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Slobberbone : Recherche d'une chaîne de caractère dans toute une arborescence de fichier

mercredi 3 avril 2013 à 18:50

Ce billet est plus un mémo qu'un article, voilà pourquoi il n'est pas relayé sur le planet-libre, notamment !
Autant sou Windows, on peut rapidement passer des heures à pondre un script en batch, autant sous GNU/Linux en bash on peut faire des trucs super pratique en une ligne ...
Voici comment rechercher une chaîne de caractère dans une arborescence de fichiers, en passant en revue tous les fichiers du répertoire et des sous-répertoires, biensûr on peut cibler d'avantage en réduisant la recherche à quelques répertoires ou aux extensions de fichiers "*", puis dans chaque fichier on recherche la chaîne "machaineen affichant le chemin via l'option "-H" et le numéro de ligne grâce à "-n" si celle-ci est trouvée.

$ find /chemin/du/repertoire -name "*" -exec grep -Hn "machaine" {} \\;

Simple, mais efficace :)

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Framablog : Pourquoi nous avons besoin de jouer, partager et bidouiller la science

mercredi 3 avril 2013 à 18:45

La science est quelque chose de bien trop sérieux et précieux pour être laissée aux seuls scientifiques professionnels. Amateurs, de 7 à 77 ans, tout le monde peut et doit y prendre part, facilités en cela par Internet et sa philosophie d’ouverture.

Un article de Rayna Stamboliyska initialement publié sur Al Jazeera.

Remarque : nous avons choisi tout du long de traduire « hacker » par « bidouiller ».


Krystian Olszanski - CC by


Jeu et partage des connaissances, ou pourquoi nous avons besoin de bidouiller la science

Tinkering knowledge sharing, or why we need to hack science

Rayna Stamboliyska - 25 mars 2013 - AlJazeera.com
(Traduction : Sphinx, Rayna, M0tty, Minitte, goofy, Oumph, Asta , lizuka, Penguin, Moosh, Baptiste, Oli_Ph)

Les citoyens activement engagés dans la production scientifique fournissent le meilleur effort de compréhension de la science, et ce à tout âge.

Traditionnellement, les chercheurs sont des universitaires employés par les institutions. Le stéréotype de l’expert érudit entouré de livres poussiéreux gribouillant frénétiquement des écrits obscurs vient également à l’esprit. Quel(le) qu’il (elle) soit, le chercheur produit de la connaissance et que vous soyez profondément de gauche ou légèrement de droite, vous respectez tous la science et la connaissance. Ce sont des sujets d’importance, autant pour la droite que pour la gauche et pour toutes les idéologies entre les deux et au-delà. De fait, bidouiller (NdT : ou hacker) sort des chemins battus lorsque l’on considère la science et la connaissance.

« Un scientifique, un artiste, un citoyen n’est en rien un enfant qui aurait besoin d’une méthodologie paternaliste et d’une rationalité maternante lui donnant sécurité et direction. Il peut prendre soin de lui-même. Il n’est pas seulement l’inventeur des lois, des théories, des images, pièces de théâtre, styles de musique, interactions sociales, des institutions, il est aussi l’inventeur d’une nouvelle vision du monde, il est l’inventeur d’une nouvelle forme d’appréciation ». Cette citation vient d’un épistémologue, malheureusement oublié, Paul K. Feyerabend et date de 1978 quand son livre « Science dans une société libre » fût publié. Utilisons cette citation comme fil rouge de cette discussion à propos de la démocratisation de la science.

Bidouiller la science, c’est génial… Euh, quoi ?

Vous avez raison, une telle affirmation peut être trompeuse. Je souhaiterais davantage parler de « bidouiller le faisage de la science ». Le cliché de l’intellectuel solitaire, à l’apparence maladive et au comportement associal, est répandu aujourd’hui encore, mais sa généralisation faiblit au fur et à mesure que les technologies de communication progressent. Ce qui reste vrai, en revanche, c’est le côté conservateur et rigide des organismes de recherche. La science est construite à partir de données collectées, analysées, critiquées et réutilisées. Cependant, la méthodologie ordinaire de la science, imposée par les organismes de recherche, requiert le secret et nécessite donc de travailler contre cette maximisation de la dissémination du savoir. Avant que quiconque ne crie à la paranoïa, pensez aux publications à accès payant, bloquant ainsi leur diffusion, au format PDF ou, pire, en image.

