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Hobbestigrou : Git push pull multiple dépôt.

mardi 28 mai 2013 à 00:31

Introduction

Il y a un petit moment de ça déjà, j'ai installé gitlab sur mon serveur pour gérer des dépôts privés. Depuis, j'ai aussi pensé qu'il serait intéressant d'avoir un mirroir de chacun de mes projets sur github sur mon instance gitlab. Pour éviter de devoir penser à pusher sur l'un et l'autre des remotes, il me fallait pouvoir pusher simultanément sur les deux, et git peut le faire, c'est vraiment un outil fantastique et puissant.

Configuration

Une fois le dépôt créé et ajouté, il suffit d'utiliser la commande git avec l'argument set-url. Si seul le push simultané est nécessaire sans le pull:

git remote set-url origin --push --add git@url

ou alors éditer le fichier .git/config et ajouter cette ligne dans la section remote correspondante:

pushurl = git@url

Si le push et le pull sont nécessaire:

git remote set-url origin --add git@url

ou alors éditer le fichier .git/config et ajouter cette ligne dans la section remote correspondante:

url = git@url

Il est possible d'ajouter autant d'url qu'on le souhaite.

Conclusion

Une option qui s'avère très pratique lorsqu'on souhaite vraiment avoir un mirroir sur plusieurs serveurs pour ne pas avoir besoin de penser à faire le push sur chaque serveur. J'ai aussi trouvé une utilisation un peu différente pour un projet au travail, mais qui s'avère aussi rudement pratique et nous évite des merges manuel de branches.

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fgallaire : [MàJ] Lua et Erlang

lundi 27 mai 2013 à 20:26

Je viens de légèrement mettre à jour deux articles :

Ceci est symptomatique de mon intérêt pour ces deux langages. Et si celui pour Lua est assez récent, celui pour Erlang est plus ancien et plus profond.

J’espère donc écrire bientôt sur ce blog quelques articles sur Erlang, et sur sa formidable machine virtuelle BEAM, et aussi contribuer à des logiciels libres en Erlang. Même si, aujourd’hui, Python reste encore de loin le langage que je maîtrise le mieux et avec lequel je suis le plus productif.

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crowd42 : Partager vos fichiers en toute simplicité sur sur un réseau local grâce à NitroShare

lundi 27 mai 2013 à 18:06

Voilà une application qui va sûrement plaire à beaucoup d’entre vous. NitroShare permet de partager facilement des fichiers entre les ordinateurs connectés à un réseau local. Il vous suffit de l’installer sur les machines sur lesquelles vous souhaitez partager lesdits fichiers.

Outre sa simplicité, le point fort de NitroShare c’est qu’il est multi-plateformes, il fonctionne sur les systèmes GNU/Linux, Windows et Mac OS X.

Pour l’installer sur Ubuntu, ajouter le PPA suivant :

sudo add-apt-repository ppa:george-edison55/nitroshare
sudo apt-get update
sudo apt-get install nitroshare

Sur Archlinux :

yaourt -S nitroshare

Sur Debian, l’application n’est pas encore présente dans les dépôts officiels, mais son développeur a mis sur le site du projet, des paquets deb et rpm, en plus de ceux prévus pour Windows et Mac OS X.

Desktop_1_023

Au premier lancement de NitroShare, un assistant va vous guider dans le paramétrage de l’application. Une fois cette opération terminée, créer une “share box” sur les machines où vous avez installer NitroShare. Maintenant, pour partager un fichier, vous n’avez qu’à le glisser vers le widget de l’ordinateur cible.

Simple et efficace :)

 

Billets en relation

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Framablog : Framapad de plus en plus utilisé dans l'éducation

lundi 27 mai 2013 à 12:43

Framapad sur iPad

On ne nous prévient pas toujours loin de là mais nous constatons avec fierté et plaisir que notre service libre Framapad est de plus en plus souvent utilisé dans les établissements scolaires (par exemple ici, ici, ici ou encore ).

