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David Mercereau : Service web : Un mode maintenance pour bricoler

mardi 26 novembre 2013 à 11:47
By RRZEicons (Cc-sa)

By RRZEicons (Cc-sa)

Afin de réaliser des maintenances sur mon service web (ou les services attenant tel que Mysql) j’ai mis en place un petit mot d’excuse qui dit en substance : “maintenance en cours, merci de repasser plus tard”. C’est mieux que “La connexion a échoué” ou “Can’t Connect to MySQL Server on nian nian nian” non ?

La configuration de prod  :

La configuration de maintenance :

Installation de lighttpd

Apeuté, et ayé :

aptitude -y install lighttpd
update-rc.d lighttpd remove
mkdir /var/www/maintenance
echo "Serveur en maintenance" > /var/www/maintenance/index.html # Vous pouvez faire une belle page html c'est mieux !

Configuration de lighttpd

Éditer le fichier /etc/lighttpd/lighttpd.conf

server.modules = (
	"mod_access",
)

server.document-root        = "/var/www/maintenance"
server.upload-dirs          = ( "/var/cache/lighttpd/uploads" )
server.errorlog             = "/var/log/lighttpd/error.log"
server.pid-file             = "/var/run/lighttpd.pid"
server.username             = "www-data"
server.groupname            = "www-data"
server.port                 = 81
server.error-handler-404    = "/index.html"

index-file.names            = ( "index.html", "index.lighttpd.html" )

include_shell "/usr/share/lighttpd/create-mime.assign.pl"

Il est certainement possible de faire plus propre sur ce point. Actuellement je gère le message dans le index.html que je met dans le error404. Des redirection 302 quelque soit l’URL serait à envisager.

Maintenance On/Off

Pour se mettre en mode maintenance :

# Démarrage du serveur d'excuse
service lighttpd start
# Redirection du port 80 vers 81 sauf pour mon IP
iptables -A INPUT -p tcp --dport 81 -j ACCEPT
iptables -t nat -A PREROUTING \\! -s ${IPMAISONDEMOI} -p tcp --dport 80 -j DNAT --to-destination ${IPDUSERVEUR}:81
iptables -t nat -A POSTROUTING -j MASQUERADE

Et pour désactiver le mode maintenance :

# Si vous n'avez pas d'autres règles (c'est mal) :
iptables -F
iptables -t nat -F
# Sinon redémarrer votre service iptables 
# Lighttpd n'est plus utile
service lighttpd stop

Si vous avez des suggestions…

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La vache libre : Minetest 0.4.8 disponible – Pas mal de bonnes choses au programme

mardi 26 novembre 2013 à 10:30

Minetest est un jeu gratuit, open-source, multiplateformes, dont nous parlons assez régulièrement ici-bas et qui pour ceux qui ne le savent pas encore reprend en partie les caractéristiques et le look du célèbre Minecraft. Il dispose d’un puissant générateur de cartes, d’environ 31.000 blocs, d’un mode multi-joueurs et de la possibilité d’explorer de z’olis paysages. Le but du jeu est de construire divers objets, de découvrir les différentes régions disponibles et pour parfaire le tout, Minetest a l’avantage de pouvoir être utilisé sur des machines peu puissantes. La version 0.4.8 de Minetest vient d’être publiée récemment, embarquant un grand nombre d’améliorations, de corrections de bugs et quelques changements dans le gameplay.

Parmi les choses qui ont été ajoutées on notera par exemple :

Et bien d’autres choses encore…

Si vous êtes curieux et que vous voulez tout savoir, vous pouvez consulter le changelog complet issu du site officiel.

Si vous voulez profiter de cette nouvelle version de Minetest sur Ubuntu et dérivés, il suffit d’utiliser le PPA officiel à l’aide de ces quelques lignes de commande :

Installer Minetest 0.4.8 sur Ubuntu et dérivés :

sudo add-apt-repository ppa:minetestdevs/stable
sudo apt-get update
sudo apt-get install minetestc55

Désinstaller Minetest 0.4.8 :

sudo add-apt-repository -r ppa:minetestdevs/stable
sudo apt-get update
sudo apt-get remove minetestc55

ou

sudo ppa-purge ppa:minetestdevs/stable

Amusez-vous bien.

Home Minetest

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Philippe Scoffoni : Sous GNU/Linux on a pas de virus mais des GDBus.Error when trying to enable second screen

mardi 26 novembre 2013 à 08:26

L’image du matin :

affichage

Impossible de configurer mes écrans…

La solution :  sudo apt-get install arandr

Un petit utilitaire qui remplace l’outil de configuration “standard” de l’affichage.

Je ne l’avais pas remarqué, cela doit dater de je ne sais trop quand. C’est ce qui est souvent énervant sous GNU/Linux. Des choses qui semblent basiques comme configurer ses écrans, leur disposition ou résolution cassent du jour au lendemain sans prévenir.