Les réticences à publier les données et à ouvertement partager le savoir ont cependant commencé à attirer l’attention des gens. Un mouvement général vers l’ouverture que l’on appelle plus communément la « science ouverte » a émergé, inspiré par l’esprit du mouvement du Logiciel Libre (Free and Open Source Software, FOSS). Similaire à l’éthique du Libre qui promeut l’ouverture d’un code source accessible, réutilisable et modifiable par tout le monde, le thème principal de la sciences ouvertes est d’expliquer clairement les méthodes, les données générées et les résultats obtenus, permettant ainsi une collaboration massive qui accélère la vitesse à laquelle la science se fait.

Un concept très puissant - la « science citoyenne » - a naturellement émergé parallèlement à la science ouverte. Les blogs de chercheurs professionnels qui parlent de leurs travaux et discutent en ligne des résultats obtenus par leurs pairs sont innombrables. De tels débats permettent à de non-professionnels de participer aussi. La poussée du mouvement hacker/maker/do-it-yourself a énormément contribué à l’engagement dans la science de scientifiques non-professionnels.

De nos jours, il y a des centaines de projets dans le monde entier au sein desquels chercheurs professionnels et non-professionnels prennent part à de véritables études scientifiques. Un glissement clair et visible s’est opéré ces dernières années : au début, les citoyens aidaient simplement à collecter des données alors que désormais les citoyens les analysent vraiment, produisent des résultats valables et les interprètent allant même jusqu’à proposer de nouvelles hypothèses.

La « démocratisation de la science » défendue par Feyerabend est en train de se réaliser. La méthode de la science est encore trop souvent faussement imaginée comme étant l’exploration de théories en perpétuelle expansion sur les complexités de l’univers et uniquement réservée à une élite d’individus extraordinairement intelligents, échevelés et quelque peu sociopathes. La méthode scientifique est en fait à la portée de tous ceux capables de poser une question, de réunir des informations, de les analyser de manière critique, de (peut-être) trouver une réponse et d’agir en fonction du résultat.

Cela vous semble idéaliste ? Vous avez le droit d’avoir tort. Vous aimez les maths ? Peut-être que non. Cependant, prenez par exemple l’expérience Polymath. En 2009, Tim Growers, lauréat de la médaille Fields, écrivait un article sur son blog parlant des « mathématiques massivement collaboratives ». Il écrivait : « Une idée serait que quiconque ayant quelque chose à dire sur le problème puisse y ajouter son grain de sel… vous contribueriez ainsi à des idées, même si elles sont peu développées ou peut-être fausses. »

Qu’est-ce qui en a découlé ? Des centaines de commentaires et la naissance du projet Polymath. En réalité, les gens collaborent massivement à la résolution de problèmes en mathématiques. Des chercheurs, professionnels et non-professionnels, ont également contribué à l’identification de médicaments anti-paludisme, à la cartographie des accidents de la route ou la pollution sonore, ainsi qu’à la documentation des déversements de pétrole dans la côte du Golfe avec des ballons, ou encore à l’étude de l’impact du changement climatique sur les oiseaux, etc.

Un tel engagement social et citoyen dans la pratique scientifique est crucial. Les gens doivent revendiquer le droit d’être informé et éduqué. Le pouvoir réside là où est l’information, de cette manière, y avoir accès est un moyen d’auto-gouvernance et contribue à résorber la corruption, les privilèges et l’injustice. J’ai déjà débattu du besoin frappant de telles initiatives dans le monde arabe. Bien que la science soit un domaine émergent dans cette région où les financements suffisent rarement à sécuriser les équipements basiques pour la recherche, l’intérêt sur ce sujet, lui, existe. Entrer en contact avec des scientifiques non-professionnels devrait être aujourd’hui considéré par les professionnels comme partie inhérente de leur travail quotidien.