On y a apprécie son immédiateté, sa simplicité d’usage et surtout ses potentialités pédagogiques, notamment pour ce qui concerne le travail collaboratif (on y apprécie également le fait que ce soit libre et qu’on n’est pas obligé d’en passer par Google).

Nous avons voulu en savoir plus en interviewant ci-dessous deux enseignantes, l’une du primaire et l’autre du secondaire.

Merci de relayer l’info pour faire connaître et donner envie à plus de monde encore de se frotter à Framapad. Merci également d’apporter votre témoignage dans les commentaires si vous aussi vous l’utilisez dans vos classes, il est important pour nous de faire savoir que nous sommes utiles ;)

La photo ci-dessous est issue d’une séance pédagogique très détaillée réalisée en SVT dans l’Académie de Créteil (on y parle de Firefox et LibreOffice aussi). Nous vous invitons également à regarder cette vidéo[1] où des élèves de l’Académie de Bordeaux découvre l’écriture poétique avec Framapad sur leur… iPad !

Framapad éducation - Créteil SVT


Interview croisée de deux utilisatrices de Framapad, l’une au primaire et l’autre au secondaire

Bonjour, pouvez-vous vous présenter succinctement. Où enseignez-vous et à quel niveau ?

Laetitia : Bonjour, Laetitia, enseignante en CM1/CM2, dans les Deux-Sèvres

Hélène : Professeur documentaliste au Collège Saint Jean (215 élèves) dans le Tarn.

Comment avez-vous connu Framapad ?

Laetitia : Par l’animateur informatique de ma circonscription qui en a parlé en animation pédagogique (temps de formation).

Hélène : Je ne me souviens plus précisément mais sans aucun doute par le biais de mutualisation entre professeurs documentalistes

Qu’est-ce qui vous a motivé(e) à le proposer à vos élèves/étudiants ?

Laetitia : Un projet inter-degrés entre ma classe et une classe de 6e de mon collège de secteur.

Hélène : Plusieurs questions et interrogations m’ont amenée à utiliser un outil d’écriture collaborative. Comment dépasser le simple « copier-coller » des élèves ? Comment enseigner l’écriture numérique ? Comment faire pour que les élèves donnent du sens à leurs recherches documentaires ? Comment développer chez des élèves de collège le sens du travail collaboratif ?

Il fallait un outil simple, facilement accessible et bien sûr librement utilisable par les élèves. Framapad répondait à ces critères.

Quels dispositifs avez-vous mis en place pour l’utiliser ? Avec quels matériels ? Et surtout pour quelle démarche pédagogique ?

Laetitia : Production d’écrit par 4 (1 élève chacun), connectés en même temps.

Hélène : lors de la mise en activité de recherche par les élèves, je pratique avec mes collègues la méthode du document de collecte. Ce document de collecte est la première étape d’un brouillon, constituée d’extraits « copier-coller » correctement référencés (sources des informations relevés). Il permet à la fois de cerner un sujet, d’évaluer la pertinence d’une information et de prélever l’information à partir d’internet notamment.

Lors de travaux de groupes, il est apparu nécessaire de trouver un outil permettant aux élèves de travailler simultanément sur un même document pour mutualiser ce document de collecte et interagir sur celui-ci. Par exemple, pour un dossier santé et environnement en SVT en classe de 3e, les élèves ont en amont travaillé sur un article d’actualité qui a permis de dresser collectivement une cartographie des producteurs d’info, sur les sources (cartographie des sources) en réalisant un scoop.it comme traces de leur recherche.

L’outil Framapad a ensuite permis à chaque binôme de réaliser son travail de collecte, de synthèse et de réécriture des informations à partir du document de collecte réalisé. Au besoin, chacun a pu revenir sur les sites préalablement sélectionnés pour compléter, approfondir des points particuliers.

Dans la mesure où Framapad se trouve sur Internet, est-ce que la connexion parfois hésitante des établissements scolaires a été un frein à son usage ?

Laetitia : Parfois j’ai eu du mal à avoir un ordinateur connecté par élève (ligne Wi-Fi trop légère pour le nombre de PC).

