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Tasse de Café : Sortie de Firefox 17

mardi 20 novembre 2012 à 08:30

Il y a six semaines sortait la version 16 de Firefox et c’est aujourd’hui que sort la nouvelle version du célèbre navigateur, la version 17, une version dont on connaît les nouveautés grâce à cette page. Nous avions déjà évoqué certaines de ces nouveautés, avec notamment la fonctionnalité click-to-play qui s’occupe de bloquer les blocs utilisant Flash et Java si l’utilisateur possède une version qui n’est pas à jour.

Les outils pour développeurs de Firefox 17

Mais ce n’est pas tout car Firefox 17 devrait plaire aux développeurs avec l’amélioration des outils qui leurs sont dédiés comme la barre de développement ou la console web qui sont devenus plus rapides. De même, le SVG est maintenant encore mieux géré avec l’arrivée de FillPaint et StrokePaint (qui servent comme valeurs d’entrée pour les filtres).

Niveau mobile, la version Android profite bien entendu également de cette mise à jour et celle-ci est donc maintenant disponible sur toujours plus de smartphones avec notamment la prise en charge des terminaux possédant un processeur type ARMv6. Les applications web (les web apps dont on avait déjà parlé) sont nativement gérées.

Pas de gros changements, donc, Firefox continue de tracer son chemin. À noter que les notes de version ne mentionnent pas la Social API qui avait pourtant été activée dans la version Beta et qui se trouvait concrétisée grâce à l’arrivée de Facebook Messenger, une concrétisation qui ne devait être qu’un début avec notamment Twitter qui se trouvait évoqué. Je n’en ai pourtant trouvé aucune trace donc il faudra a priori attendre la prochaine version, Firefox 18, qui devrait normalement sortir d’ici six semaines si tout va bien.

Mise à jour : La Social API est bien de la partie, plus de détails dans un prochain article.

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Framablog : Rencontre avec trois papas du Coding Goûter

lundi 19 novembre 2012 à 18:40

Des kids, du code et du cake…

Le 29 septembre dernier je me suis rendu avec Adrienne Alix (Wikimédia France), Frédéric Couchet (April, de dos sur la première photo) et nos enfants respectifs à un « Coding Goûter » parisien.

Jugeant l’expérience tout à fait intéressante, et ma fille aussi (au tableau sur la seconde photo, présentant son travail sur Scratch), j’ai proposé aux organisateurs Julien Dorra, Jonathan Perret et Raphaël Pierquin un entretien pour en savoir plus et donner éventuellement envie d’essaimer.

Coding Goûter - CC by

Bonjour, pouvez-vous vous présenter succinctement ?

Julien : J’anime des communautés techno-créatives :-) C’est à dire que je crée les bonnes conditions pour que des personnes d’horizons différents créent avec les technologies d’aujourd’hui. Dans des universités, pour des institutions, et bien sûr avec Dorkbot Paris, Museomix, ArtGame weekend… et Coding Goûter !

Jonathan et Raphaël : Nous sommes tous les deux papas et développeurs. Nous travaillons chez /ut7, une coopérative d’agilistes. Notre métier, c’est d’aider d’autres développeurs à travailler en équipe. Nous animons aussi des ateliers de co-apprentissage avec des enfants de plus de 25 ans : nos formations, mais aussi Dojo de Développement, Agile Open, Dojo Lean Startup, soirées Cambouis…

Alors un « Coding Goûter » c’est quoi ?

Raphaël : Un Coding Goûter, c’est un rendez-vous festif avec des gâteaux, où petits et grands apprennent à programmer, ensemble.

Julien : C’est aussi un moment pour partager le plaisir de créer des choses avec du code, et d’expérimenter. Et pour les adultes qui, comme moi, ont programmé quand ils étaient enfants mais ont ensuite arrêté d’écrire des programmes – c’est une manière de réveiller une pratique qui était passé au second plan. Il y a des peintres du dimanche, je me revendique comme codeur du dimanche !

Comment l’idée est-elle donc née ?

Julien : J’ai rencontré Jonathan lorsqu’il a participé au premier – et au second ! – ArtGame weekend. Après ça, on a beaucoup discuté de ce que pouvait signifier l’éducation au code, de l’impact des nouveaux outils, à quoi pouvait ressembler un jeu de programmation.

