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Francois Aichelbaum : Optimiser les images de son site

mardi 27 novembre 2012 à 12:36

Pourquoi optimiser les images de son site ? Tout simplement, parce que cela a son importance pour le référencement mais aussi et surtout pour l’expérience utilisateur. Après tout, un site web est fait pour être consulté donc autant que l’expérience utilisateur soit la meilleure possible.

La bonne taille de l’image

Première erreur fréquemment rencontrée, la taille de l’image inadaptée. Régulièrement, on peut tomber soit sur une image agrandie (et donc pixélisée), soit sur une image réduite.

Dans le premier cas, l’image est moche, l’expérience utilisateur dégradée car l’internaute reste critique dans l’âme et ne reviendra pas si le site n’est pas un minimum agréable. Seule solution : trouver la même image dans le bon format ou a fortiori dans un format bien supérieur (cf ci-dessous).

Dans le second cas, on garde ce format “géant” sur notre PC et on prépare des versions adaptée grâce à notre logiciel d’image favori (The Gimp par exemple). Ainsi, transférer le fichier image au bon format et à la bonne résolution aura plusieurs impacts :

Dans tous les cas, l’expérience utilisateur s’améliore nettement.

Combiner les images via des CSS Sprites

Parfois, vous aller avoir tout un semble de petits logos/icônes sur une même page et qui reviennent régulièrement sur votre site. Il est alors intéressant de combiner toutes ces images dans un seul fichier, qui sera importé et “découpé” par CSS.

Pour combiner les images, si vous ne travailler par directement sur le format unifié, vous pouvez le faire via ImageMagick.

aptitude -y install imagemagick

Ensuite, pour combiner des images au format JPEG par ex :

convert image1.jpg image2.jpg image3.jpg +append -quality 75 combine.jpg"

Il est possible de le faire pour d’autres formats image. ImageMagick est vraiment une belle boite à outil pour le traitement image.

On peut alors intégré dans le CSS ainsi (extrait du CSS de mon blog) :

#wp-social-login-connect-options a.Tumblr {
 display:block;
 float:left;
 height:32px;
 width:32px;
 margin:0px;
 text-indent:-9999px;
 background-image:url('http://cdn.aichelbaum.com/images/S/sprites.png');
 background-position:-256px 0px;
}

#wp-social-login-connect-options a.Mixi {
 display:block;
 float:left;
 height:32px;
 width:32px;
 margin:0px;
 text-indent:-9999px;
 background-image:url('http://cdn.aichelbaum.com/images/S/sprites.png');
 background-position:-288px 0px;
}

#wp-social-login-connect-options a.Steam {
 display:block;
 float:left;
 height:32px;
 width:32px;
 margin:0px;
 text-indent:-9999px;
 background-image:url('http://cdn.aichelbaum.com/images/S/sprites.png');
 background-position:-320px 0px;
}

On ne transfert donc plus qu’une seule image, plutôt petite, et on repositionne et redimensionne l’affichage de la cellule au style demandé. Encore une fois, on réduit la quantité de données à envoyer au navigateur de votre visiteur. Son expérience s’améliore encore.

Optimiser les images

Aujourd’hui, les images, que cela soit en JPEG ou en PNG, embarque énormément d’infomations. Limite de la pollution dans certains cas. Des outils existent et permettent de nettoyer tout cela automatiquement : optipng et jpegoptim :

aptitude -y install optipng jpegoptim

Pour les utiliser d’un coup et simplement (voire les mettre dans une cron), un petit script :

cat > /usr/local/bin/optimage.sh << EOF
#!/bin/bash
find $1 -name "*.jpg" -exec jpegoptim --strip-all {} \\; | grep -v skipped
find $1 -name "*.png" -exec optipng -o 7 {} \\; 2> /dev/null
exit 0
EOF

Du coup à l’usage, il suffit d’appeler le script avec en paramètre le dossier parent à traiter récursivement puis le tour est joué.

Les fichiers gagnent encore en taille etc etc.