Hélène : Personnellement, je n’ai pas eu de soucis particuliers. 5 ou 6 groupes ont pu travailler simultanément sur leur pad. Mais j’ai des retours de collègues pour qui le site a plusieurs fois « beugué » lorsqu’il y avait trop de connexions simultanées. Ce genre de séance nécessite d’avoir une solution de repli sous le coude.

Dans la mesure où Framapad se trouve sur Internet, avez-vous envisagé des scénarios pédagogiques hors temps de classe, où les élèves seraient invités à travailler dessus et ensemble depuis leur domicile ?

Hélène : Les binômes qui n’avaient pas terminé leur travail de réécriture ont été invités à le terminer. L’avantage avec ce dispositif c’est que chacun des élèves du groupe peut y accéder à son rythme, depuis chez lui ou depuis le CDI du collège. Même en cas d’absence d’un élève par exemple le travail reste accessible à l’autre élève.

Quels sont les points positifs et négatifs que vous avez rencontrés lors de son usage en classe ?

Laetitia : Lorsque les élèves se connectent à leur texte d’un ordinateur différent, ils n’ont plus la même couleur, celle-ci reste attribuée à l’ordinateur qui se connecte. Les prénoms ne restent pas enregistrés, c’est dommage pour le suivi par l’enseignant (hors temps scolaire sur un ordi perso, donc connexion différente).

Hélène : Je partage cette dernière remarque qui peut être résolu en demandant aux élèves de préciser en haut de page la couleur qu’ils ont choisi (ici même, pour cette interview c’est ce que vous nous demandez de faire d’ailleurs[2]).

Framapad permet un véritable travail collaboratif du binôme qui peut annoter, corriger, compléter le travail de l’autre. Je trouve important (et c’est d’ailleurs une compétence du B2i (2.4 - Participer à des travaux collaboratifs en connaissant les enjeux et en respectant les règles) de leur montrer ces possibilités de travail.

Plusieurs points positifs à l’usage du pad en classe :

Points d’amélioration : En collège, l’usage du tchat, qui offre pourtant des perspectives intéressantes d’échange et de partage, reste difficile, sans doute encore par manque de maturité ou d’expérience de l’exercice. J’ai donc pour ma part privilégié la concertation de vive voix et mettant les élèves côte à côte dans la salle informatique.

Quelles sont les fonctionnalités qui manquent selon vous à Framapad, notamment pour un usage éducatif ? Que pensez-vous de son ergonomie générale, est-ce adapté à la spécificité d’un jeune public ?

Laetitia : Pas d’idée particulière. Oui, ça convient pour des élèves du primaire de fin de cycle 3.

Hélène : Peut-être plus de possibilité de mise en page (taille de la police par exemple pour mettre en valeur des titres)

On dit souvent que les élèves ne sont pas assez habitués à travailler collaborativement, ensemble, en groupe, etc. Un tel outil vous semble-t-il intéressant pour développer de telles compétences ?

Laetitia : Oui, pour le développement de la maîtrise de la langue écrite, pour expliquer, argumenter, justifier…

Hélène : Un outil d’écriture collaborative permet de développer des compétences informationnelles et numériques.

L’outil pad permet également de développer chez les élèves des aptitudes de concertation et de choix (ce qu’on garde, ce qu’on supprime et pourquoi). Il amène les élèves à développer un esprit critique et une réflexion sur leur propre écriture

Réitérerez-vous l’expérience ? Le conseilleriez-vous à des collègues ?

Laetitia : Oui, mais avec 3 élèves et l’enseignant sur le 4e poste pour réguler en direct, poser des questions, relancer, aider…

Hélène : Sans aucun doute, OUI et même pour les plus petites classes. je l’utilise d’ailleurs également avec des collègues professeurs documentalistes lorsque nous avons besoin de réfléchir à plusieurs sur une problématique, bâtir des ordres du jour ou des synthèses par exemple.

Saviez-vous que derrière Framapad se cache Framasoft et derrière Framasoft la promotion et la diffusion du logiciel libre ?

