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Olivier Delort : Un terminal aux petits oignons

mardi 13 mai 2014 à 21:47

Après des années d’utilisation très basique je me suis enfin penché sur l’amélioration de mon terminal. Au départ il me servait uniquement pour les mises à jour système, au fil du temps son utilisation s’est imposée d’elle-même a tel point qu’il est en permanence ouvert dans le coin d’un de mes bureaux virtuels.

Ne sachant pas où aller et de quoi j’avais besoin, j’ai constitué un mini cahier des charges comme ligne directrice.

J’ai principalement besoin :

Tout est prêt, let’s go !

1. Le choix de l’application

Mon choix c’est porté sur Terminator, rapide, léger, paramétrable très simplement (un seul fichier de config). Je peux passer d’un seul terminal à 10 avec une seule séquence de touche, et je peux tous les piloté à partir d’un seul prompt.

Pour agrémenter le tout un joli thème inspiré du thème solarized de Ethan Schoonover.

Pour ceux qui sont intéressés voici Ma configuration ->

2. Le choix du Shell

Pour résumé le shell est la partie centrale du terminal, l’interpréteur de commandes dans la langue de Molière, il permet d’accéder aux fonctionnalités internes du système d’exploitation. Le plus connu étant le bash et ses dérivés, j’ai préféré  zsh.

Installation :

sudo apt-get install zsh
chsh -s /bin/zsh utilisateur

Après le redémarrage du terminal zsh est opérationnel ! Tout le nécessaire de configuration de zsh se trouve dans notre home /home/utilisateur/.zshrc. C’est le coeur de zsh !

Pour simplifier grandement sa configuration je l’utilise avec un petit utilitaire appelé antigen. Ce petit utilitaire me permet de mieux gérer les plugins dont j’ai besoin pour zsh, ainsi que d’autre fonctionnalités que j’ai renseignés dans le zshrc.

En gros lorsque je veux installer et utiliser un plugin (bundle dans antigen) il me suffit de renseigner dans mon zshrc et il fait le reste.  Exemple si je veux utiliser des plugins de oh-my-zsh :

antigen use oh-my-zsh
# * Plugins
antigen bundles <

Antigen va m’installer oh-my-zsh, et activera les plugins que j’ai configurés par la suite.

Pour le prompt j’utilise un thème perso, inspiré du thème  powerline line

Pour ceux qui sont intéressés voici Ma configuration ->

3. En conclusion

Depuis que je me suis penché sur l’amélioration de mon terminal, je suis plus tranquille et moins fatigué dans son utilisation. Mes tâches d’administration souvent pénible et répétitives se font avec une effroyable efficacité. J’arrive maintenant à mettre tous les serveurs à jours en une ligne de commande. Le terminal fait partie de ses petits outils que l’on néglige souvent, car leur puissance est  méconnue.

Et voici le résultat :

terminal_13052014

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crowd42 : Retrouver les adresses emails que vous cherchez avec TheHarvester

mardi 13 mai 2014 à 21:31

TheHarvester

J’ai une amie sur Twitter qui me demande, de temps en temps, de lui trouver les contacts mails depuis un nom de domaine. TheHarvester est un des outils dont je m’en sers pour l’aider (y a aussi un script nmap et maltego pour ne citer qu’eux).

En fait, TheHarvester ne fait pas que retrouver les adresses email à partir d’un nom de domaine, mais il permet de lister les autres sites web hébergé sur la même adresse ip et beaucoup plus encore. Un simple theharvester -h et vous aurez accès aux différentes options et fonctionnalité de l’outil.

TheHarvester n’est pas disponible dans les dépôts des distributions GNU/Linux (à part le dépôt communautaire AUR d’Archlinux). On va d’abord installer Subversion, si ce n’est pas déjà fait, vous pouvez le faire en exécutant la commande suivante :

sudo apt-get install subversion

À présent, on peut créer notre copie de travail de TheHarvester :

svn checkout http://theharvester.googlecode.com/svn/trunk/ theharvester

On va ensuite déplacer le répertoire qu’on vient de décompresser vers /opt/ :

mv theharvester /opt/theharvester

Et pour qu’on puisse exécuter notre soft en toute simplicité, on va créer un lien symbolique de theharvester.py vers /usr/bin/ :

ln -s /opt/theharvester/theharvester.py /usr/bin/theharvester

Maintenant passons aux choses sérieuses et voyons comment utiliser TheHarvester pour collecter les adresses emails à partir d’un nom de domaine. Supposons qu’on veut retrouver les contacts mails du centre d’investissement de Laayoune (le bled où je vis). Soyez rassurés, on va rien “pirater”, TheHarvester n’est pas un exploit tool, donc du point de vue légal vous ne risquez rien, car les informations qu’on va collecter sont déjà disponible sur le Web et elles ont été publié par leurs détenteurs.

