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T. BRIOLET : Le développement d’openSUSE continue

dimanche 16 juin 2013 à 23:10

openSUSE 13.1 Milestone 2

Le développement de la version 13.1 continue avec la sortie d’une nouvelle version de développement: la Milestone 2.

C’est une version réalisée uniquement pour les tests, elle comprend de nombreuses corrections de bugs par rapport à la Milestone 1 et beaucoup de logiciels ont été mis à jour, entre autres nous retrouvons :

Si vous découvrez des bugs n’hésitez pas à les signaler, un liste des bugs les plus ennuyeux existe sinon pour signaler les bugs suivez les consignes ici : https://en.opensuse.org/openSUSE:Submitting_bug_reports.

openSUSE 13.1 Milestone 2 peut être téléchargée ici : http://software.opensuse.org/developer/fr

 

Fin du support de la 12.1

La version 12.1 est arrivée au terme de son support officiel. Sortie le mercredi 16 novembre 2011 le délai de support qui est de deux sorties officielles + deux mois a été dépassé le 15 mai dernier.

Il n’y aura pas de support prolongé via le projet Evergreen pour cette version.

 

Changement dans les dépôts KDE

Alors que KDE SC vient de sortir sa première bêta de la version 4.11: http://www.kde.org/announcements/announce-4.11-beta1.php, les dépôts KDE d’openSUSE ont subit quelques changements :

  • KDE:Distro:Factory est maintenant composé des paquets pour KDE 4.11 en développement.
  • KDE:Release:410 a été découplé de KDE:Distro:Factory pour rester sur les versions mineures de KDE 4.10.
  • KDE:Unstable:SC continue de livrer des instantanés de KDE provenant des dépôts git.
Si vous testez les paquets 4.11, pensez à reporter les éventuels bugs concernant le packaging sur https://bugzilla.novell.com/ et les problèmes trouvés sur les logiciels sur bugs.kde.org.

 

Changement dans YaST

YaST, l’outil de paramétrage et d’administration est en train d’être réécrit en Ruby pour la future version 13.1 d’openSUSE.

YaST a initialement été écrit dans son propre langage, YCP, mais depuis plusieurs mois les développeurs travaillent à le convertir en Ruby. Il sera ainsi beaucoup plus accessible pour les développeurs. Le projet surnommé « YCP Killer » a la lourde charge de retranscrire tous les modules de YaST.

 


Sources :
openSUSE 13.1 et la fin du support de la 12.1 :

Modifications dans les dépôts openSUSE/KDE : http://www.dennogumi.org/2013/06/upcoming-changes-to-opensuse-kde-repositories

YaST en Ruby : http://www.phoronix.com/scan.php?page=news_item&px=MTM4NTI

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djibux : Weave

dimanche 16 juin 2013 à 18:52

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crowd42 : PDFtk : le couteau suisse de la manipulation des fichiers pdf

dimanche 16 juin 2013 à 17:25

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Récemment, j’ai eu besoin d’un outil pour fusionner quelques pages pdf. Mes recherches sur le Web m’ont amené à découvrir PDFtk, un logiciel en ligne de commande et qui permet d’effectuer plusieurs opérations sur les fichiers pdf.

PDFtk est un vrai couteau suisse quand il s’agit de manipuler des pdf. Parmi les opérations qu’il permet :

PDFtk devrait être disponible dans les dépôts de toutes distributions majeures. Sur Debian GNU/Linux et Ubuntu, il suffit d’exécuter la commande habituelle :

su -c 'apt-get install pdftk'

Sur Archlinux :

yaourt -S pdftk

Voilà quelques exemples d’utilisation de PDFtk.

Fusionner deux fichiers pdf :

On a deux fichiers qu’on souhaite fusionner et créer un nouveau, tout que nous avons à faire c’est d’exécuter cette ligne de commande :

pdftk fichier1.pdf fichier2.pdf cat nouveau_fichier.pdf

Pour fusionner la page 2 et 4 -par exemple- deux documents :

pdftk A=1.pdf B=2.pdf cat A1-2 B4 output nouveau_fichier.pdf

Déconcaténation de fichiers pdf :

Supposons que vous avez un document pdf qui fait quelques pages, et que vous souhaitez les déconcaténer en de nouveaux fichiers, il suffit d’exécuter la commande suivante :

pdftk fichier.pdf burst

Chiffrer un document pdf

Pour chiffrer un document pdf  avec une clé 128 bit :

pdftk fichier.pdf output fichier_chiffré.pdf owner_pw mot_de_passe

Déchiffrer un document pdf

pdftk fichier-chiffré.pdf input_pw mot_de_passe output fichier_déchiffré.pdf

Réparer un pdf corrompu :

Une précision s’impose, cela ne fonctionne pas toujours, ne vous attendez donc pas à des miracles

pdftk fichier_corrompu.pdf output fichier_réparé.pdf

Voilà, c’est quelques exemples de ce que vous pouvez faire avec pdftk, il reste beaucoup d’options que je n’ai pas cité et que vous pouvez découvrir en lisant le man ;)

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Yannic Arnoux : Enfin le silence

dimanche 16 juin 2013 à 13:00

J'ai effectué la mise à jour de mon véloce serveur (un Dell latitude D610 sous Céléron) vers Debian Wheezy. Ca s'est plutôt bien passé en suivant les conseils de Nicolargo. J'ai seulement eu quelques problèmes avec l'interpréteur PERL, je me suis retrouvé avec un mix : l'interpréteur 5.16.3 de Wheezy et d'anciens modules PERL. Peut-être que j'avais installé ces librairies manuellement, je ne me souviens pas trop. Ca c'est résolu avec un ménage à la mano des modules obsolètes et une réinstallation propre avec CPAN. Désormais, tout est fonctionnel !

