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Noireaude : Installer Krita sur Debian, Ubuntu et dérivés

vendredi 16 août 2013 à 16:30

krita-screen_02_davidrevoy

Crédits images

Nous allons finir la journée et cette dure semaine en mettant de nouveau à l’honneur KDE (bien que je sois moi-même un adepte de Gnome), avec un soft que je ne connaissais pas encore, qui l’air plutôt bestial et qui se nomme Krita. Il s’agit d’un logiciel de traitement d’images qui s’adresse aux professionnels du graphisme et qui permet d’officier dans les domaines de l’illustration, de la BD et de tout ce qui tourne autour de la création d’images ou de textures. Grâce à lui (et à quelques connaissances), il vous sera possible de créer une foule de choses à partir de rien, grâce à une foule de fonctionnalités n’ayant rien à envier à des ténors du domaine tels que Gimp ou Photoshop.

Krita s’appuie sur des modules développés pour Calligra et constitue à lui tout seul un véritable atelier de peinture numérique complet et surtout, gratuit. Krita est tout désigné pour la création de bandes dessinées, de storyboards, de textures, des peintures et il peut être utilisé sur des palettes numériques, ce qui ne gâche rien à la fête. Précisons quand même sur ce point précis, qu’à l’heure actuelle et malgré quelques patchs ici ou là pour d’autres modèles, les tablettes Wacom restent incontournables pour en profiter pleinement.

krita-screen_03_davidrevoy

Comme à mon habitude je vais être franc avec vous, je ne l’ai pas testé. Cependant en voyant passer le billet signé noobslab.com j’ai jeté un œil dessus et je me suis rendu sur le site officiel pour en savoir plus. J’ai trouvé tout ça plutôt sympa et je me suis dit que certains d’entre vous ne le connaissaient peut-être pas et auraient envie de l’essayer.

Si c’est le cas nous allons voir comment l’installer sur Debian, Ubuntu et dérivés.

Installer Krita sur Ubuntu et dérivés :

sudo apt-add-repository ppa:kubuntu-ppa/backports
sudo apt-get update
sudo apt-get install krita

Désinstaller Krita :

sudo apt-get install ppa-purge (optionnel si installé)
sudo ppa-pruge ppa:kubuntu-ppa/backports

ou

sudo apt-add-repository -r ppa:kubuntu-ppa/backports
sudo apt-get update
sudo apt-get remove krita

Installer Krita sur Debian :

su
echo "deb http://qt-kde.debian.net/debian experimental-snapshots main" >> /etc/apt/sources.list
echo "deb-src http://qt-kde.debian.net/debian experimental-snapshots main" >> /etc/apt/sources.list
apt-get update
apt-get install pkg-kde-archive-keyring
apt-get update
apt-get install krita

Voilà, vous avez de quoi faire pour le week-end alors amusez-vous bien.

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Pierre-Alain Bandinelli : Des cartes avec Kartograph

vendredi 16 août 2013 à 15:14

Nous allons décrire ici comment générer une carte de France à partir de Kartograph.py et l'afficher avec des données à l'aide de Kartograph.js.

Logo Kartograph

Kartograph.py et Kartograph.js sont deux librairies libres (open source et sous licence LGPL) développées par Gregor Aisch et disponibles ici : http://www.kartograph.org.

La première, Kartograph.py écrite en python, permet de générer des fonds de carte sous forme vectorielle (fichier *.svg) avec des tracés géoréférencés.

La seconde, Kartograph.js écrite en javascript, qui s'appuie sur la librairie de manipulation d'objets vectoriels RaphaelJS, parcourt le fichier vectoriel généré par Kartograph.py et affiche la carte au sein d'une page web. Il est également possible d'ajouter des données géographiques sur la carte à l'aide de l'API Kartograph.js.

Générer un fond de carte de France

Les données géographiques source sont disponibles sur GADM. L'archive française contient 5 niveaux d'information : FRA_adm0 contient les frontières nationales, FRA_adm1 contient les frontières des régions françaises, FRA_adm2 contient les tracés des départements, FRA_adm3 inclut les tracés des arrondissements, FRA_adm4 les tracés des cantons et enfin FRA_adm5 les tracés des villes.

La génération de la carte s'effectue à l'aide de l'outil Kartograph.py en lui spécifiant un certain nombre de paramètres à l'aide d'un fichier .json.

