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debian-facile.org : Les dépôts Debian (exemple avec Jessie)

dimanche 23 novembre 2014 à 18:13

Les dépôts sont des réserves de paquets que l'on peut retrouver sous différentes formes. Typiquement,  une images ISO ou USB d'installation en contiennent un.  Il est possible d'en créer un localement sur sa machine, sur un serveur personnel, et, bien sûr, il y a les dépôts Debian officiels en ligne. On peut venir y piocher tous les paquets Debian officiels, depuis la machine de son choix.

Chaque dépôt peut être signé par une clé GPG, afin d'assurer l'authenticité de celui-ci. C'est par exemple le cas des dépôts Debian officiels dont la clé de vérification est installée sur chaque distribution Debian (via le paquet debian-archive-keyring.)


La communauté Debian offre plusieurs types de dépôts proposant chacun une liste de paquets différente. Pour que tout le monde puisse y accéder, et ce même si un serveur central tombe en panne,  ils sont dupliqués sous formes de miroirs dispersés un peu partout sur la toile et dans le monde.


Dans chaque dépôt Debian officiel, les FTP Masters déposent les paquets des Développeurs Debian, que tout le monde peut ensuite télécharger.


Les dépôts sont classés par version de Debian. Comme d'habitude chez Debian, il y a deux moyen de se référer à une version de Debian. Soit en spécifiant son nom de code, par exemple : Buster (future Debian 10),Stretch (future Debian 9), Jessie (future Debian 8), Wheezy (Debian 7), Squeeze (Debian 6).... Soit en spécifiant son statut dans le cycle de développement Debian : experimental, unstable, testing, stable et old-stable, les dépôts dits stable servant de référence.


file-Rcee7d9e86c9a8bacb8adccc23976d7b0.png
En fonction des besoins, on pourra suivre les dépôts d'une version de Debian comme Jessie, ou bien un état des paquets comme avec "stable", qui porte bien son nom.
Typiquement, une machine en production se référera à un nom de code, et sera mise à jour vers la nouvelle version par l'administrateur, alors qu'une machine en rolling-release ou utilisée pour le développement de Debian se référera au statut testing ou sid de la distribution.


A noter  que Debian divise chaque dépôt officiel en trois sections:


Les dépôts peuvent être spécifiés à deux endroits. Soit directement dans le fichier /etc/apt/sources.list, soit dans un fichier /etc/apt/sources.list.d/fichier.list.
Pour rester simples, nous considérerons ici le cas où tout est dans le fichier /etc/apt/sources.list (En savoir plus sur l'intérêt du dossier .d/).


Pour modifier la liste des dépôts accessible à notre système, il suffit d'éditer ce fichier, en tant qu'administrateur, avec son éditeur de texte favori.


Voici donc trois exemples de sources.list:


Une jessie classique, pointant sur ftp.fr.debian.org

deb http://ftp.fr.debian.org/debian/ jessie main
#deb-src http://ftp.fr.debian.org/debian/ jessie main

deb http://security.debian.org/ jessie/updates main
#deb-src http://security.debian.org/ jessie/updates main

# jessie-updates, previously known as 'volatile'
#deb http://ftp.fr.debian.org/debian/ jessie-updates main
#deb-src http://ftp.fr.debian.org/debian/ jessie-updates main

# jessie-backports, previously on backports.debian.org
#deb http://ftp.fr.debian.org/debian/ jessie-backports main
#deb-src http://ftp.fr.debian.org/debian/ jessie-backports main

# jessie-lts
#deb http://http.debian.net/debian/ jessie-lts main
#deb-src http://http.debian.net/debian/ jessie-lts main
 


On note que jessie-updates et jessie-backport sont commentés (donc désactivés) avec le # (« dièse ») placé en début de ligne. Ces dépôts ne seront créés qu'après la sortie officielle de Jessie.
Les dépôts LTS (Long Term Support) sont ici pour l'exemple. Il ne seront effectifs qu'après la fin du support de Jessie, soit deux ans après la sortie de Jessie+1, si l'expérience LTS est prolongée.
Les lignes commençant par deb-src sont là pour les gens qui souhaitent télécharger les sources des paquets. Les commenter permet d'économiser de la bande passante lors des mises à jour des listes.


