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elementary OS : AppCenter, le nouveau gestionnaire de packages

samedi 5 mars 2016 à 16:12

Daniel Foré nous a fait un teasing savamment dosé concernant une application développée en interne pour vous permettre de gérer vos logiciels et mises à jour. Let’s dive into it !

danfore_app

Du mockup…

C’est en 2012 que nous avions vu apparaître les premiers mockups de l’AppCenter qui deviendra en français le « Centre d’Applications », ici c’est DanRabbit qui s’y colle et l’on retrouve son mockup depuis le site web Deviantart.com

Mockup de l'Appcenter par DanRabbit

On remarque bien la patte graphique de ce designer; dans la partie supérieure gauche, on peut apprécier l’icone de l’application permettant d’avoir une identification simple et rapide, juste à côté à droite en gras, on retrouve le nom de l’application avec la version courante disponible dans les dépôts.

Un point qui est fort appréciable par rapport aux autres centres d’applications/Synaptic : l’utilisateur final à la possibilité de voir en grand une capture du logiciel pour se faire une idée de l’interface. Ajouter à cela un texte descriptif et cela permet d’avoir une bonne appréciation de l’application que nous nous apprêtons à installer.

La deuxième image nous montre une vision plus graphique que ce que nous avons pu connaître avec une forte volonté de se détacher de la Logithèque d’Ubuntu. Ce design continue d’appliquer à la lettre les Bonnes Pratiques pour l’interface utilisateur (NDLR : Ce que j’appelle méthode K.I.S.S : Keep It Simple Smart) d’un simple coup d’œil il est aisé d’analyser, de comprendre les applications présentes devant soit.

Daniel a fourni une bonne base de travail à travers son mockup, voyons maintenant ce que cela donne en réalité.

À la version actuelle

Installer Darktable à partir de l'AppCenter

En comparant la version mockupisée (NDLR : Nouveau terme inventé par le rédacteur de cet article :)), plusieurs détails sautent aux yeux : le positionnement, le design se veulent beaucoup plus clairs, moins chargés. L’ « Header » ou l’entête d’une application se veut plus aéré, moins « agressif » à l’œil ; on retrouve à nouveau une phrase d’introduction sur la ou les fonctionnalités de cette application (NDLR : Cette accroche est aussi présente sur l’application store d’Ubuntu).

 

app_center_design

 

Le premier élément sur lequel nos yeux se posent reste évidemment la capture d’écran du logiciel, il semblerait que l’équipe se soit appliquée à utiliser la règle des tiers propre au monde de la photographie (NDLR : Analyse personnelle du rédacteur). Effet volontaire ou non, en tout cas c’est bien trouvé.

 

AppCenter sous elementary OS Loki

Concernant la partie mise à jour, le design de l’application reste assez classique et permet de voir d’un seul coup d’œil les mises à jour à réaliser de vos applications ainsi que vos applications déjà à jour. De notre avis, cette application va encore évolué, AppStream, le moteur sur lequel s’appuie le Centre d’Applications permet d’ajouter de nombreuses fonctionnalités supplémentaires (ce sujet sera abordé quelques lignes plus bas).

Sous le capot ?

Le Centre d’Applications s’appuie sur plusieurs composantes pour fonctionner, un de ces composants est AppStream. Cette solution est le fruit d’un travail commun entre différents éditeurs de solutions Linux (Red Hat, Canonical, SUSE, Debian, Mandriva pour n’en citer que quelques-uns) : dont l’objectif initial est de fournir une infrastructure dédiée aux outils d’installation de package tout en utilisant des métadonnées améliorées. (source Wikipédia).

Le projet AppStream vise à améliorer et unifier l’expérience utilisateur en agrégeant différentes sources de métadonnées : via des services de commentaires, de captures d’écrans ainsi qu’aux serveurs de gestion de commentaires.

AppCenter fait usage aussi de PackageKit, dont l’objectif est de faciliter l’installation et la mise à jour de vos logiciels à l’aide des outils classiques d’installation (Apt, Yum…).

Est-ce que cela veut dire que l’AppCenter pourra être porté sur d’autres systèmes Linux (CentOs…), je le pense.