Le site est toujours plus performant. L’utilisateur apprécit et revient. Le référencement s’amliore

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Tasse de Café : Firefox 18 Beta : un moteur JavaScript plus rapide et un visionneur PDF

mardi 27 novembre 2012 à 08:30

Les versions de test de Firefox font parler d’elles grâce aux nouveautés qu’elles apportent et si on mentionnait hier la présence d’une page dédiée aux statistiques montrant les performances du navigateur dans Firefox 19, c’est au tour de la future version 18 du navigateur libre de faire parler d’elle avec la version Beta qui est disponible au téléchargement, une version Beta qui nous montre donc un bon aperçu de ce que donnera cette nouvelle version qui devrait voir le jour dans quelques semaines.

Firefox Beta

L’une de ces nouveautés ne vous surprendra pas si vous avez déjà un peu suivi l’actualité de Firefox : il s’agit de IonMonkey, le nouveau moteur JavaScript du navigateur de Mozilla dont nous avions déjà parlé il y a un certain temps, un moteur qui est donc plus performant que les précédents, toujours plus rapide. Mais IonMonkey n’est pas la seule nouveauté de cette version Beta et on peut donc saluer la venue d’une nouvelle fonction qui reste dans l’esprit JavaScript.

Cette fonction ne sera peut-être pas inconnue aux yeux de tous car il s’agit en fait de l’intégration de pdf.js, un projet qui permet d’afficher un rendu HTML5 à partir d’un fichier PDF. En bref, vous pourrez donc visualiser des PDF directement dans Firefox avant de les télécharger (ou pas), ce qui peut s’avérer plutôt pratique.

Mais que serait une nouvelle version de Firefox sans les améliorations intéressantes pour les développeurs ? Eh oui, il manquerait un truc et c’est pourquoi on pourra désormais compter sur l’implémentation de nouvelles fonctionnalités CSS3, à savoir les Flexbox et la règle @supports, cette dernière permettant de gérer plusieurs comportements CSS en fonction du fait qu’une propriété est supportée ou non par le navigateur du visiteur.

La liste complète des améliorations présentes dans cette version Beta est disponible sur cette page, une liste qui ne devrait probablement plus trop bouger jusqu’à la version finale de cette version 18.

Via

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Philippe Scoffoni : UEFI et Microsoft : La Fondation Linux pieds et poings liés ?

mardi 27 novembre 2012 à 07:51

La conception de Windows 8 implique l’activation des mécanismes de Secure Boot des BIOS de nos ordinateurs. Conséquence, on ne peut plus faire cohabiter un système d’exploitation GNU/Linux avec Windows 8. La fondation Linux a choisi de “pactiser” avec Microsoft pour régler le problème. Maintenant, elle attend…

Secure Boot pour votre bien

Conçu pour sécuriser le démarrage et le fonctionnement de nos ordinateurs récents, ce mécanisme impose que le système d’exploitation soit “signé” pour que le matériel puisse le reconnaître. Cette signature est incluse dans ce qui sert à nos ordinateurs pour démarrer : le BIOS.

Microsoft Windows 8 a été conçu pour exploiter ce mécanisme. Revers de la médaille une machine sur laquelle est activée Secure Boot refusera de démarrer avec un autre système d’exploitation, y compris une version précédente de Windows.

Une seule solution, désactiver dans la configuration du BIOS l’option. Mais là c’est Windows8 qui refusera de s’exécuter. On voit donc que ce mécanisme bloque désormais ce que les geeks appellent le “double boot” et qui permettait sur une même machine de démarrer Windows ou un système d’exploitation de type GNU/Linux.

Des contournements

Les grandes distributions GNU/Linux ont cherché  comment contourner techniquement cet obstacle. Red Hat a fait le pas d’acheter un certificat pour pouvoir l’inclure dans sa distribution Fedora. D’autres distributions comme Ubuntu ou OpenSuse ont également proposé leurs solutions.

Celle choisie par la Fondation Linux se veut universelle. Elle consiste en un petit bout de programme qui viendrait s’intercaler avant le lancement du système GNU/Linux. Ce programme sera chargé de “sécuriser” le démarrage en ne nécessitant pas de désactiver Secure Boot. Cette solution serait valable pour toutes les distributions.