Voici la même chose avec les dépôts contenant, en plus, des programmes non-libres (comme par exemple les logiciels propriétaires redistribuables):

deb http://ftp.fr.debian.org/debian/ jessie main contrib non-free
#deb-src http://ftp.fr.debian.org/debian/ jessie main contrib non-free

deb http://security.debian.org/ jessie/updates main contrib non-free
#deb-src http://security.debian.org/ jessie/updates main contrib non-free

# jessie-updates, previously known as 'volatile'
#deb http://ftp.fr.debian.org/debian/ jessie-updates main contrib non-free
#deb-src http://ftp.fr.debian.org/debian/ jessie-updates main contrib non-free

# jessie-backports, previously on backports.debian.org
#deb http://ftp.fr.debian.org/debian/ jessie-backports main contrib non-free
#deb-src http://ftp.fr.debian.org/debian/ jessie-backports main contrib non-free

# jessie-lts
#deb http://http.debian.net/debian/ jessie-lts main contrib non-free
#deb-src http://http.debian.net/debian/ jessie-lts main contrib non-free
 


Comme indiqué ci-dessus, il n'est pas obligatoire de suivre une version spécifique de Debian, on peut très bien suivre un stade de développement de celle-ci en activant, par exemple, les dépôts « stable », ou « testing ». Lorsque Jessie passera en Stable, on récupérera automatiquement tout les paquets qui la composent, et la migration se fera alors automatiquement (à noter que ce n'est pas du tout recommandé, la migration devant être faite avec précaution, après lecture attentive des notes de publication https://www.debian.org/releases/stable/releasenotes ).


deb http://ftp.fr.debian.org/debian/ stable main
#deb-src http://ftp.fr.debian.org/debian/ stable main

deb http://security.debian.org/ stable/updates main
#deb-src http://security.debian.org/ stable/updates main

# jessie-updates, previously known as 'volatile'
#deb http://ftp.fr.debian.org/debian/ stable-updates main
#deb-src http://ftp.fr.debian.org/debian/ stable-updates main
 


Une fois le fichier /etc/apt/sources.list modifié selon vos besoins, il faut mettre à jour la copie locale de la liste des paquets disponibles, via par exemple la ligne de commande :

apt-get update


Voilà pour un aperçu des dépôts, il est possible de pousser plus loin l'expérience grâce au pinning. Celui-ci est une technique permettant de mélanger des dépôts tout en gardant une cohérence grâce à une gestion fine des priorités entre les paquets.
Voir: https://wiki.debian-facile.org/doc:systeme:apt:pinning Attention, une technique avancée n'est pas pour autant une technique recommandée. Stable n'est stable qu'avec les dépôts stables smile.


Liens utiles:


Cordialement,
L'équipe Debian Facile

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Pierre-Alain Bandinelli : Température suivie avec un Raspberry Pi B+, une sonde DS18B20 et Munin

dimanche 23 novembre 2014 à 07:09

La sonde DS18B20 est une sonde de température 1-wire très facile d'utilisation avec le Raspberry Pi. Il y a de très nombreux sites et blogs qui en rapportent l'utilisation : par exemple http://www.framboise314.fr/mesure-de-temperature-1-wire-ds18b20-avec-le-raspberry-pi/ ou https://learn.adafruit.com/downloads/pdf/adafruits-raspberry-pi-lesson-11-ds18b20-temperature-sensing.pdf.

Je vais toutefois reprendre ici les principales étapes et me concentrer ensuite sur le suivi et l'affichage de la température via Munin.

Matériel

Montage électrique

Les sondes 1-wire peuvent être alimentées de 2 manières : en alimentant une des pattes à 3.3V ou bien en laissant le composant charger un condensateur avec les parasites ambiants et utilisant la charge de ce condensateur pour effectuer une messure. La 2e méthode a l'avantage de nécessiter un câble de moins dans l'installation mais il est possible qu'il faille être un peu plus patient pour effectuer des lectures de température (quelques secondes pour charger le condensateur selon le niveau des parasites).