Dans notre premier exemple on va demander à TheHarvester d’aller chercher les adresses email sur toutes les sources disponibles (google,bing,bingapi,pgp,linkedin,google-profiles,people123,jigsaw) :

theharvester -d laayouneinvest.ma -b all

Comme vous l’aurez sans doute deviné, l’option -d permet de spécifier la cible, quant à l’option -b c’est pour définir les source sur lesquelles on va chercher les adresses email. Dans notre exemple nous avons demandé à TheHarvester d’utiliser toutes les sources, mais on aurait pu en spécifier qu’une seule :

theharvester -d laayouneinvest.ma -b google

Par défaut, TheHarvester cherche dans les 100 premiers résultats des moteurs de recherche, mais si on n’est pas satisfait du résultat obtenu, on peut ajouter une autre option à notre ligne de commande :

theharvester -d laayouneinvest.ma -b google -l 300

Et si vous souhaitez sauvegarder le résultat de la commande d’un fichier :

theharvester -d laayouneinvest.ma -b google -f fichier.html (ou .xml)

Et voilà c’est tout pour ce petit tuto, enjoy it ;)

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alterlibriste : Debian rules (bis)

mardi 13 mai 2014 à 20:46

Dans mon billet de l’été dernier, je faisais part de mes difficultés à trouver une distribution adaptée à mon vénérable Laptop Presario 2100 (AMD XP 2500+/ATI 64Mo/RAM 1Go) de 3kg et une bonne décennie au compteur mais encore parfaitement adapté à mes besoins en tant que PC d’appoint pour visionner des vidéo/DVD, faire un peu de bureautique et surfer à l’occasion.

Depuis, j’ai eu le temps de tester pas mal de choses et de mieux affiner mon diagnostic, à savoir qu’il ne supporte pas le PAE et qu’il arrive parfois que le clavier pète un peu les plombs (un faux contact dû à l’âge probablement).

Côté bureau, je m’étais de toute façon orienté vers Xfce qui allie légèreté et relative élégance après quelques paramétrages (Xubuntu ou Mint Xfce en sont quelques exemples).
Bref, il n’y a pas pléthore de solutions mais dans un premier temps, je m’étais arrêté sur la Xubuntu LTS 12.04 qui supporte un noyau non-PAE et fonctionne avec des performances satisfaisantes.

Mais pour un Debianeu de plus en plus convaincu, ce n’était pas l’idéal absolu et j’essayais en parallèle Debian wheezy + Xfce en me disant qu’un peu de paramétrage devrait pouvoir donner la même chose. Pas de premier abord en tout cas. Non seulement l’aspect est plutôt austère, mais en plus, les performances de lecture de vidéos ne sont vraiment pas au rendez-vous (n’oublions pas que nous sommes en présence d’un ordinosaure). Bref, je me résigne dans un premier temps.

Et puis je teste HandyLinux pour voir et tout fonctionne correctement alors que c’est basé sur Debian. En fait, c’est parce que des paquets non libre sont installés par défaut. Effectivement, le vieux CPU est mieux exploité par les firmwares proprio (firmware-linux-non-free) qui sont probablement intégrés dans le noyau Ubuntu et pas dans celui de Debian. Je concède donc cet écart pour repartir sous une Debian pure mais comme au passage, j’ai été conquis par certains apports de Handylinux, j’ajoute le dépôt de la distribution afin de bénéficier des menus Whisker et Slingscold. Et puis je m’attèle à peaufiner l’interface pour avoir quelque chose de joli et correspondant à ma façon de travailler actuelle : Gnome-Shell avec un dock à gauche accessible pour retrouver les applications favorites et les fenètres ouvertes. Et voilà que je me mets à configurer ma Debian Xfce pour qu’elle ressemble à Gnome-Shell : je travaille un peu la barre de menu, j’installe Docky (c’est possible de configurer une barre Xfce mais elle est moins esthétique et pratique), je fais exécuter Slingscold avec la touche Super (j’ai même poussé le vice à mettre un bouton Activités en haut à gauche qui déclenche aussi Slingscold).

En ayant activé les dépôts backports, j’ai les dernières versions de LibreOffice et IceWeasel.

Coté esthétique, j’ai installé le thème Oxybird qui me donne de jolies fenêtres avec des boutons ronds, pour les icônes, j’aime bien Gnome Wise, j’active le compositeur, le lissage de police, … et me voilà rendu sur une interface très similaire à celle de mon desktop mais sur une machine beaucoup moins performante. Ce n’est certes pas aussi rapide, d’autant que tout mes ajouts esthétiques consomment un peu de mémoire mais ça reste très utilisable.

La conclusion ? Certains peuvent penser que Debian c’est moche et pas user-friendly. C’est sûr que comparé à Mint pour n’en cité qu’un, c’est largement moins beau et fonctionnel out of the box. Une fois installé, une Debian n’a aucune fioriture, c’est sobre et stable, mais pour autant, il y a sous la main tous les outils pour en faire quelque chose de joli et adapté à ses envies et besoins pour le peu qu’on veuille un peu y mettre les doigts dans le cambouis. La preuve !

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bazzanella : Salon Linux

mardi 13 mai 2014 à 20:06

Un rendez-vous à ne pas manquer au CNIT, la défense à Paris. le Salon européen dédié à Linux et aux Logiciels Libres.