Laetitia : Je savais que Framapad faisait partie de Framasoft dont j’avais entendu parler par un autre animateur informatique de mon département.

Hélène : Oui pour utiliser plusieurs de ses services notamment Framamindmap ou Framadate. Nos établissements n’ont pas toujours les moyens d’avoir des logiciels payants. Et puis la philosophie du libre est en adéquation avec les valeurs que je souhaite véhiculer à travers mon enseignement du numérique.

Notre slogan est « La route est longue mais la voie est libre », cela vous inspire quelque chose ?

Laetitia : Oui, que c’est un dur labeur mais que la réussite est assurée !

Hélène : Je suis convaincue de l’intérêt collectif du partage et du libre : il contribue à l’intelligence et à la pensée collectives. Cette notion de libre rejoint de très près la notion de biens communs.

Les initiatives comme celles de Framasoft sont à encourager parce qu’elles participent au développent de l’enseignement du numérique… Même si la route est longue, nous y sommes bel et bien. Pour Bernard Steigler, le numérique entre aujourd’hui dans une troisième phase : celle des « technologies de l’annotation ».

Notes

[1] Vidéo d’où est extraite l’image d’introduction.

[2] L’interview croisée a été réalisée sur Framapad également ;)

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Michauko : Cloud, sauvegarder ses données……. et le faire soi-même

lundi 27 mai 2013 à 12:05

unisonDécidément, 2 articles le même jour, c’est la fête.
Je m’étais fendu il y a quelques temps d’un test de OwnCloud. Déçu déçu déçu, un outil pas utilisable à l’époque de la version 4, car l’agent était plus que mauvais et la synchro disait OK alors même qu’une palanquée de fichiers pouvait être envoyée et occuper sur le serveur…. 0 octet. Ca et d’autres bugs faisaient qu’on ne pouvait pas compter dessus, ce n’est pas fiable.
Les choses auront peut-être évolué depuis, mais quand bien même, une synchro immédiate, finalement ça ne me plait pas. Car on synchronise immédiatement les erreurs avec.
Bref. Pour sauvegarder mes données cryptées (par truecrypt) que je traîne d’un PC à l’autre, il me fallait une solution maison.
J’utilisais bien un peu Unison en mode graphique, mais c’est une plaie (lourd, foireux sur Windows etc). Finalement, j’ai réglé le problème en utilisant Unison – qui reste un superbe outil – mais en mode texte. Et là, bonheur.

Principe

Le principe est classique : ça fait de la synchro dans les 2 sens (détection des modifs / ajouts / suppressions et des conflits de chaque côté), entre 2 répertoires, l’un pouvant être situé par exemple sur un serveur distant, accessible en SSH (avec authentification par clefs histoire de ne pas demander un mot de passe tout le temps).
Partant de là, on peut synchroniser des données (une arborescende) entre 2 machines, le PC de travail et le serveur. Et puis finalement, on peut aussi synchroniser un 2è (3è, 4è…) PC avec le même contenu sur le serveur. Il suffira simplement de synchroniser régulièrement les données quand on les touche sur un PC (n’importe lequel) et le serveur sera à jour et à même de redescendre l’info aux autres PC.

Il ne manquerait qu’une interface web à la OwnCloud pour accéder à ses données, mais un simple UserDir dans Apache suffit grandement dans bien des cas (avec une protection de la page tout de même).

A noter que unison construit une base de données interne, sur chaque machine, pour conserver l’état connu de chaque fichier. C’est ainsi qu’il détecte que ça a changé d’un côté ou de l’autre (ou des deux).
(Si vous avez besoin de casser une base de données, pour faire des tests, ce sont les fichiers ar* sur le PC et le serveur, situés dans ~/.unison ; par contre il n’est pas évident de savoir qui est qui une fois qu’on synchronise plusieurs ensembles de répertoires).