Jonathan : Je cherchais à partager avec mes filles mon métier de développeur, mon plaisir d’écrire des programmes. J’étais frustré de ne pas trouver les moments « à la maison ». D’où l’idée d’un goûter avec des enfants, où l’on programmerait.

Julien : J’ai lancé de mon côté une petite enquête pour mieux comprendre ce que les parents (non tech inclus) pensaient du sujet. Les dizaines de réactions extrêmement diverses nous ont assez étonnés. Cela allait de l’évidence, au dégoût de l’idée même d’apprendre aux enfants à programmer !

Jonathan : Finalement, un matin de décembre 2011, j’ai réalisé que nous avions déjà toutes les cartes en main. Il suffisait de choisir une date, lancer des invitations et ouvrir les bureaux de /ut7 un samedi après-midi.

Raphaël : Quand Jonathan a évoqué son idée, j’étais enthousiaste. Ma motivation première, était de montrer à mes enfants ce qu’était mon métier. Après plusieurs séances, ce qui persiste, c’est le même plaisir que celui de jouer aux LEGO avec mon fils : s’amuser en construisant des choses ensemble.

Vous en êtes désormais à huit Coding Goûters, quel retour d’expérience en faites-vous ? Qu’est-ce qui a bien fonctionné ? Qu’est-ce qui peut être amélioré ?

Julien : On sait qu’il ne faut pas trop d’enfants, 12 c’est bien. On sait aussi que à la maison, ça marche moins bien, on est pas assez hors-contexte. Il y a plein de sollicitations, y compris pour les grands !

Raphaël : Une leçon essentielle que j’ai apprise : quand il s’agit d’apprendre, les adultes sont des enfants comme les autres. Une autre encore : c’est important de ponctuer les goûters avec des pauses où l’on prend le temps de célébrer les réalisations des participants. Une piste d’amélioration : publier un petit manuel pour aider de potentiels organisateurs de Coding Goûters à se lancer.

Est-ce facile de gérer en même temps différentes classes d’âge (quant on sait par exemple les écarts qu’il peut y avoir entre un enfant de 6 ans et de 12 ans) ?

Julien : Cela ne se pose pas dans ces termes. On vient avec nos enfants. Chacun fait.

Raphaël : Nous utilisons le même principe que dans les formations pour adultes de /ut7 : une grande variété d’activités, et la liberté pour chacun de choisir ce dont il a besoin pour apprendre. Ça marche très bien, encore mieux qu’avec des groupes sans enfant.



Julien : Séparer les classes d’âge peut sembler plus facile, mais c’est une homogénéité fictive. Les enfants d’un même âge n’ont ni le même niveau, ni les mêmes envies. Par exemple un enfant de 10 ans avait envie de créer des applications iPad, ce qui l’a motivé pendant tout un goûter pour explorer Xcode et Objective-C. Un grand de 14 ans pendant ce temps-là faisait du RoboZZle.

Plutôt que des séances « one shot » envisagez-vous d’organiser à terme des « Coding Goûter » plus réguliers tout au long de l’année avec le même groupe d’enfants-parents ? Et de ce fait pouvoir alors proposer quelque chose de plus structuré et progressif ?

Julien : Ce ne sont déjà plus des séances uniques, puisque nous avons organisé près d’un Coding Goûter par mois tout au long de 2012. Selon leurs disponibilités, les enfants et les adultes reviennent d’un goûter à l’autre. Mais derrière cette régularité, il n’y a pas de volonté de structurer l’apprentissage, ni d’introduire de la progressivité. C’est un moment d’exploration, de découverte. Le but n’est pas d’enseigner. Le but n’est pas l’acquisition de compétence en soi. De la même manière que l’on ne fait pas faire du dessin aux enfants pour qu’ils acquièrent une compétence technique précise.

Raphaël : Pour moi, le Coding Goûter est avant tout un loisir créatif, famillial et social. De fait, les familles qui participent, ponctuellement ou régulièrement forment une communauté qui crée une continuité entre chaque séance. Néanmoins, nous ne suivons pas de plan d’une séance sur l’autre, et ce n’est pas prévu.
Je me lancerai peut-être un jour dans la construction d’un programme structuré, mais ça sera en plus du Coding Goûter.