Au programme de ce salon, des tables rondes et conférences spécifiques avec près de 9 thématiques :

Nous vous attendons nombreux à ce salon. On ne parlera jamais assez de l’open source…

Pour plus d’informations, visitez http://www.solutionslinux.fr/

Twitt

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wilfried caruel : FreshRSS : le service auto hébergeable de la semaine

mardi 13 mai 2014 à 19:56

Présentation FreshRSS

freshrss

Le service web que je vais vous présenter est un lecteur de flux « RSS » auto-hébergeable.

J’aime bien parler des logiciels « auto-hébergeables » car pour moi c’est la meilleure façon d’utiliser un logiciel en gardant les donnée pour nous et ainsi ne pas alimenter je ne sais quel serveur d’on ne sait quel pays et surtout ce qu’il advient de nos données.

Un fil « RSS » pour rappel de Wikipedia :

RSS (sigle venant de l’anglais « Really Simple Syndication ») est une famille de formats de données utilisés pour la syndication de contenu Web.
Un produit RSS est une ressource du « World Wide Web » dont le contenu est produit automatiquement (sauf cas exceptionnels) en fonction des mises à jour d’un site Web. Les flux « RSS » sont des fichiers XML qui sont souvent utilisés par les sites d’actualité et les blogs pour présenter les titres des dernières informations consultables.

Le lecteur « RSS » d’aujourd’hui est « FreshRSS »

« FreshRSS » est un lecteur rss très sympa est créé par un français.

« FreshRSS » est un lecteur comme « InoReader », « Feedly » sauf qu’il est très simple et on a le contrôle complet sur nos données.

« FreshRSS » est né après un constat fait par le développeur principal qu’il y avait peu de lecteurs « RSS » auto-hébergeables, même si à la base c’était un lecteur rss pour lui .
Il l’a amélioré pour notre grand plaisir.

Je ne sais pas si le développeur principal est développeur dans sa vie professionnelle mais il a fait du bon boulot.

Fonctionnalités :

Il y a 2 versions (branche) de « FreshRSS » principal

Utilisable au quotidien
moins de fonctionnalités mais très correct

Utilisable au quotidien
Des fonctionnalités plus améliorées et évoluées

Concernant les services de partage, il est bien fourni :

Il y a plusieurs mois avant que des fonctionnalités de la version « dev » atterrisse dans la version stable de « FreshRSS »
Le développeur de ce logiciel s’appelle « Marien Fressinaud ».

La communauté :

Ce qui est bien avec le logiciel libre c’est que quiconque peut aider, développer,, proposer de nouvelles fonctionnalités, remonter les bugs etc.
Que ce soit le développeur principal ou les autres utilisateurs il y a quasiment une réponse à chaque demande.

Il y a 4 contributeurs :

Raccourci clavier

Pour profiter pleinement de ce lecteur . Il est indispensable d’utiliser les raccourcis clavier.
Même s’ils sont modifiables par défaut :

Pour la navigation :

Concernant les articles

Je ne les utilise pas tous . Pour ma part j’utilise quotidiennement :

Je pense que ce sont les principaux raccourcis dont un lecteur a besoin . Si jamais ce n’est pas ton avis, n’hésite pas à contacter les développeurs du projet sur « GitHub ».
Rien ne vous empêche de :

Un projet opensource vit par l’intérêt des utilisateurs pour le projet.

La vidéo

Il existe une version mobile (compatible avec ce lecteur) qui sera présentée dans la semaine

Mon avis :

J’ai connu ce lecteur de flux « RSS » grâce à Gilles via un post sur Google+.
Je remercie Gilles de m’avoir parlé de ce lecteur car je l’utilise au moins 1 fois par jour avec en moyenne 150 articles.

Je trouve le logo sympa . Le design, rien à redire. En sachant que pour le moment on a le droit à 3 thèmes dont un thème « Flat ».
Pour un lecteur « RSS » qui se veut simple et léger, c’est réussi.
J’utilise ce lecteur tous les jours . J’aime entre autres le bookmarklet (unique exigence) et les raccourcis clavier.
J’aime aussi la page statistiques très intéressante.
La fonction import fonctionne à merveille, vous pouvez migrer sur « FreshRSS » sans soucis.
J’ai utilisé un autre hébergeur (version gratuite) car ceux que j’avais testés n’étaient pas compatibles.
L’installation se fait très simplement . Tous est expliqué.

Et vous, quel lecteur « RSS » utilisez vous ?

Pré-requis :

Téléchargement

En attendant votre propre instance, je vous recommande (j’utilise ces services pour « Freshrss » et bien d’autres) Vsil.org un site géré par l’ami Samuel Vermeulen qui, pour seulement 1 don, vous permet de vous auto-héberger et ainsi ne plus dépendre de grosses sociétés et permet ainsi d’avoir le contrôle de ses données.

Lien

Liens :

Site officiel
Démonstration
Téléchargement
Projet GitHub

Article Dadall
Article Cypouz
Article Mirtouf

Musique : The James Quintet – L

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