TL;DR : HandyLinux.

Il n'est pas chose aisée de bien choisir sa distribution Linux quand on n'entrave rien aux arcanes du monde enchanteur des barbu·e·s. La notion-même de distribution peut être source d'angoisses existentielles : pour tenter d'éclairer la chose, il s'agit d'un ensemble cohérent de logiciels assemblés autour d'un « logiciel » particulier, le noyau, appelé Linux. Comprendre : une boîte à outils agencée de façon particulière. Voyez Linux comme un moteur : la distribution est tout ce qu'il faut en plus au seul moteur, qui est central, pour que la voiture puisse rouler.

Bref, quand on n'y touche rien à Linux, quand on en a marre des systèmes qui demandent toujours plus de ressources pour pouvoir tourner, des systèmes qui ne sont plus supportés du jour au lendemain et demandent de mettre sa machine au rebus, quelle distribution choisir ?

Avant tout, il faut pouvoir identifier son « niveau » en informatique : est-on un débutant extrême, à peine retrouve-t-on ses jeunes sous Windows, avec le four à micro-ondes programmable c'est déjà la joie, ou n'est-on pas effrayé à l'idée de lire un peu de documentation ou à faire quelques recherches ?

Ensuite, s'assurer de son entourage : y a-t-il quelqu'un que vous connaissez qui voudrait bien vous aider en cas de problème, ou y a-t-il un Groupe d'utilisateurs de Linux dans votre ville (le BxLUG à Bruxelles) ?

De plus : pouvoir estimer son niveau en anglais. La communauté de certaines distributions sont plus ou moins francophones, si vous n'y entendez rien à la langue de Shakespeare, il sera plus judicieux de se procurer une distribution francophone ou au moins francophile.

Ce n'est seulement qu'en dernier lieu que se posent les traditionnelles questions des prosélytes : quelles sont les spécificités de la machine, quelle charge peut-elle supporter, quelle interface, etc.

Du reste, la distribution qui me semble répondre aux premières injonctions est HandyLinux, avec sa communication en français, sa communauté francophone, son tutoriel de premier démarrage, son interface classique et intuitive, et une base de logiciels fournie.

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Voici un petit billet pour s?attarder sur apt-cache : le compagnon idéal de apt-get, il permet d?explorer la liste des paquets disponibles et de faciliter le choix des paquets que l?on souhaite installer.

Si apt-get est le logiciel qui permet d?aller chercher les paquets dans leurs dépôts et de les installer, apt-cache permet d?en explorer la liste et de mieux les connaître. Apt-cache vient en appui de la commande apt-get.

Voici un exemple d?utilisation, étape par étape, avec l'installation de Iceweasel sur Debian. Cela va permettre de mettre en évidence la complémentarité des deux outils.

1 - Mettre à jour la liste des paquets :

apt-get update

Cette commande rafraîchit la  liste (appelée : le "cache") des paquets installés en fonction des différents dépôts activés (sources.list).

2 - Trouver un paquet :
apt-cache permet de fouiller ce cache avec des mots clés ou le nom du paquet directement.

apt-cache search iceweasel

Pour réduire la liste, on peut faire une recherche uniquement sur le champ nom du paquet.

 apt-cache search iceweasel --names-only

On peut aussi faire des recherches plus complexes en cumulant la commande grep :

apt-cache search iceweasel | grep -i -e navigateur

Avec grep, l?option -i permet de ne pas prendre en compte la caSse et -e permet d?indiquer le motif de recherche

3 - Plus d?information sur le paquet :

apt-cache policy iceweasel

 iceweasel:

  Installé : 31.3.0esr-1

  Candidat : 31.3.0esr-1

  Épinglage de paquet : 34.0-1

 Table de version :

     34.0-1 100

1 http://ftp.fr.debian.org/debian/ experimental/main amd64 Packages

 *** 31.3.0esr-1 100

        500 http://ftp.fr.debian.org/debian/ jessie/main amd64 Packages

        100 http://ftp.fr.debian.org/debian/ unstable/main amd64 Packages

        100 /var/lib/dpkg/status

 

