faire connaître vos projets !

Et vous ? Qu’avez-vous pensé de ces articles ? N’hésitez pas à réagir directement dans les commentaires de l’article sur le Journal du hacker ou bien dans les commentaires de ce billet :)

Gravatar de Journal du hacker
Original post of Journal du hacker.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Articles similaires

Emmanuel Kasper : Créer un clip vidéo (waveform) pour n'importe quel mp3 avec ffmpeg/avconv

dimanche 20 novembre 2016 à 13:56
J'avais envie de créer pour une collection de fichiers audio une vidéo  affichant une courbe audio, afin d'avoir quelque chose de mieux à afficher sur youtube qu'un bête logo.
( le resultat final est visible ici: https://www.youtube.com/watch?v=oI32z19iu_o )

En utilisant ffmpeg et son filtre "showvaves", on arrive a un résultat assez convaincant.

ffmpeg -i mon_fichier.wav -filter_complex "[0:a]showwaves=s=720x576:mode=cline:rate=12:scale=log:colors=Black|LightBlue,format=yuv420p[v]" -map "[v]" -map 0:a -c:v libx264 -c:a aac -b:a 192k ma_video.mp4

Cette commande va créer a partir d'un fichier wav un video au format mp4, en utilisant les bons codecs que recommande youtube (x264 pour la video, aac pour l'audio)
La vidéo sera en résolution DVD ce qui est largement suffisant a mon avis pour le web, mais vous pouvez remplacer 720x576
par 1920×1080 si vous voulez absolument du full hd.

Maintenant que l'on a une belle courbe audio, pourquoi ne pas ajouter une image en fond ?
Cette fois ci nous allons utiliser le filtre "blend" avec un fichier mon_logo.jpg, qui devra être à la même résolution que le fichier audio (ici 720x576 donc) L'image sera ici en arrière plan, car mon_logo.jpg est specifié en deuxième paramètre sur la ligne de commande.

ffmpeg -i ma_video.mp4 -i mon_logo.jpg -filter_complex "blend=all_mode=overlay:all_opacity=0.7" ma_video_logo.mp4

Gravatar de Emmanuel Kasper
Original post of Emmanuel Kasper.Votez pour ce billet sur Planet Libre.