Ne pensez-vous pas que les « Coding Goûter » viennent combler une lacune, un vide de l’Education nationale ? Un déficit aussi bien dans le fond (inviter à coder, à créer) que dans la forme (le dispositif pédagogique assez novateur que vous proposez). A moins que vous jugiez que tout va bien et que chacun est à sa place ?

Raphaël : La pauvreté du programme informatique de l’école m’attriste, et le potentiel de progression est énorme. Attention néanmoins : la recette des Coding Goûters n’est pas nécessairement adaptée au contexte de l’école.

Jonathan : Je regrette également de voir que l’école ne donne plus aux enfants l’occasion de découvrir la magie de la programmation, comme nous en avons eu la chance à l’époque du plan « Informatique pour tous », mais elle ne peut peut-être pas tout faire non plus…

Julien : Au cours des prochaines années, on va à nouveau beaucoup entendre parler de l’enseignement de la programmation. La discussion est actuellement très active au Royaume-Uni, cela va revenir en France.
Et tu peux être sûr que cela sera principalement axé sur le « besoin de développeurs pour l’économie numérique ». On n’est pas du tout sur cet axe. On a envie que nos enfants programment, et oui, c’est vrai qu’ils ne le font pas à l’école et c’est dommage – car ils vont passer beaucoup de temps à l’école. Mais on ne cherche pas à fournir des développeurs aux SSII françaises dans 15 ans ! Probablement même le contraire :-)
Est-ce qu’on comble un manque ? Avant tout, on comble un manque… pour nous et nos enfants ! Puis les enfants de nos amis, de nos collègues ;-)
D’une certaine manière, on a été obligés de reconnaître qu’on répondait à un besoin fort, car nous avons des emails réguliers de parents qui veulent en organiser dans leur ville, ou être avertis du prochain goûter. À peine visibles, nous étions déjà sollicités.
Est-ce qu’on peut-être une part de la réponse aux difficultés de l’école de s’ouvrir aux changements sociaux en cours ? Pour l’instant non : on est en parallèle du système scolaire, et nous n’avons aucun lien avec les instances scolaires.

Si je vous dis que les « Coding Goûter » c’est quand même encore un « truc de bobos », vous pensez que c’est juste un gros troll ou bien une remarque valide ?

Raphaël : Quand j’avais 8 ans, dans ma campagne, il y avait un « club informatique » (MO5 rul3z !). C’était comme un Coding Goûter, mais sans les gâteaux. Ça me passionnait, je n’étais pas le seul, et personne ne s’en étonnait. On ne connaissait pas encore le mot « bobo », ni le mot « troll », d’ailleurs. Cela dit, oui, je suis bobo, et troll-proof, aussi.

Jonathan : La contrainte que nous avons mise pour l’accès au Coding Goûter, à savoir le fait de faire participer parents et enfants ensemble, crée probablement une barrière pour certaines familles où tout simplement les activités partagées ne sont pas la norme. Je ne peux qu’espérer que d’autres formats existeront pour donner à chaque enfant une chance de découvrir la programmation.

Julien : Coding Goûter est issu de parents qui apprécient la culture du code, et qui ont envie de la partager avec leur enfants. Il y a eu des réactions vaguement négatives. La ligne de partage ne semble pas être le niveau d’études, le niveau d’intellectualisme ou le revenu, mais plus la vision de la technologie comme quelque chose de positif, créatif, avec un empowerment possible ou comme un aspect négatif et enfermant de la vie contemporaine.
À ma connaissance, il y a des enfants de tout milieu qui ont envie de coder.
À l’opposé, il y a des parents de milieux aisés qui n’ont aucune motivation pour encourager leurs enfants à programmer, et même au contraire, y sont hostiles.
Maintenant, si la vraie question est « quelle diversité pour les Coding Goûter ? » on peut noter que nous avons déjà une parité fille-garçon des enfants qui est unique pour des sessions de programmation mixte (en fait, on a même toujours eu plus de filles que de garçons…).
C’est un bon signe. Il y a un effet de réseau sur les parents, c’est certain, tout simplement car on est un tout petit groupe qui grandit de proche en proche. Mais du coup, il y a peu de pression de sélection sur les enfants.

Plus concrètement, quels sont, dans le détail, les logiciels que vous proposez ? Quels sont leurs spécificités ? Pourquoi les avoir choisis ?