Jusqu'à aujourd'hui je limitais la charge processeur la nuit en stoppant certains services pour éviter la nuisance sonore, typiquement, le serveur Minecraft en JAVA qui consomme 3% de CPU quand personne n'est connecté. J'utilise depuis longtemps le paquet cpufrequtils qui permet de moduler la fréquence du processeur par un module du noyau selon une politique on demand qui fait varier la fréquence du Celeron entre 800 Mhz et 1,6 Ghz. Mais j'ai réalisé que malgré une charge minimale, la machine était souvent bruyante à cause du ventilateur. Il devrait être régulé en fonction de la fréquence du processeur, or ce n'est pas le cas.

En faisant des recherches sur le sujet, on apprend que la partie régulation du processeur est souvent réalisée par ACPI, une norme répandue de contrôle de la gestion de l'énergie par l'OS grâce à un support ACPI dans le BIOS mais que la gestion du ventilateur n'est pas souvent incluse. Cela va dépendre de l'implémentation ACPI d'un constructeur à l'autre. La documentation ArchLinux décrit certaines méthodes qui vont dépendre du matériel et j'ai découvert i8kmon pour mon petit Dell. Ca tourne en daemon dans le système et ça régule la vitesse du ventilateur proportiennellement à la vitesse du processeur. Pour la configuration, j'ai utilisé les seuils proposés dans le post de ce forum :

Fichier /etc/i8kmon :

# Kernel I8K status file
set config(proc_i8k)   /proc/i8k

# Kernel APM status file
set config(proc_apm)   /proc/apm

# Kernel ACPI status file
set config(proc_acpi)   /proc/acpi/ac_adapter/0/status

# External program to control the fans
set config(i8kfan)   /usr/bin/i8kfan

# Applet geometry, override with --geometry option
set config(geometry)   {}

# Run as daemon, override with --daemon option
set config(daemon)   1

# Automatic fan control, override with --auto option
set config(auto)   1

# Report status on stdout, override with --verbose option
set config(verbose)   0

# Status check timeout (seconds), override with --timeout option
set config(timeout)   5

# Temperature display unit (C/F), override with --unit option
set config(unit)   C

# Temperature threshold at which the temperature is displayed in red
set config(t_high)   80

# Minimum expected fan speed
set config(min_speed)   1800

# Temperature thresholds: {fan_speeds low_ac high_ac low_batt high_batt}
# These were tested on the I8000. If you have a different Dell laptop model
# you should check the BIOS temperature monitoring and set the appropriate
# thresholds here. In doubt start with low values and gradually rise them
# until the fans are not always on when the cpu is idle.
set config(0)   {{- 0}  -1  52  -1  52}
set config(1)   {{- 1}  44  60  44  60}
set config(2)   {{- 2}  60  80  60  80}
set config(3)   {{- 2}  70 128  75 128}

Fichier /etc/default/i8kmon

# Change to one to enable i8kmon
ENABLED = 1

Le résultat est au rendez-vous. Quand la CPU est basse, le volume sonore de la machine est inaudible. Il reste à vérifier que les seuils sont adaptés et que le processeur ne fond pas dans les prochaines semaines

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Antistress : Le logiciel libre met la technique à nu

samedi 15 juin 2013 à 18:10

Code source

La technique est une ou un ensemble de méthodes. En amont, elle peut être issue des sciences ou de la pratique. En aval, elle fonde l'artisanat, l'industrie et un grand nombre d'activités humaines dont les sports et les arts (encore que).

L'étude et la copie d'une technique ou de son résultat jouent un rôle important dans la compréhension et l'apprentissage d'une technique.

Cette étape franchie, l'apprenti pourra à son tour créer de nouvelles techniques ou réalisations qui prolongeront, déformeront, s'opposeront à ce qui a déjà été fait.

Si cela est vrai par exemple en peinture, musique ou littérature, et, plus généralement, pour n'importe lequel des sept arts pour lesquels l'étude et la copie des œuvres elles-mêmes permet de s'en approprier la technique et ainsi de forger de nouveaux artistes, le logiciel – lorsqu'il est libre, c'est à dire lorsqu'il affiche lui aussi sa technique – en offre une autre illustration.

C'est ce qui se passe pour Meg Ford, étudiante dans le cadre du Google Summer of Code 2013 (un programme annuel dans lequel des étudiants vont travailler pendant l'été sur un logiciel libre avec l'aide d'un développeur actuel du logiciel ; si le projet est mené à son terme, l'étudiant sera rétribué par Google).

Meg Ford doit développer un nouvel enregistreur de sons pour GNOME mais elle n'est pas familière avec la bibliothèque logicielle de manipulation de sons de GNOME (GStreamer). Pour arriver à ses fins elle explique qu'elle a lu beaucoup de code et en a « volé » beaucoup à trois logiciels libres existants (Transmageddon, Sound Juicer et GNOME Shell).

Elle conclut ainsi : « D'une manière générale j'ai pris beaucoup de plaisir à essayer de comprendre et d'apprendre à partir de la base de code existant. Je n'apprends pas aussi vite que j'aimerais et j'ai tendance à détruire plus de code que je n'en crée, mais voilà où j'en suis actuellement :) »

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