 

Pour finaliser cet article un peu plus long, AppCenter n’en est qu’à ces débuts, bon nombre de fonctionnalités lui font défaut (ajout et lecture de commentaires, évaluation des usagers, texte descriptif dans la langue de Molière). Je suis persuadé que cette application trouvera sa place au sein de la logithèque elementary OS et qu’elle pourra nous apporter de nombreuses fonctionnalités facilement accessibles (ajouter de nouveaux dépôts)

Le billet AppCenter, le nouveau gestionnaire de packages a été publié sur le site de la elementary OS -

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Francois Aichelbaum : My desktop replacement setup

vendredi 4 mars 2016 à 19:00

You're next desktop ?Recently, I decided to move from a decent desktop setup to a desktop replacement setup. Here’s the why and the how of this move.

For years, I had a barebone on my desktop with a huge screen :

As I stopped playing on my computer for at least the last 4 years, I noted several disadvantages of such setup :

So, at the end of last year, I decided to review all my equipment and optimize my usage, my habits, but also my power consumption. From this, my desk was one of the key elements to work on.

Which desktop ?

At about the same time, I received, graciously, a dead Lenovo X220. It didn’t boot any more (Fan error at starting time, forbidding any access to the Bios setup), case had severe knocks all over, the battery was out, … I love challenges and seeing this dead laptop, I saw the answer to my desk revamp : I’ll revive it ! Ok I may loose some MIPS and MFLOPS, but frankly, who cares when surfing and ssh-ing ?

Ok, I’ll skip the disassemble time where I got it partly back. Partly because it survived to 10 days during my Chinese trip. Then, the fatal Fan error message came back. Luckily, I was in China. I brought the corpse to a local computer mall and go the welded fan totally replaced … for 5€ (the guys spent almost his day on it … !).

Back in France, I was able to go through the next steps :

  1. upgrade the memory from the 6 GB (2+4) it had : Lenovo specs announces that we can go up to 8 GB on this little guy but as it’s a Sandy Bridge powered laptop, I decided to give a try up to 16 GB (2×8 GB PC10600 CL9 from G.Skill)
  2. upgrade the harddrive from the 300 GB classical drive to an SSD : first, I assumed I would recycle the SSD from my barebone ; but it was to thick so I decided to get a Scandisk SSD Plus 240 GB which is only 7mm, and therefore can fit perfectly
  3. avoid to damage the bunch of connectors on the laptop : as I would use the laptop as desktop replacement but still as a laptop, having to plug all the USB cable, power, display, … quite often, would damage them ; getting a dock was the solution and I found one (UltraBase 3 station) on E-bay for just a few bucks …
  4. Replace my huge 30″ Dell screen with something that fit more to my usage but will also consume a hell less : I moved to a Samsung SE650PL, as it has a DisplayPort (as the x220), incorporated speakers (even if not very powerful – but don’t care, it’s not my multimedia center), low blue light, and is not high energy.

Now, I have all my components, next step was to move forward to setup the box. I’m getting old (I swear it, I have two grey hairs now !), and therefore, I’m getting Lazy. In my old days, I would have install a very light Linux and compile everything from scratch, fine tuning every component. Now I just want to use my computer. Based on that, I decided to use Linux Mint as my distro. The following is not totally exhaustive as I’ll skip the secure part that you should apply to any system.

Graphics

The default setup is almost perfect. Almost, because I still had to fix some little glitches. First, Configure the display properly. This starts with the login screen. The MDM, which handle the login screen, does not care about your Cinnamon config. It will still try to push the display toward the internal display and duplicate it, as it, on the DisplayPort. As my lid is closed, seeing the login screen just on a quarter if my screen is not fun … I had to edit my /etc/mdm/Init/Default file to add the following lines by the end (just before the “exit 0”) :

mode="$(xrandr -q|grep -A1 "DP2 connected"| tail -1 |awk '{ print $1 }')"
if [ -n "$mode" ]; then
  xrandr --output LVDS1 --off
  xrandr --output DP2 --primary --mode 1920x1080
fi

Then, I would focus on the video card and how it’s used. It’s an internal HD Graphic card from the Sandy Bridge. This would require the proper drive and proper configuration from the kernel.

sudo add-apt-repository ppa:oibaf/graphics-drivers
sudo apt-get update
sudo apt-get upgrade
sudo apt-get install  libva-intel-vaapi-driver

Next to this, we’ll have to edit our boot parameters for the kernel. Edit /etc/default/grub and update  GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT, for instance :

GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT="quiet splash i915.i915_enable_rc6=1 i915.semaphores=1 i915.i915_enable_fbc=1 pcie_aspm=force"

Then, reload the grub configuration :

sudo update-grub

Now, thanks to this, the display will work as intended. Let’s enhance the rest. For this, let’s remove the Visual Effects. As usual, it’s fancy but not very useful and also quite performance killer. This is quite simply as you can do it via the System Settings : “Appearance” > “Visual Effects” > “None”. Easy, isn’t it ?