L’influence politique sur la façon dont la science fonctionne et est communiquée est un souci croissant au sein du monde arabe et partout ailleurs. Les projets de science citoyenne ne sont pas seulement indépendants, ils aident aussi à faire des choses avec un petit budget ou diminuer les coûts inhérents de la recherche ; ainsi, selon un rapport : « Au cours d’une seule année, des observateurs volontaires pour la surveillance de la biodiversité au Royaume-Uni ont vu leur contribution en temps estimée à plus de 20 millions de livres (NdT : environ 23,5 millions d’euros) ». La science citoyenne fournit aussi des données fiables et des outils qui peuvent être utilisés par tous les domaines scientifiques, des études environnementales aux sciences humaines. Un accès libre aux avancées scientifiques les plus récentes permet aux citoyens de remettre en question des hypothèses historiques. Résoudre des problèmes à rayonnement local, ou juste participer par curiosité, ramène la science à ses racines.

Bidouiller l’école

Je dis du bien du bidouillage de la science et je dirai encore davantage de bien du bidouillage de l’école. Avez-vous déjà réfléchi à l’origine de notre désir de savoir comment les choses fonctionnent ? Je dirais qu’elle se situe dans l’enfance. Quand on est enfant, on se demande pourquoi le ciel est bleu ou comment on fait les bébés. Nous posons des questions, découpons des limaces pour voir jusqu’où elles peuvent aller avec des morceaux en moins et décidons qu’elles ne peuvent pas aller bien loin une fois qu’elles sont en tranches. Un chercheur émet une hypothèse, décide des informations à collecter pour y répondre, les analyse ensuite et en tire des conclusions pour valider ou non l’hypothèse de départ. En fait, cela ressemble à ce que les enfants font naturellement.

Mon idée est que les enfants apprennent par la recherche. Là où ça coince, c’est quand les adultes pensent que pour être un grand, il faut connaître la réponse. Nous tendons ainsi à inculquer aux élèves des informations déjà disponibles et nous appelons cela l’éducation. Le problème n’est pas la transmission du savoir à la jeune génération, mais le fait que nous le faisons en étant persuadés que l’aventure dans l’incertitude des réponses inconnues est délétère.

Que se passerait-il si, au lieu de verrouiller nos pensées et de castrer l’attitude interrogatrice des enfants, nous décidions de construire une culture de curiosité ? Autrefois, au XVème siècle, l’imprimerie encouragea de nouveaux moyens de transmission de l’information : des effets similaires peuvent être espérés avec Internet mais sur une échelle de temps beaucoup plus rapide. À travers les médias actuels, les élèves et étudiants ont accès à une quantité incroyable d’information. L’institution « école » a donc encore moins le monopole du savoir ; quel devient donc son but ?

L’« avalanche » d’articles scientifiques contribue à la reformulation de concepts. Ce que nos enfants ont besoin d’apprendre est à la fois comment apprendre et comment désapprendre. L’enseignant ne devrait pas être celui qui transmet des faits mais plutôt la personne qui enseigne comment les comprendre, les critiquer et les valider. Plutôt que d’essayer de savoir tout ce qui est produit, l’enseignant doit accepter ce qui est, pour chacun d’entre nous, une petite révolution culturelle car il sait mieux que les élèves comment analyser l’information. Il/Elle doit dès lors être un spécialiste de la découverte de la connaissance.

