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Tuxicoman : Accéder au flux RSS d’un compte Diaspora

lundi 7 novembre 2016 à 08:01

Si il n’y avait qu’une seule raison d’utiliser Diaspora par rapport aux réseaux sociaux tels que Twitter, Facebook et Google+ ce serait la mise à disposition d’un flux RSS pour suivre vos articles publics pour les non-membres.

En clair, ça permet à n’importe qui, même non inscrit sur Diaspora de suivre vos articles (notification à leur parution) dans le logiciel et la plateforme de leur choix. C’est la grosse différence avec les autres plate-formes qui enferment le contenu des utilisateurs derrière un mur opaque pour les non-membres (le dark web c’est ça…)

Donc par exemple, mon utilisateur c’est « tuxicoman » sur le serveur Framasphere. Donc mon flux RSS est https://framasphere.org/public/tuxicoman.atom

Vous pouvez aussi retrouver cette info facilement à travers le menu de Firefox en cliquant sur le bouton s’abonner :

rss-firefox

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Okki : Compatibilité de vos futurs périphériques sous GNU/Linux

lundi 7 novembre 2016 à 03:41

Ceux qui ont connu GNU/Linux durant le courant des années 90 peuvent témoigner du fait que la situation a radicalement changée. À l’époque, il fallait vraiment acheter un modèle bien précis de carte son ou de carte graphique pour espérer obtenir une machine relativement fonctionnelle.

Par la suite, au fil des ans, ce qui nécessitait autrefois de la rétro-ingénierie par des développeurs particulièrement chevronnés, à vue l’arrivée de plus en plus de constructeurs souhaitant contribuer directement au développement de pilotes pour notre plateforme (Intel est par exemple le premier contributeur du noyau Linux, devant Red Hat). Et même si tous ne jouent pas le jeu du libre (on pense tout de suite à nVidia), c’est tout de même agréable de pouvoir profiter pleinement de notre matériel, parfois chèrement acquis.

La situation a donc bien changé, et de nos jours, nous pouvons installer facilement une distribution sur de nombreuses machines différentes sans jamais rencontrer le moindre souci. Mais voilà, encore aujourd’hui, certains constructeurs n’ont toujours pas embrassé le libre (voir n’ont toujours pas vu l’intérêt de Linux) et il arrive que certains périphériques (imprimantes, scanners…) ne soient pas du tout pris en charge.

On peut donc retourner de désespoir (ou de lassitude) sous Windows, voir rejeter la faute sur la dispersion de la communauté, ou se dire que le changement est possible, et tenter de faire quelque chose à notre niveau. Alors bon, je ne vais pas vous citer Linus Torvalds et son célèbre message de présentation de Linux : « Regrettez-vous avec nostalgie le bon vieux temps de MINIX 1.1, quand les hommes étaient des hommes et écrivaient eux-mêmes les pilotes pour leur matériel ? ». Donc non, rassurez-vous, vous n’aurez rien à développer :p

Par contre, cette après-midi, en parcourant les dernières nouvelles du site Phoronix, je suis tombé sur l’annonce de l’intérêt du fabricant de scanners Plustek pour publier un éventuel pilote libre (en opposition de Fujitsu qui publiait quelques jours plus tôt un pilote non libre). Mais la partie réellement intéressante de l’histoire, c’est de découvrir que Plustek a contacté l’équipe de SANE (le projet qui offre la prise en charge de nombreux scanners sur les différents systèmes d’exploitation du marché) pour faire les choses bien, puis surtout de voir cette personne préciser ouvertement que cette démarche fait suite aux nombreux courriers de clients réclamant un pilote Linux.

Donc voilà, au lieu de pleurer que tel ou tel périphérique n’est pas du tout ou non correctement pris en charge sous GNU/Linux, n’hésitez pas à le faire savoir aux fabricants. Même chose si un périphérique vous faisait de l’œil mais que vous vous êtes rabattus sur un concurrent que vous saviez correctement pris en charge. Écrivez-leur pour leur faire savoir qu’ils ont perdu un client et que vous avez préféré leur concurrent pour cette raison. Et surtout, précisez bien que plus qu’un pilote, vous souhaitez par-dessus tout un pilote libre, seul moyen de garantir qu’il soit correctement maintenu dans le temps et qu’il soit directement pris en charge par toutes les distributions que vous pourriez avoir envie d’installer.

