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Cyrille BORNE : Qarte sous Fedora

dimanche 11 novembre 2012 à 13:27

Je n'ai pas la télévision, je ne vais pas disserter là-dessus pendant 3 jours, je ne l'ai plus depuis un bon nombre d'années, ce déversoir à images qui ritualise notre vie ne me convient pas. Pour autant, il y a sur Arte bon nombre de documentaires (en ce moment, Le siècle de Cartier-Bresson, Les primitifs de la photographie), quelques films aussi (en ce moment Following), que j'ai envie de voir ou revoir quand bon me semble. Les rediffusions pendant 7 jours sur Arte +7 et l'Arte Live Web (pour la musique) sont une aubaine. Seul hic ! 7 jours de rediffusion, c'est encore trop peu, je suis incapable de m'organiser en suivant une grille de programmes.

Après une installation toute fraîche de Fedora, dans sa version 17, sans encombre quand on choisit son matériel, pièce à pièce et selon des besoins spécifiques, un petit logiciel me manque, un petit logiciel que j'utilise depuis que j'ai le haut débit illimité : qarte (page de documentation sur le forum Ubuntu-fr).

Mais voilà… par défaut, comme c'est (trop) souvent le cas, cette petite application merveilleuse a été conçue pour Ubuntu, ce qui est fort pratique pour les clients utilisateurs de la "distribution qui se prend pour la reine" l'est un peu moins pour les utilisateurs des autres distributions. Et l'auteur ne les a pas oubliés. Un paquet .deb et ses sources sont disponibles sur son site.

Mais voilà… je ne suis plus, au quotidien, sur une distribution à base de paquets .deb et veux garder cette machine (de travail) à peu près propre et stable. Et pour ça, aucune compilation exotique. Un ami m'a fait, hier soir, un petit "alien" (deb -> rpm). Pas suffisant. Certaines dépendances faisaient encore défaut : rtmpdump et flvstreamer.

Pour flvstreamer, le paquet est disponible sur le dépôt "Sphere". Quant à rtmpdump, il est disponible sur le dépôt rpmfusion-free.

Qarte permet de récupérer directement des films, des émissions, des documentaires… en rediffusion pendant 7 jours mais aussi en programmant ses téléchargements, ce qui est fort pratique, notamment pour les flux destinés aux adultes que l'on ne peut récupérer que la nuit.


À propos de l'auteur : Christophe
Photographe
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Yannig : Logiciel de gestion du matériel pour un club de plongée

samedi 10 novembre 2012 à 16:11

J'ai commencé depuis quelques temps à faire de la plongée (j'en avais fait un petit peu il y a très longtemps mais j'avais arrêté pendant pas mal de temps). A cette occasion j'ai passé une formation de technicien TIV (technicien d'inspection visuelle) afin d'aider mon club dans les inspections des bouteilles.

Pour les non-initiés, le travail d'inspection consiste - comme son nom l'indique - à inspecter l'intérieur des bouteilles de plongée une fois par an. L'opération se fait en vidant ces dernières de leur air (il vaut mieux !), suivi d'un démontage de la robinetterie pour enfin accéder à l'intérieur de la bouteille. De là, l'inspecteur doit regarder s'il y trouve d'éventuel défaut (rouille, état de la robinetterie etc.).

En France, la législation qui entoure tout ça est relativement rigoureuse (heureusement d'ailleurs !) et vous devez impérativement procéder à une ré-épreuve tous les deux ans (pour un particulier) ou tous les cinq ans (dans le cadre d'un club de plongée). Cette opération de ré-épreuve est confiée à des organismes habilités et consiste à soumettre la bouteille à 1,5 fois ça pression de service (ie 300 bars de pression de réépreuve pour une bouteille de 200 bars). Par ailleurs, cette opération ne se fait pas avec du gaz (risque d'explosion en cas de rupture de l'enveloppe de la bouteille) mais avec un liquide.

Dans le cas d'un club, ces ré-épreuves toutes les 5 ans sont donc conditionnées par au moins une inspection visuelle annuelle pour s'assurer qu'aucun problème de corrosion grave n'est en train d'apparaître pendant ce laps de temps.

Bref, vous l'avez deviné, il faut gérer un stock de bouteille et s'assurer qu'aucune n'a été oubliée et surtout ne pas oublier de passer les bouteilles en ré épreuve tous les cinq ans.

Bref, quand j'ai voulu donner un coup de main sur ce sujet, je me suis rendu compte que le club n'avait rien pour le faire automatiquement (seulement une feuille de tableur et des papelards).

Je me suis donc mis en recherche d'une solution et c'est à cette occasion que j'ai constaté qu'aucun logiciel libre n'existait sur le marché pour ce type de besoin (il existe une seule application mais qui se base sur OpenOffice et qui se présente sous la forme d'un binaire pour Windows).

Comme il se trouve que j'ai eu un peu de temps libre pendant cette été, j'ai proposé à mon club d'en faire une petite application Web à base de PHP/MySQL. Je viens donc aujourd'hui vous en faire part pour ceux que ça pourrait intéresser. L'application est téléchargeable à l'adresse suivante : http://code.google.com/p/gestion-bloc-tiv/downloads/list

Concernant l'installation du logiciel en lui même, plutôt que de me répéter, je préfére vous renvoyer directement aux instructions originales : http://code.google.com/p/gestion-bloc-tiv/source/browse/trunk/tiv/README (je vous rassure, c'est relativement simple : import d'un schéma + modification de deux fichiers).

L'interface du logiciel en lui même est relativement simple et n'est pas protégé. Je vous recommande d'ailleurs de faire appel à des fichiers .htpasswd et .htaccess afin de ne pas trop laisser ces données accessibles à tout un chacun (c'est quand même des informations relativement sensible).