Voici un exemple de fichier :

{
    "layers": {
        "boundaries": {
		      "src": "FRA_adm0.shp",
		      "simplify": 3,
		      "attributes": ["ISO", "NAME_ISO"]
	      },
        "regions": {
		      "src": "FRA_adm1.shp",
		      "simplify": 3,
		      "attributes": ["ISO", "NAME_1"]
	      },
	      "departments": {
		      "src": "FRA_adm2.shp",
		      "simplify": 3,
		      "attributes": ["ISO", "NAME_1"]
	      },
	      "background": {
          "special": "sea"
        }
    },
    "proj": {
        "id": "laea",
        "lon0": 2.37556359389,
        "lat0": 49.9701576233
    }
}

On voit que ce fichier définit 2 catégories d'objet : des calques (layers) et une projection. On note que plusieurs calques sont créés et que pour chacun on précise : - "src" : la source de données sous la forme d'un fichier ShapeFile (*.shp) - "simplify" : un degré de simplification du tracé pour réduire la taille du svg généré - "attributes" : la liste des méta-données (informations) que l'on souhaite voir inclus dans le fichier vectoriel. Les données inclues dans le vectoriel seront accessibles depuis Kartograph.js. Chaque calque pourra être traité séparément par Kartograph.js, notamment avec des styles différents pour chacun.

Quand les paramètres de la carte sont satisfaisants, on lance la génération à l'aide de :

kartograph mes_parametres.json -o fichier_genere.svg

Le traitement peut prendre plusieurs minutes et le fichier est généré.

Dans le cade de l'exemple, voici le fichier .svg généré : Carte de France, svg

Utilisation du fond de carte dans une page web

La page web à créer doit contenir les librairies Javascript RaphaelJS, JQuery et Kartograph.

        <script src="lib/jquery.min.js">
        <script src="lib/raphael.min.js">
        <script src="lib/kartograph.min.js">


Le fichier doit également contenir un bloc div dans lequel la carte sera placée :

    
        

et le javascript suivant permet de générer la carte :

          var map = kartograph.map('#map'); // #map fait référence au div répondant à id="map"
          map.loadMap('fr.svg', function() {
            // ici, on précisera toutes les options pour l'affichage sur le carte
          }, {padding: "20"} );

Comme on peut le voir avec l'option {padding: "20"}, certains paramètres d'affichage peuvent être placés sous forme de dictionnaire après la fonction de génération.

Au sein de la fonction de génération, on ajoute la définition des couches à construire :

            map.addLayer('departments', {
                styles: {
                  'stroke-width': 1,
                  'stroke': "#C0C0C0",
                  'fill': "#fff"
                }
            });


L'exemple précédent récupère la couche 'departments' (qui avait été créé dans le fichier .json défini plus haut) et l'affiche avec les options de style (couleur et épaisseur du trait, couleur de remplissage) définies ici.

On peut ensuite ajouter des objets sur le carte à l'aide de la fonction 'addSymbols'. Par exemple, pour ajouter une bulle,

            map.addSymbols({
                type: kartograph.Bubble,
                data: myData,
                location: function(item) {
                    return [item.lon, item.lat];
                },
                radius: function(item) {
                    return item.radius;
                },
                sortBy: 'radius desc',
                style: function(item) {
                    return 'fill:'+item.color+';';
                },
            });

Dans l'exemple précédent, on récupère les données depuis un tableau myData contenant une collection d'objets aux caractéristiques lon/lat/radius/color. D'autres types sont possibles : kartograph.Label, kartograph.PieChart, kartograph.StackedBar...

Pour ajouter des formes diverses, on peut utiliser la fonction :

map.addGeoPath([kartograph.LonLat(lon1, lat1),kartograph.LonLat(lon2, lat2)]).attr( 'stroke-width', '2');

Les objets sont des objets RaphaelJS et il est donc possible d'utiliser toutes les fonctions de RaphaelJS pour attribuer des styles ou des comportements.

L'outil permet d'obtenir de jolies cartes et représentant les jeux de données que l'on souhaite. De nombreux exemples (avec le code source correspondant) sont disponibles ici : http://kartograph.org/showcase/.

Exemple Kartograph sur carte UK

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Noireaude : Icon Library 1.0 disponible – Ajout du support pour Ubuntu 13.04 / 13.10

vendredi 16 août 2013 à 13:30

icon-lib

Icon Library est un programme vachement sympa dont nous vous avions parlé ici même il y’a un an environ et dont le but est de vous permettre de tout savoir sur vos icônes. Au lancement d’Icon Library celui-ci vous propose d’importer le pack d’icônes de votre choix et une fois que vous avez validé l’action, il vous affiche un résumé complet de ce dernier comme le montre l’image ci-dessus.

