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Lolokai : Ajouter une machine CentOS à Puppet

jeudi 8 novembre 2012 à 08:34

Introduction

Nous avons vu dans cet article : http://www.lolokai.com/systemes/linux/configuration-de-base-dun-serveur-puppet/ comment configurer son serveur Puppet sous CentOS6. Dans cet article, nous allons découvrir comment ajouter une machine qui sera gérée par Puppet.

Installer l’agent

Dans un premier temps, nous allons installer l’agent sur la machine CentOS. Pour cela, ajoutez le repository yum et installez les éléments suivants :

# rpm -ivh http://yum.puppetlabs.com/el/6/products/i386/puppetlabs-release-6-5.noarch.rpm
# yum install ruby ruby-libs ruby-shadow puppet facter

L’agent Puppet est maintenant installé. Nous allons dans un premier temps le configurer pour qu’il communique avec le serveur Puppet. Editez le fichier suivant :

vim /etc/puppet/puppet.conf

Dans la partie [main] ajoutez la ligne suivante, où puppet.server.local correspond au nom DNS de votre serveur Puppet :

server=puppet.server.local

Dans la partie [agent] ajoutez la ligne suivante (celle ligne signifie que toutes les 3600 secondes cad toutes les une heure l’agent rappatriera la configuration faites au niveau du serveur Puppet) :

runinterval=3600

Ajouter l’agent à notre serveur Puppet

Maintenant, nous allons ajouter notre noeud au niveau de notre serveur Puppet. Ouvrez le fichier suivant sur votre serveur Puppet :

vim /etc/puppet/manifests/nodes.pp

Ajoutez la ligne suivant (où client.server.local correspond au nom DNS de votre machine cible) :

node client.server.local {

}

Maintenant, rendez-vous sur votre client et tapez la commande suivante :

service puppet start

L’agent Puppet va démarrer et se connecter sur le serveur Puppet. Pensez aussi à activer cet agent au démarrage de votre machine :

chkconfig –level 2345 puppet on

Conclusion

Nous avons vu dans cet article comment connecter un noeud à Puppet. Il ne nous reste plus maintenant qu’à créer des modules et à les intégrer dans notre noeud, mais ça c’est une autre histoire :) .Loic FONTAINE

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Nicolargo : Glances 1.5 est arrivé

jeudi 8 novembre 2012 à 07:48

Update: La version corrige un bug qui peut, sur certain OS, empêcher le bon fonctionnement de la version 1.5. Je viens donc de publier une version correctrice (1.5.1) qui effectue les contrôle nécessaire avant le démarrage de Glances.

Quelques mois après la sortie de la version 1.4 et la riche actualité qui a suivi (buzz sur pas mal de sites et intégration dans les paquets Debian Sid), voici donc la nouvelle mouture de Glances.

Pour rappel, Glances est un logiciel de supervision système en ligne de commande (interface texte basée sur Curses) permettant de voir en un clin d'oeil l'état de sa machine. Un code couleur permet de mettre en avant les statistiques que Glances juge nominale, à surveiller,  en alerte ou critique. Il peut également afficher la liste des dernières alerte/critique. La lisibilité et l'économie de l'espace pour l'affichage sont des critères importants que j'ai essayé de garder en tête lors du développement et du choix des évolutions.

Nous allons dans ce billet aborder les principales nouveautés de la version 1.5, avec notamment un focus sur la fonction client/serveur permettant de surveiller les machines à distance.

Glances est disponible sous GNU/Linux, BSD, Mac OS X et même Windows (uniquement en mode serveur).

Installation et mise à jour

En attendant la disponibilité de la version 1.5 de Glances dans vos packets managers favoris, il est possible (et conseillé) d'utiliser le gestionnaire de paquet Python Pip pour installer ou mettre à jour le logiciel.