La liberté de jouer

Je parie que beaucoup d’entre vous pensent que ceci est noble mais ont du mal à voir comment le réaliser. La recette miracle n’existe pas mais il y a un beaucoup d’approches possibles. Avez-vous entendu parler des jeux éducatifs et de recherche ? Oui, je viens d’évoquer la gamification (ou encore, « ludification ») qui correspond à l’intégration de méthodes pensées pour les jeux dans des applications « sérieuses » afin de les rendre plus amusantes et engageantes. Ce n’est pas une idée nouvelle : le concept que jouer génère et modèle notre culture a été exposé dans Homo Ludens (1938). Le typage sanguin, la biochimie ainsi que beaucoup d’autres jeux scientifiques ont aidé à démontrer l’importance de l’implémentation de la motivation dans l’apprentissage et l’exercice de la science.

Jouer en ligne à des jeux éducatifs et scientifiques pourrait ainsi être un des défis majeurs pour nos écoles. Nous espérons que nos enfants apprennent des choses « sérieuses » et on pourrait peut-être y bien parvenir en leur donnant la liberté de jouer. J’ai beaucoup aimé ce que le Digital Youth Project (Projet pour la Jeunesse Numérique) décrit dans un rapport sur les activités en ligne des enfants : celles-ci couvrent le fait de « traîner » (fréquenter des gens), de « mettre en désordre » (bricoler, même au point de devenir un expert local sur une technologie ou un média), de « faire son geek » (être curieux de ce qui est lié à Internet).

Imaginez ensuite une autre « école », où à la place de maîtres d’école il y aurait des professeurs de travaux pratiques, chacun ayant une responsabilité différente. En aucun cas, une telle responsabilité ne devrait se limiter à noter les enfants sur leur compétence. Ainsi, le but premier de l’éducation ne serait pas de préparer à un métier spécifique ou à une carrière mais constituerait plutôt un processus guidant l’enfant vers une participation à la vie publique. De cette manière, les adultes que nous appelons professeurs co-créeraient le savoir avec les enfants.

À la fois la possibilité pour les non-professionnels de s’engager dans l’exercice de la science et la nécessité de transformer les enseignants en des co-createurs de savoir. Alors, si les enfants peuvent avoir une nouvelle espèce de dinosaure portant leur nom ou créer un réacteur nucléaire chez eux, pourquoi ne pas les laisser faire de la recherche avec leurs ainés amateurs de science ? Dès lors, une question légitime se pose : « pourquoi ne pas créer un parcours d’apprentissage par la recherche à l’école ? ».

La science transforme notre perception du monde et de nous-mêmes, particulièrement chez les enfants. L’exercice de la science requiert un attrait pour l’inconnu et une ouverture sur les possibles. Tout comme les moments durant lesquels on s’amusent, la science permet la découverte et la création de relations et de schémas mentaux. Rajoutez des règles à suivre à l’amusement et vous obtenez un jeu. Rien n’est plus naturel pour les enfants que d’accueillir l’inconnu et faire des erreurs, les deux ouvrant la voie de la découverte.

Ainsi, le processus du questionnement et de la recherche de la résolution de problèmes devient plus intuitif. Cette approche contraste avec des méthodes d’apprentissage plus classiques où le but est de trouver des solutions, non pas des questions. La créativité joue un rôle majeur ici. La créativité a cependant besoin d’être désacralisée : tout le monde peut trouver de nouvelles solutions et porter de nouveaux regards. La créativité est un processus ouvert, interactif et contraignant ; être créatif signifie que la critique constructive est nécessaire pour l’avancement.

Une science citoyenne pour les enfants

À quoi pourrait ressembler un parcours d’apprentissage par la recherche ? L’interdisciplinarité y est incontournable. L’inclusion de l’alphabétisation numérique dans le parcours de formation est décisif, quant à l’initiation à la programmation pour les enfants, cela existe déjà. Des écoliers du primaire au Royaume-Uni ont déjà publié un papier scientifique sur la reconnaissance des fleurs par les abeilles, et dans une banlieue de Paris, dans une école primaire des élèves de CM1/CM2 apprennent de la science en étudiant les fourmis. La classe envoie des tweets sur ses observations et recueille des hypothèses venant d’autres classes et de chercheurs adultes.