L'option policy permet d?afficher les versions disponibles dans les différents dépôts ce qui peut être très pratique quand on mélange les sources stable, testing, ou sid par exemple.
On peut aussi avoir plus d'information sur le paquet lui même avec le commande:

apt-cache show

4 - Installer le paquet :
Facile :

apt-get install iceweasel

si l?on souhaite une version présente dans un dépôts non prioritaire on peut choisir par exemple :

apt-get install -t experimental iceweasel

Si vous n?êtes pas sûr des conséquences, on peut lancer une simulation avec l?option -s:

apt-get install -s -t experimental iceweasel

5 - Supprimer le paquet :
Ça aussi c?est facile :

apt-get remove iceweasel

Attention aux conséquences en fonction des dépendances.
Pour une désinstallation plus complète on pourra choisir:

apt-get purge iceweasel

Cela ne retire pas les fichiers de configurations situés dans les dossiers utilisateurs ni les fichiers journaux.

Conclusion :
Voilà donc un petit aperçu des possibilités d?apt-cache, c?est un outil complémentaire d?apt-get, qui permettra d?explorer et de mieux comprendre son système, surtout lorsque l?on a mis en place du pinning.
Pour apt-cache et apt-get, sachez que l'on peut toujours explorer les autres options et possibilités dans le man:

man apt-cache.

Les manuels sont en français.

Cordialement,
L'équipe Debian Facile

Liens utiles :

• Page du wiki debian-facile.org sur apt-get : ici

• Page du wiki debian-facile.org sur apt-cache :ici

• la gestion du pinning :ici

• précédent billet sur les sources : ici

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bonjour à toutes et à tous :)

Debian est passée en version 7.8 le week-end denier, alors ...

HandyLinux-1.8-Manon est disponible au téléchargement !!

Pour obtenir une image ISO d'HandyLinux, rendez-vous sur la page officielle de téléchargements.

Mise à jour depuis HandyLinux-1.7.1 ? => rien à faire si ce n'est lancer votre gestionnaire de mise à jour ;)

Au programme de cette nouvelle version :

• suppression du dépôt Videolan : prise en charge par les dépôts handylinux afin d'éviter des soucis de disponibilité du paquet libdvdcss2,
• mises à jour de Iceweasel en version 35,
• désactivation de quelques plugins iceweasel pour améliorer le lancement (merci Xanatos),
• passage à StartPage comme moteur de recherche par défaut et ajout d'autres moteurs (wikipédia-fr, searx, dailymotion...)
• mis à jour du handymenu : ajout des liens wikipédia et wallpapers.handylinux.org,
• ajout de gpart pour la récupération simple de données (merci dyp),
• suppression des musiques non-libres (merci *On),
• ajout du lien vers Jamendo,
• mise à jour du fichier de configuration de radiotray (merci Emmabuntus),
• suppression des méta-paquets par défaut, ne reste qu'handylinux-desktop (merci coyotus),
• suppression de Skype des sources, mais toujours présent dans l'ISO,
• suppression de Teamviewer des sources,
• ajout d'un installer pour Teamviewer en version 10 (merci coyotus),
• ajout des thèmes de curseur (merci bruno_legrand, fibi, dyp et Ruz),
• ajout de thèmes gtk/xfwm Tron (merci Millie) et pluto-gtk pour l'accèssibilité,
• mise à jour de redshift-config avec prise en compte de la configuration manuelle (merci Starsheep),
• ajout de pulseaudio pour la compatibilité avec Skype et Teamviewer (merci coyotus),
• mise place d'une nouvelle page d'accueil par Tibérias (merci à lui)
• et les mises à jour Debian.

bonus : La suppression de Teamviewer permet de gagner de la place sur l'ISO, mais surtout à l'installation puisqu'HandyLinux repasse sous la barre des 4G avec 3.4 G d'espace disque nécessaire :) . Le plugin "hello" fonctionne de mieux en mieux ... on va bientôt supprimer Skype par défaut (en laissant un installeur comme pour teamviewer).

HandyLinuxLight-1.8 est aussi disponible avec le "Addon-CD" ;) .

La suite ?

2015 sera l'année des débutants avec un projet de podcasts audio et de tutoriels associés permettant de prendre en main encore plus facilement votre ordinateur. C'est aussi la sortie prévue de Débian-8 aka Jessie qui annoncera HandyLinux-2.0 et une refonte de la distribution.

Un grand merci à toutes celles et tous ceux qui ont participé à cette nouvelle version par leurs idées/propositions/soucis/remarques, j'ai hâte d'attaquer le planning pour la 2.0 et de discuter avec vous des changements à venir pour rendre HandyLinux plus accessible et plus libre encore :) .