Dans la suite, nous alimenterons directement le composant en 3.3V.

Nous allons donc simplement connecter :

et nous allons ajouter la résistance de 4.7KOhms en parallèle avec la sonde i.e. entre l'alimentation 3.3V et la ligne de lecture.

raspberry-pi-ds18b20-connections.jpg(image empruntée sur http://www.reuk.co.uk/DS18B20-Temperature-Sensor-with-Raspberry-Pi.htm)

Attention à ne pas inverser la masse et l'alimentation - cela pourrait endommager le composant. On peut se référer à cette documentation pour être certain de ne pas se tromper : http://datasheets.maximintegrated.com/en/ds/DS18B20.pdf. La masse se trouve sur la patte de gauche quand on regarde la face plate du composant avec les pattes vers le bas.

Paramétrons le Pi

On peut alors brancher le Pi, se connecter en SSH et charger les modules nécessaires à la lecture des GPIO :

modprobe w1-gpio
modprobe w1-therm

Pour ne pas avoir à les charger à nouveau à chaque re-démarrage du Pi, on ajoutera les 2 lignes suivants au fichier /etc/modules :

w1-gpio
w1-therm

Remarque : si vous prévoyez plus de 10 sondes, il est possible qu'il faille ajouter un fichier wire.conf dans /etc/modprobe.d avec ce contenu :

options wire max_slave_count=50

Si tout fonctionne, on doit alors voir un dossier au nom de la sonde apparaître dans le dossier /sys/bus/w1/devices :

cd /sys/bus/w1/devices
ls
>> 28-000005330085 w1_bus_master1

'' 28-000005330085'' est le nom de la sonde installée. Si nous avions plusieurs sondes sur le bus, nous verrions un dossier avec un nom unique pour chaque sonde. Si on entre dans le dossier, on accède aux différentes valeurs retournées par la sonde : le fichier w1_slave contient la température sur la 2e ligne en millièmes de degré Celsius :

4c 01 4b 46 7f ff 04 10 f5 : crc=f5 YES
4c 01 4b 46 7f ff 04 10 f5 t=20750

La petite ligne bash suivante (en remplaçant bien sûr le nom de ma sonde par celui de la vôtre !) extrait alors la température en °C :

cat /sys/bus/w1/devices/28-000005330085/w1_slave | grep "t=" | awk -F "t=" '{print $2/1000}'
>> 20.75

Relevons la température avec Munin

J'ai déjà évoqué Munin ici. Munin est un logiciel utilisé par le adminsys pour suivre les variables vitales de serveurs. Mais l'outil peut tout à fait être utilisé aussi pour suivre n'importe quelle variable accessible sur un ordinateur, par exemple la valeur de la température relevée par notre sonde !



Je ne détaillerai pas ici le paramétrage du serveur Munin (qui récolte régulièrement les données des clients, génère les graphes et les rend disponibles au travers d'un serveur http) mais seulement du client Munin.

On installe un client (noeud dans le vocabulaire de Munin) sur le Pi avec cette commande :

aptitude install munin-node

Le noeud/client munin fonctionne en récoltant les variables de scripts stockés dans /etc/munin/plugins : par défaut les plugins seront en fait des liens relatifs vers les scripts par défaut disponibles dans /usr/share/munin/plugins/. Si vous ne souhaitez suivre aucune variable vitale du Pi, vous pouvez supprimer tous les liens dans /etc/munin/plugins (si vous changez d'avis il suffira de les reprendre depuis /usr/share/munin/plugins).

Nous allons donc créer un nouveau script Munin pour collecter la température. Les scripts Munin sont tout simples - ils comprennent 2 parties : une partie qui décrit le graphique (et les éventuelles options graphiques que l'on souhaite voir appliquées) et une seconde partie imprime chaque variable et sa valeur sur chaque ligne. Par exemple, le script "memory" de Munin retourne les valeurs suivantes :

slab.value 8949760
swap_cache.value 0
page_tables.value 638976
vmalloc_used.value 954368
apps.value 21979136
free.value 291938304
buffers.value 35708928
cached.value 99397632
swap.value 0
committed.value 51347456
mapped.value 6803456
active.value 64913408
inactive.value 85291008