Julien : On a testé beaucoup de choses, et on continue de tester des nouveaux outils. Il y a des choses incroyables qui se passent du côté des outils web, dans le navigateur. J’ai adoré faire du LiveCodeLab avec des ados, en particulier.
Mais les grands classiques comme Scratch sont toujours aussi intéressants.
Le choix se fait sur la facilité de prise en main, le niveau des enfants (et des adultes !), le but (si un enfant veut faire un jeu sur tablette, on va l’orienter vers GameSalad, par exemple), et les découvertes du moment.

Raphaël : Pour les logiciels : à chaque séance, on en essaye de nouveaux, et on garde ceux qui nous plaisent.
Je choisis les logiciels en fonction du ou des participants qui programment avec moi, par exemple avec un enfant qui ne sait pas encore lire, ou avec un ingénieur, j’aime bien commencer avec RoboZZle, tandis qu’avec des enfants de 5 à 7 ans, on se raconte une histoire, et on construit un jeu petit à petit sur Scratch. Même si ils ne conçoivent qu’une petite partie de l’algo, le plaisir d’avoir créé est bien là ! En général, on arrête de programmer quand ça devient plus amusant de jouer que de créer le jeu.
Scratch est aussi idéal pour la tranche d’âge intermédiaire : souvent, des groupes de deux ou trois enfants de 8 à 50 ans se forment. Ils suffit de les mettre sur la voie, et ils parviennent à créer des programmes, en s’appuyant sur les participants les plus expérimentés (pas nécessairement les plus âgés). Et avec des garçons pré-ados, on a tenté de construire un circuit logique dans un univers virtuel (Minecraft). Pas facile de faire collaborer tous ces avatars !

Comprenez-vous ceux qui (comme nous) souhaitent que les logiciels proposés soient « le plus libre possible » ?

Raphaël : Oui. Et d’ailleurs, goûter au plaisir d’utiliser du code que l’on a écrit soi-même, c’est faire un premier pas dans les traces qui mènent au logiciel libre, non ?

Jonathan : Je trouve cela assez sain. Au quotidien, je n’utilise pas que des logiciels libres, mais quand j’en ai l’occasion j’essaie d’expliquer à mes enfants ce qu’est un logiciel libre afin qu’elles puissent plus tard faire des choix informés.

Julien : Le logiciel libre fonctionne évidemment en harmonie avec les pratiques d’appropriations collectives.
Il y a des raisons idéologiques à ça, mais il y a aussi des raisons pratiques. Un exemple très concret : les enfants français ont besoin que les interfaces, la documentation, les exemples, soient traduits en français. Un outil libre est traduisible dès que la communauté le veut.
Par exemple, j’ai pris l’initiative de traduire LiveCodeLab, les tutoriaux en particulier, car je trouvais que c’était un outil fascinant, et je voulais voir comment les enfants et les ados allaient l’utiliser. Un code ouvert et un développeur amical, et cela a pris quelques heures !
Cela dit, j’aime les contradictions. Tester tous les outils, c’est se confronter, et confronter les enfants les plus grands, aux choix de leurs outils, aux système parfaits mais propriétaires et verticaux, aux possibilités des outils ouverts d’être modifiés, aux rythme d’évolutions des outils qui ne sont pas les mêmes.
De fait, des outils payants et fermés auront bien sûr bien moins de succès dans le contexte des Coding Goûters que des outils libres. La partie grise ce sont les outils propriétaires gratuits ou freemium très bien réalisés, comme GameSalad, qui ont une position unique et intéressante. On aime GameSalad comme on aime Photoshop, ou Google Docs. Un bel outil logiciel reste un bel outil logiciel.

Est-ce que vous avez déposé le nom et le concept de « Coding Goûter » ? Comme j’imagine que non, cela signifie que tout le monde peut en organiser ! Vous connaissant un peu, j’imagine même que c’est quelque chose que vous encouragez. Quels conseils donneriez-vous donc, comment vous contacter et trouver trace des « Coding Goûter » précédents ?

Jonathan : Pas de marque déposée effectivement. L’idéal serait au contraire que le mot devienne aussi banal que « week-end » ou « pique-nique » !