Installation:

# apt-get install python-pip build-essential python-dev
# pip install glances

Mise à jour:

# pip install -- upgrade glances

Si vous avez déjà une version antérieure de Glances installée, il se peut que la mise à jour ne ne fasse pas correctement. Il suffit alors de suivre la procédure suivante:

# rm -rf /usr/local/lib/python2.6/dist-packages/glances/
# rm -rf /usr/local/lib/python2.6/dist-packages/Glances-1.*
# rm -f /usr/local/bin/glances
# pip install glances

Note: si vous avez Python 2.7 ou supérieure, il faut adapter les chemins ci-dessus.

Pour tester que l'installation / mise à jour c'est bien passée, le plus simple est de lancer la commande:

$ glances -v
Glances version 1.5

Puis de lancer Glances pour vérifier que les statistiques de votre machine s'affichent correctement:

$ glances

Les nouveautés de la version 1.5

Visuellement, les utilisateurs des anciennes versions ne seront pas perdus. On retrouve un découpage avec des statistiques essentielles en haut de l'écran (CPU, LOAD, MEM) avec une optimisation de l'espace. Puis sur la gauche des informations optionnelles comme le débit des interfaces réseau, les entrées/sorties disques et l'espace des différents points de montage (maintenant avec un affichage optimisé pour tenir compte des noms longs). Sur la droite, on a la possibilité de voir le détail des processus (avec par défaut un classement automatique et dynamique selon l'état de la machine). Enfin en bas de l'écran, le log des dernières alertes que l'on peut nettoyer avec les touches 'w' pour supprimer uniquement les Warning et 'x' pour supprimer toutes les alertes finies).

La touche 'h' permet toujours d'afficher l'aide en ligne avec la liste des touches disponibles.

La liste complète des changements par rapport à la dernière version est disponible dans le fichier ChangeLog.

Focus sur le mode client / serveur

C'est la grosse nouveauté de cette version. La mise à disposition pour les utilisateurs d'un mode client /serveur permettant à partir d'un Glances client d'afficher les statistiques d'un Glances serveur. On peut ainsi à partir d'un client GNU/Linux surveiller une autre machine GNU/Linux ou même, idée folle, une machine Windows.

Quand Glances est lancé en mode serveur, il créé un serveur XMLRPC en écoute sur le port TCP/61209 (ce port est bien sur configurable). Quand un client se connecte, il met à jour les statistiques avec un système de cache pour éviter de surcharger la machine puis il envoie les statistiques au client qui se charge de l'affichage et de la gestion des alertes. Il est bien sûr possible d'avoir plusieurs clients différents connectés sur un même serveur.

Pour lancer Glances en mode serveur, il suffit d'utiliser l'option -s:

server$ glances -s
Glances server is running on 0.0.0.0:61209

On lance ensuite le client sur une autre machine avec l'option -c:

client$ glances -c server

Si tout se passe bien, vous devriez avoir les statistiques du serveur qui s'affiche sur l'écran de votre client. Pour vérifier que la connexion entre le client et le serveur fonctionne correctement, j'ai mis en place un indicateur en bas à gauche de l'écran:

Ce dernier passe change en cas de problème de connexion:

Et Windows ?

Comme je l'ai noté en introduction, la version server de Glances fonctionne sous Windows (moyennant l'installation de Python et de PsUtil). Je dois avouer que je n'ai pas testé à fond la compatibilité de Glances sur cet OS. Au démarrage, Glances vérifie si il est lancé sur une plate-forme Windows. Si c'est le cas, il se lancera automatiquement en mode serveur (sans avoir à mettre le flag -s).

Je suis preneur de tout retour sur le sujet et si une âme généreuse veut bien s'occuper de maintenir un binaire "all inclusive" pour Windows 32 bits et 64 bits, cela serait vraiment bien ! (c'est assez facile à faire avec outil comme PyInstaller).