Installation

Bon ben voilà, le principe est là, il suffit de le mettre en place.
Pour les Linux, il suffit d’installer le paquet unison. Pour les Windows, le paquet existe sous Cygwin et fait très bien le job. Seul détail, il n’y a pas encore les dernières versions, c’est la 2.32.52 à ce jour et donc, sur le serveur et les autres postes (linux ou windows), il faut installer la même, le protocole n’étant pas compatible d’une version à l’autre.
Par exemple sur Debian Wheezy, il suffit d’installer le paquet « unison2.32.52″ au lieu du paquet « unison » qui descend une 2.40.x de mémoire.

Configuration

Ensuite on configure un PC client, par exemple sous Cygwin (sous linux c’est pareil, sans /cygdrive/x) :
Créer un fichier ~/.unison/commun.prf à base de :

# Helps out a lot on Windows
fastcheck = true
# place new files at the top of the list
sortnewfirst = true
# turn on ssh compression
rshargs = -C
#ignore = Name Thumbs.db
#ignore = Name *.tmp

Et d’inclure cette base dans les autres fichiers de « profil » d’unison – un fichier de profil par couple de répertoire à synchroniser, exemple :

cat ~/.unison/mes_photos.prf
include commun

root = /cygdrive/k/photos
root = ssh://user@host.com//home/user/ma_synchro_unison/photos

J’insiste sur les « / » manquants en fin de répertoire.

Premier lancement, quelques cas d’école

Je vous recommande d’essayer sur un petit répertoire d’abord en maîtrisant bien ce qu’il y a dedans et de jouer un peu à modifier/créer/supprimer d’un côté ou de l’autre (ou des deux pour faire un conflit) avant de balancer ça sur toutes vos données et de tout perdre par mégarde.
Je peux lancer la commande magique : unison mes_photos # pour l instant sans parametre supplementaire
Au premier lancement, ça sort un message particulier pour indiquer qu’il doit d’abord faire une analyse de chaque côté :

Contacting server...
Connected [//mon_pc//cygdrive/k/photos -> //serveur.com//home/user/ma_synchro_unison/photos]
Looking for changes
Warning: No archive files were found for these roots, whose canonical names are:
        /cygdrive/k/photos
        //serveur.com//home/user/ma_synchro_unison/photos
This can happen either
because this is the first time you have synchronized these roots,
or because you have upgraded Unison to a new version with a different
archive format.

Update detection may take a while on this run if the replicas are
large.

Unison will assume that the 'last synchronized state' of both replicas
was completely empty.  This means that any files that are different
will be reported as conflicts, and any files that exist only on one
replica will be judged as new and propagated to the other replica.
If the two replicas are identical, then no changes will be reported.

If you see this message repeatedly, it may be because one of your machines
is getting its address from DHCP, which is causing its host name to change
between synchronizations.  See the documentation for the UNISONLOCALHOSTNAME
environment variable for advice on how to correct this.

Donations to the Unison project are gratefully accepted:

http://www.cis.upenn.edu/~bcpierce/unison

Press return to continue.[]

On fait « Entrée » et ensuite on doit prendre les décisions.
Ca se passe avec une interface texte minimaliste (et je rassure, ça s’automatise à mort pour pouvoir scripter ensuite).

Si l’un des répertoires est vide (la future destination), il proposera logiquement de tout balancer vers le côté vide.
Si les 2 sont identiques (en timestamp aussi), il ne fera rien mais aura construit sa base de données pour la prochaine synchro.
S’il y a des différences ou des conflits, et bien il faut analyser.
Quelques exemples :

Conflit

J’ai un fichier toto.txt de chaque côté, mais contenu et dates différents, ça donne :

$ unison mes_photos
Contacting server...
Connected [//mon_pc//cygdrive/k/mes_photos -> //serveur.com//home/user/ma_synchro_unison/mes_photos]
Looking for changes
  Waiting for changes from server
Reconciling changes

local          serveur.c...
new file  new file   toto.txt  [] ?
Commands:
  f                     follow unison's recommendation (if any)
  I                     ignore this path permanently
  E                     permanently ignore files with this extension
  N                     permanently ignore paths ending with this name
  m                     merge the versions
  d                     show differences
  x                     show details
  L                     list all suggested changes tersely
  l                     list all suggested changes with details
  p or b                go back to previous item
  g                     proceed immediately to propagating changes
  q                     exit unison without propagating any changes
  /                     skip
  > or .                propagate from from local to serveur.com
   new file   toto.txt  []

J’ai demandé avec « ? » la liste des options, unison ne sachant que faire vu qu’il y a conflit.
Je décide que celui en local est le bon. C’est celui de « gauche », donc je tape « > » pour dire qu’il aille à droite.