Twitter n’est pas la seule voie que peuvent choisir les enfants pour collecter et échanger des connaissances. Les adultes ont Wikipédia, mais c’est un peu complexe pour les enfants qui bien souvent n’y trouvent pas de réponses à leurs questions. Essayez par exemple de chercher pourquoi le ciel est bleu dans la page « lumière ». Si vous survivez au jargon scientifique assez hermétique et lisez la totalité de la page, vous vous rendrez compte que l’explication n’y est pas. Des projets tels que Simple Wikipédia sont donc apparus, qui visent à expliquer les choses complexes en un langage simple. Vikidia en France (une sorte de Wikipédia pour les enfants mais écrit par les adultes), Wikikids aux Pays-Bas, avec son équivalent français Wikimini (Wikipédia pour et par les enfants), ont commencé à construire une passerelle entre la création collaborative de connaissances et son partage généralisé.

En participant à la vraie science, nous nous impliquons tous activement dans le processus qui consiste à lui donner du sens. Les enfants non seulement deviennent des scientifiques, mais ils développent aussi leur créativité et se rendent compte des choix qu’ils opèrent. Ainsi, chacun prend activement conscience de la façon dont notre environnement et notre imagination nous façonnent en tant qu’individus et en tant que société.

Rayna Stamboliyska est chercheuse associée au Centre de Recherche pluridisplinaire de l’Université de Paris 5 Descartes, où elle développe la partie biologie synthètique au sein du projet Cyberlab citoyen. Elle contribue également à l’organisation de la « Nuit de la Science 2013 ». Elle tient un blog sur Scilogs.com intitulé Beyond the Lab, qui observe les pratiques scientifiques émergentes ; elle participe aussi à FutureChallenges.org et à Jadaliyya. Rayna est membre du conseil d’administration de la branche française de l’Open Knowledge Foundation et ainsi contribue au développement de la science citoyenne en France.

Crédit photo : Krystian Olszanski (Creative Commons By)

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Philippe Scoffoni : Entreprises : Marre de compter vos licences ? Passez au logiciel libre!

mercredi 3 avril 2013 à 16:32

Changer pour les logiciels libresQuand une société se fait réclamer 1,7 million d’euros pour une mise à jour, il y a de quoi faire tousser plus d’un Directeur Administratif et Financier.  C’est l’histoire des fromageries Bel. Les politiques de licence des éditeurs de logiciels propriétaires sont devenues de plus en plus complexes à comprendre et par voie de conséquences à appliquer. Les nouveaux usages, les nouvelles technologies ont encore aggravé le casse-tête. La solution est pourtant simple : il faut passer au logiciel libre.

Les licences propriétaires, un frein potentiel pour le développement de l’entreprise

L’informatique moderne du 21e siècle a introduit de nouvelles technologies, mais aussi de nouveaux usages ou modes de commercialisation. Je citerais pour illustrer ce propos deux exemples : la virtualisation et la commercialisation de logiciels en tant que service.

Dans le premier cas, il est désormais devenu aussi simple de créer une nouvelle machine virtuelle que de créer un document bureautique. Je caricature un peu, mais à peine. La conséquence directe est un changement dans les modes de consommation des serveurs et des systèmes d’exploitation et logiciels qui leur sont liés. La durée de vie d’une machine virtuelle peut se limiter à quelques semaines ou mois. Pourtant il faut s’assurer de disposer des licences qui correspondent.

Les éditeurs de logiciels propriétaires se sont adaptés et ont mis en place des stratégies de facturation plus ou moins complexes et lisibles. De fait, être en conformité réclame une attention de tous les instants et la mise en place d’outils de gestion des licences. Quelle est la plus-value de cette logistique ? Inexistante pour l’entreprise. Pire ; elle peut devenir un frein à son développement.

La commercialisation de services en ligne ou la location d’applications pour les éditeurs deviennent également complexes. Il peut y avoir une grande variabilité et saisonnalité dans les besoins. Comment lisser des coûts fixes qui peuvent être très importants quand on essaie de lancer une activité qui, on le sait, sera soumise à variation ? Il faut avoir les reins solides financièrement.