Nous allons donc générer un script qui imprime la valeur de notre sonde de la même façon dans /etc/munin/plugins :

nano temperature_1

et voici le contenu du script :

#!/bin/sh

case $1 in
   config)
        cat <<'EOM'
graph_title Temperature probe 1
graph_vlabel temperature_1
temperature_1.label temperature_1
EOM
        exit 0;;
esac

printf "temperature_1.value "
cat /sys/bus/w1/devices/28-000005330085/w1_slave | grep "t=" | awk -F "t=" '{print $2/1000}'

Si on exécute ce script (./temperature_1) voici la sortie :

temperature.value 21.5

On peut alors redémarrer le client Munin.

Lors de la prochaine collecte des données, le serveur Munin viendra récupérer la sortie du script temperature_1 et proposera alors les graphes standards de Munin pour cette valeur.

Si l'on dispose de plusieurs sondes, on peut alternativement multiplier les scripts (un script par sonde) ou alors demander au script d'imprimer les valeurs de chacune des sondes : les différentes valeurs seront alors affichées sur un même graphe !

ambient_temperature-day.png

Bon suivi de température !

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Romaine Lubrique : Du domaine public dans le premier rapport sur la francophonie numérique

samedi 22 novembre 2014 à 19:20

Le premier rapport sur l'état de la Francophonie numérique vient d'être publié, par la section québécoise de l'Internet Society, avec l'OIF et l'Unesco.

Nous vous invitons à le parcourir dans son intégralité tant il nous semble intéressant (il est notamment beaucoup question d'open data, de logiciels, de licences et de culture libres).

Pour ce qui nous concerne, nous vous proposons ci-dessous un extrait de l'axe Contribuer à la défense du domaine public et des biens communs de la connaissance du chapitre 4 Produire, diffuser et protéger les biens communs numériques.

Voilà qui est bel et bien dit et nous conforte dans notre action de promotion, diffusion et protection du domaine public francophone...

Extrait du rapport (pages 69-70-71)

La société de l'information est une société dans laquelle, grâce aux TIC, les utilisateurs peuvent créer de nouveaux produits ou services en se servant de produits ou de services existants. En fait, il n'a jamais été aussi facile de combiner différents films pour en créer un nouveau, d'enrichir un jeu vidéo de ses propres idées, de produire une nouvelle chanson en modifiant le rythme d'un classi­que, de modifier un livre existant pour le mettre au goût du jour et ainsi de suite.

Il existe cependant un grand obstacle à la créativité potentiellement sans fin des internautes et des utili­sa­teurs des TIC : le manque de matériel qu'il leur est possible d'exploiter librement.

Il arrive que ce matériel existe mais soit difficile à exploi­ter, parce qu'il n'a pas été numérisé et rendu accessible par Internet. Ainsi, de nombreux contenus francophones tombés dans le domaine public avec le temps (ou qui y ont été versés à l'origine) ne sont accessibles qu'en version papier, sur microfilm ou dans des formats difficiles à exploiter intégralement, comme le format PDF. Autant dire qu'ils sont d'une faible utilité pour les innovateurs.

On peut toutefois corriger cette lacune. Par exemple, le Réseau francophone numérique réunit deux douzaines de grandes institutions documentaires francophones, lesquelles représentent 18 États et gouvernements membres de l'OIF engagés dans des programmes de numé­risation patrimoniale ou encore dans le développement de projets dans ce domaine. Le site du Réseau permet aux internautes d'accéder à plus de 800 000 documents (journaux, revues, livres, cartes et plans, documents audiovisuels) témoignant de la richesse du patrimoine documentaire francophone.

Autre exemple : les Archives de l'ex-Afrique-Occidentale française renferment à Dakar des milliers d'éléments de contenu que le Sénégal, le Bénin, le Togo, le Niger, la Côte d'Ivoire, le Mali, le Burkina Faso, la Guinée et la Mauritanie (les anciens membres de l'AOF) et d'autres pays, comme la France, sont incapables de valoriser pleinement, parce qu'ils n'existent qu'en format analogique.