Seulement voilà, il faut que Microsoft signe ce programme et visiblement ce dernier n’est pas pressé. Au final on peut se demander si la Fondation Linux n’est pas en train de se lier pieds et poings au bon vouloir de Microsoft… Qu’adviendra-t-il lors de prochaines mises à jour de Windows ? Un remède pire que le mal ? Plutôt que la technique déplacer la recherche de solutions sur le plan réglementaire et la lutte contre la vente lié n’aurait-il pas été plus profitable ? les questions sont posées.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 27/11/2012. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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Admin-Linux : InCron – Inotify Cron Daemon

mardi 27 novembre 2012 à 01:20

incron logo InCron   Inotify Cron Daemon

InCron, pour Inotify Cron Daemon est un gestionnaire d’événements basé sur Inotify.

Inotify est un mécanisme du noyau Linux (>=2.6.13) qui fournit des notifications concernant le système de fichiers. (définition Wikipedia)

InCron est un démon qui a le même mode de fonctionnement que cron à la différence que le lancement de job ne se fera pas en fonction de date/heure, mais d’événement sur le système de fichiers.

Voici les événements qui peuvent être surveillés :

Voici des possibilités supplémentaires à ajouter au masque.

Voici la syntaxe du fichier de configuration de incron :


– chemin surveillé
– événement surveillé
– commande lancée si l’événement survient

Ce qui pourrait donner par exemple

/var/spoo/cron/crontabs/root IN_DELETE rsync -avz /backup/crontabs/root/ /var/spool/cron/crontabs/.

C’est assez simple à comprendre si le fichier root (crontab de l’utilisateur root) est supprimé il est remplacé par une sauvegarde. C’est juste un exemple bien sur icon wink InCron   Inotify Cron Daemon

La commande peut contenir ces “variables”:

Les possibilités sont énormes et dans plein de domaines icon smile InCron   Inotify Cron Daemon

 

Liens utiles :

Site Officiel de InCron

Article assez complet sur Incron de admin-linux.fr

Article intéressant également sur incrontab

La manpage d’inotify d’Ubuntu (très complet)

Pour la création de l’image, j’ai comme d’habitude utilisé les images d’openclipart ci-dessous :

La loupe

Le Fichier

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crowd42 : Le gestionnaire de paquet DNF, fork de yum et son probable remplaçant dans Fedora

lundi 26 novembre 2012 à 17:17

Quand j’ai commencé à utiliser Fedora, le moindre que on puisse dire c’est que j’étais impressionné par son gestionnaire de paquet yum, bien qu’au début j’avais quelques réticences dû au fait qu’il mettait à jour le cache, à chaque fois que je veux installer un paquet (souci résolu en bidouillant un peu le fichier de config). Et si je ne devais citer qu’un seul point fort de yum, c’est sans conteste son plugin presto, qui croyait moi, lorsqu’on a un modem 3G avec une misérable quota de 400 Mo de bande passante, on l’apprécie vite fait.

Et ce n’est qu’un exemple d’un tas d’autres raisons qui font de yum à mon sens, un des meilleurs gestionnaires de paquet. Mais certains développeurs de Fedora ne sont pas du même avis, ou du moins ils pensent que yum a atteint ses limites et qu’il est temps d’explorer des nouvelles voies. C’est pour quoi ils avaient décidé de créer un fork de yum, qu’ils ont baptisé DNF (ne cherchez sa signification, il y en a aucune !). Parmi les objectifs fixés par les développeurs, la réécriture de DNF en utilisant d’autres langages de programmation que python, proposer une API plus claire, l’amélioration des performances et une meilleure résolution des dépendances, grâce à l’utilisation du couple hawkey/libsolv.

Pour l’instant, DNF ne se démarque pas de yum, il permet à peine d’effectuer quelques tâches basiques (mis à jour, installation/suppression/rétrogradation/suppression de paquet, créer un cache de la liste des paquets…).

Pour tester DNF, il faut installer Fedora 18 Alpha que vous pouvez télécharger ici , étant donné qu’il n’est pas intégré dans les dépôts de la version stable. Selon certaines rumeurs, DNF remplacera définitivement yum dans Fedora 19. Info à confirmer.

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