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Articles similaires

crowd42 : Astuce : contourner la limitation de Steam pour Linux

mercredi 7 novembre 2012 à 17:38

Depuis hier, il est possible pour les utilisateurs de Ubuntu et de Arch Linux (grâce à ce paquet dans AUR) de profiter de 25 jeux proposés par Valve en installant la bêta de Steam pour Linux. Pour l’instant seulement 1000 bêta-testeurs sont concernés. Mais si vous ne faites pas partie de ces chanceux et que vous souhaitez vous aussi pourvoir en profiter, des utilisateurs de Reddit ont trouvé un moyen de contourner cette limitation.

Tout d’abord récupérer le paquet .deb en exécutant la ligne de commande suivante :

wget http://media.steampowered.com/client/installer/steam.deb

Ensuite, installez le paquet avec dpkg :

sudo dpkg -i steam.deb && sudo apt-get install -f

Si vous avez une architecture amd 64, vous devez installer ces paquets aussi

sudo apt-get install libjpeg-turbo8:i386 libcurl3gnutls:i386 libogg0:i386 libpixman-1-0:i386 libsdl1.2debian:i386 libtheora0:i386 libvorbis0a:i386 libvorbisenc2:i386 libvorbisfile3:i386 libasound2:i386 libc6:i386 libgcc1:i386 libstdc++6:i386 libx11-6:i386 libxau6:i386 libxcb1:i386 libxdmcp6:i386

Maintenant exécuter cette commande :

steam steam://store

À présent vous pouvez profiter ce Steam sans avoir besoin d’un compte bêta-testeur.

source

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crowd42 : Astuce : extraire le son d’une vidéo avec Mplayer

mercredi 7 novembre 2012 à 14:23

Si vous avez des vidéos de clips musicaux ou conférences, dont vous souhaitez extraire la partie audio pour les transférer ensuite vers votre baladeur par exemple, cette astuce pourrait vous intéresser. À part le lecteur multimédia Mplayer, cette astuce ne nécessite aucun autre logiciel et elle permet d’exporter le media vers plusieurs formats : ogg, mp3…

Installez d’abord Mplayer si vous ne n’avez pas encore fait :

sudo apt-get install mplayer

Ensuite exécutez la ligne de commande suivante, en remplaçant bien évidemment audio.ogg par le nom que vous souhaitez donner à votre fichier, et video.wbm par le nom de votre fichier vidéo :

mplayer -ao pcm:fast:file=audio.ogg -vo null -vc null video.wbm

Enjoy it ;)

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Lolokai : Configuration de base d’un serveur Puppet

mercredi 7 novembre 2012 à 11:28

Introduction

Nous avons vu dans ce billet : http://www.lolokai.com/systemes/installer-son-serveur-puppet-sur-centos-6/ comment installer notre serveur Puppet. Nous allons maintenant passer à sa configuration.

Configuration du serveur

Dans un premier temps, il convient de générer notre configuration pour notre serveur :

/etc/init.d/puppetmaster genconfig > /etc/puppet/puppet.conf

Maintenant, nous allons ajouter dans la section [master] la ligne suivante (où puppet.server.local correspond au nom DNS de votre serveur Puppet) :

certname=puppet.server.local

Créez le dossier suivant et le fichier site.pp qui est un fichier indispensable pour démarrer Puppet :

mkdir /etc/puppet/manifests/
vim /etc/puppet/manifests/site.pp

Le fichier site.pp contient les instructions suivantes :

import ‘nodes.pp’
$puppetserver = ‘puppet.server.local’

Le fichier nodes.pp va contenir les noeuds gérés par Puppet (nous l’éditerons plus tard). Pour le moment, nous allons juste le créer :

#touch /etc/puppet/manifests/nodes.pp

Nous pouvons maintenant démarrer notre serveur Puppet :

/etc/init.d/puppetmaster start

Conclusion

Nous avons vu dans cet article comment effectuer la configuration de base d’un serveur Puppet. Une fois cette configuration effectuée, il est nécessaire d’ajouter les machine qui seront gérées par Puppet (aussi appellé noeuds).Loic FONTAINE

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