Bon je vais râler un peu et dire que je suis complètement crevé après une dure semaine qui plus est, pluvieuse. Je n’avais pas envie de faire grand-chose aujourd’hui, après 5 nuits de taff, alors je me suis dit que j’allais en profiter pour traîner sous Manjaro et remettre ma session Gnome en état. N’y étant pas parvenu (je n’ai pas beaucoup insisté non plus) j’ai tout réinstallé et en cherchant Chromium, la version libre de Chrome, j’ai vu un petit paquet du nom de Chrome-bsu dans liste, qui a attiré mon petit œil humide. Après m’être renseigné un peu j’ai vu qu’il s’agissait d’un jeux de tir à défilement vertical , pouvant tourner sous GNU/linux et sur Windows. J’ai eu envie de l’essayer et je l’ai trouvé vachement sympa, alors j’ai eu envie de vous en parler afin que vous en profitiez aussi.

Rassurez-vous je n’ai pas besoin d’un billet à rallonge pour vous présenter la bête, qui repose sur un principe plutôt simple. Vous pilotez une navette que vous pouvez diriger à la souris ou au clavier et des vaisseaux vont arriver en face. Il va vous falloir les dégommer avec une prérogative importante, n’en laisser passer aucun. En effet, chaque vaisseau qui arrive à passer va vous coûter une vie et vous n’en aurez que 4 pour commencer.

Vous aurez bien sûr accès à différents bonus, sur lesquels il va falloir vous ruer ou pas. En effet certains d’entre-eux vous rendront invincible temporairement, mais si vous les laissez passer vous aurez un vaisseau de plus. Il faudra donc gérer les bonus en fonction de vos besoins et faire preuve de stratégie tout au long de la partie.

Si tout est perdu et que vous n’avez plus d’autres solutions, vous pouvez en dernier recours sacrifier un vaisseau en effectuant un double clic droit, ce qui qui anéantira tous les ennemis présents à l’écran.

En résumé c’est génial, amusant, ça va à 200 à l’heure et c’est terriblement intéressant. En dehors d’une fusillade bête et méchante il y a un petit côté gestion et stratégie vraiment très intéressant, doublé d’un petit côté « retro » qui ravira les nostalgiques. Si vous ne connaissiez pas encore ce jeu franchement, tentez le coup. Vous ne serez pas déçus.

Si vous voulez en savoir plus vous pouvez vous rendre sur le site du projet et consulter cette page pour savoir à quoi correspondent les bonus (armure, bouclier, armes etc,).

Pour l’installer vous trouverez les sources pour GNU/Linux et les binaires Windows, sur la page de téléchargement.

Je suppose qu’il est présent dans les dépôts des distributions GNU/Linux grand public et pour Archlinux ou Manjaro, c’est via AUR que cela se passe (et ICI pour la version 64-bit).

Amusez-vous bien et bon shooting :)

Original post of La vache libre.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Besoins d'un mot de passe, mais en manque d'inspiration ? APG bien sur !

apg est un générateur de mot de passe qui, pour paraphraser la page man, peux utiliser 2 algorithmes différents et qui possède son propre système de générateur de pseudo nombre aléatoire.

Le premier algorithme est dit prononçable (enfin surtout pour les autres, car perso je les trouves pas particulièrement facile à placer en société ^^ )

apg nous permet de spécifier des critères comme l'obligation d'utiliser des caractères spéciaux, la possibilité d'utiliser des majuscules ou des chiffres etc...

Ainsi pour avoir un mot de passe sur 16 caractères, contenant forcément des minuscules, des majuscules des chiffres et des caractères spéciaux :

apg -a 0 -n1 -m 16 -M NCLS

-a 0 : utilise l'algo "prononçable", 1 pour l'autre.
-n 1 : pour avoir 1 seul mot de passe (car oui on peut lui demander de nous fournir une liste de mot de passe)
- M NCLS : les majuscules, signes etc...
-m 16 : le nombre de caractères du mot de passe.

Et si vous ne pouvez avoir apg sur votre machine, une solution qui fonctionne même sur HP-UX mais qui n'utilise pas forcément de signe (c'est pour le coup totalement aléatoire)
head /dev/urandom | uuencode -m - | sed -n 2p | cut -c1-${1:-16}

Merci à wikipedia pour la commande.