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Journal du hacker : Liens intéressants Journal du hacker semaine #44

lundi 7 novembre 2016 à 00:01

Pour la 43ème semaine de 2016, voici 5 liens intéressants que vous avez peut-être ratés, relayés par le Journal du hacker, votre source d’informations pour le Logiciel Libre francophone !

Pour ne plus rater aucun article de la communauté francophone, voici :

De plus le site web du Journal du hacker est « adaptatif (responsive) ». N’hésitez pas à le consulter depuis votre smartphone ou votre tablette !

Le Journal du hacker fonctionne de manière collaborative, grâce à la participation de ses membres. Rejoignez-nous pour proposer vos contenus à partager avec la communauté du Logiciel Libre francophone et faire connaître vos projets !

Et vous ? Qu’avez-vous pensé de ces articles ? N’hésitez pas à réagir directement dans les commentaires de l’article sur le Journal du hacker ou bien dans les commentaires de ce billet :)

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Carl Chenet : Dans le Libre : tout automatiser

lundi 7 novembre 2016 à 00:00

Dans le précédent article de cette série Dans le Libre : manger ce que l’on prépare soi-même, nous avons vu pourquoi dans une démarche de Libriste visant à régler un problème par l’utilisation ou l’écriture d’un programme, il était crucial pour améliorer et rendre plus flexible ledit programme de l’utiliser soi-même autant que faire se peut.

Nous verrons aujourd’hui pourquoi il est important d’automatiser autant que possible les différentes actions du cycle de développement et de la mise en production de son propre projet logiciel.

Les erreurs humaines sont inévitables

Dans un processus aussi compliqué la mise au point, la publication puis le passage en production d’un nouveau logiciel, les erreurs humaines sont quasi-inévitables. En effet les manipulations manuelles sont légions.

Les erreurs humaines sont inévitables dans une chaîne manuelle de production de logiciel

Les erreurs humaines sont inévitables dans une chaîne manuelle de production de logiciel

Et si bien sûr autant on peut considérer normal tout l’artisanat de la phase de conception du programme (la programmation en elle-même), autant il est utile d’avoir dès cette phase puis de manière exponentielle dans les phases suivantes de l’automatisation, pour fiabiliser l’ensemble de la chaîne de production du logiciel par la réduction au maximum des actions manuelles. Mais détaillons.

Automatisation durant la phase de conception

Dès l’étape de la phase de conception, il est  bon d’automatiser certaines manipulations, à savoir :

Jenkins, un outil d'intégration continue complet et facilement extensible via ses nombreux plugins

Jenkins, un outil d’intégration continue complet et facilement extensible via ses nombreux plugins

L’idée est de fiabiliser tout ce qui est autour de l’écriture du code lui-même, comme la détection des erreurs de syntaxe et vos tests après une modification même mineure de votre code sans y perdre 5 minutes à chaque fois. Vous vous concentrez ainsi sur l’essentiel et ne perdez pas de temps et d’énergie sur des tâches ennuyantes.

Automatisation durant la phase de publication

Votre nouvelle version est prête. Vous avez placé une étiquette dans votre dépôt de sources pointant sur le dernier commit avant la publication de votre nouvelle version. Les voyants des résultats des tests unitaires et fonctionnels sont au vert. Là encore il est possible d’automatiser, pour par exemple :

La réalisation de ces scripts et leur intégration au sein de votre chaîne de création de votre logiciel vont aider à produire des versions publiques qui soient réellement utilisables par le grand public, la mise à disposition de vos sources étant nettement insuffisante pour vous attirer une base d’utilisateurs conséquente. Produire des archives utilisables et facilement installables pour chacune de vos nouvelles versions va aider à la diffusion de votre logiciel (par exemple par l’intervention d’empaqueteurs officiels de différentes distributions GNU/Linux, comme Debian) et ainsi à toucher un public plus large.

