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Noireaude : Gnome – Introduction à Gnome-schedule (débutants)

mercredi 24 juillet 2013 à 07:30

gschedule-1

Bon il a fait chaud, très chaud et les news qui m’intéressent se font rare. La folie Ubuntu Edge s’est emparée de la toile « libre » et du coup on en bouffe matin, midi et soir, comme si la vie ne tenait désormais plus qu’à ça (je sais, je râle beaucoup en ce moment). Nous n’allons pas céder à cette hystérie (Apple’ienne) collective et occulter le sujet, pour sortir quelques broutilles comme ce petit billet dédié à Gnome-schedule, un petit outil sympa pour Gnome conçu dans le but de vous permettre de planifier des tâches uniques ou récursives. Dans l’absolu ça vous sera bien plus utile (ou pas).

Avant de commencer je dois quand même signaler que ce petit billet m’a été inspiré par cet article signé lamiradadelreplicante.com, où était présenté KCron, un outil similaire pour KDE dont nous avions parlé dans ce billet écrit par Lei00.

Ceci étant dit mettons-nous au travail.

Introduction :

La première étape va bien entendu consister à installer Gnome-Schedule, qui est généralement présent dans les dépôts des principales distributions GNU/Linux. Si ce n’est pas le cas vous pouvez vous procurer les sources en vous rendant sur cette page.

Maintenant que la bête est installée sur votre bécane il ne vous reste plus qu’à lancer Gnome-schedule et à créer votre première tâche, avec pour cela 3 possibilités :

gschedule-2

Utilisation :

Pour l’exemple j’ai choisi une tâche facile, qui consiste à déplacer un fichier dans un répertoire à une heure définie. Comme cet article est dédié aux débutants je vous ai mis deux petits trucs particuliers dans la commande, qui pourront vous servir dans le cas où vous prendriez goût à la ligne de commande.

La commande que j’ai indiqué à gnome-schedule est donc la suivante :

mv ~/$user gnome-schedule ~/$user/test/gnome-schedule

Nous allons maintenant nous y intéresser un instant et la décomposer.

Dans cette ligne de commande l’action de déplacement est indiquée par la commande « mv » et on indique le répertoire contenant, à savoir « test ». Jusque-là rien de spécial. Par contre vous remarquerez que le chemin indiqué peut sembler un peu bizarre si vous n’êtes pas un familier de la ligne de commande.

Dans l’absolu nous aurions pu en effet utiliser la syntaxe suivante :

mv /home/nom-user/gnome-schedule /home/nom-user/test/gnome-schedule

Mais nous sommes paresseux donc nous allons faire plus court et tout aussi efficace.

Vous pouvez comme je l’ai fait plus haut utiliser l’alias « ~/ » , pour indiquer que cela se passe dans votre répertoire courant, à savoir « /home ».

Vous pouvez également vous contenter d’utiliser la variable « $user » pour indiquer qu’il s’agit de l’utilisateur courant. « $user » va se charger d’aller récupérer tout seul comme un grand le nom de l’utilisateur courant, sans que vous ayez à le renseigner dans la commande. Ce point peut être très pratique quand vous travaillez à distance sur un nombre de machines assez important et que vous n’avez pas forcément en tête tous les noms d’utilisateurs.

gschedule-3

Pour les reste c’est enfantin…

Une fois que votre commande est écrite il ne vous reste plus qu’à cliquer sur « Add » et le tour est joué. Votre commande est maintenant prête à s’exécuter à l’heure précise et (ou) le jour, la semaine ou le mois indiqué.

gschedule-4
Comme vous pouvez le voir sur cette capture le fichier a bel et bien été copié dans le répertoire test et une fois que la commande a été exécutée, celle-ci disparaît de la liste si elle n’est pas récursive.