Original post of Alexandre LUCAZEAU.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Bonjour à toutes et à tous !

L'équipe du FCMfr est heureuse de vous présenter le numéro 75 en français. Comme d'habitude, il est disponible sur notre page Lire ou télécharger les numéros, ou directement en cliquant sur l'image ci-dessous.

Ce mois-ci, outre la critique d'OUYA annoncée sur la couverture, vous y trouverez, notamment :

• Un nouvel article dans les séries Python, LibreOffice et Inkscape ;
• L'opinion du « Petit Nouveau » sur l'avancée des jeux sous Linux (qu'ils soient téléchargés via Steam ou via la Logithèque) ;
• Une critique du jeu « Euro Truck Simulator 2» qui le rend extrêmement attrayant ;
• Une comparaison du « trio musical », Banshee, Amarok et Rhythmbox ;

Ainsi que, côté français :

• La deuxième partie du tutoriel d'Ekel sur le Simulateur FlightGear ;
• Et, de ma part, un « tutoriel » sur (ou plutôt mes déboires avec) deux clés WiFi et Ubuntu 12.04.

Et vous ? À quand votre aide et/ou votre contribution ?

En attendant de vous accueillir sur le site, amusez-vous bien avec ce numéro !

Toute l'équipe du FCMfr dont le scribeur Bab, les traducteurs Ekel, Frangi et moi, et les relecteurs Bab, Ekel, Thobou et moi, AuntieE

P.S. Je me répète, mais, « Et vous ? À quand votre aide ou votre contribution ? » Comme dit Bab, nous, les deux retraités, ne sommes pas éternels et l'équipe a donc besoin de scribeurs, traducteurs et relecteurs ... À bon entendeur, salut !

Original post of Full Circle Magazine FR.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Ah, ah, vous pensiez que j'allais vous donner la réponse comme cela toute cuite

Eh ben non, il s'agit plutôt de montrer qu'il existe un écosystème de solutions libres qui font la richesse (et la complexité) d'une infrastructure moderne ! IaaS (OpenStack, CloudStack par exemple), Virtualisation (KVM, Xen, QEMU, Proxmox, oVirt, Ceph...), Orchestrateurs (Ansible, Puppet, Chef, rudder), solutions orientées PaaS (OpenShift, CloudBase, Docker...).

La meilleure façon de rendre compte de cette diversité et que vous veniez présenter votre projet, votre contribution ou votre vision sur ce sujet lors du Salon Solutions GNU/Linux, libre et open source. J'ai la chance de co-présider le track cloud avec Frédéric Lepied (eNovance) et de compter sur Erwan Gallen (Cloudwatt), Dave Neary (Red Hat) et Julien Nierdergang (Suse) en soutiens de poids !

...)

CLOUD LIBRE

Cette année le track Cloud Libre va s'orienter vers les déploiements effectifs de projets de l'IaaS au PaaS en passant par l'orchestration. Retours d'expériences, solutions émergentes, quelles sont les différentes technologies pour monter et industrialiser ses déploiements et la gestion de son infrastructure.

TABLE RONDE : Du IaaS au PaaS : un écosystème de solutions libres ! Lors de cette table ronde nous ferons un tour d'horizon des différents projets qui permettent de passer du IaaS au PaaS. Nous nous interrogerons notamment sur l’interopérabilité entre les outils, le rôle l’existence de standards et la possibilité de piloter des projets multi-environnements.

CONFERENCES SPECIFIQUES

• Le cloud ça marche ? Prouvez-le !
• L'automatisation du cloud
• Industrialisation, qu'est-ce que cela veut dire ?
• Mettre en place un PaaS
• Les solutions de IaaS et l'orchestration
• La gestion du stockage dans un open Cloud
• Un cloud 100% libre, ça existe ?

Voici le lien de l'appel à contribution: http://www.solutionslinux.fr/Cloud+Libre_168_3484.html

Original post of Jonathan Le Lous.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Je vous avais parlé il y a quelques temps de youtube-dl dans ce billet, un outil génial qui permet de télécharger ou de visionner des vidéos issues de plateformes telles que Youtube, Vimeo, ArteTV et j’en passe… Pms-Youtube est un autre outil de ce type, qui va vous permettre de lire et de télécharger des vidéos ou de l’audio en streaming depuis Youtube, avec en prime quelques options qui le rendent vraiment très intéressant. Vous pourrez par exemple créer des liste de lecture en local, utiliser mplayer ou son fork mpv (dont je vous parlais ici), utiliser un mode de lecture aléatoire et tout ça en ligne de commande; depuis votre terminal. Je l’ai testé et même si tout n’est pas parfait franchement, j’ai adoré. Si ça vous branche nous allons voir comment faire pour l’installer et utiliser les options de base.