Industrialisation de votre logiciel

Comme nous l’avons vu, vous avez désormais un dépôt d’archives publiques avec chacune des versions de votre programme, au côté de votre dépôt de sources. Cela va nous permettre de passer à la dernière étape de notre chaîne d’industrialisation, à savoir la mise en place de votre nouveau programme sur le serveur. Pour cela nous pouvons identifier les étapes suivantes :

, un gestionnaire très flexible de dépôts de paquets Debian

Aptly, un gestionnaire très flexible de dépôts de paquets Debian

Avec une infrastructure qui se complexifie rapidement, il est simple de se laisser déborder par l’existant et la difficulté à le faire évoluer. L’industrialisation permet de rationaliser l’évolution de votre infrastructure, de sécuriser les évolutions et la disponibilité des services.

Tout automatiser mène à gratter ses autres démangeaisons

Nous l’avons vu, en automatisant au maximum les différentes étapes de votre chaîne de création de logiciel, vous apportez fiabilité et rapidité à votre cycle. Envisager des livraisons rapides et fiables de nouvelles versions devient possible.

Et pour en revenir à l’exemple de notre logiciel qui nous accompagné durant ces trois articles, nous sommes arrivés au bout de notre démarche, avec un beau projet logiciel répondant à notre principal besoin et aux petits besoins qui s’étaient crées autour. Le projet ronronne et vous n’allez assurer que des améliorations mineures et corrections de bugs dans les mois à venir.

C’est donc le moment de gratteur une autre démangeaison, de passer au projet suivant dans votre liste de choses à faire et de tâches à accomplir. En écrivant un programme pour répondre à votre besoin, puis en utilisant ce logiciel vous-même, démarche complétée par l’automatisation d’une grande partie de la chaîne de production, vous avez ainsi libéré le temps nécessaire pour vous occuper d’autres projets.

Automatiser a un coût

Ceux qui sont intervenus sur des projets informatiques réalisés à la va-vite, bâti de bric et de broc laborieusement dans le temps, dont on ne retrouve ni la documentation ni les sources, qui ne tournent que sur un serveur de production dont on ne retrouve plus les informations de connexion, comprendront l’inégalable sécurité qu’apporte l’automatisation en grande partie de la chaîne de réalisation d’un logiciel.

Mais ce confort a un coût. Nous avons donné au long de cet article des axes d’automatisation qui s’avèrent payants sur le moyen ou long terme à mettre en place. Mais ces efforts d’automatisation ont un coût, qui avant d’être financier va être humain. Écrire des tests unitaires prend du temps. Mettre en place une usine d’intégration continue prend du temps. Écrire des tests fonctionnels ou des tests d’infrastructure prend encore du temps. Définir les politiques de style de votre code maison et les matérialiser par un fichier de configuration de votre outil de vérification de style de code prend du temps. Et ce temps, on l’a rarement.

Il faut donc garder en tête que la priorité reste au produit, à sa délivrance et à son amélioration, mais que l’absence d’automatisation finira immanquablement par vous poignarder dans le dos à un moment ou à un autre. Donc attention au phénomène du « I’m too busy to improve » car vous finirez forcément dans une situation d’interbloquage où votre charge vous empêchera d’automatiser, mais où on vous demander de délivrer plus vite qu’il vous est humainement possible.

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Attention donc à bien garder l’automatisation en vue dans le développement de votre projet personnel ou de votre système d’information, car plus l’infrastructure devient lourde et les « hot fixes » nombreux, plus il sera dur d’automatiser, ce processus demandant un maximum d’uniformisation au niveau de votre infrastructure.

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Nizar Kerkeni : Software Freedom Day Tunisia 2016

dimanche 6 novembre 2016 à 22:42

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L’association pour la Culture numérique Libre – CLibre organisera, pour la quatrième année consécutive, l’édition 2016 du Software Freedom Day Tunisia. Après 03 éditions dont 02 au Palais des Sciences de Monastir et 01 à l’Institut Supérieur des Études Technologiques (ISET) de Sousse, cette année c’est l’Institut Supérieur des Sciences Appliquées et de Technologie (ISSAT) de Sousse qui accueillera la communauté du Libre en Tunisie le dimanche 20 novembre 2016.

Vous pouvez vous inscrire dans la liste de diffusion de l’événement pour suivre et participer à l’organisation de cette édition 2016.

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