Bon à savoir (même si vous vous en doutiez déjà). Les tâches récursives peuvent être enregistrées afin d’être importées et servir à nouveau ultérieurement, ou être éditées en fonctions de vos besoins.

gschedule-5

Conclusion :

Gnome-schedule est un logiciel simple et facile à utiliser, qui permet de faire bien des choses. Les possibilités dont il dispose dépendent de votre seule imagination, de vos besoins et quand même un peu de vos connaissances. Nous avons vu le lancement d’une commande simple mais rien ne vous empêche de planifier l’ouverture ou la fermeture d’applications pourvues d’une interface graphique, de planifier l’effacement de vos logs, de planifier vos backups, vos téléchargements, vos mises à jour etc…

Il est idéal pour les débutants mais aussi pour les utilisateurs souhaitant aller vite et ne souhaitant pas se prendre la tête avec ses équivalents en ligne de commande cron et crontab.

Si vous voulez plus d’exemples et prendre connaissance des différentes options vous pouvez effectuer un : man gnome-scedule ou gnome-schedule –help.

À vous de jouer maintenant.

Amusez-vous bien.

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Chimrod : Les conflits dans le libre

mercredi 24 juillet 2013 à 00:00

Mener un projet libre n’est pas simple; cela demande du temps, beaucoup d’investissement, et le retour est rarement suffisament encourageant pour tenir sur cette motivation. Il y a en ce moment des tensions au sein des développeurs Ocaml par rapport à deux projets concurents.

Le langage Ocaml essaie de gagner un nouveau dynamisme depuis quelques années. Parmi les moteurs de ce dynamisme, un nouveau gestionnaire de paquets, opam, est censé apporter une simplification dans la gestion des dépendances, et l’installation des librairies nécessaires à un projet. Sauf qu’il existe déjà un gestionnaire de paquets dans Ocaml: godi, qui existe depuis quelques années, et qui a réussi à créer une grande bibliothèque de librairies installable.

Le créateur Gerd Stolpmann a laissé un message sur la mailing-list récemment, indiquant qu’il arreterait de maintenir godi, en partie à cause de la concurrence d’opam, et principalement à cause de la campagne de dénigrement de godi de la part des mainteneurs d’opam. Cela est en train de déchaîner les réponses et d’agiter les principaux acteurs d’Ocaml qui essaient de trouver une solution pour sortir du conflit.

Les reproches

Gerd Stolpmann reproche à ocamlpro (l’équipe de développement d’opam) de ne pas l’avoir contacté avant de se lancer dans le développement d’une solution concurrente, et d’avoir été évincé après avoir construit et maintenu un écosystème viable. D’un autre côté, ocamlpro annonce que opam répondait à une demande d’un nouveau produit par un client, et qu’il était plus simple de repartir sur une nouvelle base.

Par ailleurs, la communauté reprend Gerd Stolpmann en lui annonçant qu’il n’y a pas eu de dénigrement. Il y a bien eu toute une campagne d’enthousiasme liée à l’arrivée d’un nouveau produit, mais qui ne s’est pas accompagnée pour autant d’un dénigrement de godi et de la solution existante.

Rien de nouveau sous le soleil

Ce genre de débat n’est pas nouveau, les conflits le noyau linux sont souvent remonté et dérivent parfois vers des mails cinglants s’échangeant sur les mailing-list. Le conflit est même plutôt positif, voire nécessaire (la seule manière de gérer un projet sans conflit est d’imposer un dictateur). D’une manière plus générale, Georg Simmel nous explique que le conflit est positif, car il correspond à une prise de conscience de l’existence de l’autre.

Pour ma part, je trouve dommage que l’esprit de création puisse être gâché à cause de querelles de ce genre. Bien sûr, tout le monde est libre de commencer un nouveau projet sans se référer à ceux existants, bien sûr tout le monde peut forker ou même repartir à zéro un nouveau projet sans demander la permission, mais quand on a affaire à une communauté compétente (et les développeurs Ocaml le sont), je trouve dommage de diviser les compétences d’une communauté et pousser quelqu’un à l’aigreur pour des raisons aussi futile que ce qui se passe en ce moment.

C’est pourtant le revers de la médaille du bazar, les construction de cathédrales n’ont pas autant de péripéties… D’aucuns diront que ça fait partie de la vie des projets libre.