System

Lots of small stuff in the system will enhance the usage. First, lets focus on the /etc/sysctl.conf file :

net.ipv4.conf.default.rp_filter=1
net.ipv4.conf.all.rp_filter=1
net.ipv4.tcp_syncookies=1
net.ipv4.conf.all.accept_redirects = 0
net.ipv6.conf.all.accept_redirects = 0
net.ipv4.conf.all.send_redirects = 0
net.ipv4.conf.all.accept_source_route = 0
net.ipv6.conf.all.accept_source_route = 0
vm.swappiness=1
vm.vfs_cache_pressure=50
vm.dirty_background_bytes = 536870912
vm.dirty_bytes = 1073741824
vm.dirty_expire_centisecs = 250
vm.dirty_writeback_centisecs = 500

Why all these ? First to secure, second to enhance. Indeed, we’re not a router nor we’ll inspect everything on the network from this computer : I’ll do it from the router if needed. The second part is how we’ll use the swap (with 16 GB Ram, as few as possible) and the different network shares we’ll connect to (at least in CIFS for now).

We can also improve part of the SSD usage by updating the options in /etc/fstab :

UUID=04f97099-2f75-4599-92fa-9e455ba38925 / ext4 errors=remount-ro,noatime,discard 0 1

Then we’ll change the relative scheduler by providing the info in the /etc/rc.local :

echo noop > /sys/block/sda/queue/scheduler

We’ll replicate this choice for the global kernel options, in /etc/default/grub, by updating GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT :

GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT="quiet splash i915.i915_enable_rc6=1 i915.semaphores=1 i915.i915_enable_fbc=1 pcie_aspm=force elevator=noop profile"

You’ll need to update grub, next to this. As you noticed, I added also the word “profile”. This will slow down the very next reboot but will progressively speed up all your boot time : it will tell the kernel to profile your system to adapt its own boot. Very useful.

You should also mind about updating the BIOS : it might be a very stock version, and several updates went out through the years.

Next, you’ll need to ensure about the CPU usage, temperature, … Anything related to the fact you rely on a laptop. Tools can do this for you :

aptitude install thermald laptop-mode-tools

You may have this kind of errors during setup :

SETTING OF KERNEL PARAMETER FAILED: echo ondemand \\> /sys/devices/system/cpu/cpu0/cpufreq/scaling_governor

This is normal as the “ondemand” governor does not exists for your x220 : only “performance” and “powersave”. To fix this, just edit /etc/laptop-mode/conf.d/cpufreq.conf and replace all the “ondemand” by “powersave”. It should do the trick.

Conclusion

Thanks to all these, you’re now ready to use your x220 as your desktop replacement. Feel free to amend this text based on your specific needs, especially regarding the budget and therefore, the components, or any software you’d like to use.

The post My desktop replacement setup appeared first on Here and Now ... Then and There.

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Framablog : Comment créer sa première Framacarte ? (Tutos uMap 2/4)

vendredi 4 mars 2016 à 13:05

Juste avant Noël, nous vous présentions Framacartes, un service de création de cartes personnalisées pour vos sites web, communautés, randos, chasses au trésor… Framacartes est basé sur le logiciel Umap, qui permet d’ajouter des points, tracés et polygones sur les fonds de cartes d’OpenStreetMap.

C’est alors qu’Antoine Riche, ingénieur informatique, Contributeur et Formateur OpenStreetmap, nous a contactés pour nous présenter sa série de tutoriels (libres, eux aussi) pour apprendre à maîtriser uMap (et donc Framacartes) à toute la famille Dupuis-Morizeau.

C’est avec son autorisation (et de chaleureux remerciements) que nous reproduirons sur le framablog les quatre premiers tutos (le niveau « débutant ») afin d’en faire profiter le plus grand nombre.

La semaine dernière nous nous sommes familiarisés avec uMap pour profiter pleinement d’une Framacarte

Cette semaine, voyons comment créer sa première Framacarte 😉

Je crée ma première carte uMap

Ce que nous allons apprendre

  • distinguer le mode édition du mode consultation
  • identifier les étapes nécessaires pour créer une carte
  • produire une première carte et la diffuser !

Procédons par étapes

L’objet de notre première carte est simple : positionner un ou plusieurs lieux (domicile, vacances, travail, etc.). Procédons par étapes.