La seule alternative reste d’externaliser auprès d’opérateurs cette problématique et de confier son activité à des sociétés qui mutualiseront les coûts de licences entre leurs clients. Mais c’est aussi créer une dépendance et des liens qui, s’ils ne sont pas satisfaisants, peuvent devenir “mortifères” pour son activité.

Le logiciel libre ou open source, une solution évidente

C’est un des arguments que j’avance souvent pour pousser l’utilisation des logiciels libres ou open source chez mes clients : la souplesse et l’indépendance. Finis les projets coûteux dont le seul objectif est de s’assurer que l’on verse bien sa dîme à l’éditeur. On se concentre sur son cœur d’activité et rien que cela.

L’argument souvent opposé est parfois le manque de solutions ou la nécessité de devoir adapter, assembler, ce qui a aussi un coût alors qu’il suffirait de “simplement” payer sa licence pour avoir le produit fini. C’est effectivement souvent le cas. Les logiciels libres sont souvent peu “prêts à l’emploi” pour encore beaucoup de secteurs d’activités. Le manque de logiciel libre métier est un frein.

Mais si cet effort est fait, c’est un véritable avantage pour l’entreprise qui peut alors se développer sans contrainte, si ce n’est technique. Pas de risque de devoir repenser un projet à cause des coûts de licence informatique qu’il requiert. Pas de limite au nombre d’utilisateurs et d’accès plus ou moins limité à l’information à cause du “prix des licences”. Tout devient plus facile.

Alors vous aussi, patron d’entreprise, sautez le pas et libérez-vous des contraintes des licences propriétaires. Et si vous ne trouvez pas chaussure à votre pied dans le monde du logiciel libre, sachez qu’il existe des moyens de mutualiser vos besoins avec d’autres entreprises. Des sociétés comme la mienne travaillent à apporter une réponse concrète à ce problème. Nous aurons l’occasion d’en reparler.

Source : Les logiciels pros : bien plus chers que vous le croyez !.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 03/04/2013. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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Nicolas Lœuillet : poche : pour remplacer Instapaper, Pocket et Readability

mercredi 3 avril 2013 à 15:34

Puisqu’on n’est jamais mieux servi que par soi même, et puisque mon idée d’utiliser shaarli pour remplacer Pocket ne correspond pas à 100% à mes besoins, je viens de démarrer un nouveau petit projet, poche qu’il s’appelle. C’est du PHP, c’est pas forcément propre, mais c’est que je sais faire de mieux assez rapidement. Je me mettrais bien à python pour ce projet, mais pas le courage. La base de données est en SQlite. La mise en page est gérée avec Knacss.

Pour info, c’est basé sur ReadItYourself.

Tout n’est pas encore fonctionnel et en plus, ce qui l’est n’est pas encore optimisé / sécurisé / tout ce que vous voulez. J’ai une todo list longue comme le bras avec pas mal d’idées.

poche n’apporte rien de nouveau : il fait pareil que Pocket, mais il est libre.

C’est un tout début, le code est sur github, une démo d’affichage est ici (j’ai désactivé l’insertion des liens pour éviter qu’on me pourrisse le serveur, mais une démo opérationnelle à 100% sera un jour en ligne).

C’est sous Do What the Fuck You Want to Public License, amusez-vous bien.

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Jonathan Le Lous : A la découverte du langage libre multiplateforme Haxe

mardi 2 avril 2013 à 14:06

Salut,

Les outils développés autour du langage Haxe répondent aux problématiques de multiplicité d’environnements de consultation : ordinateurs, mobiles, tablettes, TV connectées et set-top box.

Haxe est un langage de programmation open source (plus exactement un compilateur écrit en OCaml) qui permet d’écrire la partie serveur et la partie client dans un même langage.

Haxe langage open source

Haxe permet ainsi de :

Haxe assure ainsi l’interopérabilité entre ces différentes plateformes (cross-platform) en fournissant des bibliothèques communes.

Plus d'info: http://www.silexlabs.org/

+++ Jonathan

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