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Nicolas Lœuillet : Thème minimal (version blanche) mis à jour & explications

mardi 23 juillet 2013 à 17:35

Le thème minimal (version blanche, la version inverted proposée ici n'est pas encore proposée et pourrait être intégrée dans une prochaine version avec un paramétrage facile depuis votre administration) vient d'être mis à jour. Au menu, quelques corrections CSS, la page 404 qui s'affiche correctement, les fichiers pour un bon affichage des tags et des pages, etc.

Suite à quelques échanges sur le forum, il faut quelques explications concernant le thème minimal que je propose.

Widgets

Si vous vous rendez sur la démo proposée sur DotAddict, vous voyez que la colonne de gauche est toute désordonnée. Ce thème ne doit pas être utilisé pour un volet de navigation (que vous paramétrez dans vos widgets de présentation) trop chargé. Un simple menu, et c'est bien. Pas +. Si vous voulez plus d'éléments, soit vous les mettez dans les autres zones de widgets (et se retrouveront donc en pied de page de votre site, sous les billets, c'est à dire très loin), soit ce thème n'est pas adapté pour vous.

Les liens qui vont bien

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Nicolas Lœuillet : Astuce Dotclear - mettre en avant un billet sur la page d'accueil

mardi 23 juillet 2013 à 15:01

Je voulais laisser en haut de page sur ce blog certains billets que je jugeais intéressants. Dotclear propose donc la fonctionnalité de "billet sélectionné". Mais de base, ça ne fait rien si le thème ne gère pas cette fonctionnalité. C'est uniquement utile si on affiche le widget qui va bien.

Prenons donc le thème minimal et adaptons-le. Vous pouvez prendre n'importe quel thème et y tenter d'appliquer les modifications ci-dessous.

Fichier home.html

Dans ce fichier, j'ai dupliqué la boucle (celle qui affiche les billets). La première boucle, je l'ai modifié pour ne prendre qu'un billet qui a le statut sélectionné :


La seconde, je l'ai modifié pour afficher tous les billets, y compris les billets sélectionnés :


Petit souci ici : ça reprend les billets de la première boucle. Apparemment, Dotclear ne gère pas cette histoire de doublons, à voir par la suite si c'est faisable.

Une fois que vous avez fait ça, c'est quasi terminé. Ne reste plus qu'à gérer l'habillage de votre billet mis en avant. J'ai trouvé quelque chose qui fonctionne à peu près pour mettre un petit ruban en haut à droite du billet. Pour cela, il faut ajouter dans le votre première boucle le code suivant :

À la une

J'ai aussi ajouté la classe CSS .selected au

de mon billet mis en avant.

On a donc ce code :

     
      
À la une

★ {{tpl:EntryTitle encode_html="1"}}

Notez la jolie

FIchier style.css

Place à la décoration, voici le code à ajouter (ce n'est surement pas le meilleur code CSS pour faire ça) :

.selected {
  position: relative;
}
 
.ribbon-wrapper-green {
  width: 85px;
  height: 88px;
  overflow: hidden;
  position: absolute;
  top: -3px;
  right: -3px;
}
 
.ribbon-green {
  font-weight: bold;
  font-size:  15px;
  color: #333;
  text-align: center;
  text-shadow: rgba(255,255,255,0.5) 0px 1px 0px;
  -webkit-transform: rotate(45deg);
  -moz-transform:    rotate(45deg);
  -ms-transform:     rotate(45deg);
  -o-transform:      rotate(45deg);
  position: relative;
  padding: 7px 0;
  left: -5px;
  top: 15px;
  width: 120px;
  background-color: #6dcff6;
  background-image: -webkit-gradient(linear, left top, left bottom, from(#6dcff6), to(#3399CC)); 
  background-image: -webkit-linear-gradient(top, #6dcff6, #3399CC); 
  background-image:    -moz-linear-gradient(top, #6dcff6, #3399CC); 
  background-image:     -ms-linear-gradient(top, #6dcff6, #3399CC); 
  background-image:      -o-linear-gradient(top, #6dcff6, #3399CC); 
  -webkit-box-shadow: 0px 0px 3px rgba(0,0,0,0.3);
  -moz-box-shadow:    0px 0px 3px rgba(0,0,0,0.3);
  box-shadow:         0px 0px 3px rgba(0,0,0,0.3);
}
 