Lancé sous l'impulsion du Sénégal et de la France, un projet de numérisation massive baptisé « Mémoire partagée des archives de l'ancienne AOF » pourrait cependant ouvrir l'accès, dès 2016 ou 2017, à l'équivalent de 3 000 étagères de documents manuscrits ou dactylographiés, d'images de toutes sortes et de matériel sonore. Pour le directeur des Archives nationales d'outre-mer de France, ce projet, que réaliserait le gagnant d'un appel d'offres international, permettrait de revivre la mémoire de la colonisation afri­caine « en la partageant sur Internet ».

Dans certains cas, le problème vient de ce que les créa­teurs ne savent pas si un contenu quelconque peut ou non servir de base à de nouvelles créations. L'incertitude paralyse alors l'innovation.

C'est pour contourner cette difficulté que la France a notamment mis au point la version bêta d'un outil qui permet de valoriser les œuvres qui ne sont plus protégées par un droit de propriété littéraire et artistique : le Calculateur du domaine public. Créé par le ministère de la Culture et de la Communication français, en partenariat avec l'Open Knowledge Foundation France, le Calculateur s'appuie sur plus de 14 millions de notices produites ou libérées par la Bibliothèque Nationale de France et définit automatiquement l'usage qui peut être fait d'une création littéraire ou artistique quelconque. Cet outil permet ainsi d'établir en un clin d'œil que le roman Le Petit Prince, d'Antoine de Saint-Exupéry, n'appartient pas au domaine public, alors que La grande illusion, film magistral de Jean Renoir, s'y trouve [1].

Le Ministère et l'Open Knowledge Foundation France espèrent que le recours au Calculateur sera en fin de compte porteur d'innovation. Selon eux, « les œuvres qui sont entrées dans le domaine public sont des matériaux formidables permettant à la fois l'éclosion de pratiques artistiques et culturelles nouvelles ; pratiques qui sont aujourd'hui démultipliées par les potentialités offertes par le numérique, comme le [mixage ou collage] mais également l'accompagnement d'un système d'inno­vation. En effet, en favorisant la réutilisation et en faisant en sorte que les œuvres qui sont entrées dans le domaine public y restent, des valeurs sociales, culturelles et économiques se créent autour de cette typologie d'œuvres. Les œuvres du domaine public constituent une opportunité sans équivalent pour concevoir des produits ou services à forte valeur ajoutée, promouvoir de nouveaux usages et susciter ainsi la création de nouvelles activités économiques ».


Document sous licence Creative Commons By-NC-ND


[1] On remarquera qu'Antoine de Saint-Exupéry entrera dans le domaine public belge ou suisse le 1er janvier prochain (mais pas en France car « mort pour la France »). Quant à La Grande illusion, il n'appartient malheureusement pas encore au domaine public, Jean Renoir étant mort en 1979.

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elementary OS : Quand le forum se mue !

samedi 22 novembre 2014 à 10:00

Cela faisait un certains moment que je n'avais pas pris ma plume numérique pour vous donner quelques informations; la vie réelle reprend facilement ces droits ! Mais revenons au sujet qui anime ce billet. Cela fait maintenant quelques mois que nous vous annoncions une évolution majeure du thème du site web, celle-ci est toujours d'actualité et est encore en cours de peaufinage (cela vaut clairement le coup d’œil). Mais......

Il y a aussi un autre point que je souhaitais partager avec vous par l'intermédiaire de ce billet et qui concerne un autre élément de notre communauté, que dis-je ! Une pierre angulaire de notre petite communauté d'elementariste : c'est le forum !

Aujourd'hui vous avez l'habitude d'y flâner, de poster vos messages et poser vos questions; pour cela nous vous en remercions. J'en profite aussi pour remercier aussi toute l'équipe de modérateurs pour le superbe travail effectué.