1. Le mode édition

Rendez-vous sur le site https://framacarte.org et cliquez sur le bouton Créer une carte. Apparaît alors sur votre navigateur une carte qui se présente ainsi :

umap_edition

 

Nous retrouvons à gauche les boutons disponibles lors de la consultation d’une carte. Plusieurs éléments visibles au-dessus et à droite de la carte sont visibles uniquement lorsque l’on crée ou modifie une carte, c’est-à-dire dans le mode édition :

  • le nom de la carte en haut à gauche
  • les boutons Annuler et Enregistrer en haut à droite
  • à droite une série de 3 boutons permettant d’ajouter des éléments à la carte : marqueurs, lignes et polygones
  • en-dessous une série de 5 boutons permettant de configurer la carte

2. Nommer la carte

umap_parameters

umap_set_nameUne carte doit porter un nom qui renseigne sur ce que représente la carte. Pour définir le nom de la carte, cliquez sur le bouton Éditer les paramètres.

Un panneau apparaît sur la droite de la carte, il contient en haut un champ de saisie pour le nom de la carte, qui contient le texte Carte sans nom : placez le curseur dans ce champ, supprimez le texte existant et saisissez le nom de votre carte, par exemple Mon domicile.

Notez que le nom en haut à gauche de la carte est immédiatement modifié. Vous pouvez également saisir un texte plus long dans le champ description, qui apparaîtra dans le panneau de légende – nous y reviendrons.

Maintenant sauvegardez la carte avec le bouton Enregistrer : un texte en anglais est affiché en haut de la carte, comme celui ci-dessous.

umap_create_anonymous

Ce texte explique que vous venez de créer une carte anonyme et vous donne un lien (une URL) pour pouvoir modifier la carte. En effet la carte que vous avez créée n’est associée à aucun compte, et uMap considère que seules les personnes ayant ce lien secret peuvent la modifier. Vous devez donc conserver ce lien si vous souhaitez pouvoir modifier la carte. Nous verrons dans le prochain tutoriel comment créer son catalogue de cartes en utilisant un compte, il n’est alors pas nécessaire de conserver de lien secret.

3. Ajouter un marqueur

Commencez par déplacer et zoomer la carte pour visualiser l’endroit précis de votre domicile, lieu de vacances ou de travail.

umap_point Cliquez ensuite sur le bouton Ajouter un marqueur. Le curseur prend la forme d’un signe + et est accompagné d’un marqueur de couleur bleue. Déplacez le curseur sur le lieu que vous voulez marquer et cliquez avec le bouton gauche de la souris : le marqueur est déposé à cet endroit et un panneau apparaît à droite.

umap_marqueurCe panneau vous permet d’associer un nom et une description au marqueur :

  • le nom sera affiché au survol du marqueur par la souris
  • le nom et la description seront visibles dans une fenêtre dite popup qui apparaîtra lors d’un clic sur le marqueur.

Nous verrons plus loin l’utilité des calques, et comment modifier les propriétés du marqueur : forme, couleur, pictogramme, etc.

Répétez l’opération pour ajouter les marqueurs que vous jugez utiles à votre carte.

4. Définir l’emprise de la carte

Il est important de définir l’emprise initiale de la carte, c’est-à-dire la partie du planisphère qui sera affichée lors de la consultation de la carte.

Cette emprise doit inclure votre marqueur et permettre de situer la carte. Il convient de trouver un compromis entre un zoom trop éloigné et un zoom trop rapproché. Le bon compromis dépend essentiellement du contenu de la carte : la majorité des marqueurs, lignes et polygones doivent être visibles et utiliser au mieux l’étendue de la carte.

Vous pouvez aussi considérer le public de la carte : une carte expédiée à votre voisin peut être très zoomée, une carte envoyée un correspondant étranger doit permettre de reconnaître le pays où se trouve votre carte.

umap_extentPour définir l’emprise, déplacez et zoomez la carte afin d’afficher l’emprise souhaitée puis cliquez sur le bouton Enregistrer le zoom et le centre actuels.

uMap enregistre en réalité le centre et le niveau de zoom. Selon la taille de la fenêtre où est affichée la carte, la partie visible pourra varier. Il est utile de prévoir une marge autour du contenu de la carte.