Julien : On encourage tout le monde à organiser des Coding Goûters, bien sûr !
On imagine que dans quelques temps, il y aura des Coding Goûter un peu partout en France, et ailleurs, et que nos enfants pourront y participer où qu’ils soient, se faire de nouvelles copines et de nouveaux copains.
Ce qui ne doit pas arriver, c’est de laisser le concept être avalé par les habitudes antérieures, et devenir trop scolaire ou trop orienté-animateur et donc moins exploratoire et moins dirigé par les désirs créatifs des enfants.
Si vous participez avec vos enfants à un Coding Goûter, vous savez que ça ne sera pas un cours ou un tutoriel, que vous pourrez rester avec vos enfants, qu’il y aura des démo-spectacles par les enfants – et des gâteaux ! Ce sont tous ces petits détails qui comptent pour nous.
Le format est encore en évolution, on teste des choses – mais on tient énormément à l’esprit.

Un dernier mot, un prochain rendez-vous ?

Julien : Il y a des Coding Goûter presque tous les mois. Pour être averti du prochain, il suffit d’envoyer un message à contact AT codinggouter.org, ou de fréquenter notre groupe Facebook.

Raphaël : A ceux qui voudraient organiser leur Coding Goûter : lancez-vous ! Si vous ne savez pas comment vous y prendre, venez nous voir, ou mieux : demandez de l’aide à vos enfants.

Coding Goûter - CC by

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Jeoffrey Bauvin : [Debian] Authentification SSH via LDAP

lundi 19 novembre 2012 à 16:50

Voici un rapide article pour vous expliquer comment s'authentifier sur vos machines Linux à travers votre serveurs LDAP...

Pour cet article, j'ai utilisé le paquet "slapd" de Squeeze, à savoir la version 2.4.23-7.2 qui est actuellement dans les dépôts. Pour ma part, j'ai installé cet environnement en local seulement, ne soyez donc pas étonnés de retrouver une adresse en .lan...

Commençons par installer le paquet suivant :

apt-get install libpam-ldapd

Voici ce qu'il faut répondre aux questions (à adapter en fonction de votre serveur bien sûr) :

URI du serveur LDAP : ldap://infra.dom.lan

Base de recherche du serveur LDAP : dc=dom, dc=lan

Services de nom à configurer : Pour ma part, j'ai coché group, hosts, et shadown pour synchroniser les utilisateurs, leurs mots de passe et les groupes. Si vous voulez reconfigurer cette partie plus part, éditez le fichier /etc/nsswitch.conf

Normalement c'est bon, vous devriez pouvoir vous authentifier avec votre utilisateur LDAP ;).

Si vous voulez que le home paramétré dans votre LDAP soit créé lors de la 1ère connexion de votre utilisateur, ajoutez cette ligne au fichier /etc/pam.d/common-session :

session required	pam_mkhomedir.so skel=/etc/skel umask=0022

Pour autoriser la connexion seulement si l'utilisateur appartient à un certain groupe, dans le fichier /etc/pam.d/common-auth, décommentez la ligne suivante :

auth	required			pam_access.so

Et ajoutez cette ligne au fichier /etc/security/access.conf :

-:ALL EXCEPT root usersallowed:ALL EXCEPT LOCAL

usersallowed est le groupe LDAP que vous souhaitez autoriser uniquement ;).

Pour relancer le cache LDAP sur le client, relancez le démon nscd : /etc/init.d/nscd restart.

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crowd42 : ViewTube : un script greasemonkey pour regarder les vidéos depuis votre navigateur sans le plugin flash

lundi 19 novembre 2012 à 16:14

Pour visionner une vidéo sur le Web, vous avez le choix entre installer le plugin proprio d’adobe et qui, en passant, fera ramer votre CPU, prier dieu que le site qui l’héberge a adopté le HTML5 ou d’utiliser des logiciels tiers tels que cclive, youtube-dl ou umplayer. Mais si aucune de ces solutions ne vous convient, vous pouvez alors essayer ViewTube.

ViewTube est un script Greasemonkey, qui permet de lire des vidéos en remplaçant Flashplayer par Gnome-Mplayer ou un lecteur HTML5. Les sites supportés par ViewTube sont : youtube, dailymotion, vimeo, 5min, metacafe, veoh, break, funnyordie, imdbvideo, veehd, bliptv, mevio et videojug. Ce script est disponible pour plusieurs navigateurs dont Firefox, Chromium, Midori, Konqueror, Epiphany…, je l’ai testé sur le premier et le troisième et ça marche du tonnerre.