Parfois je me dirais bien allez je jette tout à la poubelle, je me remets sous Windows et je ne serais plus embêté avec ce genre de gags. Et puis je me souviens de cette époque où finalement j’avais aussi des galères sous Windows. Certes pas les mêmes, peut-être pas sur des bugs de ce genre.

C’est vrai qu’avec ma distribution GNU/Linux, j’ai gagné un certain confort notamment sur les mises à jour qui sont centralisées pour la quasi-totalité des logiciels que j’utilise. Je n’ai pas deux ou trois notifications pour chaque logiciel qui veut se mettre à jour, etc. Pas de virus, pas de troyens, pas de programmes qui s’installent à mon insu lorsque j’en installe un autre, etc..

Alors si la stabilité de mon point de vue n’est ni meilleure, ni moins bonne, je pourrais dire que “j’ai choisi” une informatique qui me semble digne de confiance pour mon poste de travail. Mais cela reste de l’informatique et des fois “ça tombe en marche” :-)


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 26/11/2013. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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La vache libre : GdMap – Visualisez la structure et les fichiers de vos supports de stockage et disques durs en un coup d’œil

mardi 26 novembre 2013 à 07:30

GdMap est une application simple et efficace qui ne propose qu’une chose, mais qui le fait bien. Celle-ci a pour ambition de vous fournir une carte de vos disques durs et de vos divers supports de stockages. Vous pourrez ainsi facilement les explorer de manière graphique, voir de quelle façon sont organisées vos données et même obtenir le nom des fichiers d’un simple survol de la souris. Ceux-ci sont bien entendu indiqués en fonction de l’espace qu’ils occupent et plus les secteurs (ici appelés coussins) sont grands, plus les fichiers sont lourds (volumineux). L’autre avantage de GdMap est son code couleur, qui permet d’identifier au premier coup d’œil les types de fichiers présents et qui peut être adapté en fonction de vos besoins ou de vos préférences.

L’interface est très simple et l’utilisation de GdMap est un jeu d’enfant. Après avoir choisi le support à visualiser et de lui avoir laissé le temps de scanner tout ça, il suffit de choisir le type de coussins que vous voulez utiliser pour la visualisation. Sur la capture suivante vous pouvez voir les coussins classiques, qui est la vue que je préfère le moins.

Sur celle-ci vous pouvez voir les coussins rectangulaires que je préfère, car je la trouve plus claire.

Ici vous pouvez voir la fenêtre des préférences qui va vous permettre de modifier ou de créer votre propre code couleur. Vous pourrez également gérer la taille des coussins et leur pourcentage de décroissance depuis le menu des préférences.

Comme vous pouvez le constater c’est simple et sans fioritures. Si j’avais juste un tout petit reproche à lui faire c’est de ne pas proposer de vue en camembert, qui reste envers et contre tout ce qu’il y a de plus clair. Mais ce n’est pas si grave car ce soft est bien fait et peut s’avérer très utile. Pour les fanatiques du camembert il y a toujours Baobab au pire.

Si ça vous tente et que vous voulez en profiter sur Ubuntu et dérivés, il vous suffit d’entrer la commande suivante dans votre terminal :

sudo apt-get install gdmap

Celle-ci pour Archlinux ou Manjaro :

sudo pacman -S gdmap

Et pour les autres distributions GNU/Linux il suffit de passer par vos dépôts officiels, ou vous procurer les sources depuis la page Sourceforge du projet.

Amusez-vous bien.

source

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Lemarinel Sébastien : Steam : bilan d’une année

mardi 26 novembre 2013 à 07:00
Un an après la disponibilité de Steam sur Ubuntu, il est temps de tirer un premier bilan. Une année riche en annonces pour les jeux vidéo dans nos distributions GNU/Linux. Longtemps une rumeur, notamment entretenue par le site anglophone Phoronix, Steam sur GNU/Linux a longtemps nourri les sceptiques, et nombreux étaient ceux qui ne croyaient pas à l’arrivée d'un tel portage. Un an après sa mise à disposition par Valve, faisons le point d'une année 2013 plutôt active.  

Les jeux disponibles

Selon la base de donnée non-officielle, au 7 Novembre 2013, ce sont actuellement 237 jeux qui sont disponibles sur GNU/Linux et 305 au total si l'on compte les titres qui pourraient être disponibles prochainement. Cela représente  10,59% (et 13,63%) du total des jeux disponibles dans la plateforme Steam. Un joli résultat après seulement une année d’activité.
Valve a porté, de son côté, la majorité de son catalogue vers GNU/Linux (23 jeux sur 27), et on a vu de nombreux studios indépendants joindre cette initiative. Il manque encore certains titres de grand éditeurs qui pourraient débarquer l'an prochain... mais rien n'est moins sûr.
Si l'on regarde un peu plus dans le détail, on s’aperçoit qu'environ 20% des jeux publiés cette année sont disponibles également sur GNU/Linux. Valve continue de travailler avec les développeurs pour les pousser à distribuer leurs jeux dans Steam. L'une des motivation est notamment la sortie prochaine de la SteamBox.  