Il est temps pour lui aussi d'évoluer et c'est ce qui va se passer prochainement ! Mais avant tout, voici ce qui va arriver :

Un forum qui se veut plus dans l'air du temps

Nous quitterons prochainement Fluxbb au profit d'InvisionPower Board qui nous permettra de vous fournir un espace de discussion tout aussi de qualité. Ce logiciel sera ainsi plus souple d'utilisation pour vous et vous permettra aussi d'utiliser vos smartphones, fablettes et autres tablettes à travers l'application Tapatalk. Ainsi, même dans le métro, le train ou le bus vous pourrez continuer à communiquer avec les membres de la communauté

Nouveau forum

Un forum complet et converti depuis l'ancien

Vous avez contribué à la richesse de ce forum et pour nous il n'était même pas envisageable de perdre ce trésor, c'est pourquoi les contenus de l'ancien forum (posts, certains avatars, vos comptes et password) seront intégralement repris lors de la phase de migration finale.

C'est déjà le cas actuellement sur notre plateforme de développement; cela veut dire que la mise en forme sera aussi respectée et importée (je pense particulièrement au balise de code qui me sont chères dans le forum du support)

Vos contributions seront migrées

Un forum dédié aux solutions

C'est l'une des nouveautés majeures qui sera la plus visible (selon moi) et plus appréciable (en tout cas je l'espère) de la communauté; l'espace dédié aux problèmes que vous rencontrez va évoluer pour vous permettre de sélectionner la réponse à votre problème. De ce fait, le sujet sera à la fois marqué comme résolu, mais le prochain lecteur qui arrivera sur ce poste verra très clairement quelle est la solution à ce problème. D'une limpidité extrême !

Vous avez trouvé votre solution parmi les réponses, alors dites le !

Ce message apparaîtra ainsi sous une autre forme et sera ainsi affiché de manière visible pour les différents elementaristes, plus besoin d'éditer votre message, un clic sur la réponse et c'est la solution !

Le sujet résolu est tout de suite plus visible

 

Un dernier point qui a aussi son importance et qui concerne plus la vie du forum, depuis maintenant quelques semaines, je vois apparaître bon nombre de comptes qui sont créés par un bot, pour en finir ou du moins en limiter les actions, un captcha type recaptcha sera installé sur le forum lors de la création d'un compte pour diminuer les nuisances de ces bots.

Comment cela va t-il se passer ?

Malgré toutes ces avancées, il y a bien un moment où nous allons devoir faire le grand saut ! et là pas le choix, une opération de maintenance sera réalisée dans la journée du 5 décembre, le forum sera coupé pendant une bonne partie de l’après-midi pour permettre à l'équipe de faire l'opération de migration. Une fois celle-ci pleinement réalisée, les accès vous seront rendus.

Alors qu'en pensez-vous ?

Le billet Quand le forum se mue ! a été publié sur elementary OS Fr - Communauté francophone d'elementaryOS

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Tuxicoman : Transférer facilement ses fichiers avec une ligne de Python

samedi 22 novembre 2014 à 07:16

Imaginez que vous devez partager un fichier de quelques Go avec quelqu’un qui est sur le même réseau Wifi que vous.

Votre PC est sous WindowsXP (lol) et l’autre sous un OS bizarre.

Pas de clé USB assez grande, pas de logiciel de transfert multiplateforme… Hum!

Installez Python sur votre machine, et lancez la commande suivante depuis le dossier que vous voulez partager:

Ca va lancer un serveur web sur sur votre ordinateur qui partage tous les fichiers contenus dans le dossier d’où vous avez lancé python.

Vous pouvez y accéder depuis votre navigateur web à l’adresse http://0.0.0.0:8080 en local.
Remplacez 0.0.0.0 dans l’adresse par l’adresse IP réseau(wifi) de l’ordinateur partageant les fichiers (ex:http://192.168.0.4:8080) et communiquez celle-ci à l’autre ordinateur. Il devrait normalement pouvoir y accéder aussi depuis son navigateur web et télécharger vos fichiers.

Dès que vous arrêtez le programme python, le serveur s’arrête et vous ne partagez plus rien. Attention à ne pas lancer cette commande depuis n’importe où sous peine de partager tout le contenu de son ordinateur. Attention aussi au fait que tout le monde sur le réseau peut télécharger les données partagées dès lors qu’il connaît l’adresse.

Mais ça peut bien dépanner pour partager un film, de la musique ou des bricoles depuis un vieux PC.

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