++

arp

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Qu’est ce que c’est Xfdashboard ?

J’ai découvert ce projet grâce à un billet de la Vache Libre il y a quelques mois mais je n’avais pas encore pu le tester. C’est chose faite et le projet est plutôt actif et prometteur.
C’est un dash comme dans Gnome-Shell qui permet de gérer les fenêtres des applications ouvertes : les fermer, les déplacer sur d’autres bureau virtuels ou simplement retrouver celle que l’on cherche. D’un autre côté (dans les deux sens du terme), cela donne accès aux raccourcis d’applications dans le dock à gauche, de naviguer dans les menus d’applications ou de commencer à taper un nom d’application pour la lancer.
Bref, rien de plus que Gnome-Shell mais l’essentiel y est.

A qui cela s’adresse-t-il ?

Pas à ceux qui sont ravis par Gnome 3 et c’est toujours le cas sur mon desktop.
Pas non plus à ceux qui sont allergique à toute nouvelle forme d’interaction avec un OS autre qu’un menu et une barre de tâche.
Mais pour ceux qui ne sont pas insensibles aux nouvelles façon d’interagir avec les fenêtres et le lancement des applications en commençant à taper des mots-clés l’oreille peut se dresser. Quelques lettres suffisent généralement à proposer ce que vous cherchez alors que la navigation dans les menus est parfois beaucoup plus fastidieuse, quand on a pris l’habitude, difficile de s’en passer ; pour l’instant, de tête, on accède à ce genre de fonctionnalités, outre dans Unity et Gnome-Shell, dans des menus comme Whisker (menu alternatif de Xfce), Cinnamon, Synapse et sans doute dans d’autres.
Alors pour ceux qui ne peuvent ou ne veulent un environnement aussi lourd que Gnome mais veulent profiter de ce genre d’outil afin de customiser leur Xfce, Openbox ou autre environnement léger, c’est le bon plan.

Comment on l’installe ?

C’est là que j’en viens au vif de mon sujet parce que si pour les Manjaro/Arch, il est accessible via AUR et que pour les Ubunutu et dérivées comme Mint, il y a un PPA (cf billet de la Vache Libre), que c’est aussi dispo dans Fedora, et bien pour Debian, il n’est pas dispo et il va falloir le compiler. De plus, pour pouvoir le compiler, il faut déjà être sur Jessie parce que sur Wheezy, les librairies nécessaires ne sont pas dans des versions suffisamment récentes.
Je sais, ce n’est pas l’idéal mais ça reste possible.

Donc comment on compile dans Jessie ?

D’abord on installe Jessie qui soit dit en passant commence à prendre tournure si vous voulez la tester.
Avec Xfce dessus tant qu’à faire.
On récupère la version souhaitée de Xfdashboard (au moment de la rédaction de ce billet, la version stable est la 0.2.3, celle que j’ai testée, mais une nouvelle version sort tous les mois quasiment). Et ensuite on décompresse et on va voir le README et le INSTALL pour les détails mais voici la procédure pré-mâchée tout spécialement pour vous (et comme pense-bête pour moi aussi).

Installer toutes les librairies nécessaires aux compilations (j’en oublie peut-être parce que j’en avais déjà faites avant) :
sudo apt-get install make intltool pkg-config

Installer les librairies nécessaires à ce projet et toutes les dépendances rattachées (pareil, selon votre config, il est possible qu’il en manque) :
sudo apt-get install libwnck-dev libclutter-1.0-dev libgarcon-1-0-dev libxfconf-0-dev

Ensuite on va dans le dossier où on a décompressé xfdashboard et c’est parti:
./configure

Si vous vous faites insulter, c’est probablement qu’il manquait un paquet, tentez de trouver lequel et relancez le ./configure jusqu’à ce que ça se termine bien puis :
make
et enfin :
sudo make install

Voilà, ce n’était pas si compliqué. Maintenant, dans le menu Xfdashboard devrait être dispo, mais cela n’a pas d’intérêt de devoir passer par le menu alors il va falloir créer un raccourci clavier (avec la touche Super par exemple) voire même installer un logiciel qui gère les hot corner comme xdotool ou brightside (dispo dans les paquets Debian mais je n’ai pas testé) pour faire vraiment comme dans Gnome Shell. Toute cette partie ainsi qu’une vidéo qui fait le tour des fonctionnalités et de l’utilisation est bien expliquée dans l’article (en anglais) qui y est consacré sur WebUpd8.