Valve et le libre

La SteamBox devrait certes inciter les développeurs à porter plus de jeux vers Steam, mais pas seulement. Si Steam et les jeux développés par Valve sont tous propriétaires et souvent avec DRM, Valve travaille depuis deux ans avec certains acteurs du libre. Valve a ainsi embauché le développeur du framework SDL. Ce dernier facilite le travail des développeurs lorsqu'il s'agit de rendre disponible un jeu quelque soit la plateforme (y compris GNU/Linux). C'est une solution qui a l'avantage d’être multi-plafeforme et de prendre en charge de nombreux langages de programmation. Lorsqu'il s'agit de porter un jeux vers GNU/Linux, SDL rend la tâche plus aisée. La dernière version, SDL 2.0, a été publiée en août dernier et apporte de nombreuses améliorations. Les prochaines évolutions devraient notamment apporter la prise en charge du protocole Wayland et du gestionnaire d'affichage Mir. De manière moins visible, Valve a également travaillé à l’amélioration de certains outils pour faciliter la recherche de bugs dans la gestion de la 3D sous GNU/Linux. Elle travaille également depuis deux ans avec Intel, AMD et nVidia dans le but d'optimiser et rendre plus performants les pilotes actuellement disponibles pour GNU/Linux.

Steam OS

Annoncé en septembre dernier, Steam OS est l'une des trois briques autour desquelles se construit le futur de Steam. Peu d'informations ont encore filtrés. On sait qu'il sera basé sur une distribution GNU/Linux personnalisée par Valve. Elle intégrera Steam Big Picture en tant qu'interface par défaut, mais on n'en sait pas beaucoup plus actuellement.

Steam Box

Les Steam Box sont également une grande inconnue. Valve a lancé un premier programme de bêta-test et va envoyer environ 300 consoles construites par ses soins. Selon les informations glanées, plusieurs modèles seraient envoyés avec une configurations différentes. De la version basique et peu puissante servant uniquement de stations de diffusion à des machines haut de gamme puissantes, l'idée est de tester ces différents scénarios et d'obtenir les retours des utilisateurs pour affiner la ou les configurations finales. Il reste encore beaucoup de zones grises. Valve a toutefois présenté à certains médias une version de ses prototypes lors d'une présentation spéciale. Steam Box et Contrôleur La machine présentée était une machine plutôt haut de gamme, avec un processeur Intel Core i7 et une carte graphique nVidia GeForce GTX 780 compris dans un châssis compact. En bref : un PC relativement standard dans son choix d'équipement, auquel il ne manque qu'un lecteur de CD/DVD/Blu-Ray.

Steam Pad

Le Steam Pad est à première vue relativement classique de par sa forme et peut faire penser aux manettes pour XBOX. Il intègre toutefois quelques nouveautés intéressantes : Nous ne disposons pas encore de retours d'utilisateurs indépendants, il est donc difficile de s'exprimer sur le sujet, mais les retours des différents éditeurs et journalistes sont plutôt positifs. Et selon ces derniers, la solution choisie par Valve permettrait de s'approcher de la précision offerte par une souris. Malgré tout il ne serait pas toujours adapté à l'ensemble des jeux disponibles sur Steam et les éditeurs devront sûrement faire un travail complémentaire pour adapter la jouabilité de leur jeux. A la différence de la console - dont la fabrication ne sera pas réalisée par Valve - ce sera bien Valve qui devrait fabriquer la manette et la fournir aux assembleurs de la console. Elle sera accompagné d'une API intégré. Que ce soit pour l'API ou le pilote, on ne sait pas si ils seront libres ou propriétaires.

Une année 2014 prometteuse ?

Si on peut considérer l'année 2013 comme une année de préparation pour Valve, les choses devraient s’accélérer en 2014. C'est en effet en Janvier 2014 que devraient être annoncés et présentées les premières consoles lors du CES de Las Vegas. On connaîtra donc quelles sont les constructeurs impliqués et quels choix de configurations seront offerts aux clients. Le CES sera suivit par un événements Valve réservés aux développeurs souhaitant travailler sur la SteamBox. Enfin les première Steam Box pourraient arriver en milieu d'année 2014. Le catalogue de jeux pour la SteamBox et pour Linux devrait continuer de gonfler durant cette période. Et même si il ne faut pas s'attendre à voir les partenaires de Valve vendre autant de SteamBox que de PS4 ou XBox One il sera intéressant de voir quel accueilli leur sera réservé.

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