.ribbon-green:before, .ribbon-green:after {
  content: "";
  border-top:   3px solid #4070B3;   
  border-left:  3px solid transparent;
  border-right: 3px solid transparent;
  position:absolute;
  bottom: -3px;
}
 
.ribbon-green:before {
  left: 0;
}
.ribbon-green:after {
  right: 0;
}

Le résultat en image :

billet-selected.jpg

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Ploum : The Last GUADEC?

mardi 23 juillet 2013 à 11:06

Last year, during GUADEC, there was that running joke amongst some participants that this was the last GUADEC. It was, of course, a joke. Everybody was expecting to see each other in Brno, in 2013.

One year later, most of those who were joking are not coming to GUADEC. For them, the joke became a reality.

I believe the root cause is that GNOME has never been able to clearly offer an answer to one very simple question: what is GNOME? (baby don’t hurt me, don’t hurt me, no more)

People are increasingly leaving the desktop computer to use phones, tablets and services in the cloud. ChromeOS has successfully filled the gap between desktop and mobile devices and is becoming the dominant OS. Most people don’t need more than a Chromebook. In fact, it’s way easier to fill most current needs with a Chromebook.

One could say that the professional world is not following, that GNOME is targeting businesses or those who can’t work on a simple notebook/tablet. But we know that this is only a matter of time, that enterprises are simply lagging, on purpose or not. After all, some are still using Windows NT. And what was impossible to do in the cloud one year ago is already becoming the standard, like basic photo editing or video conference.

Of course, Android and Chrome OS are not free. Worst, the recent PRISM scandal has put under light the true importance of free software and transparent web services. Thousands of people understood the problem and decided to download the most popular free operating system of our time: Cyanogenmod, the free version of Android which reacted to PRISM by offering an incognito mode.

The switch is deeper and quicker than anything we imagined. Take a look at screens during a free software hackers conference. Yes, that’s it: Unity. Besides some Macbook and some Chromebook, it’s Unity everywhere. Unity who abandoned GTK+ to switch to Qt, renaming Qt Creator to Ubuntu SDK. Even Subsurface, Linus Torvald’s pet project, is switching from GTK+ to Qt. If you spot a GNOME desktop in a conference, chances are that you are dealing with a Red Hat employee. That’s it. According to Google Trends, interest in GNOME and GTK+ is soon to be extinct.

For years, I’ve been a proud GNOME supporter. I’ve been increasingly interested by the usability of the desktop, by the innovation of GNOME 3. But, today, who really cares about Unity/GNOME/KDE or GTK+/Qt when all you need to do is to launch a browser full screen? All I need, all I want are web based versions of the free software I use. Not an WinXP replacement.

Only a few years ago, GNOME was at the centre of the creative world. Remember Maemo and the N700? This was ground-breaking. A mobile full-fledged OS was the future. Multiple companies emerged from the chaos to provide support, expertise, innovation. But the last remaining bastard child of this era, Tizen, has been definitely buried only a couple of weeks ago.

I can’t accept that all we will keep from this wonderful story is a bunch of coloured t-shirts. We are multiple companies that were created during the GNOME golden era. We are a family of hackers, volunteers and friends. We are a community. We share a lot of experience, we share values. The free software ecosystem has produced hugely successful products which are still unmatched in the cloud offering: Gimp, Inkscape, LibreOffice, Blender to name a few. Even my own pet project, Getting Things GNOME, has no satisfactory web equivalent. And when a web solution exists, it is often a proprietary, centralized, privacy crushing one. There’s surely room for free solutions. That’s why LibreOffice is already investigating the web/mobile space.

For all those reasons, I would like to take the time to sit down together and discuss about the GNOME or free software business future during a BOF. How can we evolve? Can we move the GNOME spirit into a web browser? How can we make use of our history and bring freedom to users instead of becoming just another web dev consultancy company?

How can we ensure, together, that this will not be the last GUADEC?

 

Picture by Ana Rey

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