Afin de pouvoir utiliser ViewTube sur Firefox, vous devez d’abord installer l’add-on Greasemonkey, puis redémarrez votre navigateur, enfin allez sur cette page et cliquer sur «install» en haut de la page. Pour Midori, cocher la case «Extensions utilisateur», ensuite rendez vous sur le site la page de ViewTube sur usescripts et cliquez sur «install».

P.S : N’oubliez pas d’installer le plugin Gecko-Mediaplayer si ce n’est pas déjà fait.

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mart-e : Emails : ne soyez pas considérés comme un spam

lundi 19 novembre 2012 à 11:49

Un des problèmes avec la gestion des mails maison, c’est qu’on a vite fait d’être considéré comme un spam par un filtre un peu trop difficile. Très gênant si vous pensiez gérer votre adresse professionnelle. Heureusement il existe des solutions. J’ai mis à jour la page de mon wiki concernant la gestion des mails avec reverse DNS, SPF et DKIM. Voici un résumé :

Les filtres

Le principe des filtres anti-spam (dont SpamAssassin est le plus connu) est très simple. Vous partez d’un score de zéro. Lorsque le filtre détecte quelque chose de suspect votre score augmente, lorsque vous avez un comportement que n’aurait pas un spammeur, vous perdez des points. Arrivé à une certaine limite, vous devenez un spam.

Évidement toute la difficulté réside à bien pondérer et trouver les bons critères. Le fait d’utiliser des mots comme « viagra » va vous faire gagner des points. Les spammeurs l’ayant comprit, ils utiliseront v1agra par exemple. Les critères faisant perdre des points ne doivent pas non plus être simples sinon un spammeur les utilisera pour passer inaperçu.

Il existe également le filtre bayésien plus complexe mais très puissant qui va utiliser des probabilités statistiques. Ce filtre se base sur le contenu du message et l’on a donc pas d’influence coté serveur. Évitez juste de parler de vente de médicaments en ligne dans vos messages.

Voici deux exemples de scores (spamassassin et un inconnu) plutôt mauvais que j’ai eu sans rien activer :

X-SGSI-SpamCheck: n'est pas un polluriel, SpamAssassin (score=1.982,requis 5,
 BAYES_50 1.00, RDNS_DYNAMIC 0.98, SPF_HELO_PASS -0.00)

Il s’agit du filtre de mon université, il considère que l’on est un spam à partir de 5 et m’a mit 1.982, rien de dramatique.

X-Spam-Flag: YES
X-Spam-Score: 6.782
X-Spam-Level: ******
X-Spam-Status: Yes, score=6.782 tagged_above=4 required=6.3
	tests=[BAYES_50=0.8, EIGHTBIT_ENCODING=1, RCVD_FAKED_HELO=2,
	RCVD_SHORT_HELO=2, RDNS_DYNAMIC=0.982] autolearn=no

Il s’agit ici d’un filtre d’entreprise qui est beaucoup plus sévère. Il m’a mit un score de 6.782 alors que sa tolérance est à 6.3. Cela a eu pour effet de mettre un gros ***SPAM*** dans le sujet du message.

« Capitaine, je crois que notre filtre SpamAssassin est un peu trop permissif… »

Reverse DNS

La résolution DNS classique est de faire correspondre une URL à une IP. Le reverse DNS est le chemin inverse. Par défaut, j’ai, dans le cas de mon serveur OVH, 178-33-111-174.kimsufi.com pour l’IP 178.33.111.174. C’est ça qui explique mon « bonus » RDNS_DYNAMIC 0.98.

En mettant votre nom de domaine à la place, le problème est réglé. Vous pouvez vérifier que vous avez la bonne valeur via la commande $ dig -x 11.22.33.44 dans le champ PTR. J’ai remarqué que certains serveurs prenaient beaucoup de temps à mettre à jour leurs reverse DNS donc prenez votre mal en patience.

Si vous possédez comme moi plusieurs domaines pointant sur la même IP, sachez qu’il est inutile de mettre plusieurs entrées DNS PTR, cela pourrait être même contre productif. [Source]

SPF

Le plus simple. SPF pour Sender Policy Framework est simplement une entrée DNS depuis quel domaine on peut envoyer un email. Dans le cas d’un seul domaine qui n’envoie que depuis ses entrées MX, l’entrée DNS est

mart-e.be    SPF    v=spf1 mx ~all

Vous pouvez ainsi spécifier d’autres serveurs (si par exemple vous utilisez le relais SMTP de votre FAI). Pour les cas plus complexes, je vous renvoie vers le site officiel.