5. Enregistrer la carte

Toute modification de la carte doit être sauvegardée sur le serveur uMap en cliquant sur le bouton Enregistrer en haut à droite. Cette opération enregistre toutes les modifications depuis la dernière sauvegarde : vous pouvez donc réaliser plusieurs modifications à la suite puis les enregistrer. A l’inverse le bouton Annuler permet de supprimer toutes les modifications depuis la dernière sauvegarde.

Après avoir enregistré les modifications, le bouton Annuler est remplacé par Désactiver l’édition. Cela vous permet de quitter le mode édition pour voir la carte en mode consultation. Vous pouvez alors tester votre carte : cliquez sur le marqueur pour afficher la popup et vérifier son nom et sa description.

Félicitations ! Vous avez créé votre première carte uMap. Vous pouvez la diffuser à votre entourage en copiant son URL dans la barre d’adresse du navigateur, ou en copiant son URL courte disponible dans le menu Partager vu dans le tutoriel Je consulte une carte uMap.

Faisons le point

Votre première carte est créée, en quelques étapes. L’opération est assez simple, mais le résultat est somme toute assez sommaire. Le tutoriel de la semaine prochaine nous permettra de créer une jolie carte.

Liens utiles :

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La vache libre : MComix – Une visionneuse d’images personnalisable pour vos mangas et comic books

jeudi 3 mars 2016 à 20:45

[1 - 32] Walking-Dead-Issue149.zip_005

J’ai eu pas mal de passions dans ma vie, à commencer par la lecture de comics. J’en ai dévoré un bon paquet et ceux-ci trônent dans mes bibliothèques depuis ma plus tendre enfance. Je les ai trimbalé partout. J’ai une nette préférence pour les éditions papier (j’en achète encore d’ailleurs), mais n’ayant pas un grand appartement il a bien fallu que je passe au format numérique, afin de ne pas être totalement envahi. Comme le test d’applications est une autre de mes grandes passions, j’ai essayé pas mal de visionneuses, dont certaines se sont avérées êtres pas mal du tout. YACReader pour n’en citer qu’une.

MComix est une autre alternative multiplateformes (GNU/Linux/Windows) de ce type, conçue dans le but de fournir aux utilisateurs une visionneuse d’images customizable et spécifiquement dédiée à la lecture de comics ou de mangas. Écrite en Python (2.5) et s’appuyant sur GTK+/ PyGTK, MComix dispose d’une interface agréable, du support d’un certain nombre de formats (CBR, CBZ, CB7, CBT, LHA, PDF, etc) et de quelques autres fonctions intéressantes.

Outre la lecture des formats d’images classiques, MComix est capable de prendre en charge un certain nombre d’archives compressées (.TAR, .ZIP, .7z, .RAR, .LHA), vous permettant ainsi de lire vos fichiers sans avoir à les décompresser au préalable. Très pratique pour une feignasse comme moi :)

MComix permet aussi d’ajuster l’image (largeur/hauteur), propose un mode double pages et dispose d’une option « manga » assez intéressante, optimisant l’affichage pour les comics se lisant de droite à gauche.

La lecture peut se faire au mulot (scrolling) ou au clavier (barre espace ou flèches directionnelles) avec un défilement doux, ou encore à l’aide d’un mode diaporama entièrement paramétrable.

Comme le montrent les images ci-dessous vous disposerez de quelques outils, dont une loupe :

[7 - 32] Walking-Dead-Issue149.zip_008

et une fenêtre d’options vous permettant d’améliorer la visibilité de vos images.

Amélioration de l'image_006

Vous pourrez également effectuer et mémoriser quelques opérations de transformations basiques (miroirs, rotations), utiliser un système de signets pour marquer vos pages ou vos albums, importer et gérer vos albums ou vos bibliothèques et cerise sur le gâteau, vous pourrez agrémenter le tout de vos commandes externes.

Je n’ai pas encore fini de faire le tour de cette application, mais le peu que j’en ai vu m’a paru assez intéressant pour venir vous en parler. Alors comme je l’ai précisé plus haut il existe bien d’autres softs de ce type et je me garderai bien de les mettre en compétition. En gros à vous de voir si ça peut vous convenir…

Si vous voulez tester MComix, vous trouverez ce qu’il vous faut sur la page de téléchargement du site officiel.