Elle se présente sous la forme d'onglet :


Le reste de l'interface reste relativement simple (à mes yeux) : vous cliquez sur les éléments qui vous intéressent, vous modifiez, vous appuyez sur le bouton modifier et voilà.

Une partie relativement intéressante vient dans l'onglet Administration (section préparation d'un TIV) puisque vous pourrez depuis ce point procéder à la création des fiches TIVs nécessaire à votre inspection. Vous pourrez à cette occasion récupérer un fichier PDF que vous pourrez imprimer (et éventuellement stocker dans un coin) et qui fera une pré-affectation des tous les blocs aux différents inspecteurs TIV dans votre club.

L'application en est pour l'instant à la 0.2 (téléchargement par ici) et je n'ai pas prévu de faire de gros ajout. Les retours et demandes d'évolution seront les bienvenues.

Pour info, elle a été testée sur Ubuntu et l'hébergeur 1and1.

Sur ceux, bon TIV !

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Tasse de Café : GNOME 3.8 : abandon du fallback mode

samedi 10 novembre 2012 à 09:00

GNOME 3.0 contient un mode spécial dont peuvent se servir ceux qui ont quelques soucis avec la nouvelle interface, que ces soucis soient d’ordre matériel ou existentiel : le fallback mode. Ce dernier permet donc de revenir à une configuration un peu moins gourmande, avec notamment une interface beaucoup plus proche de celle de GNOME 2.x, interface qui a toujours son lot de fans.

GNOME

C’est de ce fallback mode dont il s’agit ici, car l’équipe de GNOME a prévu de l’abandonner lors du passage à la version 3.8 de l’environnement de bureau. Alors évidemment, cet abandon ne se fait pas sans raison et la principale de ces raisons c’est que le fallback mode ne profite d’aucune nouvelle fonctionnalité, les développeurs ne faisant dessus que des corrections de bugs, et l’équipe de GNOME a ainsi avoué que la qualité de ce mode avait diminué avec le temps.

Selon cette même équipe, le fallback mode « ne fournit pas une expérience acceptable« . Aussi, si le fallback mode doit continuer à être distribué, l’équipe doit « y investir plus d’efforts » et comme ces efforts ne peuvent être fournis, il est plus simple de ne plus supporter ce mode.

Bon, à titre personnel, je pense qu’il ne serait pas étonnant de voir débarquer dans les temps prochains un projet parallèle qui reprendra ce fallback mode qui pourra ainsi être amélioré comme il le mérite avec une équipe qui s’y consacrera à plein temps. Sinon, pour ceux qui n’aiment vraiment pas ou ne peuvent pas utiliser GNOME 3, vous avez toujours XFCE.

Via

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Bilboplanet : Organisez la connaissance dans le Bilboplanet

vendredi 9 novembre 2012 à 10:30

C’est vrai, le Bilboplanet n’a plus trop bougé ces derniers mois en terme de code. Ce site n’a rien publié et aucune nouvelle version n’a vu le jour. Mais en arrière plan, le travail a continué et des nouvelles choses ont vu le jour. Pour ceux qui suivent un peu le code sur github, ils ont pu voir des évolutions et des améliorations en live.

En effet, cette année a été assez chargée pour plusieurs raisons personnelles et le développement du Bilboplanet a un peu été mis en veilleuse. Les aléas de la vie sont comme ça, et ce n’est pas le seul projet open-source à en souffrir. C’est d’ailleurs pourquoi il est tellement agréable de voir quelques contributions exterieures arriver pour raviver la flamme et montrer que certains utilisateurs assidus continuent à pousser pour que le développement soit maintenu.

Merci donc à vous pour votre enthousiasme et vos idées.

Je vous disais donc plus haut qu’en arrière plan, le développement a continué. En effet, maintenant nous approchons tout doucement d’une nouvelle version majeur qui apportera son lot de nouveautés et de mises à jour. Faisons donc un petit tour du propriétaire pour vous décrire les différents changements importants.

En attendant, je vous donne rendez-vous dans quelques temps pour la sortie d’une version beta qui nécessitera vos retours pour pouvoir vous proposer ensuite une version stable et exempte de bugs.

N’hésitez pas à réagir. Votre soutien fait plaisir à voir.

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Lolokai : Définir une adresse IP statique sous Debian/Ubuntu

vendredi 9 novembre 2012 à 09:02

Introduction

Après le même article sur CentOS, j’ai décidé de faire un petit geste pour nos amis de Debian/Ubuntu ;) . On remet ça pour Debian et Ubuntu. A savoir, configurer une adresse IP statique, ainsi que le masque de sous-réseau, la passerelle par défaut de manière permanente sur une interface réseau. Ce billet fait office de pense-bête pour les utilisateurs de plateforme Linux à base Debian ou Ubuntu pour une configuration d’une interface réseau classique.

Configuration

Editez ou créez le fichier suivant : /etc/network/interfaces. Pour attribuer l’adresse IP : 192.168.172.55, avec le masque : 255.255.255.0 et la passerelle : 192.168.172.2 à l’interface eth0, remplacez :

allow-hotplug eth0

par :

auto eth0
iface eth0 inet static
address 192.168.172.55
netmask 255.255.255.0
network 192.168.172.0
broadcast 192.168.172.255
gateway 192.168.172.2

Remplacez les variables suivants vos besoins. Sauvegardez le fichier, pour appliquer les modifications entrez la commande suivante (attention : cette commande va couper tout accès réseau pendant quelques secondes) :

/etc/init.d/networking stop
/etc/init.d/networking start

Conclusion

Nous avons vu brièvement comment configurer de manière permanente une adresse IP statique sur Debian/Ubuntu. Utilisez-vous une autre méthode pour configurer votre machine de manière statique ?Loic FONTAINE

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