Installation :

Pour l’installation ce n’est pas bien compliqué. Vous pouvez tout faire avec pip, que nous allons installer à l’aide de la commande suivante :

sudo apt-get install python-pip

On installe ensuite pms-youtube à l’aide de la commande suivante :

sudo pip install pms-youtube

Et mplayer en cas de besoin :

Nb : Les utilisateurs de Debian, Ubuntu et dérivés peuvent également utiliser ce PPA.

sudo apt-get install mplayer

On achève la partie installation en précisant que les utilisateurs d’Archlinux ou Manjaro peuvent installer pms-youtube via AUR et qu’une version est également disponible pour les utilisateurs de Mac OS X. Si vous voulez en savoir plus à ce sujet, vous trouverez la procédure d’installation sur la page Github du projet.

Utilisation :

Nous allons voir maintenant les usages basiques et procéder au lancement de l’application à l’aide de la commande suivante :

pmsyt

Ceci devrait nous renvoyer une jolie fenêtre d’accueil, ressemblant à celle-ci :

La première chose à faire est de prendre connaissance des options de base en appuyant sur la touche h, ce que vous pourrez faire ensuite dès que vous en aurez besoin.

Comme vous pouvez le voir sur l’image, les options sont nombreuses et plutôt bien décrites :

Il est temps de passer aux choses sérieuses et d’effectuer maintenant notre première recherche à l’aide de la syntaxe appropriée. En tant que grand fan de The Wallking Dead (qui recommence dimanche soir sur AMC beeeeeuuaaaww), j’ai donc entré ceci dans la fenêtre :

.the wallking dead

Vous pouvez voir les résultats de recherche sur la capture ci-dessous et constater que chacun d’entre eux est précédé d’un numéro. Vous avez également compris que la recherche s’effectue très simplement à l’aide d’un « . » suivi du terme recherché, ou d’un « / » si vous préférez. Ça fonctionne aussi.

On ne peut pas faire plus simple.

Alors comme l’indiquaient les options plus haut, vous pouvez lancer directement la lecture d’un résultat affiché à l’écran à l’aide de son numéro. Cependant si vous faite cela vous n’aurez que l’audio à vous mettre sous la dent, ce qui dans le cas d’une vidéo est un peu gênant.

Pour pouvoir bénéficier du son et de l’image il va donc falloir indiquer le numéro, suivi de l’option set show_video true.

Ici par exemple c’est le fichier n°10 qui me botte (la 19 je n’ai pas osé ‘Oo). J’ai donc effectué mon choix en entrant ceci dans la fenêtre :

10 set show_video true

Et l’image fait son apparition (ok elle est moche) :)

Vous pourrez ensuite adapter le volume à l’aide des touches allant de 0 à 9, mettre en pause à l’aide de la barre d’espace et retourner au menu principal quand ça vous chante, à l’aide de la touche Q.

Vous pouvez bien entendu télécharger le fichier si vous ne voulez pas le lire tout de suite, en entrant :

d numéro-du-fichier

Mise à jour :

Si vous voulez par la suite mettre à jour Pms-youtube, il vous faudra passer à nouveau par pip et utiliser la commande suivante :

sudo pip install pms-youtube --upgrade

Il y a bien entendu plein d’autres possibilités, mais je n’ai pas encore fait complètement le tour de cette application donc je vais vous laisser les découvrir par vous-même. Vous avez déjà tout ce qu’il vous faut pour bien commencer.

Je vous rappelle quand même que vous trouverez les usages à l’aide de la touche H et que vous pouvez faire un tour sur la page Github du projet, qui référence les différentes options disponibles.

Alors je ne sais pas pour vous, mais moi j’ai adoré. C’est mon coup de cœur de la semaine :) _-

Amusez-vous bien.

source

Original post of La vache libre.Votez pour ce billet sur Planet Libre.