Si vous tournez sur Ubuntu et dérivés vous pouvez au choix, télécharger la version présente dans les dépôts (1.00) à l’aide de la commande suivante :

sudo apt-get install mcomix

ou choper la dernière mouture (1.2.1) à l’aide du PPA suivant et de ces quelques lignes de commande :

sudo add-apt-repository ppa:nilarimogard/webupd8
sudo apt-get update
sudo apt-get install mcomix

Si vous souhaitez revenir en arrière et supprimer le PPA entrez ceci dans votre terminal :

sudo add-apt-repository -r ppa:nilarimogard/webupd8
sudo apt-get update
sudo apt-get remove mcomix

Amusez-vous bien.

via

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Philippe Scoffoni : La (pré)comptabilité avancée pour Dolibarr a une documentation

jeudi 3 mars 2016 à 08:28

Vous vous souvenez de cet appel à financement lancé il y a quelques mois et qui avait suscité de la perplexité chez certains ? Son objectif était de financer la finalisation du module de (pré) comptabilité avancée de Dolibarr.

Ce module est accessible en activant les fonctionnalités dites « expérimentales » de Dolibarr. À ce jour, ce sont plus de 30 entreprises qui se sont cotisées pour financer environ 3 000 € de développement. La somme peut sembler ridicule pour certains, et à l’échelle de l’usage de Dolibarr, elle l’est probablement. Quand bien même, elle a permis d’avancer.

Toute la partie concernant la ventilation des factures fournisseurs et clients et leur déversement dans le grand livre est terminée et en cours de test. Le grand livre a été amélioré pour faciliter au maximum la saisie. Actuellement, les travaux portent sur les exports pour différents logiciels de comptabilité.

Comme vous l’aurez remarqué dans le titre de l’article, c’est le terme pré-comptabilité qui est utilisé afin de lever toute ambiguïté. Dolibarr n’est pas encore un logiciel permettant de tenir une « véritable » comptabilité au sens où l’entend l’administration fiscale. Pour cela, il reste encore du chemin à parcourir côté conformité, notamment avec l’entrée en application des modalités de la loi de finances 2016 en 2018.

Pour simplifier, Dolibarr permet de tenir votre grand livre comptable et de l’exporter pour votre expert-comptable où vers un logiciel de comptabilité « conforme ». Vous ou votre comptable pourrez ainsi produire les fameux fichiers FEC (fichiers d’écritures comptables) en évitant toute ressaisie.

Comme souvent un schéma vaut mieux qu’un long discours, voici le flux de travail tiré de la documentation tel que le permet le module de pré-comptabilité.

Sélection_214

Le prochain volet d’évolution concerne la gestion de la TVA. Pour cela, l’appel à financement est toujours ouvert. Retrouvez toutes les informations sur le site d’Olivier et ainsi que le manuel Dolibarr de pré-comptabilité en téléchargement.

D’autres modules à financer

En effet, un site de financement participatif a été mis en place : dolipro.org pour regrouper tous les appels à financement concernant Dolibarr. Il y a eu pour l’instant deux appels lancés, dont le premier qui n’a pour l’instant pas abouti. Le second est encore en cours et concerne le développement d’une application Dolibarr dédiée aux smartphones et tablettes sous Android, et pouvant fonctionner hors connexion.

Pour l’instant hélas, les financeurs ne semblent pas se bousculer. Problème de communication probablement… Il faut que l’information infuse et se diffuse. Le crowfunding c’est cela avant tout. Le rôle des intégrateurs Dolibarr est primordial. S’ils ne poussent pas l’information auprès de leurs clients, effectivement ça ne va pas marcher.

Reste, tous ces utilisateurs « indépendants », ne faisant pas appel à des prestataires. Ont-ils eu l’information ? Mais contribueraient-ils ? Ce n’est pas évident non plus. En plus pas d’information poussée sur le sujet via le site de l’association Dolibarr…

Dolibarr souffre à ce jour d’un gros déficit en terme d’image et de notoriété. Il y a une sacrée pente à (re) monter. Pourtant la matière est là et des propositions ont été faites, mais pour l’instant laissées de côté. Mais comme toujours, je suis bien trop impatient :-)

Quant au projet de fond de dotation qui serait un outil de plus pour le financement de logiciels libres, j’en suis toujours au point de départ. Les volontés manquent pour faire avancer ce dossier. Pour ceux que ça intéresse; ils savent où me trouver 😉

Et je finis par un coup du pub sur mes petites affaires, avec une formation sur Dolibarr d’une journée interentreprise organisée à Lyon le 15 mars et une offre de support toujours pour Dolibarr à base de pack d’heures valables un an. Profitez-en, il y a des bonus sur ces offres dont le manuel de Romain Deschamps sur Dolibarr.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 03/03/2016. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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