Il vous sera ainsi possible de savoir quelles icônes sont associées à quelles applications/actions, de masquer les icônes non standards, de connaître leur chemin d’accès et les tailles disponibles. Icon Library vous permet également de vous rendre dans leur répertoire en un clic et d’afficher les icônes de votre choix dans votre visionneuse d’image par défaut. Alors dans un premier temps on peut se dire « ok, mais ça sert à quoi ?!!!  (je me suis posé la même question) ».

En fait vous pouvez vous en servir pour customiser vos menus et attribuer des icônes à des applications n’en possédant pas, pour modifier des chemins d’accès, ou encore, pour créer des lanceurs personnalisés. Ce n’est certes pas Icon Library qui va s’en charger on est bien d’accord, mais il peut vous être d’une aide précieuse et vous faire gagner du temps en vous évitant de devoir fouiner partout pour trouver l’icône ou le chemin dont vous avez besoin. Ce n’est donc pas une application essentielle, mais elle peut toujours servir et il serait dommage de s’en priver.

Alors si ça vous tente sachez que Icon Library est toujours disponible en version 1.0, mais que son support a été étendu à Ubuntu 13.04 et 13.10. Si vous voulez en profiter il suffit de vous procurer les binaires sur la page Launchpad du projet (voir lien plus haut), ou d’utiliser le PPA suivant à l’aide de ces quelques lignes de commande :

Installer Icon Library 1.0 sur Ubuntu 13.04, 13.10 :

sudo add-apt-repository ppa:markjtully/ppa
sudo apt-get update
sudo apt-get install icon-library

Désinstaller Icon Library 1.0 :

sudo apt-get install ppa-purge (optionnel s’il est déjà installé)
sudo ppa-purge ppa:markjtully/ppa

ou

sudo sudo add-apt-repository -r ppa:markjtully/ppa
sudo apt-get update
sudo apt-get remove icon-library

Amusez-vous bien.

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Noireaude : Pac Manager 4.5.2.3 disponible

vendredi 16 août 2013 à 10:30

Pacmanager

Ça faisait longtemps que nous n’avions pas parlé de Pac Manager dans le coin, qui est une petite application sympa, open source et conçue dans le but de vous fournir un GUI vous permettant de gérer facilement vos connexions SSH. En résumé, Pac Manager dispose de pas mal d’options permettant de gérer la configuration des connexions SSH/Telnet/TTY/VNC, la gestion de proxy, des utilisateurs, des mots de passe, des expressions régulières, des macros locales ou distantes, du mode Wake on LAN et bien d’autres choses encore. Il s’agit d’un outil très complet qui conviendra à ceux qui n’aime pas, ou qui ne savent pas très bien utiliser la ligne de commande.

Pac Manager a été mis à jour en version 4.5.2.3 il y’a quelques temps, embarquant un grand nombre d’améliorations, de corrections de bugs et de nouvelles options. On notera en vrac l’ajout du support pour les encodages non UTF-8 dans KeePass, la possibilité d’avoir 2 « rdesktop » et connecteurs « xfreerdp » en même temps et l’ajout de la prise en charge de nombreuses nouvelles lignes de commande.

On notera également la correction de bugs affectant les authentifications TigerVNC, les expéditions de RDP à distance, les fichiers SSH privés (qui n’étaient pas toujours correctement enregistrés) et diverses améliorations situées sous le capot relatives à l’optimisation de différentes portions de code. Si ça vous intéresse, vous pouvez consulter le changelog complet sur cette page pour en savoir plus.

Si vous avez envie de tester Pac Manager 4.5.2.3 sur votre distribution GNU/Linux, vous pouvez vous procurer les sources ou les binaires deb/rpm sur cette page.

Amusez-vous bien.

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Davromaniak : Utiliser xz avec logrotate

vendredi 16 août 2013 à 09:59

Bonjour.

XZ est un format de compression que j'apprécie fortement, notamment pour ses bons résultats sur la compression de fichiers texte. Et depuis pas mal de temps, je voulais l'utiliser avec logrotate.

Chose faite avec la configuration suivante (que j'ai mis dans le fichier /etc/logrotate.conf pour qu'elle soit utilisée pour tous les logs) :

compresscmd /usr/bin/xz
compressext .xz
uncompresscmd /usr/bin/unxz

L'option de compression par défaut est "-9" qui fonctionne aussi avec xz, donc pas besoin de la modifier.

Dans mon cas, logrotate ne traite que les fichiers de logs présents dans /var/log, donc ce petit find m'a servi à décompresser les fichiers GZIP et les recompresser au format XZ :

find /var/log -name "*.gz" | while read filename; do gunzip $filename && xz -vz9 ${filename%.gz}; done

Sous Debian, les outils qui gèrent les formats XZ (notamment xz et unxz utilisés ici) sont dispos dans le paquet xz-utils.

++

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