La valeur ajoutée par cette règle est assez faible. J’ai eu droit à SPF_HELO_PASS -0.00 pour le premier serveur mail et SPF_HELO_PASS=-0.001,SPF_PASS=-0.001 pour le deuxième. Vous pouvez vous dire que l’intérêt est donc limité mais voyez plutôt comme ceci : si un jour quelqu’un essaye d’envoyer du spam en se faisant passer pour vous, la vérification SPF échouera et son score de spam augmentera de façon non-négligeable.

Attention: SPF casse la redirection. Si vous envoyez un mail à machin@gmail.com sur laquelle votre correspondant a réglé une redirection automatique vers machin@myopera.com, c’est l’adresse IP de Google qui apparaîtra et pas la votre. La vérification SPF échouera donc. Cependant, ce n’est pas si grave que ça parce que le filtre anti-spam de Opera doit avoir l’habitude de recevoir tous les emails venant de machin@gmail.com qui a des bonnes chances d’être dans une liste blanche. Donc si le serveur du correspondant est bien fait, ça ne devrait pas poser de problèmes.

DKIM

Plus difficile, il s’agit ici de signer les headers du mail envoyé. La clef publique est spécifiée dans les DNS. J’ai choisi d’utiliser OpenDKIM. On génère des clefs asymétriques pour chaque domaine et on publie la clef publique dans les DNS. Celle pour ce domaine est par exemple :

1
default._domainkey IN TXT "v=DKIM1; k=rsa; p=MIGfMA0GCSqGSIb3DQEBAQUAA4GNADCBiQKBgQChUywElHkvIJwgp9BYce97yhv0ImwK5+2Jm0CHBCfjYpeV7pSaAh/aYmX9+BJcSupVnJYBPf4DT/AFbV7O6snG6rGf3bnJSHdfyGa7Zq8a/7ERdTYo6/W5LJvaenDAxqlWPlgVafQtncRt+4/iF133FXLpC4VL6NmbMirK0yMRKQIDAQAB"

Lorsque que vous signerez un email, on aura par exemple.

1
2
3
4
5
6
DKIM-Signature: v=1; a=rsa-sha256; c=simple/simple; d=mart-e.be; s=default;
    t=1353269228; bh=frcCV1k9oG9oKj3dpUqdJg1PxRT2RSN/XKdLCPjaYaY=;
    h=Date:From:To:Subject:From;
    b=VQUjpDqQbD4OH4dRO5Ex3J0Qxoa5aKv6m7EYnxUgXE+SJd45PzJ0ZhIMzlIah3PRJ
 6UQX7rZizYU7gp6PioYFovADAW0o31iZYyTpuiUlEXpKAFeoRl0gR7wTNZrPdkSgSr
 A8bxxBjJPIUPpYW6ePuRixrumcCiNu2a0o8IC4Bk=

Votre correspondant supportant DKIM vérifiera la signature. Si elle est valide, vous perdez des points à votre score spam, si elle est invalide, vous en gagnez. Ben oui il ne suffit pas dire qu’on fait du DKIM pour ne pas être un spam, il faut encore bien le faire.

Conclusion

En appliquant ces trois méthodes, je suis passé à un score négatif sur le premier serveur et inférieur à 4 sur le deuxième (score à partir duquel il n’indique plus le détail).

Cela ne vous fera pas passer à travers les filtres les plus drastiques mais devrait diminuer le risque. N’hésitez pas à faire des tests sur plusieurs serveurs différents. Les filtres de Google et Yahoo ne donnent pas le détail du score mais les entreprises privées ou gens qui ont installé des filtres maisons sont plus sympa.

Si vous connaissez d’autres moyen de diminuer ce score, n’hésitez pas à partager. Je n’ai pas exemple pas d’explication sur le RCVD_FAKED_HELO et RCVD_SHORT_HELO qui m’ont donné chacun deux points ou le EIGHTBIT_ENCODING que je n’explique pas non plus (tu aurais préféré quoi ?) dans l’exemple ci-dessus.

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