Nouveau fichier d’un coté

Ensuite, j’ai un nouveau fichier d’un côté (à « droite », donc sur le serveur) :

         

Unison propose de ramener ce fichier (à priori il manque). C'est ce qu'il fera si je laisse le choix [f] (follow recommandation) ou si je le force en mettant " Là on voit qu'unison peut décider tout seul.

Enfin...

A la fin, j'ai analysé tous mes conflits, je peux les relire (je peux passer sous silence là où il n'y pas de conflit - option L) etc. Et enfin, j'envoie la synchro :

Proceed with propagating updates? [] y
UNISON 2.32.52 started propagating changes at 10:34:34 on 27 May 2013
[BGN] Updating file toto.txt from /cygdrive/k/mes_photos to //serveur.com//home/user/ma_synchro_unison/mes_photos
[BGN] Copying toto2.txt from //serveur.com//home/user/ma_synchro_unison/mes_photos to /cygdrive/k/mes_photos
[END] Copying toto2.txt
[END] Updating file toto.txt
UNISON 2.32.52 finished propagating changes at 10:34:36 on 27 May 2013


Saving synchronizer state
Synchronization complete at 10:34:38  (2 items transferred, 0 skipped, 0 failed)

Automatisation : explication des paramètres auto, batch et terse

Maintenant vous me direz qu'il faut automatiser tout ça.
Le paramètre "-auto" a pour effet de confirmer automatiquement les décisions d'unison lorsqu'il en a (tout le temps sauf conflit). Il estimera alors suivant l'état précédent ce qu'il convient de faire ; et vous pouvez toujours changer d'avis.
Si vous ajoutez "-batch", alors il considère que les choix par défaut sont les bons et valide directement. C'est donc totalement automatique, donc scriptable, mais dangereux si vous maîtrisez mal certains changements.
A noter que les conflits sont laissés tels quels, en mode batch.
Enfin, le mode "-terse" permettra aux scripteurs de n'être pollué à l'affichage que par les changements effectivement faits : tel fichier copié dans tel sens, point.

Divers

Propagation des "propriétés" (props)

Si unison vous parle de synchroniser les "props", ce sont des aspects dans le genre permissions / date-heure etc qui sont différents entre 2 fichiers et qu'il convient d'aligner sur un coté ou l'autre afin de ne plus être embêté. Ca n'arrive en général qu'au début, lors d'une synchro initiale de 2 répertoires qui ne sont pas vides ; exemple le jour où vous passez d'un ancien système de synchro vers unison.

Inversion du sens de réplication

Imaginez : vous venez d'effacer un fichier d'un côté, par erreur. Vous lancez unison sans aucun paramètre d'automatisation. A l'analyse dudit fichier, il vous proposer logiquement de répercuter l'effacement d'un côté vers l'autre. Vous inversez le sens, ça sous-entend alors que vous recopier le fichier vers celui effacé, bref que vous récupérez le fichier. Pigé ?

Bilan

Et voilà, un bien bel outil, une pauvre ligne de commande et de grands services rendus.
Enfin, une commande simple quand vous savez ce que vous faites et que vous synchronisez plusieurs "profils" :

for i in profil1 profil2 profilx
do
    echo ____________ LANCEMENT DE UNISON SUR $i _____________
    unison -auto -batch -terse $i

Mais attention à l'automatisation, il faut savoir comment vous utilisez vos réplicats avant de faire n'importe quoi... et de perdre des données.

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