Ensuite, vous pourrez même vous amuser à changer le thème pour qu’il aille mieux avec votre environnement (bleu par défaut mais dispo en dark, mint ou autre via le Github du projet comme c’est expliqué ici.

Je pense avoir fait le tour du sujet, il ne reste plus qu’à vous souhaiter du plaisir avec ce projet.

Original post of alterlibriste.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

J’ai récemment installé une session xfce sur un de mes ordinateurs portables, pour mon fils et sa première réaction “C’est moche !” , en effet je suis plutôt d’accord avec lui. Sans pour autant dire qu’il est moche, mais de base il fait un peu vieillot.

J’ai donc entrepris de le mettre au goût du jour.

Toute la configuration a été faite sur une Debian Sid et Xfce 4.10, avec lightdm comme chargeur graphique.

Rafraîchir Xfce

Pour le thème du bureau, mon choix s’est porté sur Numix du projet Numix

1.Installation pour tous les utilisateurs :

# Installation des pré-requies
sudo apt-get install gtk2-engines-murrine murrine-themes
#Installation de Numix
cd ~/Téléchargements
wget https://github.com/shimmerproject/Numix/archive/master.zip
unzip master.zip
sudo mv Numix-master /usr/share/themes/Numix

2. Dans le menu xfce -> paramètres -> apparences :

• Styles : Numix
• Icônes : Numix-Colmaris – Fusion entre les thèmes d’icônes Numix et Numix-Circle. Pour l’installer
  

  sudo git clone https://labo.olivierdelort.net/colmaris/numix-colmaris.git /usr/share/icons/

  
   
•  Polices :

3. Notifications :

4. Gestionnaire de fenêtres :

6. Peaufiner les fenêtres :

Activer le Compositeur

7. Bureau :

J’ai enlevé toutes les icônes sauf les médias amovibles, taille des icônes 48

8. Tableau de bords :

Taille : 24 px

Apparence : Tout à 100

Suppression du deuxième tableau de bords

9. Thème du curseur :

J’ai un faible pour le curseur Dmz en blanc.

sudo apt-get install dmz-cursor-theme

Puis dans Souris et Touchpad j’ai changé de thème.

10. Fond d’écran

J’ai laissé le choix à mon fils.

11. Menu Xfce

J’ai remplacé l’icône du menu de base par une aux couleurs de Debian fournit avec le thème Numix.

Voici le résultat :

Lightdm au lieu de GDM

Pour avoir utiliser les deux, je préfère lightdm qui est plus léger et beaucoup plus simple à configurer.

1. Modifier la structure générale de lightdm :

Dans le dossier /etc/lightdm je créer un répertoire nommé lightdm.d. A l’intérieur j’ajoute le fichier 01_malightdm.conf.

#Contenu du fichier myligthdm.conf
[SeatDefaults]
greeter-session=lightdm-gtk-greeter #je défini le greeter par défaut
greeter-hide-users=false #chaque utilisateurs du système sera visible.
session-wrapper=/etc/X11/Xsession #démarrage de la session

 2. Modifier l’apparence de lightdm

Cette modification s’opère dans le fichier lightdm-gtk-greeter.conf qui est situé dans /etc/lightdm. Par précaution je fais une sauvegarde de l’original :

sudo cp /etc/lightdm/lightdm-gtk-greeter.conf /etc/lightdm/lightdm-gtk-greeter.bak

Et je procède aux changements :

sudo nano /etc/lightdm/lightdm-gtk-greeter.conf

#chemin vers le fond d'écran
background=/usr/share/xfce4/backdrops/numix-background.png
#choix du thème pour les couleurs
theme-name=Greybird
#choix du thème des icônes
icon-theme-name=Numix-Colmaris
#choix de la police
font-name=Droid sans 10
#activation de l'anti-crénelage
xft-antialias=true
#paramètres par défaut non changés
xft-dpi=96
xft-hintstyle=hintfull
xft-rgba=rgb
show-indicators=~session;~language;~a11y;~power;
show-clock=true
clock-format=%d %b, %H:%M
#keyboard=
#position=
screensaver-timeout=60

Et voilà une interface un peu plus actuelle.

Diaspora*

Original post of Olivier Delort.Votez pour ce billet sur Planet Libre.